[Saison 2019/2020] Calendrier de la fin de saison de The CW

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Cette année la saison 2019/2020 aura été écourtée pour la majorité des networks américains, une conséquence de la pandémie de coronavirus qui a obligé une grande partie des séries à stopper leur tournage par mesure de sécurité.

Dans un tel contexte, il a été difficile pour eux d’établir un calendrier pour les fins de saison de leurs programmes, qui se terminent habituellement courant Mai. Après ABCNBC, la FOX et CBS voici le planning de The CW concernant sa grille.

Le network, en multipliant les pauses, est parvenu à ce que la majorité de ses séries se concluent comme convenu en Mai. Si Arrow a tiré sa révérence Janvier tandis que Black Lightning, Legacies, All American et Nancy Drew sont parties en hiatus il y a peu de temps, on remarquera que seule Supernatural a été durement impactée par cette situation inédite puisque sa quinzième et dernière saison n’a compté que treize épisodes sur les vingt prévus et s’est achevée le 27 Mars.

Vendredi 1er Mai
Dynasty (fin de saison 3)
Charmed (fin de saison 2)

Dimanche 3 Mai
Supergirl (fin de saison 5)
Batwoman (fin de saison 1)

Mercredi 6 Mai
Riverdale (fin de saison 4)

Mardi 12 Mai
The Flash (fin de saison 6)

Jeudi 14 Mai
Katy Keene (fin de saison 1)

Date non annoncée pour :

The 100 (la septième et dernière saison débute le 20 Mai, elle se terminera durant l’été)
Legends Of Tomorrow (fin de saison 5 prévue vers Juin)
In The Dark (fin de saison 2 planifiée pour Juin)

[Audiences TV US] Belle stabilité pour The Blacklist

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Ce vendredi 24 Avril, la stabilité était au rendez-vous pour The Blacklist, qui a rassemblé 4,82M de téléspectateurs pour son nouvel épisode. Depuis son retour à l’antenne il y a un peu plus d’un mois, la série s’est d’ailleurs montrée solide puisque naviguant à un niveau supérieur à sa première partie de saison sept, qui oscillait entre 3M et 4M.

Sur CBS, MagGyver égare quelques fidèles et en attire 6,18M devant leur écran, contre 6,44M il y a sept jours. Quant à Magnum P.I., celle-ci s’apprête à quitter la tranche des 7M, déclinant cette fois de 7,14M à 7,06M fans. De retour après une pause de trois semaines, Blue Bloods est également en baisse, chutant de 8,77M à 8,09M, impliquant un futur passage sous la barre des 8M d’amateurs.

Découvrez en détails les chiffres du 24 Avril :

Horaire Série Taux sur les 18/49 ans (en %)
Audience (en millions)
20h MacGyver (CBS) 0,7 6,18
The Blacklist (NBC) 0,6 4,82
The Blacklist (NBC) 0,6 4,82
NFL Draft (ABC) 0,8 3,78
WWE Friday Night SmackDown (FOX) (20h-22h) 0,5 2,02
Penn & Teller: Fool Us (The CW) (Rediffusion) 0,2 0,94
21h Magnum P.I. (CBS) 0,7 7,06
Dateline (ABC) (Rediffusion) 0,6 4,60
Whose Line Is It Anyway ? (The CW) (Rediffusion) 0,1 0,62
22h Blue Bloods (CBS) 0,8 8,09

Mine De Rien : Interview de Mathias Mlekuz

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Fin Février, sortait au cinéma Mine De Rien, la première réalisation de Mathias Mlekuz (Deux Jours À TuerNicolas Le Floch) comprenant au casting Arnaud Ducret, Philippe Rebbot, Mélanie Bernier, Rufus, Hélène Vincent ou encore Marianne Garcia et nous emmenant en terre nordiste pour mettre en lumière le combat de chômeurs pour réhabiliter une mine désaffectée (critique à lire ici).

