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[Cinéma] Vos coups de cœur/déceptions d’août 2022

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Alors que la rentrée est déjà derrière nous, l’heure est venue de revenir une ultime fois sur nos découvertes cinématographiques du mois. L’occasion de réitérer ces remerciements, à vous qui avez alimenté cette rubrique pendant près de quatre ans, lui permettant de tenir sur la durée grâce à vos partages et vos vues. Dans un soucis de réorganisation du site, en voie de professionnalisation, l’accent sera davantage mis sur les critiques, l’actualité et bien entendu le box office et les audiences des séries US, amenant à quelques changements éditoriaux. Si cette fameuse catégorie coups de coeur/déceptions tire sa révérence, la porte vous est toujours grande ouverte et vous pourrez toujours évoquer vos ressentis en commentaires sous les diverses critiques rédigées le long de l’année en toute liberté.

Ainsi, comme vous le savez, la parole est bien à vous au sein de cette rubrique, avec l’idée que vous partagiez vos avis sur les films visionnés durant le mois d’août que ce soit en bien ou en mal. Cela permet parfois de déceler une tendance, certaines œuvres ayant été collectivement aimées ou au contraire détestées. Vu le nombre d’œuvres sorties en cette fin d’été, nul doute qu’il y en aura encore pour tous les goûts !

Quels films vus en août vous ont mis du baume au cœur ou au contraire vous ont déçu ? Découvrons-le en consultant vos avis !

Débutons ce numéro avec la blogueuse SacriLedge, fidèle de Coups de cœur/Déceptions, qui nous fait le passage en revue des films vus ces dernières semaines.

Esther 2 c’était vraiment pas nécessaire !

Je n’avais plus trop de souvenirs du premier film, mais bien sûr que je me souvenais de l’histoire, notamment de par le pendant réel dont on avait pu entendre parler dans les médias. Je m’attendais à un film d’horreur mais que nenni. Plutôt un film dramatique, à tendance conflit familial. Heureusement, le film prend un bel essor aux deux-tiers, quand il bascule sur un point de vue différent et bien plus intéressant !
Ce n’était pour autant clairement pas une réussite, tant au niveau de l’histoire, de l’enchainement des événements ou DES EFFETS POUR FAIRE PASSER UNE ACTRICE PLUS VIELLE POUR PLUS JEUNE ! Franchement, ça ne trompe personne et pire, ça fait très cheap car on voit que la moitié des scènes sont tournées à genoux ou avec une doublure (en plus de voir sur sa tête qu’elle n’a pas 10 ans). J’espère qu’ils sauront s’arrêter là car ce comeback était assez malvenu.

Mon coup de cœur du mois est quant à lui Nope. Troisième film de Jordan Peele (je vous conseille d’ailleurs son remake de la série La Quatrième Dimension qui vaut vraiment le coup), qui nous entraîne cette fois sur la piste des extraterrestres. Pour avoir revu Us le lendemain, on sent que c’était un sujet qui le démangeait. Bien qu’il prenne son temps pour poser le décor et avance à tâtons pendant presque une heure, le film mélange à meilleur humour, frayeur et science-fiction. J’avoue avoir passé un sacré bout de temps à voir des critiques depuis, notamment à chercher des explications sur une certaine chaussure …

En parlant de Nope, le dernier ouvrage de Jordan Peele n’a pas laissé indifférent Alice P., qui a fait part des récents films qu’elle a apprécié au cinéma.

Si j’avais eu quelques réserves sur Us, qui ne m’avait pas transcendé, Nope rectifie agréablement le tir en convoquant l’esprit de Spielberg pour mieux se s’approprier à travers un film où S-F, drame et horreur s’entremêlent pour mieux aborder les thématiques phare de Jordan Peele, déterminé à montrer sa vision du système hollywoodien et plus globalement sa manière d’exprimer son art. En pointant du doigt un objet volant non identifié, le réalisateur s’embarque dans une chevauchée sauvage où la recherche d’une image parfaite s’accompagne d’un triste constat sur le monde du spectacle, pensant contrôler ce qu’il n’est pas en matière d’appréhender, de comprendre. Une belle proposition originale !

Autre coup de cœur pour l’absurde Everything, Everywhere, All At Once, un délire comme il est rarement coutume de voir dans le paysage hollywoodien justement, creusant en profondeur le thème du multivers, un champ des possibles laissant les réalisateurs à se laisser aller à une paquet d’extravagances, afin de mieux encercler ses problématiques familiales. Créatif à souhait, quitte à frôler le n’importe quoi, le film donne la part belle à Michelle Yeoh et Ke Huy Quan, pouvant exposer leur palette de jeu au travers les nombreuses itérations de leur couple qui se croisent à l’écran. Cela fourmille d’idées, part dans tous les sens pour mieux nous cueillir quand les questions d’amour et d’héritage viennent apporter une touche d’émotion à ce bordel sans nom qui est généreux en terme de divertissement. En tout cas, j’ai adhéré à ce voyage dans ce multivers of madness.

Poursuivons avec un autre fidèle, Thibaut, qui revient pour nous sur les œuvres vues au cours de ce mois.

Mes deux coups de coeur principaux que je conseille très fortement :

Les volets verts de Jean Becker d’après le roman de Georges Simenon et un scénarie écrit par Jean-Loup Dadabie (son dernier) avec Fanny Ardant, Gérard Depardieu, Anouck Grinberg, Benoit Poelvoorde, Stéfi Celma et Fred Testot.
Quel plaisir de retrouver le duo mythique du cinéma français se retrouve 40 ans après la femme d’à côté dans ce drame au charme suranné, poétique, sensible et nostagioque. C’est une plongée dans l’âme humain, une fable sur la vie d’un comédien âgé éperdumment amoureux, entouré mais terriblement seul. Un film touchant qui prend son temps. Le cinéaste signe un retour réussi à 89 ans. Les premiers chiffres aux box-office sont encourageants (près de 200 000 entrées actuellement) c’est amplement mérité.

