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[Box Office US] Démarrage en trombe pour Sonic 2

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Ce week-end du 8 au 10 avril, le public américain pouvait découvrir sur grand écran Sonic 2 de Jeff Fowler mais également Ambulance de Michael Bay, ¡Viva Maestro! de Ted Braun ou encore revoir Inland Empire de David Lynch et Selena de Gregory Nava. Parmi ces cinq propositions, une seule est parvenue à se hisser jusqu’au somment du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Pour son retour sur les écrans, le hérisson le plus célèbre de la pop culture ne déçoit pas, Sonic 2 s’envolant vers les sommets du box office avec panache, dégageant sans ménagement Morbius de son piédestal.

Pour son décollage, le long-métrage de Jeff Fowler récolte la coquette somme de 71M$, ce qui est doublement satisfaisant dans la mesure où ce démarrage est supérieur à celui de son prédécesseur – qui avait amassé 58M$ pour son premier week-end en 2020 – tout en étant le meilleur lancement pour une adaptation de jeu-vidéo.

Cette arrivée en trombe se confirme également à l’international, permettant à Sonic 2 de prendre davantage de hauteur et d’engranger 141M$ sur la surface du globe. Il va sans dire que son budget de 110M$ sera facilement renfloué.

Face au raz-de-marée Sonic, Morbius n’a plus que ses yeux pour pleurer, l’anti-héros Marvel se voyant chasser de son trône vers la deuxième place avec pertes et fracas.

Pour son deuxième week-end, le nouvel opus du Spider-verse de Sony Pictures perd pas moins de 73,9% de sa fréquentation, une chute record qui se solde par l’ajout de seulement 10,2M$ à son box office qui atteint péniblement les 57,7M$ en l’espace de dix jours. Un coup de frein qui vient mettre à mal la carrière du blockbuster, qui terminera loin derrière les deux volets de Venom – qui ont tous deux totalisé 213,5M$ sur le sol américain.

Ce ralentissement drastique se vérifie également à l’étranger, les recettes de Morbius s’élevant désormais à 126,3M$ dans le monde, pour un budget estimé à 75M$. S’il devrait réussir à être rentable, cet nouvel épisode du Spider-verse ne sera pas le succès escompté, devant amener Sony à se poser les bonnes questions quant à cet univers en expansion.

Avec le chambardement s’opérant au-dessus de sa tête, Le Secret De La Cité Perdue perd logiquement de l’altitude, son voyage se poursuivant sur la troisième et dernière marche du podium – en classe éco.

La comédie d’Aaron et Adam Knee limite toutefois sa chute, sa fréquentation diminuant de 37,7%, pour un week-end à 9,1M$. Un score aidant le film à atteindre les 68,8M$ en dix-sept jours. Ce qui n’est pas mal du tout par les temps qui courent, le tandem Sandra Bullock/Channing Tatum déjouant les pronostics en tenant sur la durée, faisant ainsi mieux qu’une super-production telle que Morbius. De plus, l’acteur signe un beau retour sur le devant de la scène, avec à la clé qui deux ouvrages dépassant les 60M$ en cette année 2022.

Exploité dans une poignée de pays pour le moment, Le Secret De La Cité Perdue doit se contenter de peu à l’international, ses recettes ne grimpant ainsi qu’à 78,5M$ dans le monde. Lorsque son expansion sera plus vaste, il y aura fort à parier que son budget de 74M$ sera renfloué. Affaire à suivre.