Suite à la pandémie de coronavirus, Mine De Rien n’a eu que quinze jours de présence dans les salles obscures mais a tout de même pu sortir en avance en VOD, débarquant ainsi le 15 Avril sur les plateformes légales. À l’occasion de cette sortie en vidéo, nous nous sommes entretenus avec Mathias Mlekuz pour évoquer avec lui cette première expérience en tant que réalisateur. Merci à lui de nous avoir accordé cet interview, que vous pouvez lire ci-dessous.

SeriesDeFilms : Après une longue carrière de comédien, à la fois à la télévision et au cinéma, vous voilà désormais derrière la caméra pour porter à l’écran votre premier long-métrage. Est-ce ce projet précis qui vous a motivé à occuper ce poste de réalisateur ou bien était-ce une envie de longue date ?

Mathias Mlekuz : C’est une envie que j’avais depuis dix ans et j’ai commencé à écrire il y a un bon moment, à partir de 2009. J’avais envie de travailler cette histoire pour faire mon premier film, ce n’est pas une histoire parmi tant d’autres, je l’avais en boutique.

Vous officiez également au scénario du film aux côtés de Philippe Rebbot et Cécile Telerman, comment s’est déroulé ce travail de collaboration à six mains, comment vous êtes-vous répartis les tâches ?

Avec Philippe on a d’abord travaillé à 50/50, on écrivait ensemble puis cela s’est transformé en 70/30 et au final lui n’écrivait plus mais il corrigeait. Ensuite Cécile Telerman est arrivée sur la dernière version et elle a restructurée le récit en disant « là ça ne va pas, là ça ne va pas ». C’est toujours moi qui me charge de rapporter, d’écrire les choses qu’elles ont été débriefées tous ensemble.

Ce projet a t-il été difficile à mener à bien ? J’ai cru lire que cela vous a pris quelques années pour que Mine De Rien puisse se concrétiser et vous venez de me confirmer que cela a pris dix ans au final.

Oui. On a trouvé un producteur il y a sept ans, c’était en 2013. On a réécrit encore plusieurs versions avant de les présenter au CNC et on a été refusé plusieurs fois sur l’avance sur recettes. Cela a été un vrai parcours du combattant, on a eu UGC comme co-producteur et ils sont restés en tant que distributeur uniquement. On l’a fait finalement avec très très peu d’argent.

Ce qui est flagrant en visionnant Mine De Rien est la bienveillance qui émane de votre portrait des gens du nord, pour un bel hommage sur le bassin minier. On sent que vous venez vous aussi de la région, cela transparaît à l’écran. Y a t- il une infime part d’autobiographie dans votre film ?

Mon grand-père était mineur, j’ai grandi là-bas et il y a effectivement un hommage qui se fait au bassin minier, aux mineurs mais je ne me suis pas dit « c’est un film hommage », pour moi le but c’était d’abord de raconter une histoire. C’est une fiction, je n’ai pas construit de parc d’attractions mais après il y a effectivement une part de moi.

Il y a un peu de moi dans chaque personnage, d’ailleurs tous les noms de personnages sont des gens que j’ai connu dans mon enfance. Je m’en suis inspiré mais inspiré très librement. Il n’y a personne qui peut se dire « c’est moi qui suis à l’écran ». Roger Morels (ndlr : incarné à l’écran par Rufus), le mineur CGTiste, c’est quelqu’un qui est connu. Lui il pourrait se dire « c’est mon nom » mais pas « c’est moi ».

Ce qui ressort parmi les thèmes du long-métrage est la notion d’entraide face à l’adversité, permettant ainsi d’éviter tout misérabilisme face à la situation vécue par les personnages et de critiquer par la même occasion une certaine politique des grandes entreprises. Privilégier l’humanisme est ce qui fait la force de votre film, cela a t-il était votre priorité ?

Alors moi je voulais éviter au maximum le misérabilisme, je voulais effectivement montrer des gens solidaires, qui essayent de construire quelques chose ensemble avec les difficultés que cela comporte donc oui c’était important de privilégier l’humanisme.

