Archives mensuelles : août 2018

44ème Festival Du Cinéma Américain De Deauville : la sélection

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Du 31 Août au 9 Septembre se tiendra la 44e édition du Festival Du Cinéma Américain De Deauville et nous connaissons aujourd’hui l’intégralité du programme avec la liste des films nommés pour la compétition, les longs-métrages présentés en avant-première ainsi que des hommages prévus sans oublier les séries proposés au public.

Débutons par cette dernière catégorie : cette année le festival rendra hommage à Morgan Freeman, Elle Fanning et Shailene Woodley seront honorées d’un prix Nouvelle Hollywood. Une nouvelle récompense intitulée les Deauville Talent Awards, sera remis à Kate Beckinsale, Jason Clarke et Sarah Jessica Parker.

Concernant la compétition, le jury présidé par Sandrine Kiberlain et composé des actrices Leïla Bekhti, Sabine Azéma et Sara Giraudeau, de l’écrivain Leïla Slimani, des réalisateurs Stéphane Brizé, Pierre Salvadori et Xavier legrand ainsi que du musicien Alex Beaupain devra faire des choix parmi les quatorze films (et un téléfilm) présentés, que vous retrouverez ci-dessous.

L’autre jury du festival, celui de la révélation est quant à lui présidé par Cédric Kahn, entouré de du réalisateur et scénariste Hubert Charuel et des acteurs François Civil, Karim Leklou et Kate Moran.

Cette 44ème édition s’ouvrira avec Le secret Des Kennedy de John Curran se clôturera avec Opération Finale de Chris Weitz ainsi qu’avec la projection de la version remasterisée 4K d’Harry Potter À L’École Des Sorciers de Chris Colombus. Les Frères Sisters de Jacques Audiard recevra le premier Prix Du Festival Du Cinéma Américain De Deauville.

Découvrez sans plus attendre, la sélection complète de cette édition 2018 :

Compétition

Friday’s Child de A.J. Edwards
American Animals de Bart Layton
Nancy de Christina Choe
Puzzle de Marc Turtletaub
Diane de Kent Jones
The Tale de Jennifer Fox
Night Comes On de Jordana Spiro
Monsters and Men de Reinaldo Marcus Green
Dead Woman Walking de Hagar Ben-Asher
We The Animals de Jeremiah Zagar
Thunder Road de Jim Cummings
Blindspotting de Carlos Lopes Estrada
The Kindergarten Teacher de Sara Colangelo
Leave No Trace de Debra Granik

Premières

Searching – Portée Disparue d’Aneesh Chaganty
Hot Summer Nights d’Elijah Bynum
Ophelia de Claire McCarthy
Arctic de Joe Penna
Peppermint de Pierre Morel
Galveston de Mélanie Laurent
Here And Now de Fabien Constant
Line On Fire de Joseph Kosinski
Les frères Sisters de Jacques Audiard

Docs De L’Oncle Sam

The Great Buster: A Celebration de Peter Bogdanovich
Elvis Presley: The Searcher de Thom Zimny
Hal d’Amy Scott
Whitney de Kevin Macdonald
Be Natural: The Untold Story of Alice Guy-Blaché de Pamela B. Green
Nice Girls Don’t Stay For Breakfast de Bruce Weber
RBG – Ruth Bader Ginsbury de Betsy West et Julie Cohen

Deauville Saison 9

The Son de Philipp Meyer
Condor de Jason Smilovic

Box Office France : Denzel Washington ne parvient pas à déloger Tom Cruise

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Cette semaine du 15 au 21 Août, le public pouvait découvrir dans les salles de cinéma Equalizer 2 d’Antoine Fuqua, Le Monde Est À Toi de Romain Gavras, Papillon de Michael Noer, Destination Pékin! de Christopher Jenkins, Une Valse Dans Les Allées de Thomas Stuber et Sur La Plage De Chesil de Dominic Cooke. Sur ces six nouveautés, une seule seulement a réussi à se faire une place sur le podium. Laquelle ? Réponse maintenant !

Tom Cruise se plaît bien sur le territoire français et ne compte pas laisser la première place du box office à la concurrence.

Mission : Impossible – Fallout poursuit son excellent parcours et ne perd cette semaine que 37% de sa fréquentation et en ajoutant 441 526 entrées, la barre des deux millions est désormais franchie avec un total de 2 306 723 spectateurs.