[Critique] Morbius, coup de sang

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Quelques mois seulement après Venom : Let There Be Carnage, le Spider-verse de Sony Pictures poursuit son expansion avec l’arrivée sur les écran de Morbius. Réalisé par Daniel Espinosa (Sécurité Rapprochée, Life : Origine Inconnue) et comprenant au casting Jared Leto, Adria Arjona, Matt Smith, Jared Harris ou encore Tyrese Gibson le long-métrage se concentre sur le personnage du docteur Michael Morbius, brillant scientifique basculant sur la mauvaise pente en essayant de trouver un remède à sa condition physique…

Ne cherchant aucunement à changer une formule qui a fait ses preuves financièrement parlant – malgré des critiques assassines les deux opus de Venom ont su rapporter un bon paquet de billets verts – Sony Pictures se contente une nouvelle fois de peu avec Morbius, qui copie et colle le schéma type du méchant-pas-si-méchant à un autre ennemi de ce cher Spider-Man afin d’attirer le public dans sa toile. Sauf qu’à se moquer des fans avec des produits mercantiles vidés de toute substance, avec en prime de la publicité mensongère, ceux-ci vont finir par se lasser de cette comédie – qui n’a que trop duré.

Tout comme pour notre symbiote Klyntar, l’idée des producteurs n’est pas de proposer un long-métrage tirant profit de la nature des personnages mis en valeur – malgré le potentiel de s’intéresser à ces figures de l’ombre – le but étant de combler le vide en attendant l’arrivée de l’homme-araignée dans l’équation. Créer un Spider-verse sans son principal acteur était déjà un pari risqué, mais si aucun effort n’est fait pour que la galerie d’ennemis présentés ait un minimum d’intérêt, cet univers partagé va droit dans le mur. Kevin Feige doit être soulagé de la distinction entre Marvel Studios et Sony quand on voit le résultat de Morbius, qui tente d’appâter le chaland de la pire des manières, articulant sa promotion sur des faux-semblants. Si vous avez regarder les différentes bandes annonces du film, vous avez sûrement constaté des appels du pied au MCU et à notre héros arachnéen, laissant présager une véritable connexion avec Spider-Man. Sauf que ce procédé s’assimile à du vent, les séquences aperçues étant tout simplement aux abonnés absents – impliquant un charcutage en règle niveau montage.

Comment le pauvre Daniel Espinosa s’est-il retrouvé embarqué dans cette galère ? On se doute que l’aspect horrifique propre à l’histoire de Michael Morbius, brillant scientifique devenant malgré lui un être vampirique, avait de quoi l’intéresser sauf que l’on sent que l’ingérence du studio a été trop forte, le résultat faisant peur – mais pas pour les bonnes raisons. S’intéresser à la dimension tragique de cet homme rongé par la maladie, qui se voit endosser le mauvais rôle à la suite d’une tentative désespérée de guérison, avait un potentiel certain et il est regrettable de constater qu’une fois de plus les grands pontes de ce Spider-verse en carton ne prennent pas conscience de leur incompétence notoire. Si contrairement à Venom, le délire cartoonesque n’est pas au programme, on se dit tout de même qu’au final, quitte à se tirer une balle dans le pied de cette manière, le second degré aurait dû être de mise.

Devant composer avec une intrigue famélique, que l’on doit au tandem Roy Thomas/Burk Sharpless, qui signe là un scénario des plus basiques, Morbius se révèle donc être un ouvrage bâclé, les fondations étant branlantes dès le début. Alors que l’on aurait pu se concentrer sur l’aspect trouble de notre médecin, qui sacrifie l’éthique sur l’autel de la survie, avec les résultats dramatiques que l’on connaît, ici on suit un chemin balisé où la nuance n’est pas à l’ordre du jour. Destiné à être l’un des nombreux ennemis de Peter Parker, le vampire aux super-pouvoirs endosse pourtant le rôle de l’anti-héros, la place du bad guy revenant à son frère de cœur, ‘Milo’. Sans chercher à creuser quoi que ce soit, on nous ressort alors le même schéma que dans Venom et sa suite, avec un conflit entre un méchant-pas-méchant et un-méchant-très-méchant. Le tout en à peine une heure trente, scènes post-générique comprises (complètement incohérentes avec certains événements de Spider-Man : No Way Home soit-dit en passant). Comment croire aux relations entre nos différents protagonistes quand ceux-ci sont écrits à la truelle ?