‌Avec amour et acharnement de Claire Denis sur un scénario écrit avec Christine Angot (d’après son excellent roman « un tournant de la vie) avec Juliette Binoche, Vincent Lindon, Grégoire Colin et Bulle Ogier.
Servi par des interprètes magistraux, un thriller conjugal entêtant avec les mots pour armes létales en explorant les soubresauts de la schizophrénie amoureuse avec un talent éblouissant . C’est beau comme l’amour et dur comme une dispute.


‌Mes autres coups de coeur :

‌La très très grande classe avec Audrey Fleurot, Melha Bedia, François Berléand et la participation d’Elie Semoun.
Une amusante fable scolaire qui ne manque pas d’énergie dans laquelle les gags et les situations inextricables ne manquent pas.

Rumba la vie la 2ème réalisation de Franck Dubosc dans laquelle il joue également avec aussi Louna Espinosa, Jean-Pierre Darroussin, Marie-Philomène Nga, Michel Houellebecq (irréssistible dans le rôle du médecin), Catherine Jacob, Marie Vincent …
Un portrait tendre et touchant plein de tendresse pour ses personnages populaires.

Ma déception :

Les vieux fourneaux 2 avec Pierre Richard, Eddy Mitchell, Bernard Lecoq, Claire Nadeau, Myriam Boyer et Alice Pol. C’est la 2ème adaptation de la BD éponyme 4 ans après le 1er volet.
Malgré le talent des comédiens c’est une farce lourde portée par un scénario en pointillé et une mise en scène terne.

Terminons avec Laurence et Olivier de CritiKs MoviZ, qui pour sa part est revenu sur les deux dernières découvertes cinématographiques du mois d’août.

Afin de dire au revoir à cette rubrique, voici les deux films que nous avons vu en août et nous ayant offert des impressions opposées. N’ayant pas eu l’opportunité de le voir lors de sa sortie, une séance de rattrapage était nécessaire. « Avengers: Endgame » fut un véritable enchantement visuel, même si l’effet de surprise était moins puissant que pour la première partie. À l’inverse, « Death Valley » (2021) nous aura déçu. La prémisse était intéressante, mais le métrage tombe rapidement dans les clichés et pompe allégrement dans les classiques du genre, engendrant une sensation de déjà vu…

Leur critique d’Avengers : Endgame est à lire ici : https://critiksmoviz.com/2022/08/21/avengers-endgame-2019/

Leur critique de Death Valley est à retrouver ici : https://critiksmoviz.com/2022/08/01/death-valley-2021/

Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.


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[Cinéma] Quels sont vos coups de cœur/déceptions d’août 2022 ? Partagez-les sur SeriesDeFilms !

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Alors que la rentrée se profile à l’horizon, l’heure est venue de vous remercier, vous qui avez alimenté cette rubrique pendant près de quatre ans, lui permettant de tenir sur la durée grâce à vos partages et vos vues. Dans un soucis de réorganisation du site, en voie de professionnalisation, l’accent sera davantage mis sur les critiques, l’actualité et bien entendu le box office et les audiences des séries US, amenant à quelques changements éditoriaux. Si cette fameuse catégorie coups de coeur/déceptions tire sa révérence – du fait de la diminution des lectures d’articles de même que du nombre de participants au fil des derniers mois – la porte vous est toujours grande ouverte et vous pourrez toujours évoquer vos ressentis en commentaires sous les diverses critiques rédigées le long de l’année en toute liberté.

Ainsi, comme vous le savez, la parole est bien à vous au sein de cette rubrique, avec l’idée que vous partagiez vos avis sur les films visionnés durant le mois d’août que ce soit en bien ou en mal. Cela permet parfois de déceler une tendance, certaines œuvres ayant été collectivement aimées ou au contraire détestées. Vu le nombre d’œuvres sorties en cette fin d’été, nul doute qu’il y en aura encore pour tous les goûts !

Pour participer à cet ultime numéro, rien de plus simple, vous pouvez communiquer vos critiques – plus ou moins détaillées – soit en commentaire sous cet article soit par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com. Dans l’attente de vous lire, n’hésitez pas à venir participer car vous connaissez l’expression, plus on est de fous…;)

[Cinéma/Série] Vos coups de coeur/déceptions d’Août 2021

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Alors que l’été touche doucement mais sûrement à sa fin et que l’heure de la rentrée vient de sonner, il est temps de dresser le bilan de nos découvertes cinématographiques du mois d’Août, qui a encore été riche en nouveautés.

Comme vous le savez, SeriesDeFilms vous donne la parole dans la rubrique Coup De Coeur/Déception, qui vous permet de partager vos avis sur les films visionnés durant le mois écoulé. Pour les amateurs de séries, sachez que depuis le début de l’année vous pouvez également nous parler de celles-ci, que ce soit en bien ou en mal. Il y a tous les goûts dans la nature !

Quels films et séries vus durant le mois écoulé vous ont mis du baume au cœur ou au contraire vous ont déçu ? Découvrons-le en consultant vos avis !

Débutons ce nouveau numéro avec la blogueuse SacriLedge, qui nous partage son ressenti sur les œuvres découvertes en salles ce mois-ci.

La vraie purge du mois n’était pas pour moi American Nightmare mais Escape Game 2. Je ne sais pas ce qui m’a pris d’aller voir ça. Le premier m’avait plu mais sans plus, là ça devient vraiment trop lourd et je me suis carrément ennuyée pendant plus de la moitié du film. La sauce ne prend plus ; on a l’impression de se retrouver devant un Saw à décors grand budget, le scénario de fond en moins. Pas de grand jeu d’acteur, une répétition générale du premier opus mais la surprise en moins : je ne vous le conseille franchement pas.

