Archives mensuelles : août 2018

Box Office US : Jason Statham émerge à la première place

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Ce week-end du 10 au 12 Août, les monstres étaient à l’honneur puisque parmi les nouveautés, le public américain pouvait découvrir sur les écrans En Eaux Troubles (The Meg en VO), le nouveau film de Jon Turteltaub qui voit Jason Statham affronter un Mégalodon ainsi que Slender Man de Sylvain White reprenant le mythe de la célèbre créature, imaginée en 2009 sur internet, traumatisant des adolescents. Sauf que ce duel horrifique a été de courte durée, Slender Man n’arrivant qu’à la quatrième place avec 11,3M$. Quant à BlacKkKlansman, le nouveau Spike Lee, il a terminé à la cinquième position avec 10,7M$. Le Mégalodon a t-il réussi à effrayer Tom Cruise en plus de Jason Statham et à le faire fuir de la première place ? Réponse maintenant !

Jason Statham émerge à la première place du box office avec sa chasse au requin préhistorique dans En Eaux Troubles.

Le long-métrage de Jon Turteltaub débute sa carrière américaine avec 44,5M$ ce qui est un bon résultat puisque les analystes lui prédisaient un premier week-end à environ 23M$. Pour Jon Turteltaub, cela constitue son meilleur démarrage depuis Benjamin Gates Et Le Livres Des Secrets (44,7M$) sorti en 2007 aux États-Unis.

Grâce aux premiers chiffres récoltés à l’international, En Eaux Troubles atteint déjà 141,5M$ de recettes mondiales. Jason Statham est bien parti pour surfer sur la vague du succès cet été.

Face au Mégalodon, Tom Cruise a préféré se réfugier à la deuxième place du box-office avec Mission : Impossible – Fallout.

Le film de Christopher McQuarrie perd 43,4% de sa fréquentation et ajoute 20M$ à son score qui est à ce jour de 161,9M$. Dans quelques jours, le score de Mission : Impossible (180M$) devrait être dépassé.

Cumulé à l’international, Fallout totalise 437,5M$ de recettes mondiales. Tout se déroule sans accroc pour Ethan Hunt et son équipe.

Winnie L’Ourson et ses amis ont également joué la sécurité en se mettant à l’abri à la troisième place du podium.

Jean-Christophe Et Winnie perd 49,4% de sa fréquentation et n’obtient plus que 12,4M$ ce week-end, portant son score à 50M$.

Avec le box office international, le long-métrage Disney parvient à grimper à 62,1M$ de recettes mondiales.

 

[Sortie Blu-ray] Steelbook et éditions spéciales pour Deadpool 2

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Après avoir vécu des nouvelles aventures couronnées de succès avec 2 599 933 spectateurs en France et plus de 733 millions de dollars de recettes dans le monde, Wade Wilson est prêt à venir vous rendre visite, directement dans votre salon.

La sortie en vidéo de Deadpool 2 est prévue chez nous le 17 Octobre et pour l’occasion notre mercenaire à la langue bien pendue a décidé de nous gâter en nous concoctant une version longue intitulée Super Méga $@%!#& Chouette qui comporte 15 minutes additionnelles avec bien entendu plus de blagues de mauvais goût et une Domino plus présente à l’écran. Mauvaise nouvelle pour ceux qui vont acheter le DVD du film, il n’y aura que la Version Cinéma, dommage.

Deadpool 2 sera disponible aux formats habituels et aura le droit à une édition steelbook ainsi qu’à des éditions spéciales dont une pour Noël. Wade Wilson sera donc présent sous bon nombre de sapins !

Débutons avec les visuels des éditions DVD (disponible au prix de 19,99€), Blu-ray (24,99€) et Blu-ray 4k (29,99€) :

Concernant le Steelbook, sachez qu’il sera disponible partout en édition Blu-ray au prix de 29,99€ et que la FNAC possède une édition Blu-ray 4k exclusive, vendue au même prix.

Les magasins E.Leclerc continuent de fournir des éditions spéciales et pour Deadpool 2 nous aurons le droit à un coffret réunissant le Steelbook du film avec un porte-clé Funko représentant notre cher Wade. Il sera disponible au tarif de 34,99€.

