Archives de catégorie : box office

[Box Office France] Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable terrifie la concurrence

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Cette semaine du 9 au 15 Juin, nous pouvions découvrir sur grand écran Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable de Michael Chaves, Le Discours de Laurent Tirard, Nomadland de Chloé Zhao, L’Oubli Que Nous Serons de Fernando Trueba, 200 Mètres de Ameen Nayfeh, L’Instant Présent de Florian Hessique, Un Printemps à Hong-Kong de Ray Yeung, Vaurien de Peter Dourountzis, Le Père de Nafi de Mamadou Dia ainsi que Juliana de Fernando Espinoza et Alejandro Legaspi. Sur ces dix nouveautés, trois se sont imposées dans le haut du classement, ce qui est rare pour être noté. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

La chaleur accablante de ces derniers jours a donné des envies de frissons au public, qui a plébiscité Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable, qui a écrasé la concurrence et mis fin au règne d’Adieu Les Cons, rien que ça.

Le troisième volet de la saga horrifique initiée par James Wan trône fièrement sur la plus haute marche du podium, attirant 665 476 spectateurs dans les salles obscures, ce qui en fait le meilleur démarrage depuis la réouverture des salles le 19 Mai. Concernant la série Conjuring – hors spin-offs – cet ‘épisode’ débute à un niveau supérieur au premier volet, sous titré Les Dossiers Warren (377 560 entrées) mais ne fait pas mieux que son prédécesseur, Le Cas Enfield (742 528).

C’est sous de bons auspices que commence la carrière de Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable commence, qui est bien parti pour dépasser la barre du million, un seuil rarement dépassé dans ce monde post COVID-19.

Avec la toute puissance de Conjuring, il ne reste malheureusement que des miettes pour les autres films mais fort heureusement, cela a permis à Nomadland de sortir du lot et de se démarquer en se frayant un chemin jusque la deuxième position.

Le long-métrage de Chloé Zhao a été découvert par 125 027 curieux, ce qui est prometteur pour la réalisatrice puisque le total de The Rider – sa première œuvre – est déjà dépassé, celui-ci ayant amassé 94 758 entrées il y a trois ans.

Le bouche à oreille positif ainsi que l’effet ‘Oscars’ (il en a remporté trois), devrait permettre à Nomadland de poursuivre ce joli parcours sur notre territoire.

La dernière nouveauté à avoir réussi à atteindre le trio de tête est une comédie française, Le Discours, qui referme un podium 100% inédit.

L’adaptation du roman éponyme de Fabcaro, mise en scène par Laurent Tirard a diverti 121 740 personnes pour sa première semaine d’exploitation. Un démarrage inférieur au précédent long-métrage du réalisateur, Le Retour Du Héros, qui avait débuté avec 372 856 entrées il y a trois ans.

Un score qui pourrait être le total de ce Discours s’il poursuit sur cette voie et se maintient plus ou moins bien, ce qui pourrait être compliqué avec l’arrivée des futurs blockbusters estivaux, qui vont rapidement truster le Top 3.

[Box Office US] Sans Un Bruit 2 reprend la main

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Ce week-end du 11 au 13 Juin, le public américain pouvait découvrir sur grand écran D’Où L’On Vient de Jon M. Chu, Pierre Lapin 2 : Panique En Ville de Will Gluck mais également Queen Bees de Michael Lembeck, The House Next Door: Meet the Blacks 2 de Deon Taylor, 12 Mighty Orphans de Ty Roberts, Holler de Nicole Riegel ainsi que Final Frequency de Tim Lowry. Sur ces sept nouveautés, deux sont parvenues à se hisser dans le haut du classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

Après avoir dû battre en retraite face à Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du DiableSans Un Bruit 2 a repris la main sur le box office américain, s’imposant de nouveau sur la plus haute marche du podium.

Le long-métrage de John Krasinski a un peu mieux maitrisé sa chute, sa fréquentation diminuant cette fois de 39,5% – contre 59% précédemment. En amassant 11,6M$ en ce troisième week-end d’exploitation, cette suite réussit l’exploit d’être la première production a dépassé la barre fatidique des 100M$ dans ce monde post COVID-19, totalisant 108,9M$. Si la comparaison n’a pas vraiment lieu d’être étant donné ce contexte de reprise, notons qu’il y a deux ans à la même période, son prédécesseur avait atteint les 131,2M$.

Commençant à étendre son territoire, Sans Un Bruit 2 voit ses recettes prendre de la hauteur, s’élèvant désormais de 199,2M$, ce qui est tout simplement excellent puisque son budget, estimé à 61M$, a déjà été triplé. Vu ce succès, on comprend aisément que Paramount Pictures souhaite prolonger l’aventure avec un spin-off, qui sera écrit/réalisé par Jeff Nichols et qui est déjà planifié pour Mars 2023.

Outre l’envie de frissons, le public a également eu besoin de se décontracter et de pousser la chansonnette si l’on en croit l’arrivée de la nouveauté D’Où L’On Vient (In The Heights en V.O.) directement en deuxième position.