J’ai en revanche adoré Old. Je suis une fana des films de Shyamalan qui ne rentrent pas dans le domaine de l’action (Le Village et Signes étant mes préférés et je ne me lasse pas de les revoir). Le film est réalisé à la perfection, avec des plans somptueux et une intrigue qui tient la route et maintient l’intérêt pendant toute la durée du long-métrage. Je regrette toutefois la bande-annonce qui en dévoile bien trop et fait tomber à plat des scènes comme des dialogues. Si vous pouvez éviter de voir la BA avant, vous n’en apprécierez que mieux le film.

Don’t Breath 2 bénéficie aussi de mon avis positif. Même si je me suis demandée pendant tout le film « Mais que fait la police ?! », la tournure de ce second film est intéressante et permet une bonne immersion, avec des idées bien exploitées. J’espère toutefois qu’ils s’arrêteront là sur une bonne note et ne ferons pas durer la licence plus que de raison.

Continuons avec la blogueuse La Dormeuse du Val, nouvelle participante à la rubrique, qui revient avec nous sur les œuvres visionnées dernièrement :

J’ai découvert fin juillet La Casa de Papel que j’ai adoré, au niveau du réalisme des personnages et des relations entre eux. En août j’ai vu la 2e saison.
J’ai vu au cinéma le nouveau OSS117 et honnêtemenr je m’attendais à pire. Même si on sent que ce film est différent des précédents, on retrouve l’humour d’Hubert et ça c’est le principal!

Continuons avec Audrey, qui est revenue sur son unique coup de cœur parmi les longs-métrages vus au cinéma en Août :

Après avoir déserté les salles obscures en Juillet, je me suis fait une session de rattrapage en Août, avec une dizaine de films visionnés. Parmi ceux-ci, j’en retiendrai un seul, qui m’a réellement marqué :Onoda – 10 000 Nuits Dans La Jungle d’Arthur Harari, une première œuvre puissante qui revient sur l’incroyable histoire de ces soldats japonais refusant de croire en la fin de la Seconde Guerre Mondiale, dépeinte à travers l’odyssée du lieutenant Hirō Onoda sur l’île de Lubang. Quand l’honneur et l’orgueil viennent mettre en parenthèse l’existence de l’Homme, la stupéfaction est au rendez-vous. Entre exercice contemplatif et étude psychologique, Arthur Harari trouve le point de vue idéal pour aborder ce sujet atypique mais véridique avec un excellent scénario et une magnifique mise en scène. Tout simplement brillant.

Enfin terminons avec Thibaut, un habitué de la rubrique, qui est revenu en quelques mots sur les films l’ayant agréablement surpris sur grand écran : 

Comme chaque année, dans la région Grand Est la semaine « Ciné-cool » à 4.50 € la séance m’a permis d’assister à plusieurs avant-premières (dont je vous parlerai le mois de leurs sorties), en attendant voici mes coups de cœurs pour ce mois:

– « C’est quoi ce Papy? » avec Chantal Ladesou, Patrick Chesnais, Julie Gayet, Philippe Katherine, Julie Depardieu et Claudia Tagbo notamment.
Une comédie bien jouée et bien rythmée, cette fiction se révèle donc sans surprise certes, mais vraiment plaisante. Chantal Ladesou assure le show.
« Aurore, la plus déjantée des mamies fait une chute spectaculaire lors d’une danse endiablée. Elle perd la mémoire et se retrouve en convalescence dans une maison de repos. Elle ne parle que d’un mystérieux Gégé…qui pourrait être son amour de jeunesse et lui faire retrouver toute sa tête. Ses sept petits enfants décident de faire le mur pour faire évader leur mamie. Ils partent à travers la France à la recherche de celui qu’ils croient être leur Papy. Mais quand Mamie rencontre Papy…La famille n’est pas au bout de ses surprises ! »

– « OSS 117: ALERTE ROUGE EN AFRIQUE NOIRE » DE Nicolas Bedos avec Jean Dujardin, Natacha Lindinger et le regretté Wladimir Yordanoff (dont c’est le dernier film).
Avec son mauvais esprit et son sens très sûr de l’humour noir, OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire remplit son contrat et honore un genre, la comédie populaire, souvent maltraité par les cyniques et plébiscité par le public. Un « genre de films » qui fait assurément du bien.
Nicolas Bedos tape sur le politiquement correct avec une belle énergie. OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire reste fidèle à l’esprit de la saga.

« 1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001. »

– « Les fantasmes » avec Carle Bouquet, Monica Bellucci, Nicolas Bedos, Karin Viard, Alice Taglioni, Joséphine de Meaux…
Un film à l’humour polisson qui ne tombe jamais dans la vulgarité. Le couple Bouquet-Bellucci vaut le détour. Tous ses fantasmes existent réellement (il y en a au total plus de 250).

« Face à leurs fantasmes, six couples tentent d’explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l’accès au plaisir. Du jeu de rôle à l’abstinence, en passant par l’exhibition, six histoires séparées avec au centre le même questionnement sur le désir aujourd’hui. Le sien mais aussi celui de l’autre… »

– « Attention au départ » avec André Dussolier, Jérôme Commandeur et Jonathan Lambert : Un premier long métrage qui nous entraîne joyeusement dans son univers corrosif et son « wagon » rempli d’excellents seconds rôles. Une course-poursuite classique mais amusante. De quoi boucler la saison estivale avec légèreté.

« Rater le train, c’est moche. Alors le voir partir avec vos enfants et ceux de vos amis dont vous avez la charge, c’est une autre histoire… Celle de la folle course-poursuite de Benjamin, papa poule un peu dépassé et Antoine, grand-père fantasque, qui doivent trouver une solution avant qu’on apprenne… qu’ils ont perdu les gosses ! Rattraper le train est leur seule chance de se rattraper… »

Bonne rentrée à tous.