Pour finir, un coffret Collector -spécial Noël- va être édité, mais que les plus impatients se rassurent, il ne faudra pas attendre Décembre pour l’obtenir puisqu’il sort également le 17 Octobre. En plus du Steelbook du deuxième film, le premier sera inclus et en bonus la peluche licorne chère à Wade Wilson sera à vous. Prix de cette édition : 49,99€.

Nous retrouverons dans tous les formats, sauf le DVD, les bonus suivants :

  • Scènes inédites
  • Bêtisier
  • Les valeurs familiales de Deadpool : les personnages
  • David Leitch, pas Lynch : la réalisation de DP2
  • Pas un mot, Deadpool : secrets et clins d’œil cachés
  • Jusqu’à la douleur : scènes alternatives
  • Encaisser les coups : action et cascades
  • Deadpool et son expérience de la prison
  • Le membre le plus important de la X-Force
  • Échecs avec Omega Red
  • Musclé et sexy
  • « Le monologue de 3 minutes »
  • Commentaire audio de Ryan Reynolds, David Leitch, Rhett Reese et Paul Wernick
  • La hotte de Deadpool hohoho

Sur le DVD ne seront présents que ces modules :

  • Bêtisier
  • La hotte de Deadpool hohoho
  • Galerie

Sony Pictures nous en dit plus sur l’avenir de son Spider-verse

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Depuis le rapprochement opéré avec Marvel Studios en 2015 concernant Spider-Man qui a désormais sa place au sein du MCU, suite à un accord entre les deux partis, avec une nouvelle version rajeunie de Peter Parker incarné par Tom Holland, Sony Pictures a de la suite dans les idées concernant le personnage et son univers, les droits ainsi que le contrôle créatif étant en la possession du studio.

Ainsi une sorte de Spider-verse, sans la présence de son super-héros clé, a vu le jour dans l’esprit des producteurs et plusieurs projets ont été développés pour profiter de l’effet bénéfique apporté par cette association effectuée avec Marvel Studios. Aujourd’hui, grâce à un article du site Variety, nous en apprenons plus sur l’avenir de ce qui est désormais appelé le Sony’s Universe Of Marvel Characters parmi les professionnels.

Tout d’abord le lancement de cet univers cinématographique débutera le 10 Octobre avec la sortie de Venom réalisé par Ruben Fleischer avec Tom Hardy dans le rôle d’Eddy Brock (la nouvelle bande annonce du film est à retrouver ici).

Pour la suite, une multitude de projets avaient été annoncés (Kraven Le ChasseurMorbius, Nightwatch, Silk,..) et des changements se sont produits, comme nous l’annonce Sanford Pannitch qui est le président de Columbia Pictures, filiale de Sony, en charge de superviser tout ce petit monde.

Concernant Silver & Black, premier long-métrage annoncé après la mise en chantier de Venom et se centrant sur les personnages de Silver Sable et Black Cat, celui-ci n’est plus d’actualité. Les deux femmes au caractère bien trempé ne vont plus se partager l’affiche mais en fait auront chacune le droit à un film solo !

C’est Black Cat qui aura l’honneur d’être introduite en premier dans cet univers, comme le rapporte Pannitch :

« Nous croyons que Black Cat est un personnage avec une grande histoire et assez de matériel dans lequel puiser pour justifier son propre film. »

Gina Prince-Bythewood, qui avait été engagée pour réaliser Silver & Black, sera productrice sur les deux futurs long-métrages prévus mais nous ne savons pas si elle se verra confier la mise en scène de l’un ou de l’autre de ces projets.

Les personnages féminins du Spider-verse vont avoir une place importante dans cette franchise concoctée par Sony puisque si nous avons la confirmation qu’un film basé sur la super-héroïne Silk alias Cindy Moon, camarade de Peter Parker d’origine coréenne piquée elle aussi par une araignée radioactive, nous apprenons que Jackpot va avoir le droit à une adaptation de ses aventures. Sauf que sous cette identité se cache deux héroïnes : Jackpot a tout d’abord été incarnée par Sara Ehret, une scientifique ayant obtenu des pouvoirs suite à une expérience qui a mal tournée, puis par Alana Jobson, une admiratrice de Sara qui va revêtir son costume et finir par la remplacer. Quelle version sera utilisée ?

Pour Kraven Le Chasseur son développement va débuter puisque l’écriture de son scénario vient d’être confiée à Richard Wenk (Les Sept Mercenaires, Equalizer 1 et 2, Jack Reacher : Never Go Back).