L’adaptation de la comédie musicale éponyme de Lin-Manuel Miranda, mise en scène par Jon M. Chu, a récolté 11,4M$ à l’occasion de son premier week-end, ce qui se révèle un résultat en deçà des projections des sites spécialisés. Pour le réalisateur, ce démarrage est inférieur à la quasi-totalité de ses films, ne battant que Jem Et Les Hologrammes – sa précédente incursion dans le genre – qui avait débuté avec seulement 1,4M$ en 2015.

Sorti uniquement sur le territoire US et disponible sur la plateforme HBO Max – durant trente jours – D’Où L’On Vient doit pour le moment se contenter des recettes précédemment cités et l’on espère que son budget de 55M$ pourra être rentabiliser d’ici sa fin de carrière.

La seconde nouveauté à se frayer un chemin dans le Top 3 est Pierre Lapin 2 : Panique En Ville, qui a réussi à attirer petits et grands dans les salles obscures, lui permettant ainsi de débarquer directement sur la troisième marche du podium.

Le film de Will Gluck a engrangé 10,4M$ pour ses débuts sur le territoire américain, ce qui constitue un démarrage inférieur au premier opus – qui avait amassé 25M$ pour son premier week-end il y a trois ans. Si ce score n’est pas des plus prometteurs, le contexte sanitaire et la concurrence font qu’il doit être relativiser. d’autant plus qu’il est supérieur à celui réalisé par le dernier Disney en date (Raya Et Le Dernier Dragon, qui a récolté 8,5M$ pour son lancement il y a trois mois).

Déjà exploité à l’international, Pierre Lapin 2 : Panique En Ville voit ses recettes atteindre les 68,3M$ sur la surface du globe, ce qui est de bon augure pour la suite de sa carrière puisque son budget de 45M$ devrait être finalement doublé et le long-métrage s’avérer rentable pour Sony Pictures.

[Box Office France] Adieu Les Cons indétrônable

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Cette semaine du 2 au 8 Juin, nous pouvions découvrir dans les salles obscures Chacun Chez Soi de Michèle Laroque, Petite Maman de Céline Sciamma, Nobody d’Ilya Naishuller, Des Hommes de Lucas Belvaux, Billie Holiday, Une Affaire d’Etat de Lee Daniels, Villa Caprice de Bernard Stora, Les Séminaristes de Ivan Ostrochovský, Suzanna Andler de Benoît Jacquot, Playlist de Nine Antico, Mère Et Fille de Jure Pavlović ou encore Mission Paradis de Richard Wong. Sur cette dizaine de nouveautés, aucune n’est parvenue à se hisser dans le haut du classement,, laissant ainsi le champ libre au trio de tête.

Si la levée progressive des mesures sanitaires et le temps estival de ces derniers jours n’ont pas vraiment inciter le public à venir en masse au cinéma, ce que l’on constate avec l’absence de nouveautés dans le top 3. Malgré ce contexte, Adieu Les Cons a su résister, s’imposant une fois encore sur la plus haute marche du podium.

Le film d’Albert Dupontel domine le box office et freine sa chute, avec une fréquentation en baisse de 24% en sept jours, ce qui se traduit par l’ajout de 156 343 entrées supplémentaires. Un score qui lui permet de totaliser 1 595 762 spectateurs après quatre véritables semaines d’exploitation.

Auréolé de sept César, Adieu Les Cons poursuit son parcours couronné de succès et se rapproche petit à petit de la barre des 2M, que seules deux de ces réalisations ont réussi à franchir à savoir 9 Mois Ferme (2 070 776 entrées) et Au Revoir Là-Haut (2 055 669). Affaire à suivre de très près.

Après avoir été la seule nouveauté à se frayer un chemin vers le podium la semaine dernière, The Father continue de se démarquer en se maintenant très bien, ce qui lui permet de remonter d’une position et d’occuper la deuxième place du box office.

L’excellent bouche à oreille entourant cette première réalisation de Florian Zeller fonctionne, le film ne perdant que 11% de sa fréquentation, ce qui l’aide à attirer 137 633 curieux dans les salles obscures, pour un total s’élevant à 291 560 entrées en quinze jours.

Un parcours dans la lignée de celui réalisé par Floride il y a six ans – précédente adaptation de la pièce Le Père (écrite par Zeller), mis en scène par Philippe Le Guay – celle-ci ayant terminé sa carrière avec 397 985 spectateurs. Un total qui devrait être dépassé si The Father poursuit sur cette belle lancée.

S’il a créer la surprise sur notre territoire comme dans le reste du monde, Demon Slayer : Le Train De L’Infini commence à s’essouffler, en témoigne sa chute de la deuxième à la troisième marche du podium.

L’adaptation cinématographique de la série éponyme – réalisée par Haruo Sotozaki continue ainsi de perdre du terrain, sa fréquentation diminuant de 46%, rassemblant ainsi 91 358 amateurs pour sa troisième semaine d’exploitation, pour un total s’élevant à 610 288 spectateurs.

Avec ce résultat, le score de Dragon Ball Super : Broly – précédent anime à avoir trouvé son public – vient d’être surpassé, ce dernier ayant engrangé 571 483 entrées il y a trois ans. La popularité de Demon Slayer n’est donc plus à prouver en France.