En restant performant, Fallout se rapproche du score de Protocole Fantôme qui avait amassé 2 415 036 entrées en 2011 et devrait le dépasser dans les prochains jours.

Face à un Tom Cruise déterminé, Denzel Washington a dû se contenter de la deuxième place avec Equalizer 2.

Le film d’Antoine Fuqua débute sa carrière française avec 359 680 spectateurs soit un démarrage supérieur au premier volet qui avait engrangé 315 099 entrées pour sa première semaine.

Cette suite fera t-elle mieux que les 735 677 entrées amassées par son prédécesseur ?

La croisière de Drac et ses amis touche tranquillement à sa fin, Hôtel Transylvanie 3 : Des Vacances Monstrueuses passant de la deuxième à la troisième place.

Le film d’animation réalisé par Genndy Tartakovsky perd 45% de sa fréquentation et attire encore 292 899 spectateurs dans les salles obscures, lui permettant d’atteindre les 2 200 546 entrées.

D’ici la semaine prochaine, Hôtel Transylvanie 3 devrait devenir l’opus le plus populaire de la franchise, battant les 2 301 547 spectateurs du deuxième volet.

[Critique] Under The Silver Lake, illusions et désillusions

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Après s’être fait remarqué en 2015 avec sa première réalisation, It Follows, David Robert Mitchell est de retour derrière la caméra avec Under The Silver Lake qui a été présenté en compétition officielle lors du 71ème Festival de Cannes. Comprenant au casting Andrew Garfield, Riley Keough ou encore Topher Grace, le long-métrage nous emmène dans une quête obsessionnelle dans les méandres de Los Angeles…

Avec Under The Silver Lake, David Robert Mitchell ne laisse pas le public indifférent et nous invite à un voyage pour le moins surprenant et dérangeant. En sortant de la séance, se faire un avis tranché de ce que l’on vient de voir est difficile tant le spectacle auquel on a assisté durant plus de deux heures était iconoclaste. Après quelques jours de réflexion, voici ce que l’on peut dire sur cette deuxième réalisation de Mitchell.

Under The Silver Lake est un exercice de style qui malheureusement se perd à la fois dans la forme et dans le fond. À trop vouloir se la jouer mystérieux et faussement compliqué, le scénario cumule les mauvais points comme cette propension à multiplier les intrigues ne menant nulle part au final, en l’occurrence celles sur le tueur de chiens, sur le comic-book Under The Silver Lake et le baiser de la chouette. Les théories du complot pleuvent également et si nous avons quelques éléments de réponse durant la quête du protagoniste principal, l’ensemble reste flou et capillotracté. Un léger parfum de suffisance sort de ce scénario concocté par David Robert Mitchell qui essaye de lorgner du coté néo-noir en s’appuyant sur le surréalisme utilisé par un David Lynch par exemple sauf que le récit aurait gagné à avoir un peu de clarté car certaines thématiques sont pertinentes et intéressantes à suivre.

La pop-culture à une place importante dans le long-métrage et les références au monde du cinéma, de la musique, de la littérature (livres, magazines populaires, comic-book) et du jeu-vidéo sont nombreuses et les connaisseurs s’amuseront à toutes les chercher. Mais plus qu’un hommage, David Robert Mitchell se sert de la pop-culture pour établir un portrait de notre société, bercée entre illusions et désillusions. C’est là le point essentiel d’Under The Silver Lake et le mieux construit. À travers les errances de Sam, le personnage désabusé incarné par un Andrew Garfield habité et un brin creepy, nous découvrons à quel point nous vivons à une époque pour le moins étrange. Choisir Los Angeles comme lieu central de l’intrigue permet au scénariste/réalisateur d’exacerber les excès et tous les domaines y passent entre la recherche de célébrité, la perte de la notion de réalité, notre rapport à la vie et à la mort, la religion et ses dérives, la frustration émanant de nos désillusions, le sexe, le voyeurisme ou encore l’envie de croire en un monde peuplé de mystères et de complots pour sortir d’un quotidien morose. Les travers et les déboires d’une société qui semble perdue, c’est ce que nous montre Mitchell à travers ses personnages.