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[Cinéma/Série] Quels sont vos coups de coeur/déceptions d’Août 2021 ? Partagez-les sur SeriesDeFilms !

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Alors que l’été touche doucement mais sûrement à sa fin et que la rentrée approche à grands pas, l’heure est au bilan concernant nos découvertes cinématographiques du mois d’Août, qui a encore été riche en nouveautés.

Comme vous le savez, SeriesDeFilms vous donne la parole dans la rubrique Coup De Coeur/Déception, qui vous permet de partager vos avis sur les films visionnés durant le mois écoulé. Pour les amateurs de séries, sachez que depuis le début de l’année vous pouvez également nous parler de celles-ci, que ce soit en bien ou en mal. Il y a tous les goûts dans la nature !

Pour participer à notre rubrique, rien de plus simple, vous pouvez communiquer vos critiques soit en commentaire sous cet article soit par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com. Dans l’attente de vous lire, n’hésitez pas à venir participer car vous connaissez l’adage, plus on est de fous…;)

[Cinéma] Vos coups de coeur/déceptions d’Août 2020

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Alors que l’heure de la rentrée a sonné pour la plupart d’entre nous, que ce soit la reprise de l’école ou du travail, il est temps de se replonger le temps d’un article dans la chaleur du mois d’Août en se remémorant les longs-métrages découverts en cette période estivale.

Avec des propositions toujours aussi éclectiques depuis la réouverture des salles et la sortie de Tenet de Christopher Nolan, qui sert de test pour les blockbusters restants à être projetés cette année, il y en avait pour tous les goûts.

Quels longs-métrages, vus durant le mois d’Août, vous ont mis du baume au cœur ou au contraire vous ont déstabilisé et déçu ? Découvrons-le dès à présent dans ce nouveau numéro de la rubrique Coup de coeur/Déceptions !

Si l’on en croit la majorité des avis reçus, Tenet de Christopher Nolan a créé l’événement, sa sortie ayant été l’occasion pour beaucoup de revenir fréquenter les salles obscures. Que ce soit en bien ou en mal, ce qui est sûr c’est que le film fait parler de lui. Découvrez un petit florilège de vos retours :

Tenet a réussi l’exploit de me faire revenir au cinéma après six mois sans y avoir mis les pieds (trois si l’on compte le confinement bien évidemment). L’attente autour du nouveau projet fou de Christopher Nolan était forte si j’en crois le nombre de personnes présentes dans la salle. En tout cas, je n’ai pas boudé mon plaisir devant ce James Bond à la sauce Memento, où le temps devient un élément malléable, ce concept d’inversement étant superbement bien pensé, principalement dans la seconde partie du long-métrage quand la science-fiction prend le contrôle pour nous en mettre plein la vue et nous désorienter. Plus dense qu’Inception, ce méli-mélo temporel doit énormément à la réalisation car on ressent les 200M$ de budget dans les séquences proposées (l’avion !) où les effets-spéciaux sont mis de côté pour des cascades incroyablement bien orchestrées, pour un spectacle éblouissant. J’en ai encore le cerveau tout retourné ! – Sylvain

Seul film vu au cinéma ce mois-ci, Tenet, dont j’en attendais beaucoup et qui s’est révélé n’être qu’un gloubi-boulga théorique voulant se la jouer complexe mais qui reflète finalement les limites de Nolan, qui depuis Interstellar semble avoir perdu son mojo, à mon humble avis. Si ce concept temporel est visuellement bluffant, scénaristiquement parlant, celui-ci se marie mal avec les tribulations de nos agents très spéciaux, incarnés avec classe par le duo John David Washington/Robert Pattinson qui à eux deux relèvent le niveau du film. Alignant les séquences spectaculaires, Tenet nous embrouille pour pas grand chose et se montre étonnement brouillon dans son final, la mise en scène n’aidant pas à croire en cette mission presque impossible. – Joachim

Sentiments partagés devant Tenet, qui a marqué mon retour dans les salles obscures après une longue abstinence. D’un côté, le grand spectacle voulu par Nolan tient ses promesses avec un film d’espionnage basculant dans de la S-F pure, pour un mélange des genres qui se marie bien. Alignant les moments de bravoure, je pense notamment aux séquences de l’aéroport et de la majorité de la seconde partie, où le temps va à reculons pour nous comme pour les personnages. Du point de vue de la réalisation, c’est un grand oui, le divertissement est total. J’émets par contre des réserves sur le scénario qui se la joue cérébral, pour une intrigue qui aurait pu être imaginée de manière plus fluide. En cherchant à faire le malin, Nolan se prend les pieds dans le tapis car son écriture peine à retranscrire ses idées de manière claires et formelles. Dans Inception et Interstellar, même si le but était également de dérouter le spectateur, les concepts étaient beaucoup mieux détaillés, expliqués. A croire que le réalisateur devrait se remettre à co-écrire avec son frère Jonathan. Cet imbroglio temporel vaut beaucoup pour la prestation du trio principal John David Washington/Robert Pattinson/Elizabeth Debicki, l’atout coeur de Tenet qui, s’il n’est pas exempt de défaut, offre un blockbuster plus que solide dans le paysage cinématographique actuel. – Laura

La blogueuse SacriLedge, nous parle également de Tenet dans son passage en revue du mois d’Août :

Je ne sais pas si ça compte mais j’ai revu Harry Potter 2 au cinéma et ça m’a encore plu =P

Sinon je dois donner un coup de coeur à Tenet. Même si je n’ai pas tout compris et que le scénario se perd sciemment, j’ai été soufflée par les scènes d’action, les combats chorégraphiées et les scènes magistrales qui m’ont fait retrouver le plaisir des grands films à la Inception / Interstellar. Le film dure un certain temps mais on ne le voit pas passer et étant assez fan de science-fiction j’ai vraiment apprécié cette immersion, bien qu’étant consciente des lacunes de l’histoire. Bon point à Robert également qui a plus que mérité son futur rôle de Batman.