[Box Office US] Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable en impose

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Ce week-end du 4 au 6 Juin, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable de Michael Chaves, Spirit : L’Indomptable d’Elaine Bogan et Ennio Torresan, Witnesses de Mark Goodman, Ondine de Christian Petzold ainsi que All Light, Everywhere de Theo Anthony. Sur ces cinq nouveautés, une seule est parvenue à s’imposer dans le trio de tête. Laquelle ? Découvrons-le en analysant les chiffres.

Nous y sommes, la saison estivale est lancée avec l’arrivée progressive de blockbusters, ce qui a de quoi redonner un petit coup de pep’s au box office US qui en avait bien besoin après une petite accalmie. Ainsi, après Sans Un Bruit 2, c’est au tour de Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable de faire frissonner le public sur la plus haute marche du podium.

Pour son premier week-end d’exploitation, ce nouvel opus de la saga horrifique – mis en scène par Michael Chaves – a récolté 24M$, ce qui en fait le démarrage le plus faible de la trilogie originelle initiée par James Wan. Les deux précédents volets avaient en effet amassé 41,8M$ et 40,4M$ en 2013 et 2016. Par contre, si nous faisons la comparaison avec tous les films de cet univers partagé, ce score est supérieur à celui d’Annabelle : La Maison Du Mal (20,2M$).

Exploité dans quelques territoires pour le moment (il débarquera ce mercredi en France), Conjuring 3 : Sous L’Emprise Du Diable voit ses recettes atteindre les 57,2M$ dans le monde, ce qui est un très bon début de carrière étant donné que son budget n’est que de 39M$. Sa disponibilité sur HBO Max devrait également l’aider à augmenter son profit, même si – comme vous le savez – la plateforme ne communique jamais de chiffres.

Après avoir réalisé un démarrage monstrueux le week-end dernier avec l’effet du Memorial Day, Sans Un Bruit 2 a perdu en puissance, se voyant rétrogradé en deuxième position mais continue de faire des ravages financièrement parlant.

Le long-métrage de John Krasinski a tout de même vu sa fréquentation chuter de 59% mais cela ne l’a pas empêché d’amasser 19,5M$ lui permettant ainsi de totaliser 88,6M$ et ce en seulement dix jours, indiquant ainsi que ce sera très prochainement la première production a dépassé la barre fatidique des 100M$ dans ce monde post COVID-19. Par contre si on le compare à son prédécesseur, l’écart se creuse doucement puisque Sans Un Bruit avait atteint ce seuil des 100M$ mais cela reste très satisfaisant vu ce contexte de reprise.

Exploité dans une dizaine de territoire pour le moment (il sortira le 16 Juin en France), Sans Un Bruit 2 voit ses recettes s’élever à près de 138,6M$, ce qui est tout simplement excellent puisque son budget, estimé à 61M$, a déjà été doublé. Vu ce succès, on comprend aisément que Paramount Pictures souhaite prolonger l’aventure avec un spin-off, qui sera écrit/réalisé par Jeff Nichols et qui est déjà planifié pour Mars 2023.

Avec un attrait certain du public pour l’horreur des derniers temps, Emma Stone doit battre en retraite et se rapproche déjà de la sortie du podium avec Cruella, qui trébuche de la deuxième à la troisième marche.

L’origin story de la méchante attitrée des 101 Dalmatiens, mise en scène par Craig Gillespie, a perdu 47,7% de sa fréquentation comparé à son premier week-end d’exploitation, se traduisant de ce fait par l’ajout de 11,3M$ à son box office qui se hisse maintenant à 43,6M$. Un bon résultat pour Disney dans ce monde post-coronavirus, étant proche de dépasser la carrière de Raya Et Le Dernier Dragon, qui a engrangé 53,5M$ il y a peu. Pour le réalisateur, les voyants sont également au vert puisque son premier film, Moi, Tonya avait terminé sa carrière avec 30M$ en 2017.

Sorti dans une large sélection de pays, Cruella – qui arrivera le 23 Juin chez nous – amasse à ce stade 87M$ de recettes sur la surface du globe, pour un budget qui serait estimé à près de 200M$ selon les experts, ce qui sera difficile à rentabiliser. En plus de son exploitation en salles, cette nouvelle adaptation live est disponible sur Disney + (sur le sol US uniquement) en Accès Premium, ce qui devrait permettre au studio de grapiller une somme conséquente d’argent et de limiter les pertes.

[Box Office France] Adieu Les Cons mène toujours la danse

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Cette semaine du 26 Mai au 1er Juin, nous pouvions découvrir dans les salles obscures The Father de Florian Zeller, Les Bouchetrous de David Silverman, Promising Young Woman d’Emerald Fennel, Sons Of Philadelphia de Jérémie Guez, Vers La Bataille d’Aurélien Vernhes-Lermusiaux, Méandre de Mathieu Turi, Paris Stalingrad de Hind Meddeb et Thim Naccache, Balloon de Pema Tseden, Il Mio Corpo de Michele Pennetta, Si Le Vent Tombe de Nora Martirosyan ou encore Voyagers de Neil Burger. Parmi ces nouvelle salve de sorties, seule un long-métrage a su tirer son épingle du jeu. Lequel ? Analysons les chiffres.