Phase de développement également pour Nightwatch et Morbius, qui a la particularité d’être le seul opus post-Venom à avoir un acteur attaché au projet, en l’occurrence Jared Leto.

Même si Sanford Pannitch a un rôle de superviseur, au niveau du contrôle la majorité des projets du  Sony’s Universe Of Marvel Characters ont des producteurs différents. Ainsi Amy Pascal, qui est actuellement en charge de Spider-Man : Far From Home, va s’occuper de Silk, Palak Patel a eu un grand rôle à jouer dans la production de Venom et va s’attaquer à celle de Morbius et Avi Arad et Matt Tolmach sont à l’oeuvre sur plusieurs films même si nous ne savons pas lesquels.

Sony Pictures va aussi profiter de cet univers partagé pour expérimenter différents tons et ainsi faire de certains opus des longs-métrages plus sombres, plus violents, dans la veine de ce que 20th Century Fox a tenté avec Logan et Deadpool.

Enfin l’article nous précise également que le studio est d’accord pour que les personnages adaptés soient utilisés au sein du MCU mais pas sûr que Kevin Feige, patron de Marvel Studios, laisse une telle chose se produire.

En attendant, pour ceux qui veulent voir Spider-Man en tête d’affiche au cinéma, le film d’animation Spider-Man : New Generation, qui verra plusieurs incarnations de l’Homme-Araignée à l’écran, sortira le 12 Décembre. Ensuite il faudra attendre le 10 Juillet 2019 pour retrouver Tom Holland dans la peau de Peter Parker pour Spider-Man : Far From Home.

Du changement pour les futures cérémonies des Oscars

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La célèbre cérémonie des Oscars, récompensant le cinéma américain, qui s’est vue souffler ses 90 bougies cette année, va bouleverser son déroulement avec quelques changements à la clé pour ses futures éditions.

L’Académie via son président John Bailey vient en effet d’annoncer, dans une lettre envoyée à ses 5000 membres, des modifications à prévoir pour les futures cérémonies et que celles-ci entreront en vigueur dès 2020.

Tout d’abord la date de diffusion des Oscars va être avancée de quelques semaines et débutera début Février (le 9/02 pour l’édition de 2020).

Ensuite concernant la soirée retransmise en direct à la télévision américaine, sachez que la durée de celle-ci sera réduite. Depuis quelques années, le temps d’antenne s’est fortement allongé (près de 4h pour la 90ème édition) et pour corriger ce problème de longueur et dans l’espoir de récupérer des téléspectateurs, l’Académie promet une cérémonie plus accessible au public et limitée à trois heures. Comment parvenir à raccourcir le programme ? Très simple, en annonçant certains prix durant les coupures publicitaires. Il y a fort à parier que les remerciements seront encore plus écourtés.

Autre changement majeur, la création d’une nouvelle catégorie, qui récompensera les films populaires mais pour le moment aucun critère d’éligibilité n’a été établi. Mais cela veut donc dire que les blockbusters auront une plus grande place aux Oscars, la plupart étant généralement en compétition dans les catégories techniques.
Selon le site Variety, ce seraient les dirigeants de la chaîne ABC (appartenant à Disney) qui auraient recommandé ces changements concernant les Oscars.

Des mutations sont donc en train de s’opérer et cet ajout d’une catégorie « populaire » n’est pas sans rappeler les César qui viennent d’instaurer le César Du Public, mettant à l’honneur le film ayant réalisé le plus d’entrées durant l’année écoulée.

En attendant, la date de la 91ème cérémonie des Oscars n’a quant à elle pas été décalée et se déroulera toujours le 24 Février 2019.

Que pensez-vous de ces modifications ?

Box Office France : Ethan Hunt et son équipe débarquent en force

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Cette semaine du 1er au 7 Août marquait le retour de la franchise Mission : Impossible sur les écrans français avec la sortie du sixième volet sous-titré Fallout et réalisé par Christopher McQuarrie. Face à Tom Cruise il y avait Emma Thompson qui était la tête d’affiche du film My Lady de Richard Eyre. Malheureusement dans ce duel il n’y a eu qu’un seul gagnant puisque My Lady a terminé à la septième place avec 123 492 entrées. La nouvelle mission d’Ethan Hunt est donc assurée de finir sur le podium mais à quelle position ? Réponse maintenant !

La France est à l’honneur dans le dernier volet de la saga Mission : Impossible et le public s’est déplacé pour voir les péripéties de Tom Cruise dans notre capitale.