De la sobriété d’Arnaud Ducret à la douceur de Mélanie Bernier, là aussi nous ressentons une chaleur humaine et une émotion palpable. Et au niveau des figures locales, nous retenons les prestations de Rufus et de Marianne Garcia, ajoutant ce cachet d’authenticité face à cette histoire se situant dans nos corons.

Ils ont vraiment adhéré au projet, j’ai eu une adhésion qui s’est faite dès le scénario et ensuite sur le tournage ça a été très très facile.

Donc au niveau de la direction d’acteur, le fait d’en être un vous-même vous a t-il aidé ? 

Oui je me suis beaucoup appuyé là-dessus, comme je n’étais pas réalisateur. Je me suis beaucoup appuyé sur mon expérience d’acteur donc de ce côté pas de soucis, j’en ai eu plus côté technique. Côté jeu non j’ai adoré la direction, c’est mon point fort.

Et quels ont été pour vous ces principaux défis au niveau de la réalisation de votre long-métrage ? Avez-vous dû faire des concessions ?

J’ai eu un peu de soucis car j’ai eu très peu de temps, j’ai eu cinq semaines pour faire le film et je n’avais pas le droit aux heures supplémentaires, parce qu’il n’y avait pas d’argent et aussi parce que pour la lumière on tournait beaucoup en extérieur. On était en plein hiver et pour les tournages c’est 9h/16h dans le nord donc quand il n’y a plus de lumière on ne peut plus tourner…(rires)

Oui à 16h, tout est bouclé (rires).

Voilà. Donc tout ce qui était justement éclairage, tout ce qui prenait du temps, je n’avais pas de maîtrise là-dessus. C’était terrible parce que la technique m’a pris beaucoup de temps « sur le jeu ». Il fallait quand même que j’enquille des plans pour avoir quelque chose à monter. J’aurais aimé avoir beaucoup plus de temps pour le jeu justement. Je faisais deux/trois prises et maximum je montais à quatre/cinq mais je n’avais pas le droit à plus parce que sinon beaucoup de prises et pas beaucoup de plans, c’est short (court en anglais) au montage.

Il n’y a pas de gras dans mon film, je n’ai pas beaucoup de scènes coupées et dans le DVD il n’y en aura pas, j’ai juste enlevé une scène de deux minutes. Souvent on tourne beaucoup plus et après, au montage, on élague. J’ai tout de même élagué à l’intérieur des scènes, ce qui m’a permis d’en retirer près d’une demi-heure de métrage.

Quand vous dites, avez-vous dû faire des concessions, j’avais une maxime où je me disais que mon excellence à moi c’était « l’art d’être créatif avec les contraintes du réel ». Avec toutes ces contraintes, je ne pouvais pas me dire « voilà il n’y a pas de décors, pas d’accessoires, il n’y a pas ceci, il n’y a pas cela.. »

Vous avez su rebondir à chaque fois.

Chaque fois je me disais, « il n’y a aucun soucis, au contraire on a des emmerdes et je vais les résoudre ». Une fois j’ai eu un problème technique assez consistant et j’ai bugué pendant dix minutes, je ne voyais pas de solutions mais ça ne m’est arrivé qu’une seule fois (rires). Sinon il y a toujours une solution, on peut toujours en trouver.

L’optimisme des gens du Nord, on trouve toujours un moyen de se débrouiller, pour s’en sortir.

Voilà.

Cette première expérience vous a t-elle donné envie de continuer sur cette voie et de réaliser d’autres films ? 

Est-ce que j’ai envie de réaliser un second film ? Oui oui mais la question c’est lequel.  Le sujet je l’ai mais il faut du travail.

On espère que vous pourrez vous y atteler et que le chemin des tournages se fera assez rapidement.

Là pour le coup, c’est bien bloqué. Ouvrir les salles de cinéma avec un siège sur deux c’est possible mais un tournage avec les gestes barrières non.