Après une reprise des plus encourageantes suite à sept mois de fermeture, notons que cette semaine le public s’est fait plus discret dans les cinémas, préférant probablement profiter du beau temps de ces derniers jours. Malgré ce contexte et une pléiade de nouveautés, Adieu Les Cons a su vaillamment résister, trônant une fois encore sur la plus haute marche du podium.

Le film d’Albert Dupontel domine le box office mais doit faire face à une lourde chute, sa fréquentation s’écroulant de 60% en sept jours, ce qui se traduit par l’ajout de 206 447 entrées supplémentaires. Un score qui lui permet de totaliser 1 439 419 spectateurs après trois véritables semaines d’exploitation.

Auréolé de sept César, Adieu Les Cons poursuit son parcours couronné de succès mais devrait avoir plus de mal que prévu à dépasser le film le plus populaire de Dupontel à savoir Au Revoir Là-Haut et ses 2 055 669 entrées. Affaire à suivre de très près.

Autre long-métrage à briller dans les salles, Demon Slayer : Le Train De L’Infini qui, comme dans le reste du monde a su créer la surprise et continue d’impressionner en deuxième position.

L’adaptation cinématographique de la série éponyme – réalisée par Haruo Sotozaki – a également perdu du terrain, sa fréquentation diminuant de 52%, rassemblant ainsi 168 930 amateurs pour sa deuxième semaine d’exploitation, pour un total s’élevant à 518 930 spectateurs. Une carrière de l’envergure de Dragon Ball Super : Broly, précédent anime à avoir trouvé son public, qui avait engrangé 571 483 entrées il y a trois ans.

Vu le contexte sanitaire et le système de jauge mis en place actuellement (35%), ce résultat est plus que satisfaisant, démontrant la popularité de Demon Slayer sur notre territoire n’est plus à prouver.

Malgré la multitude de films proposée, une seule nouveauté est parvenue à s’imposer cette semaine à savoir The Father, qui débute sa carrière sur la troisième et dernière marche du podium.

Pour sa semaine inaugurale, la première réalisation de Florian Zeller – qui porte à l’écran sa pièce intitulée Le Père – a été découvert par 153 927 curieux. Un démarrage dans la lignée de Floride, qui est la précédente adaptation de cette œuvre théâtrale, le film de Philippe Le Guay ayant réuni 177 102 entrées pour son lancement en 2015.

Vu le bouche à oreille positif, The Father devrait rapidement naviguer à un niveau supérieur à Floride, vu par 397 985 spectateurs.

[Box Office US] Démarrage monstrueux pour Sans Un Bruit 2

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Ce dernier week-end du mois de Mai était particulier aux Etats-Unis car durant exceptionnellement jusque lundi avec le Memorial Day, jour férié destiné à rendre hommage aux forces armées américaines mortes au combat. Ainsi nous allons tout d’abord analyser les chiffres du 28 au 30 Mai puis rajouter les projections pour le 31, qui seront affinés lorsque les scores définitifs seront connus. Pour ce week-end particulier, le public pouvait découvrir deux nouveautés dans les salles obscures à savoir Cruella de Craig Gillespie ainsi que Sans Un Bruit 2 de John Krasinski. Laquelle est parvenue à se hisser sur la plus haute marche ? Découvrons-le sans plus attendre.

Après une petite accalmie, le box office américain reprend des couleurs et s’offre un sursaut bienvenue avec le Memorial Day, qui a vu le public revenir en masse dans les salles obscures, permettant ainsi à Sans Un Bruit 2 de s’imposer et de dominer la concurrence haut la main sur la première marche du podium.

Pour ses débuts, le long-métrage de John Krasinski a récolté 48,3M$ (58,5M$ si l’on se fie aux projections pour ce lundi), réalisant ainsi le meilleur démarrage pour un film depuis plus d’un an, faisant même mieux que Godzilla vs. Kong qui lui avait amassé 48,1M$ en cinq jours d’exploitation. Si l’on compte l’entièreté du week-end, cette suite opère un lancement supérieur à son prédécesseur, Sans Un Bruit ayant débuté avec 50M$ il y a trois ans.

Exploité dans une dizaine de territoire pour le moment (il sortira le 16 Juin en France), Sans Un Bruit 2 voit déjà ses recettes s’élever à près de 80M$, ce qui prometteur puisque son budget est estimé à 61M$ et qu’il est déjà dépassé. On peut sans nul doute dire que ce second volet est bien parti pour faire du bruit.

Face aux créatures de Sans Un Bruit 2, Emma Stone a dû se contenter de la deuxième place du classement avec Cruella, ce qui ne l’empêche pas de déjouer les pronostics et de réaliser de meilleurs chiffres qu’annoncés.