Difficile de rehausser le niveau quand celui-ci est si bas et si Jared Leto se montre un tant soit peu convaincant dans la peau de Michael Morbius, on ne peut pas en dire autant pour ses camarades de jeu, à commencer par Matt Smith qui, ne sachant pas comment appréhender son personnage de ‘Milo’ prend le chemin du surjeu, cabotinant dès lors que son alter-ego dévoile sa véritable nature. Si sa prestation est pénible à regarder, notons qu’elle lui permet d’exister contrairement à Adria Arjona – premier rôle féminin malheureusement inutile (pour le moment…) – ou encore à Tyrese Gibson et Jared Harris complètement transparents. Si Daniel Espinosa essaye de temps à autres de donner du rythme à sa mise en scène, rien n’y fait, sachant qu’en plus, les effets spéciaux sont déjà datés – semblant sortir d’une production du début des années 2000. Ce qui nous donne des scènes d’action brouillonnes, en particulier dans un acte final complètement rushé, se terminant sur une note abrupte, sans chercher à conclure quoi que ce soit.

A quoi joue Sony Pictures ? C’est la question que l’on peut se poser après avoir vu Morbius, œuvre complètement saccagée et vidée de sa substance par les architectes du Spider-verse, qui continuent d’enchaîner les mauvaises décisions. Si l’ambition est de se diriger vers un Sinister Six, il faudrait revoir totalement la copie parce l’on fonce droit sur l’autoroute catastrophe et à un rythme effréné.

© Sony Pictures

[Box Office France] Décollage réussi pour Sonic 2

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Cette semaine du 30 mars au 5 avril, nous pouvions découvrir dans les salles obscures Sonic 2 de Jeff Fowler, En Corps de Cédric Klapisch, Morbius de Daniel Espinosa, Aristocrats de Yukiko Sode, Le Monde d’hier de Diastème, Azuro de Matthieu Rozé, Vedette de Claudine Bories et Patrice Chagnard, Retour à Reims (Fragments) de Jean-Gabriel Périot, Snow (Neige) de Cyril Barbançon et Jacqueline Farmer ainsi que Que m’est-il permis d’espérer de Raphael Girardot et Vincent Gaullier. Sur ces dix nouveautés, trois sont parvenues à truster le podium, ce qui est rare pour être souligné. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

Après un mois de règne sans partage, The Batman s’est tout simplement fait éjecter du trio de tête grâce à une combinaison de nouveautés ayant su attirer l’œil du public – à commencer par Sonic 2, qui s’est hissée vers les sommets du box office hexagonal pour son envol.

Ainsi, au terme de sa première d’exploitation, la seconde aventure cinématographique du célèbre hérisson bleu – mis en scène par Jeff Fowler – a attiré 749 0372 curieux en salles, ce qui constitue un démarrage similaire à sa précédente incursion sur grand écran, qui avait engrangé 771 015 entrées en sept jours.

En partant bille en tête vers la pole position, Sonic 2 est bien parti pour effectuer un parcours semblable à son prédécesseur, qui avait été découvert par 2 113 220 personnes en 2020 – d’autant plus avec les vacances scolaires en ligne de mire.

Face à la mascotte de Sega, Jared Leto n’a pas pu atteindre le trône à temps, Morbius devant se contenter de la deuxième place pour son arrivée sur le sol français.

Pour ses débuts, le nouvel opus du Spider-verse de Sony Pictures a récolté 403 848 entrées, ce qui constitue le plus faible lancement de cette franchise Marvel. En effet, Venom et sa suite sous-titrée Let There Be Carnage s’étaient fait davantage remarquer, ayant respectivement amassé 941 871 et 676 090 spectateurs lors de leur semaine inaugurale.

C’est donc un démarrage en demi-teinte pour Morbius, qui n’a pas fait le plein malgré sa position plutôt avantageuse dans le classement, le mauvais bouche à oreille entourant le film ayant sans doute joué dans ce manque d’engouement de la part du public.