Concernant sa réalisation, là rien à redire, Under The Silver Lake jouit d’une mise en scène maîtrisée. Le style néo-noir imprègne le long-métrage que ce soit au niveau des plans et de la bande son et nous sentons l’amour de David Robert Mitchell pour le cinéma d’Alfred Hitchcok, Brian De Palma et David Lynch avec cette atmosphère mystérieuse teintée de folie, d’obsession et de suspense sans oublier les références à leurs oeuvres. Il y a de beaux hommages aux films des années 50/60 et notamment à Marylin Monroe dans une scène où Riley Keough rejoue une scène du long-métrage inachevé Something’s Got to Give. Le réalisateur s’accapare de Los Angeles et met en opposition le côté lumineux de la Cité Des Anges, que l’on a l’habitude de voir à l’écran avec un côté sombre et surréaliste. Tout est fait pour accentuer ce sentiment de malaise, de découvrir un monde qui se révèle sous un mauvais jour. Nous nageons dans des eaux sombres et assistons à un trip halluciné. D’ailleurs, par moment force est de constater que Mitchell en fait trop et certains plans auraient mérités d’être coupés.

Under The Silver Lake est une oeuvre inclassable, un objet filmique non-identifié qui nous embarque dans une expérience au combien étrange. Le scénario alambiqué plombe la qualité du long-métrage avec des choix discutables mais cela n’empêche pas l’émergence de thématiques pertinentes sur notre société. La partition des acteurs, Andrew Garfield en tête et la réalisation de David Robert Mitchell sont parmi les points forts de l’ouvrage et aident à nous immerger dans cette quête improbable. Un film qui ne laisse pas indifférent.

 

 

Veronica Mars de retour pour de nouvelles enquêtes !

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Après trois saisons et un film, Veronica Mars s’apprête à faire son retour mais cette fois sur une plateforme de streaming, en l’occurrence Hulu. De quoi ravir les Marshmallows, les fans de la série !

Selon les informations récoltées par différents sites d’informations dont Deadline et The Hollywood Reporter, Hulu serait en train de finaliser les derniers détails de ce revival avec le créateur Rob Thomas et Kristen Bell, l’interprète de l’enquêtrice en herbe. Cette future saison serait composée de huit épisodes et au niveau du casting, des discussions pour faire revenir les figures phares de la série sont en cours.

Que les fans de Kristen Bell et de The Good Place, dans laquelle elle officie notamment aux côtés de Ted Danson depuis 2016, soient rassurés, le tournage de cette nouvelle salve d’épisodes ne va pas interférer avec la série de NBC, qui sera de retour pour une saison 3 dès le 27 Septembre.

Veronica Mars se voit donc une nouvelle fois renaître de ses cendres, faisant resurgir l’espoir chez les fans qui n’ont jamais cessé de croire au retour de la détective à l’écran, tout comme son créateur et le casting. Après avoir été annulée en 2007 par The CW au terme de sa troisième saison, Rob Thomas avait imaginé une saison 4 où Veronica entrait au FBI (un aperçu de ce qu’aurait donné cette suite est disponible ici) mais l’idée n’avait pas plu aux dirigeants de la chaîne.

Il a fallu s’armer de patience avant que Kristen Bell et Rob Thomas ne lancent une collecte de fonds pour réussir à financer en partie le film tiré de la série, en 2013. Un an plus tard, le public américain pouvait découvrir sur grand écran le long-métrage qui réunissait les figures de proue de la série (Jason Dohring, Percy Daggs III, Francis Capra, Enrico Colantoni,  Tina Majorino, Ryan Hansen, Chris Lowell et Krysten Ritter).

Un spin-off centré sur le personnage de Dick Casablanca et intitulé Play It Again, Dick avait également vu le jour sur la plateforme The CW Seed en 2014.

En 2016, Kristen Bell et Rob Thomas avaient envie de poursuivre l’aventure et espéraient faire revenir Veronica Mars sous forme de mini-série plutôt qu’un film. Il semblerait qu’ils aient réussi leur pari !

Dès que nous aurons plus d’informations au sujet de ce revival orchestré par Hulu nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

 

Box Office US : Crazy Rich Asians s’empare de la première place

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Ce week-end du 17 au 19 Août le public américain pouvait découvrir dans les salles la comédie Crazy Rich Asians de Jon M.Chu basé sur le roman éponyme de Kevin Kwan mais également de 22 Miles, le nouveau film d’action de Peter Berg et d’Alpha, survival réalisé par Albert Hughes. Parmi ces trois nouveautés, quelles sont celles qui sont parvenues à se faire une place dans le trio de tête ? Réponse maintenant !