L’origin story de la méchante attitrée des 101 Dalmatiens mise en scène par Craig Gillespie a démarré sa carrière avec 21,3M$ (et devrait totaliser 26,5M$ en quatre jours), ce qui est un bon résultat pour Disney dans ce monde post-coronavirus, étant plus de deux fois supérieur à celui de Raya Et Le Dernier Dragon, qui avait obtenu 8,5M$ pour ses débuts le mois dernier. Pour le réalisateur, les voyants sont également au vert puisque son premier film, Moi, Tonya avait terminé sa carrière avec 30M$ en 2017.

Sorti dans une plus large sélection de pays comparé à son concurrent direct, Cruella – qui débarquera le 23 Juin chez nous – atteint à ce stade 42,6M$ de recettes sur la surface du globe, pour un budget qui serait estimé à près de 200M$ selon les experts, ce qui sera difficile à rentabiliser. En plus de son exploitation en salles, cette nouvelle adaptation live est disponible sur Disney + (sur le sol US uniquement) en Accès Premium, ce qui devrait permettre au studio de grapiller une somme conséquente d’argent et de limiter les pertes.

Avec un telle compétition, Chris Rock a dû battre en retraite, chutant ainsi de la première à la dernière marche du podium avec Spirale : L’Héritage De Saw.

Le long-métrage de Darren Lynn Bousman voit sa fréquentation chuter de 50,5% en ce troisième week-end d’exploitation, ce qui se traduit par l’ajout de seulement 2,2M$ (2,9M$ avec les estimations du Memorial Day) à son box office qui grimpe désormais à 19,7M$ (20,4M$). Si ce résultat est correct pour une production horrifique sorti dans ce monde post COVID-19, faisant mieux que The Unholy et ses 14,8M$, concernant la franchise Saw, cela est moins glorieux, ce neuvième volet se plaçant en bon dernier, naviguant à un niveau inférieur à celui de Saw VI, qui avait totalisé 27,6M$ en 2009. Un seuil qui devrait tout de même être dépassé dans peu de temps.

Projeté dans peu de territoires pour le moment (il débarquera le 21 Juillet en France), Spirale voit ses recettes mondiales atteindre les 27,1M$, ce qui n’est pas si mal étant donné que son budget n’est que de 20M$ et qu’il a été rapidement dépassé.

[Box Office France] retour au sommet pour Adieu Les Cons

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Après sept mois de fermeture, les salles de cinéma ont finalement pu rouvrir leurs portes pour une reprise attendue par les amateurs de septième art. Ainsi, pour cette semaine inaugurale du 19 au 25 Mai, il y avait un large panel de longs-métrages à (re)découvrir entre le retour d’Adieu Les Cons d’Albert Dupontel, d’ADN de Maïwenn, de Drunk de Thomas Vinterberg voire de Garçon Chiffon de Nicolas Maury et l’arrivée de nouveaux venus comme Demon Slayer : Le train de l’infini d’Haruo Sotozaki, Envole-Moi de Christophe Barratier Mandibules de Quentin Dupieux, Tom & Jerry de Tim Story ou encore Slalom de Charlène Favier. Plus d’une trentaine d’œuvres étaient proposées mais lesquelles sont parvenues à s’imposer dans le trio de tête ? Analysons les chiffres !

Le moins que l’on puisse dire c’est que le cinéma a manqué aux gens puisque pour la réouverture, le public a été au rendez-vous avec plus de deux millions de tickets vendus (2 214 819 précisément) et ce malgré la jauge mise en place – à savoir un taux de remplissage de 35%. Un plébiscite qui a profité à Adieu Les Cons qui, après avoir vu sa carrière stoppée net en Octobre dernier, signe un retour en grande pompe.

Comme lors de son démarrage, le film d’Albert Dupontel domine le box office, s’imposant sur la plus haute marche du podium en attirant 513 607 spectateurs dans les salles obscures, un score lui permettant de franchir la barre du million et de totaliser 1 232 972 entrées après deux véritables semaines d’exploitation.

Auréolé de sept César, Adieu Les Cons poursuit son excellent parcours et semble bien parti pour devenir la réalisation la plus populaire de Dupontel, Au Revoir Là-Haut et ses 2 055 669 entrées étant largement atteignables et dépassables. Affaire à suivre de très près.

Comme dans le reste du monde, Demon Slayer : Le Train De L’Infini a su créer la surprise en France en devenant la nouveauté numéro un en parvenant à se frayer un chemin jusque la deuxième place du classement.

Pour son démarrage, l’adaptation cinématographique de la série éponyme – réalisée par Haruo Sotozaki – a rassemblé 350 000 amateurs dans les salles obscures, un lancement qui n’est pas sans rappelé celui de Dragon Ball Super : Broly il y a trois ans, qui avait engrangé 400 105 entrées pour sa première semaine d’exploitation.

Vu le contexte sanitaire et le système de jauge mis en place, ce résultat est plus que satisfaisant, démontrant la popularité de Demon Slayer sur notre territoire. Il ne fait qu’aucun doute que le total de DBS : Broly, qui est de 571 483 spectateurs, sera égalé haut la main.

Autre nouveauté à trôner sur le podium, sur la troisième et dernière marche, Tom & Jerry, qui a su attirer petits et grands devant le grand écran.