© M.E.S PRODUCTIONS / ORANGE STUDIO

Propos recueillis par Romain Derveaux

 

[Audiences TV US] L’heure des adieux pour Will & Grace

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Ce jeudi 23 Avril, Will & Grace baissait le rideau pour la seconde fois de son histoire sur NBC, concluant son revival débuté il y a trois ans déjà. Pour cette nouvelle fin de série, 3,14M de téléspectateurs étaient présents soit le meilleur score de cette onzième saison, qui aura été suivie en moyenne par 2,33M de fidèles soit une chute de près de 23% comparé à la précédente (3,02M).

Toutes les séries du network proposaient leur dernier épisode de la saison 2019/2020 et pour Superstore, la baisse était au rendez-vous pour la conclusion de sa cinquième année qui a attiré 3,01M d’amateurs, contre 3,15M il y a trois semaines. Cette saison cinq a été regardée par 2,83M de personnes, contre 3,06M pour la quatrième, constituant une diminution de l’ordre de 7%.

Brooklyn-Nine-Nine achevait sa septième saison devant 2,24M de curieux, contre 2,05M il y a sept jours. Celle-ci a obtenu une audience moyenne de 2,07M, un résultat inférieur à la saison dernière, qui amassait 2,24M d’individus devant leur écran, ce qui constitue un déclin de 8%.

Enfin New York Unité Spéciale est retournée sous la barre des 4M pour son ultime épisode de sa vingt-et-unième année, réunissant 3,69M de fans devant leur télévision (contre 4,07M il y a quinze jours). Cette saison, une moyenne de 3,62M de personnes auront regardé les enquêtes menées par Mariska Hargitay, contre 4,18M durant la précédente (soit une chute d’environ 13%).

Sur CBS, avec Young Sheldon en mode rediffusion, Man With A Plan repasse sous les 6M et rassemble 5,84M de téléspectateurs pour son nouvel épisode. Même cas de figure pour Broke qui, proposée après une rediffusion de Mom tombe de 5,59M à 4,78M. Tommy ne redresse pas la barre, perdant également du terrain, déclinant de 5,16M à 4,62M de curieux.

Sur la FOX, Last Man Standing parvient à retourner dans la tranche des 4M, grimpant ainsi de 3,86M à 4,14M d’aficionados.

Sur The CW, Katy Keene repart à la baisse, amassant 475 000 personnes devant son épisode de la semaine, contre 486 000 précédemment tandis que In The Dark continue de plonger après sa rentrée catastrophique, n’étant suivie que par 387 000 amateurs (contre 406 000 il y a sept jours).

Découvrez en détails les audiences du 23 Avril :

Horaire Série Taux sur les 18/49 ans (en %)
Audience (en millions)
20h Young Sheldon (CBS) (Rediffusion) 0,6 5,75
NFL Draft (ABC) (20h-23h) 1,4 5,69
Last Man Standing (FOX) 0,7 4,14
Superstore (NBC)  0,7 3,01
Katy Keene (The CW) 0,1 0,48
20h30 Man With A Plan (CBS)  0,7 5,84
Last Man Standing (FOX) (Rediffusion) 0,5 2,83
Brooklyn Nine-Nine (NBC) 0,6 2,24
21h Mom (CBS) (Rediffusion) 0,5 4,84
Will & Grace (NBC)  0,5 3,14
Mental Samourai (FOX) (Rediffusion) 0,3 1,51
In The Dark (The CW)  0,1 0,39
21h30 Broke (CBS) 0,6 4,78
Will and Grace Retrospective (NBC) 0,5 2,97
22h Tommy (CBS) 0,5 4,62
New York Unité Spéciale (NBC) 0,7 3,69

[Cinéma] La franchise Lego débarque chez Universal Pictures

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En 2014, Warner Bros proposait La Grande Aventure Lego, premier long-métrage d’animation basé sur la licence éponyme, marquant la pose d’une nouvelle brique dans l’empire fondé par Ole Kirk Christiansen, qui est déjà bien fourni entre jeux de construction, de société et vidéoludiques de même qu’une multitude de séries télévisées.