Seule production hexagonale à se frayer un chemin vers les cimes du box office, En Corps débute son numéro de danse sur la troisième et dernière marche du podium.

Pour son entrée en scène, le nouveau cru de Cédric Klapisch a été vu en salles par 332 971 spectateurs, ce qui est un score satisfaisant pour le cinéaste car supérieur au démarrage de ses deux précédentes réalisations à savoir Deux Moi (238 161 entrées lors de sa première semaine) et Ce Qui Nous Lie (189 571).

Avec un premier tour de piste convaincant, ce que les avis du public et de la critique tendent à confirmer, En Corps entame sa carrière d’un bon pied. Il n’y a plus qu’à espérer que le maintien soit au rendez-vous d’ici les prochains jours pour permettre à Cédric Klapisch de se rapprocher de nouveau du seuil du million et de – pourquoi pas – la franchir.

[Box Office US] Morbius montre les crocs

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Ce week-end du1er au 3 avril, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Morbius de Daniel Espinosa mais également The Contractor de Tarik Saleh, You Won’t Be Alone de Goran Stolevski, Waterman d’Isaac Halasima ou encore La Fine Fleur de Pierre Pinaud. Sur ces cinq nouveautés, une seule est parvenue à s’envoler jusqu’aux cimes du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Maintes fois repoussé depuis deux ans, Morbius a finalement pu sortir de sa cage et bien lui en a pris si l’on en croit les résultats du box office, puisque l’anti-héros Marvel s’est hissé au sommet, détrônant au passage Le Secret De La Cité Perdue.

Pour ses débuts, le nouvel opus du Spider-verse de Sony Pictures a récolté 39,1M$, ce qui est positif pour le réalisateur Daniel Espinosa puisque son précédent film – Life – avait obtenu 12,5M$ pour son premier week-end. A l’inverse, comparé aux deux volets de Venom, la comparaison est peu flatteuse. Rappelons notamment qu’ en octobre dernier, dans un contexte similaire, Venom : Let There Be Carnage avait réussi a engranger pas moins de 90M$, un excellent score dans ce monde post COVID.

Commençant à déployer ses ailes à l’international, Morbius voit ses recettes prendre de la hauteur, celles-ci s’élevant à 84M$ sur la surface du globe, pour un budget estimé à 75M$. De quoi laisser présager un parcours plutôt prometteur pour cette nouvelle addition au Spider-verse, dont les critiques négatives n’ont pas l’air d’avoir réellement refroidi le public.

Après un décollage réussi, le tandem Sandra Bullock/Channing Tatum s’est fait voler la vedette par Jared Leto et de ce fait, Le Secret De La Cité Perdue doit désormais continuer son voyage en classe économique.

En plus de passer de la première à la deuxième place, la comédie d’Aaron et Adam Knee a vu sa fréquentation chuter de 51,4%, impliquant l’ajout de seulement 14,8M$ à son score, qui atteint tout de même les 54,1M$ en l’espace de dix jours. Si pour les deux frères la satisfaction est au rendez-vous – cette seconde réalisation surpassant et de loin le total de Band Of Robbers (20 555$) sorti en 2015, pour notre duo d’acteurs, cela n’est pas si mal non plus. En particulier pour Channing Tatum, qui s’apprête à avoir deux ouvrages dépassant les 60M$ en cette année 2022, lui permettant de signer un retour remarqué sur le devant de la scène.

Exploité dans une poignée de pays pour le moment, Le Secret De La Cité Perdue doit se contenter de peu à l’international, ses recettes ne grimpant ainsi qu’à 61,5M$ dans le monde. Lorsque son expansion sera plus vaste, il y aura fort à parier que son budget de 74M$ sera renfloué. Affaire à suivre.

Délogé de son piédestal il y a peu, The Batman doit de nouveau botter en touche et se rapproche doucement mais sûrement de la sortie du peloton de tête en se voyant rétrogradé sur la troisième et dernière marche du podium.