Pour ses débuts sur le territoire français, le film de Tim Story, mêlant CGI et prises de vues réelles, a été visionné par 249 620 curieux. Un résultat satisfaisant pour le réalisateur car faisant mieux que ses cinq précédents ouvrages (Shaft ne comptant pas car sorti directement sur Netflix). Ainsi, il faut remonter à 2007 et Les 4 Fantastiques Et Le Surfer D’Argent pour voir de meilleurs chiffres (710 287 entrées pour sa première semaine).

Concernant la création de Hanna/Barbera, ce démarrage est également de bon augure pour la suite car faisant jeu égal avec Tom & Jerry, Le Film, précédente incursion de notre tandem animé au cinéma, qui avait été suivie par 885 520 fans il y a vingt-neuf ans.


Dans le Top 10, nous retrouvons trois autre nouveautés à commencer par Envole-Moi qui a raté le podium de peu, démarrant en quatrième position avec 158 495 spectateurs tandis que Mandibules est sixième avec 130 505 entrées. Enfin, à la dixième place débarque Falling, découvert par 57 572 curieux.

[Box Office US] Spirale : L’Héritage De Saw conserve son trône

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Ce week-end du 21 au 23 Mai, pas de grosses nouveautés au programme sur le sol américain, les longs-métrages proposés l’étant dans une combinaison de salles trop faibles pour que quiconque s’impose. Après s’être contenté d’une sortie digitale l’année dernière, Scooby! de Tony Cervone est finalement sorti sur les écrans. Le public américain pouvait également découvrir Dream Horse d’Euros Lyn, Final Account de Luke Holland, New Order de Michel Franco ainsi que The Dry de Robert Connolly mais – comme dit plus haut – aucune de ces propositions n’a attiré les foules, laissant le podium inchangé.

En attendant le Memorial Day, qui sera l’occasion de lui redonner un coup d’accélérateur salvateur après celui provoqué par Godzilla vs Kong, le box office américain continue de tourner au ralenti, ce qui profite pour le moment à Spirale : L’Héritage De Saw qui, sans concurrence, continue de truster la plus haute marche du podium.

Le long-métrage de Darren Lynn Bousman voit tout de même sa fréquentation chuter de 48% en ce deuxième week-end d’exploitation, ce qui se traduit par l’ajout de 4,5M$ à son score qui grimpe désormais à 15,8M$. Si ce résultat est correct pour une production horrifique sorti dans ce monde post COVID-19, faisant mieux que The Unholy et ses 14,8M$, concernant la franchise Saw, cela est moins glorieux, ce neuvième volet se positionnant en dernière position, naviguant à un niveau inférieur à celui de Saw VI, qui avait totalisé 27,6M$ en 2009.

Projeté dans peu de territoires pour le moment (il débarquera le 21 Juillet en France), Spirale voit ses recettes mondiales atteindre les 22,5M$, ce qui n’est pas si mal étant donné que son budget n’est que de 20M$, un seuil qui a été rapidement dépassé.

Si le week-end dernier lui aura porté préjudice avec une perte de son trône et sa relégation en deuxième position, Jason Statham compte bien protéger sa nouvelle place avec Un Homme En Colère, qui parvient finalement à se maintenir.

En effet, après avoir dû faire face à une chute de 55%, l’actioner de Guy Ritchie se reprend en main et voit cette fois sa fréquentation diminuer de 20,7%. En trois jours, le film a récolté 2,9M$, ce qui lui permet d’engranger 18,8M$, un total certes en-deçà de celui de The Gentlemen, qui avait amassé 26,8M$ à la même période mais satisfaisant pour le tandem Ritchie/Statham car jouant dans la même cour que Snatch, qui avait terminé sa carrière avec 30M$ en 2001.

Déjà exploité dans quelques pays à l’international, Un Homme En Colère voit ses recettes mondiales culminer à 71M$, ce qui est une bonne nouvelle car la rentabilité est an rendez-vous, puisque ce remake du Convoyeur de Nicolas Boukhrief a un budget estimé à 50M$.

Si elle tient le choc sur la troisième et dernière marche du podium, Angelina Jolie a du mal à attirer les foules avec Those Who Wish Me Dead qui ne lui permet pas de signer un retour en fanfare en haut de l’affiche malgré les bonnes critiques.

Le nouveau thriller de Taylor Sheridan doit ainsi se contenter de 1,8M$ pour son deuxième week-end d’exploitation, ce qui constitue une baisse de la fréquentation de l’ordre de 35,2%. Avec un box office s’élevant difficilement à 5,5M$, le long-métrage se débrouille mieux que Wind River qui, à la même période d’exploitation n’obtenait que 850 785$. Sauf que cette première réalisation n’était projeté que dans quarante-cinq salles avant d’être plus largement diffusé par la suite, finissant par totaliser 33,8M$, un seuil que ne pourra jamais atteindre Those Who Wish Me Dead. Pour l’actrice, le résultat n’est pas non plus à la hauteur des attentes, son précédent film – Maléfique : Le Pouvoir Du Mal – ayant engrangé 113,9M$ il y a deux ans lorsque nous étions encore dans le monde d’avant.