Mission : Impossible – Fallout est premier du box office avec une première semaine d’exploitation réunissant 1 169 669 spectateurs ce qui constitue un très bon démarrage même si cela reste inférieur à celui de Rogue Nation, qui avait débuté avec 1 233 768 entrées en 2015.

Avec ce résultat, Fallout se classe quatrième parmi les démarrages de la franchise Mission : Impossible, faisant mieux que le troisième et le quatrième volet.

Face à Ethan Hunt, la paquebot de Drac et ses amis a ralentit son rythme, Hôtel Transylvanie 3 : Des Vacances Monstrueuses passant ainsi de la première à la deuxième place du box office.

Le film d’animation réalisé par Genndy Tartakovsky perd 32% de sa fréquentation et continue de rassembler 556 049 entrées, portant son total à 1 379 207 spectateurs en quinze jours.

Ce troisième volet navigue pour le moment au-dessus de ses prédécesseurs puisqu’à la même période, le premier volet en était à 874 147 entrées et la deuxième à 899 207 spectateurs. Les vacances réussissent à nos créatures !

La famille Parr s’éclipse discrètement du podium et termine cette semaine à la troisième et dernière marche avec Les Indestructibles 2.

Le film d’animation de Brad Bird perd 31% de sa fréquentation et attire encore 371 034 spectateurs, portant son total à 4 530 098 entrées.

Nos super-héros ont encore un effort à fournir et doivent tenir bon pour dépasser les 5 496 405 entrées du premier volet.

 

 

 

[Concours] Papillon avec Charlie Hunnam et Rami Malek : des places et des affichettes à gagner

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Le 15 Août sort sur nos écrans Papillon, nouvelle adaptation cinématographique du roman écrit par Henri Charrière réalisée par Michael Noer avec Charlie Hunnam et Rami Malek. À cette occasion,  SeriesDeFilms, en partenariat avec Metropolitan Films et Mensch Agency, vous fait gagner 5×1 places pour aller voir le film au cinéma ainsi que 3 affichettes (dimension : 40x60cm).

Synopsis :

Paris 1930, Henri Charrière (Charlie Hunnam), dit « Papillon », est condamné à la prison à vie pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Il est envoyé au bagne de Cayenne, en Guyane, où il y fera la connaissance de Louis Dega (Rami Malek), un célèbre faussaire. Déterminé à s’évader par tous les moyens, Papillon fera équipe avec Louis pour trouver le moyen de s’échapper de cet enfer.

Réagissez avec #Papillon
Plus d’infos sur la page officielle du film : https://www.facebook.com/Papillon.LeFilm/

Comment participer ?

Pour jouer, rien de plus simple, il suffit de répondre à la question posée et de laisser vos coordonnées.

Pour augmenter vos chances , vous pouvez suivre SeriesDeFilms sur Twitter et retweeter le concours ou/et aimer la page SeriesDeFilms sur Facebook et partager le post du concours ! Si vous le faites, n’oubliez pas de renseigner vos pseudos dans le questionnaire ci-dessous.

Le jeu-concours se termine le 19 Août au soir, les gagnants seront avertis par mail et les lots seront ensuite envoyés chez vous.

Concours réservé à la France métropolitaine. Une seule participation par personne, par adresse e-mail et par foyer est autorisée.

Bonne chance à tous !

Concours terminé ! Merci à tous pour votre participation !

Box Office US : Ethan Hunt plus fort que Winnie L’Ourson

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Ce week-end du 3 au 5 Août parmi les principales sorties le public américain avait le choix entre Jean-Christophe Et Winnie de Marc Forster, L’Espion Qui M’A Larguée de Susanna Fogel et Darkest Minds : Rébellion de Jennifer Yuh Nelson. Pour ce dernier, adaptation d’un roman Young Adult qui devait donner lieu à une franchise, la déception est au rendez-vous puisqu’il n’arrive qu’à la huitième place avec seulement 5,8M$. Comment s’en sont sorties les autres nouveautés ? Réponse maintenant !

 

À bord de son hélicoptère, Ethan Hunt arrive à gérer la perte d’altitude et reste toujours à bonne hauteur, dominant une nouvelle fois le box office américain.