Le long-métrage mis en scène par Matt Reeves a de ce fait vu sa fréquentation chuter de 47,2% mais cela ne l’a pas empêché d’amasser 10,8M$. Un score l’aidant à engranger 349M$ et ce en un mois d’exploitation. Grâce à ce succès, le réalisateur signe là son œuvre la plus rentable, battant désormais de loin le record détenu par La Planète Des Singes : L’Affrontement qui avait engrangé 208,5M$ en 2014. Concernant les aventures consacrées au Chevalier Noir sur grand écran, nous sommes dans la fourchette haute de la franchise, cette nouvelle incursion à Gotham City se plaçant en deuxième place, venant de doubler par la droite Batman v Superman: Dawn of Justice qui avait terminé sa carrière avec 330,3M$.

The Batman vient ainsi affirmer la suprématie du genre super-héroïque en cette période de pandémie, qui vient redonner un coup de fouet à l’industrie, preuve en est le film atteint d’ores et déjà 672,8M$ sur la surface du globe – pour un budget se rapprochant de 200M$ selon les professionnels.

[Bande annonce] Morbius, Jared Leto a les crocs

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Si Spider-Man truste les écrans depuis près de vingt ans, l’heure est venue pour ses ennemis d’occuper le devant de la scène. Après avoir suivi Eddie Brock (Tom Hardy) dans Venom : Let There Be Carnage d’Andy Serkis, nous allons être introduit à un nouvel ennemi de l’Homme-Araignée, le docteur Michael Morbius, un adversaire qui a les crocs comme vous pouvez le constater à travers les premières images du film qui lui est consacré – Morbius.

Bande annonce #1

Bande annonce finale 

Le Spider-verse de Sony Pictures poursuit son expansion, les producteurs voulant profiter un maximum de l’accord les liant à Marvel Studios, permettant à Peter Parker (Tom Holland) de vivre des aventures aux côtés de ses camarades super-héroïques au sein du MCU et ce depuis Captain America : Civil War.

Réalisé par Daniel Espinosa à qui l’on doit notamment Sécurité Rapprochée ainsi que Life : Origine Inconnue, Morbius va jouer sur l’aspect thriller/horreur, pour ce qui s’annonce être – pour le moment – une œuvre plus sombre que les récents Spider-Man et Venom, ce qui paraît logique vu son sujet : la transformation d’un brillant scientifique, incarné par Jared Leto, en être vampirique.

L’ultime bande annonce dévoilée par Sony – redémarrant une promotion une fois de plus au point mort suite à un énième report – nous présente son personnage central et révèle son tragique destin. Souffrant d’une maladie dégénérative dissolvant ses cellules sanguines, Michael Morbius devient malgré lui un monstre surpuissant et assoiffé de sang en essayant de trouver un remède à sa condition et en s’injectant un traitement expérimental. Désormais un danger pour lui-même et pour les autres, celui qui aspirait au bien se voit envahir par le mal.

Comprenant également au casting Adria Arjona, Matt Smith, Jared Harris et Tyrese Gibson, Morbius nous indique également que suite au nouveau partenariat entre Sony et Marvel Studios,  le Spider-verse et le MCU partageront à l’avenir plus d’éléments communs, références à la clé, comme l’indiquent les clins d’œil disséminés dans ce trailer. Il n’y a plus qu’à patienter jusqu’au 30 mars pour découvrir quelle place va occuper Michael Morbius sur l’échiquier de cet univers étendu.

Synopsis :

Découvrez pour la première fois au cinéma, le Docteur Michael Morbius (incarné par l’acteur oscarisé Jared Leto), anti-héros énigmatique et l’un des personnages les plus captivants et torturés de l’univers Marvel. Gravement atteint d’une rare maladie sanguine, et déterminé à sauver toutes les victimes de cette pathologie, le Dr Morbius tente un pari désespéré.