Coup de gueule pour les Nouveaux Mutants. Alors oui, cela faisait longtemps que je l’attendais, plus pour son aspect thriller que pour sa réelle histoire (je n’apprécie que peu les X-Men et je ne connaissais pas les nouveaux mutants avant de voir l’affiche il y a près de 2 ans) mais j’ai suivi les péripéties qui ont jalonné la genèse du film. Et hélas cela se ressent dans le rendu final. Les acteurs sont bons et nous les connaissons déjà pour la plupart mais ils ont été bien mal dirigé, cela se voit. Le film est une succession de clichés, les effets spéciaux sont bof et je l’ai plus trouvé nanardesque qu’autre chose. L’aspect thriller / noir est complètement passé à la trappe pour laisser un teen movie quelconque que j’ai déjà bientôt oublié.

Thibaut nous fait part en quelques mots des films qu’il a apprécié découvrir au cinéma ces dernières semaines et ceux qu’il l’ont déçu :

Mes coups de cœur :

– Effacer l’historique (que j’ai visionné en avant-première) avec l’excellente Corinne Masiero, Denis Podalydès, Blanche Gardin, Vincent Dedienne, Michel Houellebecq (excellent en client suicidaire) et Benoit Poelvoorde, c’est le 10ème film réalisé par le duo de cinéastes culte (Gustave Kervern (très accessible) et Benoit Délépine)) déjanté et original : j’ai adoré, c’est est à la fois un « film période gilets jaunes » et une critique cinglante de l’ère numérique.
 » Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller.Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d’avance, quoique… »

– Belle-fille avec Miou-Miou et Alexandra Lamy : une merveilleuse comédie avec le paysage sublime de la Corse qui est un personnage à part entière du film, de plus le duo que forme une des légendes du cinéma français et celle qui est une des actrices qui monte est un régal.
« Découvrant que son mari la trompe, Louise décide de penser enfin à elle et part décompresser en Corse le temps d’un week-end. Elle passe une folle nuit avec un bel inconnu… Une seule puisque, au petit matin, il ne se réveille pas. Andréa, la mère de celui-ci,  débarque sur les lieux et prend immédiatement Louise pour la belle-fille dont elle a toujours rêvé! Prise au piège, Louise va devoir jouer le rôle de la belle-fille idéale pour quelques jours. Problème : sa nouvelle belle-mère ne veut plus la lâcher… »

– Voir le jour avec Sandrine Bonnaire et Aura Atika: Entre film social et comédie sur les relations mère-fille et portraits de femmes, ce film narre avec justesse une tranche de vie d’une maternité, de plus, En plein débat sur les conditions de travail à l’hôpital public, voici une pièce à conviction qui tombe à pic.
« Jeanne travaille comme auxiliaire dans une maternité de Marseille. Nuit et jour, Jeanne et ses collègues se battent pour défendre les mères et leurs bébés face au manque d’effectif et à la pression permanente de leur direction. Jeanne vit avec Zoé, sa fille de 18 ans, qu’elle élève seule. Lorsqu’un drame survient à la maternité et que Zoé part étudier à Paris, le passé secret de Jeanne resurgit soudain et la pousse à affirmer ses choix de vie. »

Mes déceptions du mois : 
– « Enragé » avec Russell Crowe : un thriller vraiment trop violent, une violence qui ne s’imposait pas. Dommage! 
« Mauvaise journée pour Rachel : en retard pour conduire son fils à l’école, elle se retrouve coincée au feu derrière une voiture qui ne redémarre pas. Perdant patience, elle klaxonne et passe devant. Quelques mètres plus loin, le même pick up s’arrête à son niveau. Son conducteur la somme de s’excuser, mais elle refuse. Furieux, il commence à la suivre… La journée de Rachel se transforme en véritable cauchemar. »

– Les blagues de Toto avec Guillaume de Tonquédec, Anne Marivin et Daniel Prevost (qu’on a plaisir à revoir en grand-père farceur) : si les comédiens qui incarnent les adultes sont formidables, c’est une comédie qui plaira essentiellement aux enfants à mon avis tant les blagues sont faciles et éculées. Était-ce la peine d’en faire un film?  Si certains y ont trouvés leur bonheur, tant mieux pour eux. 
« A l’école, Toto est bien plus doué pour faire rire ses copains qu’écouter les leçons de la maîtresse. Avec ses parents aussi, les blagues de Toto se transforment souvent en catastrophes… La dernière en date ? La chute d’une sculpture pendant un événement organisé par le patron de son père. Mais cette fois-ci, Toto assure qu’il est innocent et refuse d’être accusé d’une bêtise que pour une fois, il n’a pas faite ! Avec ses meilleurs amis, il va mener l’enquête. »

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[Cinéma] Vos coups de coeur/déceptions d’Août 2019

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L’heure de la rentrée a sonné (un bon courage à tous ceux qui ont repris aujourd’hui) et il est temps de jeter un dernier coup d’oeil sur notre été en se remémorant les films vus au mois d’Août.

En Juillet, ceux qui ont livré leurs critiques ont évoqué Le Roi Lion de Jon Favreau, Crawl d’Alexandre Aja, Spider-Man : Far From Home de Jon Watts, Annabelle : La Maison Du Mal de Gary Dauberman, So Long, My Son de Wang Xiaoshuai, Yesterday de Danny Boyle, Ibiza d’Arnaud Lemort, Yvesde Benoît Forgeard, Anna de Luc Besson et Premier De La Classe réalisé par Stéphane Ben Lahcene.