Mission : Impossible – Fallout perd 42,8% de sa fréquentation et ajoute 35M$ à son score qui grimpe désormais à 124,4M$. Ce sixième opus fait mieux que le cinquième puisqu’à la même période Rogue Nation en était à 107,7M$. À ce rythme, le record détenu par Mission : Impossible 2 (215,4M$) risque bien d’être battu sur le sol américain.

Cumulé aux chiffres obtenus à l’international, Fallout grimpe à 240,5M$ de recettes mondiales.

Face à Ethan Hunt, Winnie L’Ourson et ses amis de la Forêt des Rêves Bleus ont préféré jouer à la deuxième place du podium.

Jean-Christophe Et Winnie débute sa carrière américain avec 25M$ ce qui constitue pour le réalisateur Marc Forster un démarrage supérieur à son précédent film, All I See Is You, qui avait récolté seulement 144,276$ en trois jours. Pour Disney par contre, ce résultat se révèle être en demi-teinte, le studio s’attendant à plus.

Sorti dans peu de pays, Jean-Christophe Et Winnie voit ses recettes mondiales atteindre 29,8M$ pour le moment.

Déception également pour Mila Kunis et Kate McKinnon qui doivent se contenter de la dernière marche du podium avec leur comédie.

L’Espion Qui M’A Larguée obtient 12,3M$ en trois jours d’exploitation, ce qui constitue pour Mila Kunis un démarrage inférieur à Bad Moms 2 (16,7M$).

Concernant l’étranger, le film réalisé par Susanna Fogel n’est pour l’instant encore sorti nulle part.

[Critique] Mission : Impossible – Fallout, imprévisibles retombées

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Pour la première fois depuis le lancement de la franchise sur grand écran en 1996, un réalisateur rempile après avoir mis en scène un épisode. Nous retrouvons donc derrière l’écran Christopher McQuarrie qui après Mission : Impossible – Rogue Nation coopère à nouveau avec Tom Cruise pour une nouvelle opération à haut-risque dans ce sixième volet intitulé Mission : Impossible – Fallout. Aux côtés de l’acteur incarnant Ethan Hunt nous retrouvons des têtes connues de la saga avec entre autres Ving Rhames, Rebecca Ferguson, Simon Pegg, Michelle Monaghan, Alec Baldwin ou encore Sean Harris. Parmi les petits nouveaux, Henry Cavill, Angela Bassett et Vanessa Kirby rejoignent les rangs de la saga pour cette mission aux enjeux cruciaux pour nos agents.

Avec Fallout, Christopher McQuarrie place le curseur à un niveau supérieur concernant l’action et nous livre des séquences dantesques où le spectacle est total avec un Tom Cruise qui dépasse encore une fois ses limites.

Le scénario de ce sixième épisode nous propulse dans une course effrénée où le rythme et les péripéties s’enchaînent sans réel temps mort. L’intrigue est aussi solide que dans le précédent volet, Rogue Nation et dans sa droite lignée avec des ramifications aux événements de ce dernier. D’ailleurs Fallout est l’opus qui prend le plus en compte l’univers Mission : Impossible développé depuis six long-métrages et multiplie les références directes aux anciennes opérations et mésaventures d’Ethan Hunt et ses proches. Nous assistons là à une sorte de compilation pour la franchise, pour mieux repartir sur de nouvelles bases dans le prochain film ? En tout cas cet aspect d’épopée, appuyé par l’apparition du livre d’Homère à l’écran dès le départ, qui touche à sa fin avec une apogée éprouvante est ce qui fait le charme de cet épisode.

Ce qui rend Ethan Hunt unique dans ce monde teinté de gris, à savoir son humanité, nous est mis en évidence à travers cette course contre la montre où il veut se racheter de son erreur, l’élément déclencheur du scénario. L’homme ne lâche rien et ne renonce jamais quitte à se mettre constamment en danger. Les retombées de cette mission ratée ne cesseront de venir hanter le personnage entre le retour d’un ennemi coriace et de son organisation le Syndicat. La présence de ses proches renforce également cet aspect touchant du personnage et eux aussi ne sont pas épargnés, participant activement à l’avancée de cet imbroglio. Ethan Hunt est en difficulté constante mais même accablé, il trouve la force nécessaire pour tenter de se sortir de situations inextricables.

Les retournements de situations sont prépondérantes dans cette nouvelle aventure et si on peut trouver qu’il y en a trop, rendant le déroulement trop dense, on peut également regretter que les scénaristes ne poussent pas encore plus son agent phare dans ses retranchements, comme il l’est suggéré plusieurs fois dans le film.