Mais ce qui semble à première vue être un succès se révèle rapidement comme un remède potentiellement plus grave que la maladie…

Sony Pictures nous en dit plus sur l’avenir de son Spider-verse

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Depuis le rapprochement opéré avec Marvel Studios en 2015 concernant Spider-Man qui a désormais sa place au sein du MCU, suite à un accord entre les deux partis, avec une nouvelle version rajeunie de Peter Parker incarné par Tom Holland, Sony Pictures a de la suite dans les idées concernant le personnage et son univers, les droits ainsi que le contrôle créatif étant en la possession du studio.

Ainsi une sorte de Spider-verse, sans la présence de son super-héros clé, a vu le jour dans l’esprit des producteurs et plusieurs projets ont été développés pour profiter de l’effet bénéfique apporté par cette association effectuée avec Marvel Studios. Aujourd’hui, grâce à un article du site Variety, nous en apprenons plus sur l’avenir de ce qui est désormais appelé le Sony’s Universe Of Marvel Characters parmi les professionnels.

Tout d’abord le lancement de cet univers cinématographique débutera le 10 Octobre avec la sortie de Venom réalisé par Ruben Fleischer avec Tom Hardy dans le rôle d’Eddy Brock (la nouvelle bande annonce du film est à retrouver ici).

Pour la suite, une multitude de projets avaient été annoncés (Kraven Le ChasseurMorbius, Nightwatch, Silk,..) et des changements se sont produits, comme nous l’annonce Sanford Pannitch qui est le président de Columbia Pictures, filiale de Sony, en charge de superviser tout ce petit monde.

Concernant Silver & Black, premier long-métrage annoncé après la mise en chantier de Venom et se centrant sur les personnages de Silver Sable et Black Cat, celui-ci n’est plus d’actualité. Les deux femmes au caractère bien trempé ne vont plus se partager l’affiche mais en fait auront chacune le droit à un film solo !

C’est Black Cat qui aura l’honneur d’être introduite en premier dans cet univers, comme le rapporte Pannitch :

« Nous croyons que Black Cat est un personnage avec une grande histoire et assez de matériel dans lequel puiser pour justifier son propre film. »

Gina Prince-Bythewood, qui avait été engagée pour réaliser Silver & Black, sera productrice sur les deux futurs long-métrages prévus mais nous ne savons pas si elle se verra confier la mise en scène de l’un ou de l’autre de ces projets.

Les personnages féminins du Spider-verse vont avoir une place importante dans cette franchise concoctée par Sony puisque si nous avons la confirmation qu’un film basé sur la super-héroïne Silk alias Cindy Moon, camarade de Peter Parker d’origine coréenne piquée elle aussi par une araignée radioactive, nous apprenons que Jackpot va avoir le droit à une adaptation de ses aventures. Sauf que sous cette identité se cache deux héroïnes : Jackpot a tout d’abord été incarnée par Sara Ehret, une scientifique ayant obtenu des pouvoirs suite à une expérience qui a mal tournée, puis par Alana Jobson, une admiratrice de Sara qui va revêtir son costume et finir par la remplacer. Quelle version sera utilisée ?

Pour Kraven Le Chasseur son développement va débuter puisque l’écriture de son scénario vient d’être confiée à Richard Wenk (Les Sept Mercenaires, Equalizer 1 et 2, Jack Reacher : Never Go Back).

Phase de développement également pour Nightwatch et Morbius, qui a la particularité d’être le seul opus post-Venom à avoir un acteur attaché au projet, en l’occurrence Jared Leto.

Même si Sanford Pannitch a un rôle de superviseur, au niveau du contrôle la majorité des projets du  Sony’s Universe Of Marvel Characters ont des producteurs différents. Ainsi Amy Pascal, qui est actuellement en charge de Spider-Man : Far From Home, va s’occuper de Silk, Palak Patel a eu un grand rôle à jouer dans la production de Venom et va s’attaquer à celle de Morbius et Avi Arad et Matt Tolmach sont à l’oeuvre sur plusieurs films même si nous ne savons pas lesquels.