La comédie Crazy Rich Asians créé la surprise en détrônant Jason Statham et son Mégalodon et en s’emparant de la première place du box office.

Le film réalisé par Jon M.Chu débute sa carrière américaine avec 25,2M$ soit un démarrage supérieur à son précédent long-métrage Insaisissables 2 qui avait récolté 22,3M$ pour son premier week-end d’exploitation.

Sorti depuis le 15 Août sur les écrans américains, Crazy Rich Asians obtient un score de 34M$. Sorti dans peu de pays, la comédie ne récolte que 730 000$ à l’étranger mais vu le bouche à oreille positif et l’importance de ce film concernant la diversité dans le milieu cinématographique, les chiffres vont vite grimper.

Jason Statham s’est donc fait attraper par le requin préhistorique qu’il affronte et ce dernier l’entraîne petit à petit dans le fin-fond de l’océan.

En Eaux Troubles se voit reléguer à la deuxième place du box office et perd 53,4% de sa fréquentation, ajoutant 21,1M$ à son score qui est de 83,7M$ sur le sol américain.

Cumulé aux chiffres récoltés à l’international, En Eaux Troubles totalise 314,1M$ de recettes mondiales ce qui est un beau petit succès en cette fin d’été.

Mark Wahlberg fait grise mine, sa nouvelle collaboration avec Peter Berg doit se contenter de la troisième et dernière marche du podium.

Mais que l’acteur se rassure, 22 Miles débute sa carrière US avec 13,6M$ ce qui constitue le deuxième meilleur démarrage du tandem qu’il forme avec Peter Berg avec un score supérieur à Traque À Boston (161 306$) et Du Sang Et Des Larmes (90 872$) mais inférieur à Deepwater (20,2M$).

Sorti dans peu de pays pour le moment, 22 Miles doit se contenter de 538 000$ à l’étranger.

Désenchantée saison 1, Matt Groening nous présente son nouveau royaume

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Après nous avoir plongé dans le quotidien d’une famille américaine moyenne et transporté dans un monde futuriste, Matt Groening change une nouvelle fois d’univers pour se concentrer sur l’heroic fantasy avec Désenchantée, dont la première saison, composée de dix épisodes, vient de débarquer sur Netflix.

Pour cette nouvelle série, décrite comme étant dans la continuité visuelle des précédentes séries de Groening et en toute logique l’animation a été réalisée par Rough Draft Studios, déjà à l’oeuvre sur Les Simpson ainsi que Futurama et en parlant de cette dernière, nous retrouvons une bonne partie du casting vocal original dans Désenchantée (Billy West, John DiMaggio, Maurice LaMarche et Tress MacNeille).

Direction le royaume de Dreamland où nous suivons la princesse Tiabeanie, surnommée Bean, au caractère bien trempé et avec un penchant prononcé pour l’alcool. Lorsque nous la découvrons, la jeune fille rebelle doit se marier avec le prince Guysbert, fils du roi et de la reine de Bentwood, mariage arrangé par son père le roi Zøg. C’est à ce moment précis de sa vie qu’elle va faire la rencontre d’Elfo, un elfe qui a quitté son peuple pour s’épanouir, et du démon Luci. Ensemble ils vont former un trio détonnant.

À l’occasion de la sortie de cette nouvelle série d’animation et en tant que fan des Simpson mais surtout de Futurama, SeriesDeFilms s’est précipité sur les cinq premiers épisodes de cette première saison pour vous faire part de son avis.

Comme dit plus haut, Désenchantée est dans la continuité des précédentes créations de Matt Groening, nous sommes en terrain connu que ce soit au niveau de l’animation ou de l’humour donc ceux qui espéraient un souffle nouveau dans le style Groening peuvent être déçus.

Dès le pilote, le ton est donné, nous sommes rapidement introduits à ce nouvel univers et ses personnages archétypaux que ce soit les principaux ou les secondaires. Au niveau de l’humour, la série lorgne plus du côté de Futurama que des Simpson pour le moment avec des blagues qui jouent souvent sur les anachronismes et le cynisme de Luci, qui rappelle notre cher Bender.

D’ailleurs parmi le trio de tête, le démon est le meilleur protagoniste de part sa méchanceté avec des répliques qui font souvent mouche. Quant à Bean et Elfo, ils sont similaires dans leur traitement car les deux veulent être maître de leur destin. Un même but mais des façons de procéder différentes et là c’est Teabeanie qui s’en sort le mieux au niveau du développement, grâce à un tempérament de feu et une propension à se mettre dans des situations qui sont en totale contradiction avec son rang de princesse. Au stade où nous en sommes, Elfo est le moins charismatique de la bande malgré des débuts prometteurs dans le premier épisode.