Exploité pour l’instant en Australie, Those Who Wish Me Dead voit ses recettes mondiales prendre un minimum de hauteur, celles-ci se hissant à 13M$. Si l’on ne connaît pas son budget, nous espérons que celui-ci ne soit pas trop élevé, ce qui permettra à sa diffusion sur la plateforme HBO Max – durant un mois – de combler les pertes.


Concernant les nouveautés proposées, Scooby! est arrivée huitième avec 850 000$ tandis que Dream Horse se positionne juste derrière avec 844 279$. Final Account débute pour sa part à la quinzième place avec 150 000$ alors que New Order et The Dry se suivent, débarquant respectivement sur la dix-septième et la dix-huitième marche avec 130 000$ et 129 000$.

[Box Office US] Spirale : L’Héritage De Saw fait frissonner le public

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Ce week-end du 14 au 16 Mai, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Those Who Wish Me Dead de Taylor Sheridan mais également Spirale : L’Héritage De Saw de Darren Lynn Bousman, Finding You de Brian Baugh, Profile de Timur Bekmambetov, The Djinn de David Charbonier et Justin Powell ainsi que The Killing of Two Lovers de Robert Machoian. Notons également qu’à l’occasion de son trente-cinquième anniversaire, Top Gun de Tony Scott a été mis à l’honneur dans une poignée de cinémas. Parmi ces sept propositions, deux sont parvenus à se hisser dans le haut du classement. Lesquels ? Découvrons-le dès à présent !

En attendant le Memorial Day, qui sera l’occasion de lui redonner un coup d’accélérateur salvateur après celui provoqué par Godzilla vs Kong, le box office américain tourne quelque peu au ralenti niveau chiffres mais cela n’a pas empêché à un long-métrage de se démarquer. Alors que l’on attendait Those Who Wish Me Dead en pole position, le public a préféré avoir des sueurs froides, plébiscitant Spirale : L’Héritage De Saw qui s’installe ainsi sur la plus haute marche du podium.

Le long-métrage de Darren Lynn Bousman – qui signe ici son quatrième opus de la saga – a récolté 8,7M$ pour son premier week-end d’exploitation, soit un démarrage dans ce monde post-COVID-19, le meilleur d’ailleurs pour une production de ce genre, faisant mieux que les 3,2M$ de Unholy, sorti le mois dernier. Concernant la franchise Saw, notons que ce neuvième volet est celui qui débute le plus timidement, se positionnant derrière les 14,1M$ de Saw VI.

Projeté dans peu de territoires pour le moment (il débarquera le 21 Juillet en France), Spirale voit ses recettes mondiales atteindre les 12M$, ce qui n’est pas si mal étant donné que son budget n’est que de 20M$, un seuil qui devrait être rapidement dépassé.

Jason Statham pâtit du choix des spectateurs de préférer les frissons à l’action, ce qui fait tomber l’acteur de son piédestal, Un Homme En Colère se voyant déloger de son trône et rétrogradé à la deuxième place.

Pire encore, le maintien n’est pas au rendez-vous, le long-métrage de Guy Ritchie devant faire face à une chute de fréquentation de 55%, se traduisant par l’ajout de seulement 3,7M$ à son box office – qui franchit tout de même la barre des 10M$ et totalise 14,6M$ en l’espace de deux week-ends. Si ce résultat est inférieur à celui de The Gentlemen, qui avait amassé 20M$ à la même période, il reste plus que satisfaisant pour le tandem Ritchie/Statham car jouant dans la même cour que Snatch, qui avait terminé sa carrière avec 30M$ en 2001.

Déjà exploité dans quelques pays à l’international, Un Homme En Colère voit ses recettes mondiales culminer à 56M$, ce qui est une bonne nouvelle car son budget – estimé à 50M$ – vient d’être dépassé, de quoi laisser espérer de futurs profits pour ce remake du Convoyeur de Nicolas Boukhrief.

Alors que tous les signaux étaient au vert, le retour d’Angelina Jolie en tête d’affiche n’a pas attiré les foules, Those Who Wish Me Dead s’étant fait voler la vedette par Spirale, qui était proposé dans une plus faible combinaison de salles et ne parvenant pas à tenir tête à Un Homme En Colère. En résulte une arrivée sur la troisième et dernière marche du podium.

Le nouveau thriller de Taylor Sheridan doit ainsi se contenter de 2,8M$ pour son premier week-end d’exploitation, soit un démarrage en-deçà des attentes même si pour le réalisateur cela est un lancement supérieur à celui de son précédent essai, Wind River, qui n’a été projeté que dans quatre salles lors de ses débuts, n’obtenant que 161 558$ (plus largement diffusé par la suite il a fini par totaliser 33,8M$). Pour Angelina Jolie, nous sommes par contre bien loin des 36,9M$ amassés par Maléfique : Le Pouvoir Du Mal lors de son lancement il y a deux ans mais l’actrice se rattrapera avec Eternals de Chloe Zhao à la rentrée, à n’en pas douter.

