Septembre pointe le bout de son nez, l’heure de la rentrée a sonné. Dans ce nouveau numéro de la rubrique Coup De Coeur, remémorons-nous un instant le mois d’Août avec les films visionnés durant cette période qui rimait pour la plupart avec vacances.

En Juillet, les lecteurs ayant participé nous ont parlé de ce qui leur avait plu dans Sans Un Bruit de John Krasinski, Les Indestructibles 2 de Brad Bird, Au Poste de Quentin Dupieux et Skyscraper de Rawson Marshall Thurber.

Quels sont les longs-métrages qui vous ont conquis en Août, découvrons-le dès maintenant !

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Nous débutons ce nouveau numéro avec Thibaut, qui a retenu deux longs-métrages ce mois-ci, Le Monde Est À Toi de Romain Gavras et Bonhomme de Marion Vernoux.

Pour commencer, j’ai visionné Le Monde Est À Toi avec Isabelle Adjani, Vincent Cassel, Oulaya Amamra, Karim Leklou, Philippe Katerine et François Damiens. C’est un excellent film bien allumé à mi-chemin entre poésie émotionnelle du spleen, l’idéal et de l’humour décalé avec des prises de vues époustouflantes et hypnotiques qui capture notre regard. Le casting est fort avec bien évidemment en 1ère ligne le retour de l’immense, envoûtante, mystérieuse, magnifique et évanescente Mlle Isabelle Adjani en gangsta mama. Le film se moque ouvertement des comédies gangsters à l’américaine.

J’ai également visionné Bonhomme de Marion Vernoux (Les Beaux Jours) avec Ana Girardot, Nicolas Duvauchelle, Béatrice Dalle et François Rollin. L’histoire raconte la vie d’un traumatisé crânien qui n’a plus toute sa tête mais dont sa compagne, convaincue de son amour pour lui, va tout faire pour le sauver. C’est un film chelou à souhait (dans le bon sens du terme), barré et punk. C’est l’agréable surprise cinématographique de cette fin Août. Le thème trace une diagonale folle, débridée et touchante, sans pathos. C’est une œuvre qui se place au dessus de la mêlée. C’est une réjouissante leçon de cinéma en brisant les codes habituels avec le couple principale adepte du lâcher-prise.
Mention spéciale pour Mlle Dalle trop rare à l’écran mais qui transforme son personnage secondaire en personnage indispensable. Une autre actrice pourrait rendre la mère de l’héroïne transparente. Elle l’illumine.
Une citation me vient à l’esprit: “On peut oublier qui on est ,mais on ne peut pas oublier qui on aime.”

Passons à Olivier, de CritiKs MoviZ, qui a eu trois coups de coeur ce mois-ci et qui nous en parle ci-dessous :

Le mois d’Août n’a guère été plus prolifique que le mois de Juillet, mais il m’aura tout de même permis de voir des choses intéressantes. Dans le registre des coups de cœur, j’ai relevé trois métrages. “Mission: Impossible – Fallout” (2018) de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise et Henry Cavill. Un film d’action époustouflant avec des cascades vraiment impressionnantes.

Sa critique complète de Mission : Impossible – Fallout à lire ici : https://critiksmoviz.com/2018/08/20/mission-impossible-fallout-2018/

À cela on peut ajouter deux films coréens, “Hope” (2013) de Lee Joon-ik, proposant une histoire très rude mais terriblement forte en émotion. La mise en scène est adroite et la distribution vient parfaitement bien servir l’histoire par de remarquables prestations. “Way Back Home” (2013) de Bang Eun-jin. Un drame, très attachant et touchant autour d’une histoire originale et d’un développement poignant.

Sa critique complète de Hope à lire ici : https://critiksmoviz.com/2018/08/13/hope-2013/

Sa critique complète de Way Back Home est à lire ici : https://critiksmoviz.com/2018/08/17/way-back-home-2013/

Terminons avec Annabelle qui a vu Under The Silver Lake de David Robert Mitchell et qui été marquée par ce film iconoclaste.

Ce film ne peut pas nous laisser indifférent car en sortant de la salle de cinéma on se demande ce qu’on vient de regarder (ou subir) pendant, quand même, 2h20. Alors on ne peut pas dire que l’on s’ “ennuie” car il se passe énormément de choses, trop de choses même, qui finissent par nous perdre. En fait les “découvertes” du personnage principal sont intéressantes mais certaines ne mènent à rien car non en lien avec la quête principale surtout qu’elles sont toutes très WTF, il faut l’avouer. Cela est d’ailleurs dommage car de ce fait nous n’avons pas les réponses que nous attendons.
Les problématiques abordées sont bonnes mais trop rapides, on peut alors se demander s’il ne fait pas plutôt une énumération, un listage de certaines choses qui se cachent dans notre société.

Les décors sont magnifiques et la musique est top. Les acteurs nous aident à nous plonger dans cet univers de folie du genre sexe, drogue et rock’n roll. La performance de Andrew Garfield est excellente et son personnage reflète notre état d’esprit : il a l’air aussi paumé que nous.

Ce qui coince aussi est le réalisme des histoires : nous ne sommes pas certains que les événements aient eu lieu ce qui renforce le côté dérangeant du long-métrage.

En gros : Under The Silver Lake est surprenant, dérangeant, énigmatique et irréaliste.

Un grand merci à vous trois d’avoir participé et d’avoir livré vos différents coups de coeur !

Si jamais d’autres personnes veulent partager les leurs, je les rajouterai à l’article !


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1 commentaire »

  1. J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir

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