Découvrons sans plus attendre quels sont les longs-métrages que vous avez aimé ou au contraire ceux qui vous ont déçu.

Débutons avec la blogueuse SacriLedge qui nous fait son passage en revue mensuel :

Mes coups de coeur pour Août :

L’incroyable Midsommar, le nouveau film d’Ari Aster, à qui l’on devait déjà le superbe et dérangeant Hérédité l’an dernier. Midsommar est tout aussi superbe et dérangeant. D’une durée de 2h20, ce qui est plutôt rare pour un film d’angoisse, Ari Aster nous montre sa pleine maîtrise de la réalisation, jouant avec plaisir avec les couleurs, les indices, les cadrages, mais également la légère distorsion de la réalité. Légère car remarquable en fond, sans être omniprésente. Attention, ce film est puissant et n’est pas à mettre devant tous les yeux, mais je considère le réalisateur comme quelqu’un à suivre et j’attendrai ses prochains films avec impatience.

J’ai également été ravie par Once Upon A Time … In Hollywood, notamment car je connaissais bien l’histoire réelle dont parle ce film et c’est avec plaisir que je l’ai découverte ici. Ce film bénéficie de plusieurs degrés de lecture et je pense que ceux qui ignorent les événements dont parle celui-ci (surtout les non-américains) ne vont pas comprendre l’histoire de la même façon que les autres. Le long-métrage traîne parfois en longueur mais chaque scène est si bien jouée et bien filmée que c’est un régal de bout en bout.

Pas de déception pour moi ce mois-ci, les autres films que j’ai vu (Fast & Furious, Scary Stories) étaient bons mais sans être transcendants non plus.

En parlant de Scary Stories, le film d’André Øvredal n’a pas suscité les frissons espérés par Amandine, en résultant une vraie déception :

Seul long-métrage visionné au cinéma en Août, Scary Stories avait comme sujet une anthologie horrifique de bonne facture (Histoires Effrayantes À Raconter Dans Le Noir, que j’ai pu lire suite à ma découverte de cette adaptation) mais ne tire pas profit de son matériau de base.

Avec Guillermo Del Toro à la production, je m’attendais à voir un minimum la patte du réalisateur sur Scary Stories, hélas malgré sa présence au scénario, Scary Stories se révèle n’être qu’un film d’horreur lambda, ne comptant que sur des jump-scares prévisibles pour tenter de nous effrayer, un effet totalement raté. La mise en scène plate au possible de même que la direction d’acteurs inexistante – on se croirait dans un sous-Stranger Things – n’aident pas à nous immerger dans cet univers que l’on aurait aimé flippant et non ennuyant.

Sébastien de son côté a eu l’occasion de fréquenter les salles obscures assidûment cet été et parmi ses nombreuses découvertes, certaines l’ont marqué plus que d’autres :

– Ne prétendant qu’être un blockbuster estival, Hobbs & Shaw réussit son pari, le spin-off de Fast & Furious poursuivant dans la surenchère inhérente à la saga et repoussant les limites du possible au niveau de l’action. Reposant essentiellement sur le tandem antinomique Dwayne Johnson/Jason Statham, qui forme un duo comique à l’alchimie palpable, le long-métrage se veut un délire décomplexé, auquel viennent se greffer Vanessa Kirby et Idris Elba avec plaisir. Avec quelques surprises à la clé, Hobbs & Shaw emmène la franchise Fast & Furious vers de nouveaux horizons, plus légers.

– Avec Roubaix, Une Lumière, Arnaud Desplechin se renouvelle en reprenant un réel fait divers, qu’il transpose à l’écran pour en réaliser un polar touchant. Entre tableau d’une ville en perdition et retranscription d’une enquête policière, le film vaut avant tout pour sa galerie de personnages, à commencer par Roschdy Zem qui campe un policier profondément humain ainsi que Léa Seydoux et Sara Forestier, qui livrent des prestations émouvantes. Si le rythme se veut lent, suivre les tenants et les aboutissants du meurtre au coeur de l’intrigue reste prenant, grâce à l’emphase mise sur les fêlures de la vie.

– Avec Once Upon A Time…In Hollywood, Quentin Tarantino livre un neuvième film très personnel, transposant son admiration pour le septième art à travers cette plongée dans une industrie cinématographique en plein tournant, où l’introspection est de mise pour les acteurs issus de l’ancien monde. Sans trop en dire, car il faut préserver le mystère quant à la storyline, le long-métrage est porté par un trio de tête, DiCaprio, Pitt et Robbie, de haut-vol et une ambiance particulière qui en font un chapitre à part de la filmographie de Tarantino, ce qui pourra en dérouter certains mais personnellement, suivre les tribulations de Jack Dalton et Cliff Booth a été un réel plaisir.

Si Once Upon A Time…In Hollywood fait parler de lui, Midsommar d’Ari Aster n’a pas non plus laissé le public indifférent, comme nous l’indique la critique d’Antoine qui est à l’opposé de celle de SacriLedge :

Encensé par la critique, je me faisais une joie de découvrir Midsommar, qui annonçait un véritable choc. Si comme pour Hérédité, le malaise est présent, ce second essai d’Ari Aster est un échec, ce dernier tentant de renouveler une expérience anxiogène mais se perdant entre une histoire bien trop tirée en longueur, entrecoupé de scènes soit disant perturbantes mais qui naviguent très vite dans le grandiloquent. Certes ces séquences m’ont sorti de ma torpeur mais elles m’ont paru comme une tentative vaine, l’ennui pointant malheureusement trop souvent le bout de son nez.
Que dire du dernier quart d’heure, où Aster met tous les curseurs au niveau maximum, pour un final qui frôle le n’importe quoi, pour un feu d’artifice qui est en fait un pétard mouillé. M’attendant à une oeuvre perturbante, je me suis retrouvé devant un (ego)trip halluciné qui ne semble n’avoir de l’intérêt pour le réalisateur, ce qui est vraiment dommage. Si elle est peu aidé par ces camarades de jeu, la performance de Florence Pugh est tout de même à noter, le seul intérêt de Midsommar à mes yeux.