Exploité pour l’instant en Australie, Those Who Wish Me Dead voit ses recettes mondiales prendre un minimum de hauteur, grimpant à 4M$. Si l’on ne connaît pas son budget, nous espérons que celui-ci ne soit pas trop élevé, ce qui permettra à sa diffusion sur la plateforme HBO Max – durant un mois – de combler les pertes.

[Box Office US] Un Homme En Colère dicte sa loi

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Ce week-end du 7 au 9 Mai, le public américain pouvait découvrir sur grand écran Un Homme En Colère de Guy Ritchie mais également Here Today de Billy Cristal, The Water Man de David Oyelowo, Walking with Herb de Ross Marks, The Human Factor de Dror Moreh et State Funeral de Sergei Loznitsa. Sur ces six nouveautés, une seule s’est imposée sur le podium. Laquelle ? Découvrons-le en analysant les chiffres.

Après avoir montré des signes de reprise, le box office américain perd quelque peu en puissance alors que s’installe une période de transition en ce mois de Mai, alors que les blockbusters de la saison estivale vont bientôt pointer le bout de leur nez. Malgré tout, signalons une arrivée remarquée de Jason Statham sur le plus haute marche du podium avec Un Homme En Colère, qui déloge Demon Slayer de son trône.

Pour son premier week-end d’exploitation, le nouveau film d’action de Guy Ritchie a récolté 8,1M$, ce qui en fait un démarrage légèrement inférieur à celui de The Gentlemen – sa précédente réalisation – qui avait débuté avec 10,6M$ il y a deux ans. Au niveau de la collaboration entre ce dernier et Jason Statham, ce résultat est plus que satisfaisant car supérieur à la carrière totale d’Arnaques, Crimes Et Botanique (3,7M$) de même que Revolver (84 738$) et faisant jeu égal avec Snatch, qui avait amassé 8M$ lorsque de sa projection sur l’ensemble du territoire US.

Déjà sorti dans quelques pays à l’international, Un Homme En Colère voit ses recettes mondiales atteindre les 25,7M$, un score honnête qui laisse de l’espoir quant à une possible rentabilité, son budget étant estimé à 50M$, un seuil que ce remake du Convoyeur de Nicolas Boukhrief devrait dépasser en fin de carrière.

S’il a remporté son deuxième round face à Mortal Kombat le week-end dernier, Demon Slayer : Le Train De L’Infini a dû concéder la défaite face à Jason Statham et Un Homme En Colère, devant battre en retraite et passer de la première à la deuième place.

Le film d’animation de Haruo Sotozaki continue de perdre beaucoup de terrain, voyant sa fréquentation diminuer de 52,4% (contre 69,7% précédemment), une chute se traduisant par l’ajout de seulement 3M$ à son box office, qui totalise 37,1M$ depuis le 23 Avril soit un excellent chiffre. Détenteur du titre meilleur démarrage pour un long-métrage en langue étrangère en surpassant les 17,8M$ de Hero de Zhang Yimou, ce passage au format long est une réussite pour Demon Slayer, qui est la troisième production animée japonaise la plus rentable au pays de l’Oncle Sam, se rapprochant doucement mais sûrement du numéro 2, Pokémon 2 : Le Pouvoir Est En Toi, qui avait amassé 43,7M$ en 2000.

Le succès de Demon Slayer : Le Train De L’Infini se vérifie également à l’étranger, ses recettes mondiales culminant à de 432,9M$ un score dantesque que l’on doit en grande partie au box office japonais, qui compose 80% de ce chiffre. Cette première aventure cinématographique est donc un véritable raz-de-marée ouvrant naturellement la voie à de futures suites.

Malgré un premier combat victorieux lors de son démarrage, Mortal Kombat n’a pas su réitérer l’exploit lors des deux matchs suivants, ne cessant de prendre des coups et de perdre en puissance, devant se contenter de la troisième et dernière marche du podium.

Pour son troisième week-end d’exploitation, le long-métrage de Simon McQuoid a vu sa fréquentation en prendre un fois de plus un sacré coup avec une baisse de l’ordre de 61,9%, n’amassant plus que 2,3M$ en trois jours, pour un box office qui culmine à ce jour à 37,8M$. Avec une classification Rated-R et sa disponibilité sur HBO Max, ce résultat reste donc satisfaisant. Si on le compare aux précédentes adaptations de la franchise vidéoludique éponyme, il est désormais acté que ce reboot ne surpassera jamais le Mortal Kombat de Paul W. S. Anderson, qui avait terminé sa carrière avec 70,4M$ en 1995. La bonne nouvelle est qu’il vient de battre Mortal Kombat : Destruction Finale de John R. Leonetti qui lui avait amassé 35,9M$ en 1997.

Déjà sorti dans quelques pays (en France le film sera disponible en achat digital dès le 12 Mai), Mortal Kombat voit ses recettes grimper à 72,5M$ sur la surface du globe, confirmant que la rentabilité sera au rendez-vous pour cette nouvelle partie sur grand écran – son budget étant de 55M$. La direction prise par Warner Bros porte donc ses fruits et il se pourrait que l’univers MK continue de se développer au cinéma.