Tom Cruise continue de repousser ses limites et propose des cascades encore une fois impressionnantes entre un saut opérationnel (HALO) au-dessus de Paris mais surtout un acte final impliquant des hélicoptères pour un résultat impressionnant. D’ailleurs pour les besoins de ces séquences, l’acteur en a réellement piloté un après un stage intensif. Au niveau du jeu, il parvient à retransmettre les angoisses de son personnage qu’il connaît par coeur et comme depuis quelques longs-métrages, n’oublie pas de jouer de temps à autre la carte de l’auto-dérision, ce qui est toujours bienvenue.
Dans cet épisode, l’esprit d’équipe domine une nouvelle et Cruise est toujours très bien entouré avec les fidèles de la franchise comme Ving Rhames et Simon Pegg, qui jouent parfaitement leur partition de co-équipiers qui ne restent pas sur la touche et ont le droit à un bon nombre de scènes.
Rebecca Ferguson, le meilleur protagoniste féminin de la saga (introduite dans Rogue Nation) est de retour dans la peau d’Ilsa Faust et l’actrice joue sans problème à armes égales avec le casting masculin du film et ajoute un peu plus de nuances à notre agent implacable, qui sait rester ambiguë sur ses motivations. Apprécions également le retour de Michelle Monaghan, que nous n’avions pas revue depuis Protocole Fantôme.
Dans le camp des méchants, Sean Harris est toujours aussi perfide et calculateur que dans le précédent volet.
Quant aux nouveaux venus, Henry Cavill et sa moustache sont l’attraction de Fallout et l’acteur pique quelque peu la vedette à Tom Cruise et avec sa carrure arrive à donner un côté bourrin à August Walker, agent redoutable de la CIA. Un excellent contrepoids à la star de Mission : Impossible.

La réalisation de Christopher McQuarrie est maîtrisée, on sent qu’il prend un immense plaisir avec cette franchise et cela se remarque aisément avec tous les morceaux de bravoure peuplant Fallout. Sa mise en scène des séquences d’actions sont parfaitement lisibles, spectaculaires et immersives, nous sentons la tension palpable. Paris est particulièrement mis en lumière, que ce soit durant le passage au Grand Palais ou pendant l’interminable course-poursuite qui exploite les recoins de la Capitale, du rond-point de l’Etoile aux quais de Seine. Mieux encore le dernier acte au Cachemire nous offre des plans de toute beauté mais surtout des scènes d’actions vertigineuses pour notre plus grand plaisir. McQuarrie mise sur l’imprévisibilité et ses mouvements de caméra et son rythme soutiennent ce choix, on sent l’urgence de la situation. Comme les personnages, nous sommes dopés à l’adrénaline.

Mission : Impossible – Fallout poursuit sur la lancée de Rogue Nation pour nous offrir une suite du même calibre niveau scénario mais bien plus incroyable concernant l’action et les cascades réalisées. Christopher McQuarrie et Tom Cruise nous démontrent que la franchise en a encore sous le pied et nous concoctent un divertissement des plus total. 

[Cinéma] Vos déceptions de Juillet 2018

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Après les coups de coeur, place aux déceptions ! Aujourd’hui nous inaugurons cette nouvelle rubrique qui, comme son titre l’indique, parlera des films qui vous ont déçu durant le mois écoulé car tous les goûts sont dans la nature et chaque long-métrage peut être aimé par l’un et détesté par l’autre, nous sommes tous différemment touchés par une oeuvre.

Quels sont les films qui vont ont particulièrement déçu en ce mois de Juillet ? Découvrons-le avec les avis de Charlotte, de Jean et d’Olivier nos trois premiers participants, merci à vous ! Cette rubrique étant ouverte à tous, vous pouvez également partager vos déceptions en commentaires ou par mail à l’adresse suivante, ils seront ajoutés à l’article : seriesdefilms@hotmail.com 😉

Commençons avec Charlotte qui nous parle de sa déception face à Ant-Man Et La Guêpe de Peyton Reed :

Après le choc d’Avengers : Infinity War, Ant-Man Et La Guêpe devait être une petite pause récréative pour nous remettre de nos émotions après les événements survenus dans le film d’Anthony et Joe Russo. Si revoir les personnages incarnés par Paul Rudd, Evangeline Lilly et Michael Douglas est toujours aussi plaisant, malheureusement l’ennui pointe vite le bout de son nez.