Quant à Thibaut, ce dernier a eu plusieurs coups de coeur parmi la sélection proposée au cinéma durant ce mois écoulé :

– « C’est quoi cette mamie?! » avec Chantal Ladesou, Philippe Katerine, Julie Gayet, Julie Depardieu, et Claudia Tagbo : une excellente comédie familiale estivale très bien interprétée. Le personnage de Chantal Ladesou est totalement barrée et c’est jubilatoire. On aimerait tous avoir une grand-mère comme Aurore.
« Après deux ans de colocation, la tribu des sept demi-frères et sœurs doit quitter l’appartement avant la rentrée. Chacun est donc envoyé chez ses parents respectifs, à l’exception du jeune Gulliver qui, lui, est envoyé chez mamie Aurore…Le hic est que cette grand-mère préfère faire la fête plutôt que de s’occuper de son petit-fils. La joyeuse tribu est donc de retour pour venir à la rescousse de Gulliver et faire vivre à Mamie Aurore des vacances inoubliables. »

– « Perdrix » avec Fanny Ardant, Swann Arlaud, Maud Wyler et Nicolas Maury : une merveilleuse comédie amoureuse, génial, poétique, loufoque et décalé ! Des acteurs parfaits, un très bon moment de cinéma. Ce film est un oiseau rare qui traite du questionnement existentiel.
« Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l’irruption dans son existence de l’insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre. »

– « Thalasso » avec Gérard Depardieu et Michel Houellebecq de Guillaume Nicloux : ce film est un excellent ovni qui réunit deux monstres sacrés de la culture cinématographique et littéraire française. C’est jouissif, réaliste, vrai, humain, subtil, profond et mélancolique. Un vrai bijou.
« Cinq années ont passé depuis L’Enlèvement de Michel Houellebecq. Michel et Gérard Depardieu se rencontrent en cure de Thalasso à Cabourg. Ils tentent ensemble de survivre au régime de santé que l’établissement entend leur imposer. Alors que Michel est toujours en contact avec ses anciens ravisseurs, des événements imprévus viennent perturber leur programme… »

– « Frankie » avec Isabelle Huppert, Pascal Gregory et Jérémie Rénier : un rôle remarquable pour Isabelle Huppert d’une grande puissance.
« Frankie, célèbre actrice française, se sait gravement malade. Elle décide de passer ses dernières vacances entourée de ses proches, à Sintra au Portugal. »

– « Once Upon a Time… in Hollywood » avec Brad Pitt, Leonardo DiCaprio, Margot Robbie et Al Pacino, réalisé par Quentin Tarantino : c’est un bel hommage sensationnel au cinéma américain des années 60 et 70. Une vrai déclaration d’amour du cinéaste.
« En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus. « 


Merci à vous cinq pour votre participation, si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.

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[Cinéma] Vos déceptions d’Août 2018

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Bienvenue dans le nouveau numéro de Déception qui comme son titre l’indique est l’occasion pour vous d’évoquer sur SeriesDeFilms les longs-métrages vus tout au long du mois passé qui ne vous ont pas plu.

En Juillet avait lieu l’inauguration de la rubrique et les premiers lecteurs à se jeter à l’eau nous avaient fait part de leur mécontentement face à des films tels que Ant-Man Et La Guêpe de Peyton Reed, Fleuve Noir d’Erick Zonca et American Nightmare 4 : Les Origines réalisé par Gerard McMurray.

Quels sont les films qui vous ont déçu en Août ? Découvrons-le sans plus attendre !

Nous commençons ce deuxième numéro avec Olivier, de CritiKs MoviZ, qui revient sur Darkest Minds : Rébellion de Jennifer Yuh Nelson qui n’a pas répondu à ses attentes.

Ma plus grosse déception de ce mois d’août est venu de « The Darkest Minds » de Jennifer Yuh Nelson paru en salle durant ce mois estival. Un métrage que j’ai trouvé très ennuyeux doté d’une histoire insipide faisant la part belle au mélodramatique, et doté d’une intrigue plus que convenue. Ce métrage manque cruellement de punch et les quelques scènes d’action ne suffisent pas à apporter du dynamisme. On s’ennuie ferme. Probablement l’un des plus gros désenchantements de l’année en cours.

Sa critique complète à retrouver ici.

Quant à Thibaut, c’est la comédie Les Vieux Fourneaux de Christophe Duthuron qui l’a déçu.

Ma petite déception du moi : les vieux fourneaux avec Pierre Richard, Roland Giraud, Eddy Mitchell, Alice Pol, Myriam Boyer et Henri Guybet : le casting est 4 étoiles mais le résultat est à mes yeux en demi-teinte. Le ton est léger mais il manque un certain rythme. Dommage.

Enfin Stéphane, n’a pas été convaincu par En Eaux Troubles de Jon Turteltaub.

Jason Statham affrontant un requin préhistorique, le pitch avait de quoi séduire les aficionados de l’acteur et de film de genre. Sauf qu’au final alors qu’on aurait pu espérer un thriller gentillet dans la lignée de Peur Bleue, nous avons affaire à un véritable pétard mouillé. En Eaux Troubles a un Mégalodon qui n’effraye personne et qui aurait dû être plus réussi au niveau des effets visuels. Ensuite le jeu d’acteurs atteint les bas fonds de l’océan, personne ne semble réellement s’impliquer et croire à ce qu’ils vivent. Dans un sens on peut les comprendre tant le scénario enchaîne clichés et bêtises. On aurait pu avoir un joli nanar sauf que l’on se retrouve avec un film juste nul et pas drôle. Grosse déception.