Là où il y a du changement par rapport aux autres créations de Matt Groening, c’est au niveau de la longueur des épisodes car avec Netflix, la durée est allongée et ça se ressent malheureusement, certains chapitres subissant des baisses de rythme. En espérant que les intrigues se resserrent dans le reste de la saison pour donner un aspect plus fluide à l’ensemble et que la storyline secondaire qui se développe lentement depuis l’épisode pilote porte ses fruits car cela pourrait déboucher sur quelque chose de prometteur.

Ces cinq premiers épisodes de Désenchantée sont plaisants à regarder avec une introduction efficace au royaume de Dreamland et son peuple. Certes aucune prise de risque ni de changement radical n’est à observer au stade où nous en sommes dans le visionnage par rapport aux autres créations de Matt Groening mais la série n’en étant qu’à ses débuts, elle peut changer totalement de direction dans sa future saison. L’équipe créative se contente de seulement gratter à la surface et avance en terrain balisé mais gageons que cela soit pour mieux nous surprendre dans le futur.

Nous constaterons ça prochainement car Netflix a commandé vingt épisodes du programme, il nous en reste donc dix à regarder mais aucune date n’a été annoncé concernant la diffusion de cette nouvelle salve.

Pour ceux qui se sont lancés dans la découverte de Désenchantée, qu’en avez-vous pensé ? Convaincus par cette nouvelle série d’animation ?

@The Hululu Company / Netflix

 

 

 

 

[Bande annonce] Roma : Alfonso Cuarón rend hommage aux femmes de sa vie

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Près de cinq ans après la sortie de Gravity, qui a remporté une pluie de récompenses dont l’Oscar Du Meilleur Film, nous allons enfin retrouver Alfonso Cuarón derrière la caméra avec un projet qui lui tient à coeur, Roma.

Avec ce nouveau long-métrage, le réalisateur plonge dans son propre passé ainsi que dans celui du pays qui l’a vu naître. Roma rend hommage aux femmes qui ont élevé Alfonso Cuarón et dépeint une page de histoire du Mexique durant les années 1970, comme vous pouvez le voir dans cette première bande annonce :

L’intime se mêle à la reconstitution historique dans ces premières images qui nous dressent le portrait de plusieurs femmes dont les destins vont se croiser dans un pays en proie aux bouleversements sociaux. Nous suivrons notamment le quotidien d’une domestique et de sa collègue travaillant pour une famille dans un quartier bourgeois de Mexico, Roma.

Pour ce nouveau long-métrage, tourné en 35mm, Alfonso Cuarón a assuré les postes de scénariste, directeur de la photographie, monteur et réalisateur, preuve que ce projet compte énormément pour lui.

Nous pourrons découvrir Roma non pas au cinéma mais sur Netflix, qui diffusera le film d’ici la fin de l’année, la date n’est pas encore connue. Avant cela, il fera la tournée des festivals et sera présenté entre autres à la prochaine Mostra de Venise ou encore au Festival international du film de Toronto.

Pour terminer, voici le synopsis officiel de Roma :

Portrait vif sur les conflits familiaux et la hiérarchie sociale en pleine tourmente politique, Roma suit une jeune domestique Cleo (Yalitza Aparicio), descendante de la communauté Mixtèque et sa collègue Adela (Nancy García), héritière de ce même peuple, qui travaillent pour une famille issue du quartier bourgeois de Roma. Mère de quatre enfants, Sofia (Marina de Tavira) tente de se débrouiller face à l’absence répétée de son mari, Cleo fait face à des nouvelles bouleversantes qui menacent de la distraire de son travail et donc de prendre soin des enfants de Sofia, qu’elle considère comme les siens. Alors qu’elles essayent de bâtir un sentiment d’amour et de solidarité dans un contexte de hiérarchie sociale où les classes et les races s’entremêlent de façon perverse, Cleo et Sofia luttent discrètement contre les changements infiltrant leur foyer dans un pays où se confrontent une armée soutenue par le gouvernement et des étudiants manifestants.  