Sony Pictures va aussi profiter de cet univers partagé pour expérimenter différents tons et ainsi faire de certains opus des longs-métrages plus sombres, plus violents, dans la veine de ce que 20th Century Fox a tenté avec Logan et Deadpool.

Enfin l’article nous précise également que le studio est d’accord pour que les personnages adaptés soient utilisés au sein du MCU mais pas sûr que Kevin Feige, patron de Marvel Studios, laisse une telle chose se produire.

En attendant, pour ceux qui veulent voir Spider-Man en tête d’affiche au cinéma, le film d’animation Spider-Man : New Generation, qui verra plusieurs incarnations de l’Homme-Araignée à l’écran, sortira le 12 Décembre. Ensuite il faudra attendre le 10 Juillet 2019 pour retrouver Tom Holland dans la peau de Peter Parker pour Spider-Man : Far From Home.

Jared Leto incarnera Morbius pour Sony Pictures

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L’Univers Cinématographique dérivé de l’univers Spider-Man poursuit son développement chez Sony et après Venom, qui débarquera sur nos écrans en Octobre, un autre anti-héros va débarquer sur grand écran : Morbius.

Création de Roy Thomas et Gil Kane et apparu pour la première fois dans les comics en 1971, le docteur Michael Morbius est un brillant scientifique, prix nobel de bio-chimie souffrant d’une maladie dégénérative dissolvant ses cellules sanguines. C’est en essayant de trouver un remède à sa condition et en s’injectant un traitement expérimental contenant des fluides de chauve-souris (sérum s’activant par électrochocs), qu’il va se transformer en une sorte de vampire, assoiffé de sang, pouvant voler et à la force surhumaine. Il va de nombreuses fois affronter Spider-Man avant de se montrer comme un allié potentiel.

Nous savions depuis quelques mois qu’un film Morbius allait être développer par Sony mais selon The Hollywood Reporter, le studio semble accélérer le mouvement avec ce projet puisqu’un acteur principal et un réalisateur viennent d’être choisis.

Le docteur Michael Morbius va être incarné à l’écran par Jared Leto, qui passe donc de DC Comics à Marvel le temps d’un film (il n’en a pas terminé avec son Joker qui en plus de Suicide Squad 2 devrait avoir le droit à un film solo).

Le réalisateur de ce nouveau spin-off issu de l’univers de l’Homme-Araignée est Daniel Espinosa à qui l’on doit notamment Sécurité Rapprochée ainsi que Life : Origine Inconnue.

Morbius sera écrit par Burk Sharpless et Matt Sazama, qui nous on proposé dernièrement le remake de la série Perdus Dans L’Espace sur Netflix et il sera produit par Avi Arad, Matt Tolmach et Lucas Foster.

Nous ne savons pas quand le film entrera en production mais vu la ferveur de Sony Pictures quant à ce projet cela ne devrait pas prendre trop de temps contrairement à Silver & Black un autre spin-off du spider-verse centré sur la mercenaire Silver Sable et  la voleuse Black Cat, prévu initialement pour Février 2019 et qui vient d’être repoussé à une date inconnue.

Sachez également que le studio et la productrice Amy Pascal comptent bien profiter un maximum de la palette d’ennemis et alliés de Peter Parker puisqu’ils sont en train de développer un long-métrage dont l’héroïne sera Silk alias Cindy Moon, camarade de classe de ce dernier qui possède à peu près les mêmes pouvoirs que Spider-Man suite à une morsure d’araignée radioactive, incident survenu le même jour que la morsure de Peter.

Enfin n’oublions pas que dans un autre genre, le film d’animation Spider-Man : New Generation tissera sa toile sur nos écrans en Décembre.

Que l’Homme-Araignée soit présent ou pas, l’univers qu’il l’entoure n’a pas fini d’être exploité par Sony !