Et vous quelles ont été vos déceptions du mois ? Si jamais d’autres personnes veulent partager les leurs, je les rajouterai à l’article !


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[Cinéma] Vos coups de coeur d’Août 2018

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Septembre pointe le bout de son nez, l’heure de la rentrée a sonné. Dans ce nouveau numéro de la rubrique Coup De Coeur, remémorons-nous un instant le mois d’Août avec les films visionnés durant cette période qui rimait pour la plupart avec vacances.

En Juillet, les lecteurs ayant participé nous ont parlé de ce qui leur avait plu dans Sans Un Bruit de John Krasinski, Les Indestructibles 2 de Brad Bird, Au Poste de Quentin Dupieux et Skyscraper de Rawson Marshall Thurber.

Quels sont les longs-métrages qui vous ont conquis en Août, découvrons-le dès maintenant !

Nous débutons ce nouveau numéro avec Thibaut, qui a retenu deux longs-métrages ce mois-ci, Le Monde Est À Toi de Romain Gavras et Bonhomme de Marion Vernoux.

Pour commencer, j’ai visionné Le Monde Est À Toi avec Isabelle Adjani, Vincent Cassel, Oulaya Amamra, Karim Leklou, Philippe Katerine et François Damiens. C’est un excellent film bien allumé à mi-chemin entre poésie émotionnelle du spleen, l’idéal et de l’humour décalé avec des prises de vues époustouflantes et hypnotiques qui capture notre regard. Le casting est fort avec bien évidemment en 1ère ligne le retour de l’immense, envoûtante, mystérieuse, magnifique et évanescente Mlle Isabelle Adjani en gangsta mama. Le film se moque ouvertement des comédies gangsters à l’américaine.

J’ai également visionné Bonhomme de Marion Vernoux (Les Beaux Jours) avec Ana Girardot, Nicolas Duvauchelle, Béatrice Dalle et François Rollin. L’histoire raconte la vie d’un traumatisé crânien qui n’a plus toute sa tête mais dont sa compagne, convaincue de son amour pour lui, va tout faire pour le sauver. C’est un film chelou à souhait (dans le bon sens du terme), barré et punk. C’est l’agréable surprise cinématographique de cette fin Août. Le thème trace une diagonale folle, débridée et touchante, sans pathos. C’est une œuvre qui se place au dessus de la mêlée. C’est une réjouissante leçon de cinéma en brisant les codes habituels avec le couple principale adepte du lâcher-prise.
Mention spéciale pour Mlle Dalle trop rare à l’écran mais qui transforme son personnage secondaire en personnage indispensable. Une autre actrice pourrait rendre la mère de l’héroïne transparente. Elle l’illumine.
Une citation me vient à l’esprit: « On peut oublier qui on est ,mais on ne peut pas oublier qui on aime. »

Passons à Olivier, de CritiKs MoviZ, qui a eu trois coups de coeur ce mois-ci et qui nous en parle ci-dessous :

Le mois d’Août n’a guère été plus prolifique que le mois de Juillet, mais il m’aura tout de même permis de voir des choses intéressantes. Dans le registre des coups de cœur, j’ai relevé trois métrages. « Mission: Impossible – Fallout » (2018) de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise et Henry Cavill. Un film d’action époustouflant avec des cascades vraiment impressionnantes.

Sa critique complète de Mission : Impossible – Fallout à lire ici : https://critiksmoviz.com/2018/08/20/mission-impossible-fallout-2018/

À cela on peut ajouter deux films coréens, « Hope » (2013) de Lee Joon-ik, proposant une histoire très rude mais terriblement forte en émotion. La mise en scène est adroite et la distribution vient parfaitement bien servir l’histoire par de remarquables prestations. « Way Back Home » (2013) de Bang Eun-jin. Un drame, très attachant et touchant autour d’une histoire originale et d’un développement poignant.

Sa critique complète de Hope à lire ici : https://critiksmoviz.com/2018/08/13/hope-2013/

Sa critique complète de Way Back Home est à lire ici : https://critiksmoviz.com/2018/08/17/way-back-home-2013/

Terminons avec Annabelle qui a vu Under The Silver Lake de David Robert Mitchell et qui été marquée par ce film iconoclaste.

Ce film ne peut pas nous laisser indifférent car en sortant de la salle de cinéma on se demande ce qu’on vient de regarder (ou subir) pendant, quand même, 2h20. Alors on ne peut pas dire que l’on s’ « ennuie » car il se passe énormément de choses, trop de choses même, qui finissent par nous perdre. En fait les « découvertes » du personnage principal sont intéressantes mais certaines ne mènent à rien car non en lien avec la quête principale surtout qu’elles sont toutes très WTF, il faut l’avouer. Cela est d’ailleurs dommage car de ce fait nous n’avons pas les réponses que nous attendons.
Les problématiques abordées sont bonnes mais trop rapides, on peut alors se demander s’il ne fait pas plutôt une énumération, un listage de certaines choses qui se cachent dans notre société.

Les décors sont magnifiques et la musique est top. Les acteurs nous aident à nous plonger dans cet univers de folie du genre sexe, drogue et rock’n roll. La performance de Andrew Garfield est excellente et son personnage reflète notre état d’esprit : il a l’air aussi paumé que nous.

Ce qui coince aussi est le réalisme des histoires : nous ne sommes pas certains que les événements aient eu lieu ce qui renforce le côté dérangeant du long-métrage.

En gros : Under The Silver Lake est surprenant, dérangeant, énigmatique et irréaliste.

Un grand merci à vous trois d’avoir participé et d’avoir livré vos différents coups de coeur !

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