 

Box Office France : Ethan Hunt s’accroche à la première place

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Cette semaine du 8 au 14 Août, il y avait un bon nombre de nouveautés à découvrir dans les salles de cinéma. Côté français, nous avions le droit à Neuilly Sa Mère, Sa Mère de Gabriel Julien-Laferrière. Au niveau de l’international, là nous avions le choix entre Darkest Minds : Rébellion de Jennifer Yuh Nelson, L’Espion Qui M’A Larguée de Susanna Fogel, Under The Silver Lake de David Robert Mitchell, Détective Dee : La légende des Rois Célestes de Tsui Hark, Mary Shelley de Haifaa Al Mansour ainsi que Le Poirier Sauvage de Nuri Bilge Ceylan. Sur ces sept longs-métrages, un seul est parvenu à se hisser sur le podium mais lequel ? Réponse maintenant !

Tom Cruise ne lâche rien et se cramponne une nouvelle fois à la première place du box office avec Mission : Impossible – Fallout.

Le film de Christopher McQuarrie perd 41% de sa fréquentation mais attire encore 695 528 spectateurs. En quinze jours ce sixième volet a récolté 1 865 197 entrées.

Avec ce score, Fallout est à peu près au même niveau que son prédécesseur, Rogue Nation, qui au même stade en était à 1 880 448 entrées. D’ici la semaine prochaine, la barre des 2 millions de spectateurs sera franchie.

Drac est ses amis parviennent à garder le cap et Hôtel Transylvanie 3 : Des Vacances Monstrueuses navigue toujours à la deuxième position.

Le film d’animation réalisé par Genndy Tartakovsky se maintient extrêmement bien en ne perdant que 5% de sa fréquentation et ajoute 528 440 entrées à son score qui est à ce jour de 1 907 647 spectateurs.

Avec ces chiffres, ce troisième opus dépasse le box office total du premier Hôtel Transylvanie (1 709 998 entrées) et devrait faire également mieux que le deuxième (2 301 547 spectateurs) d’ici les prochaines semaines.

Seule nouveauté présente sur le podium, la comédie française Neuilly Sa Mère, Sa Mère débute sa carrière à la troisième marche.

Le film de Gabriel Julien-Laferrière obtient 525 859 entrées pour sa première semaine d’exploitation.

Ce démarrage est supérieur à celui de Neuilly Sa Mère, qui avait amassé 432 722 spectateurs en sept jours il y a neuf ans.


Concernant les autres films, Darkest Minds : Rébellion arrive en cinquième position avec 303 255 entréesL’Espion Qui M’A Larguée à la neuvième place avec 99 529 spectateurs, Under The Silver Lake à la onzième avec 78 781 entrées. Détective Dee : La légende des Rois Célestes et Mary Shelley se suivent à la quatorzième et quinzième place avec respectivement 39 376 et 38 287 spectateurs. Pour finir, Le Poirier Sauvage se situe à la dix-septième position avec 32 707 entrées.

[Bande annonce] Green Book : Histoire d’amitié à l’horizon pour Viggo Mortensen et Mahershala Ali

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Changement de registre pour le réalisateur Peter Farrelly (Dumb & Dumber, Mary À Tout Prix ou encore Fous D’Irène) qui s’émancipe de son frère Bobby et qui passe de la comédie populaire au film indépendant avec Green Book, dont voici la toute première bande annonce, nous annonçant un road-trip sous fond d’amitié naissante, de jazz et de racisme :

Pour adapter sur grand écran cette véritable relation amicale qu’a vécu le pianiste et compositeur de jazz Don Shirley avec son chauffeur Tony Vallelonga, Farrelly s’est entouré de Mahershala Ali et Viggo Mortensen et au scénario nous retrouvons en plus de Farrelly, Brian Hayes Currie et Nick Vallelonga, fils de Tony, qui a aidé a retranscrire cette rencontre entre les deux hommes durant les années 1960, période de ségrégation aux États-Unis.

D’ailleurs le titre du long-métrage, Green Book, renvoie au livre The Negro Motorist Green Book de Victor H. Green, un guide publié annuellement de 1936 à 1966 et qui recensait les lieux d’hébergement et de restauration accessibles aux voyageurs afro-américains sur le territoire américain (mais également dans des parties du Canada, du Mexique et des Caraïbes) pour leur éviter des désagréments sur la route.