Des sidekicks qui n’arrivent plus à être drôles (Luis et ses compères, le docteur Bill Foster incarné par un Laurence Fishburne transparent) et les principaux ennemis du film qui n’ont aucun charisme, en particulier Sonny Burch qui est campé par Walton Goggins qui joue toujours de la même manière. Concernant Ghost, certains aspects du scénario aident à expliquer ce manque d’envergure pour une méchante.

Le long-métrage se concentre trop sur une quête qui se révèle avoir peu d’intérêt car trop prévisible à mes yeux. En plus cette intrigue sur La Guêpe originelle sous-exploite grandement Michelle Pfeiffer, quel dommage. Ne parlons pas de la réalisation qui est trop basique malheureusement. Marvel a (trop) joué la sécurité sur cet opus et Ant-Man ainsi que La Guêpe méritaient une meilleure aventure solo.

Jean quant à lui nous parle de ce qui ne lui a pas plu dans Fleuve Noir d’Erick Zonca qu’il a découvert ce mois-ci sur grand écran.

Ce thriller débutait bien avec un bon casting, composé de Romain Duris, Vincent Cassel et Sandrine Kiberlain et sa bande annonce donnait envie d’en voir plus. Mais au final quelle déception que ce Fleuve Noir qui a force d’en faire trop, devient énervant à regarder. Tout commençait pourtant bien avec une intrigue bien glauque mais tout devient par la suite grotesque avec une écriture qui force trop le trait et surtout des acteurs très mal dirigés, qui en font des tonnes. Dur de voir ce face à face entre Romain Duris et Vincent Cassel tant les deux hommes sont en roue libre et finissent par être agaçants, surtout le dernier qui joue bien mal. Heureusement que Sandrine Kiberlain rehausse le niveau. C’est regrettable que Fleuve Noir ne tienne pas la route car le postulat de départ était intéressant.

Enfin American Nightmare 4 : Les Origines réalisé par Gerard McMurray n’a pas été du goût d’Olivier de CritiKs MoviZ.

Pour ce qui concerne le mois de Juillet 2018, le film qui m’aura le plus déçu est « American Nightmare 4: les Origines ». James DeMonaco a délaissé la réalisation pour ce quatrième opus, en se contentant de ne signer que le scénario. Si ce métrage est loin d’être un navet, il m’est cependant apparu comme inutile. En effet, le film n’apporte rien de particulier à cette franchise. En outre, on y utilise une recette largement utilisé précédemment, et dans la majorité des films d’horreur, soit suivre un groupe de protagonistes qui fond comme neige au soleil. La majorité des aspects du film, tels que la photographie, la bande originale, les scènes d’action, le jeu des acteurs, est terriblement basique, avec une grosse absence d’originalité. De quoi être déçu par le résultat final.

La critique complète d’Olivier est à lire ici: https://critiksmoviz.com/2018/07/10/american-nightmare-4-les-origines-2018/

Et vous quels ont été vos déceptions du mois ?

[Cinéma] Vos coups de coeur de Juillet 2018

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Bienvenue dans ce nouveau numéro de Vos Coups De Coeur ! L’été bat son plein mais cela ne vous a pas empêché de vous ruer dans les salles obscures pour découvrir de nouveaux longs-métrages durant ce mois de Juillet et d’évoquer ceux qui vous ont plu ici sur SeriesDeFilms.

En Juin, les contributeurs de cette rubrique avaient parlé de Hostiles de Scott Cooper, Comment Tuer Sa Mère de David Diane et Morgan Spillemaecker, Bécassine de Bruno Podalydès, Sans Un Bruit de John Krasinski, Love, Simon de Greg Berlanti et Solo : A Star Wars Story de Ron Howard.

Concernant Juillet, quels ont été vos coups de coeur ? Découvrons-le tout de suite !

Sans Un Bruit a fait son petit effet puisque nous débutons avec le ressenti d’Annabelle sur le film réalisé par John Krasinski.