Prévu sur nos écrans pour le 26 Décembre, ce road-trip au casting trois étoiles, comprenant également Linda Cardellini, Sebastian Maniscalco et P.J. Byrne, sera présenté en avant-première au prochain Festival international du film de Toronto.

Pour terminer, découvrez le synopsis ainsi que l’affiche de Green Book :

When Tony Lip (Viggo Mortensen, nommé aux Oscars pour Les Promesses De L’Ombre et Captain Fantastic), un videur du quartier italien du Bronx est engagé pour conduire le Dr. Don Shirleya (Mahershala Ali, récompensé de l’Oscar Du Meilleur Second Rôle pour Moonlight), un pianiste afro-américain de classe mondiale pour une tournée qui va se dérouler de Manhattan jusqu’au Sud profond des États-Unis, en se basant sur le « Green Book » qui va les guider dans les quelques établissements réputés sûrs pour la communauté noire. Confrontés au racisme, au danger mais également à une humanité inattendue ainsi qu’à de l’humour, les deux hommes vont être forcés de mettre de côté leurs différences pour survivre et s’épanouir durant ce voyage d’une vie.

@DreamWorks Pictures

Les Simpson, Les Griffin et Bob’s Burgers bientôt sur grand écran ?

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20th Century Fox compte bien profiter de ses séries d’animation phares pour les exploiter au cinéma alors que son rachat par Disney va bientôt bouleverser l’avenir du studio, comme le rapporte le Wall Street Journal.

Lorsque Fox deviendra propriété de la filiale aux grande oreilles, tous les projets en tournage ou en post-production au moment où a été acté l’achat seront sortis comme prévu. L’incertitude plane donc sur les futurs projets du studio mais cela n’a pas empêché les dirigeants d’en développer discrètement quelques uns.

Car comme le rapporte le quotidien américain, Stacey Snider, la dirigeante de la compagnie, veut réorganiser la partie animation après la fin de l’accord l’unissant à DreamWorks Animation qui a pris fin il y a environ un an, suite au rachat de la société par Comcast. Ce deal permettait à la 20th Century Fox de distribuer les films de DreamWorks et cela a débuté en 2013 avec Les Croods puis s’est terminé en 2017 avec Capitaine Superslip.

20th Century Fox a donc dans l’idée d’établir un partenariat avec la branche Fox Television pour porter sur grand écran ses séries d’animation les plus connues et trois d’entre elles ont débuté leur développement : Les Simpson, Les Griffin (Family Guy en VO) et Bob’s Burgers !

Pour Les Simpson cela marquera sa deuxième incursion au cinéma, onze ans après Les Simpson : Le Film, qui avait été un véritable succès aussi bien en France avec 3 561 697 entrées récoltés que dans le monde avec un total de plus de 527M$ de recettes.

Dès sa sortie en 2007, avec un clin d’oeil présent dans le générique de fin, l’idée d’une suite était fort probable mais les années ont passé et aucune nouvelle d’un quelconque nouveau volet, jusque l’année dernière où Al Jean (producteur délégué depuis la saison 13), lors d’une interview donnée à Entertainment Weekly, déclarait que durant tout ce temps et entre la préparation de deux épisodes, des idées avaient germées mais qu’elles en étaient restées aux premiers stades de développement. Il était même question à un moment que cette suite voit la famille la plus célèbre de Springfield être enlevée par les extra-terrestres Kang et Kodos mais que finalement cette intrigue a été utilisée durant la saison 26 du programme. Mais l’espoir renaît pour les fans avec l’annonce de cette mise en chantier.

Même constat pour ceux qui suivent Les Griffin avec assiduité depuis 1999, leur attente est enfin récompensée puisque la série créée par Seth MacFarlane a enfin le droit à une adaptation au cinéma. Celle-ci sera par ailleurs marquée par une alternance entre animation classique et prise de vues réelle.

Enfin Bob’s Burgers est la série la plus jeune de ce trio, la création de Loren Bouchard étant seulement diffusée depuis Janvier 2011 sur la chaîne FOX aux États-Unis et n’a pas connu le même succès que ses deux consœurs mais a su fidéliser un public et un film pourrait avoir d’excellentes retombées pour le programme.

Il reste maintenant à voir si ces projets en développement ne seront pas impactés par la fusion 20th Century Fox/Disney. Nous devrions être fixés d’ici quelques mois mais cela devrait se concrétiser, en particulier pour Les Simpson, la série de Matt Groening étant toujours populaire au bout de 30 ans d’existence.