Fait-il extrêmement peur ? Non.
Moi qui suis une véritable flipette, le film ne m’a pas véritablement angoissé à part à deux moments.
Le film est bien pensé et bien construit et le peu d’éléments que nous avons permet de bâtir l’atmosphère pesante de l’histoire. Nous ne sommes sûrs de rien, nous ne pouvons pas deviner ce qu’il va se passer et comment cela va se finir, ce qui a pour but de nous tenir en haleine.
Ce film est donc pour moi une réussite car divertissant et il ne nous laisse pas indifférent.
Il n’y a pas de moment d’ennui, pas de temps mort et tout a un sens, un lien avec ce qu’il se produit.
De plus le décor nous aide à la compréhension car il contient des indices permettant de répondre aux questions qui, quoi, pourquoi et comment et de connaître le but ultime qui est la réponse à une question bien précise.
Les acteurs jouent à la perfection et savent transmettre leurs émotions.
Le seul défaut serait certaines incohérences, faute peut-être à des scènes coupées.
Pour finir j’ai bien aimé car le film se rapproche de l’atmosphère du premier Cloverfield.

Le mois de Juillet a coïncidé avec le retour de la famille Parr sur grand écran avec Les Indestructibles 2 de Brad Bird et on peut dire que leurs nouvelles aventures étaient attendues, comme en témoigne l’avis de Mathieu.

Quatorze ans se sont écoulées pour nous, ce qui n’est pas le cas pour la famille Parr pour qui le temps n’a pas bougé depuis Les Indestructibles puisque cette suite reprend exactement là où le premier volet s’était arrêté. La nostalgie a sûrement joué dans mon appréciation du film mais quel plaisir de revoir tout ce beau monde au cinéma ! 

La mise en avant d’Hélène et de son alter-ego Elastigirl ainsi que la notion de super-héros revisitée par Brad Bird sont captivantes et l’ennemi de cet opus a un message au combien contemporain et pertinent. 

Cette partie sérieuse est bien contre-balancée par les mésaventures de Bob et de sa gestion particulière de ses enfants qui sont drôles à suivre mais celui qui sort vraiment du lot dans Les Indestructibles 2 est Jack-Jack qui dévoile tout son potentiel, régalant les petits et les grands.

Terminons avec l’avis de Sarah sur un film français, Au Poste, nouvelle réalisation de Quentin Dupieux.

Ceux qui connaissent le cinéma de Quentin Dupieux, alias Mr Oizo, savent qu’ils vont être en présence d’un Objet Filmique Non Identifié, ce qui fait le charme du réalisateur. Nous voyageons une nouvelle fois en absurdie et la folie douce règne dans ce film qui rend hommage au code du film policier des années 70 mais à la sauce Dupieux. Les dialogues sont sont très travaillés et l’humour se base sur les tics de langage de nos protagonistes. En parlant d’eux, le casting d’Au Poste aide à nous immerger dans ce huis-clos qui aurait pu être étouffant pour le spectateur mais qui ne l’est heureusement pas. Benoît Poelvoorde est dans son élément, Grégoire Ludig et Anaïs Demoustier se montrent convaincants dans cet univers mais dans cette distribution c’est Marc Fraize qui s’en sort le mieux et son jeu vaut le coup d’oeil ;). Nous sortons de cet interrogatoire pas comme les autres avec le sourire.

Pour terminer, Olivier s’est laissé captiver par Skyscraper réalisé par Rawson Marshall Thurber.

Il est vrai que durant ce mois de juillet 2018, j’aurais nettement moins vu de films qu’à mon habitude. Je n’ai pas dégagé UN film en particulier, du coup, je vais donner la priorité à un métrage vu en salle durant ce premier mois estival. Et mon choix s’est donc porté sur « Skyscraper » de Rawson Marshall Thurber avec l’imposant Dwayne Johnson dans un rôle à la fois physique, chose qui n’est pas très étonnant, mais également attendrissant, notamment par son aptitude à relativement bien incarner le rôle d’un père et d’un mari aimant. Les scènes d’action sont particulièrement bien orchestrées et les effets spéciaux sont bluffants. Une sensation d’être dans une fusion de « La Tour Infernale » (1974) et de « Piège de Cristal » (1988) est quand même assez forte. Cependant, le métrage arrive nettement à se démarquer de ces deux classiques du genre, de par l’histoire, la photographie, et la dynamique de l’intrigue. Un film sans prise de tête qui remplie parfaitement sa mission de divertissement.

La critique complète d’Olivier est à retrouver ici : https://critiksmoviz.com/2018/07/11/skyscraper-2018/

Un grand merci à vous quatre d’avoir participé et d’avoir livrer vos différents coups de coeur !

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