Auréolé d’un succès critique et public, ce film mis en scène par Phil Lord et Chris Miller a totalisé 468M$ de recettes dans le monde, pour un budget de 60M$, préfigurant l’émergence d’une franchise phare pour le studio. D’ailleurs en 2017, deux opus ont débarqué au cinéma à savoir Lego Batman et Lego Ninjago et si le premier a réussi à engendrer 311M$, le second a seulement amassé 123M$. Mais pas de quoi inquiéter les producteurs, qui comptaient sur la suite de La Grande Aventure Lego pour redonner de la vigueur à cette saga récente.

Sauf que la sortie de La Grande Aventure Lego 2 en 2019 s’est soldé par un semi-échec commercial puisque avec un budget grimpant à 99M$, le long-métrage de Mike Mitchell n’a récolté « que » 192,3M$ sur la surface du globe, ce qui s’est révélé décevant après le carton de son prédécesseur. C’est dans ce contexte qu’à la fin de cette année, Warner Bros. n’a pas bataillé pour récupérer les droits de la licence qui arrivaient à terme, laissant la concurrence se battre pour les récupérer.

Après des mois de négociations, nous apprenons via Deadline que c’est Universal Pictures qui a remporté le gros lot, ayant obtenu un contrat de cinq ans pour développer, produire et distribuer des films dérivés de la galaxie Lego. Une opportunité qui a enthousiasmé Donna Langley, la présidente d’Universal et Jill Wilfert, le vice-président de Lego, qui ont tenu à communiquer sur ce partenariat :

« […]Lego donne aux gens la possibilité de construire des mondes et de créer des histoires qu’ils portent à chaque étape de leur vie. S’associer à une marque aussi emblématique qui reste au goût du jour et évolue constamment permet de la créativité dans la narration. Nous sommes ravis de commencer à construire le prochain épisode des films Lego avec Jill et l’équipe Lego, que la curiosité et l’innovation ne cessent d’inspirer. »

“L’investissement d’Universal à proposer des histoires uniques provenant de différentes voix fait du studio le parfait partenaire alors que Lego Group entre dans cette nouvelle phase cinématographique. Donna et l’équipe d’Universal apportent un sens de l’émerveillement et de l’imagination que nous partageons et nous avons hâte de travailler sur cette vision commune. »

Dans tous les cas, ce changement de propriétaire va modifier le futur de la franchise puisque les oeuvres de Warner et de ses filiales ne pourront plus apparaître à l’écran donc Batman ne sera plus de la partie, de même que les personnages de La Ligue Des Justiciers, du Seigneur Des Anneaux, des Gremlins…À l’inverse l’univers de Jurassic Park, déjà développé en jeux-vidéos, pourra être explorer en détails de même que des sagas populaires d’Universal comme Retour Vers Le Futur, Moi, Moche Et Méchant voire Fast & Furious. Lego n’a pas terminé sa folle aventure sur grand écran mais est-ce que cette nouvelle direction sera super-géniale ? Suspense !

© Warner Animation Group

 

[Audiences TV US] Un sursaut pour SEAL Team et S.W.A.T.

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Ce mercredi 22 Avril, sans la franchise ‘Chicago’ sur NBC, les autres séries diffusées avaient le champ libre pour attirer plus de monde, ce qui a semble t-il été le cas sur CBS;

En effet, SEAL Team a réuni 5,82M de téléspectateurs devant son nouvel épisode, contre 4,89M il y a quinze jours. La hausse de son lead-in a aidé S.W.A.T. a se hisser au-dessus des 4M de fidèles, grimpant ainsi de 3,85 à 4,76M.

Sur ABC, The Goldbergs est en baisse, déclinant de 4,37M à 4,25M d’amateurs tandis que son spin-off Schooled suit le même chemin, diminuant de 3,28M à 3,02M. American Housewife ne fait pas mieux, amassant 3M de personnes, contre 3,12M il y a sept jours. Enfin Single Parents a été suivie par 2,37M de curieux, un score inférieur à l’épisode de la semaine dernière (2,48M).

Découvrez les chiffres du 22 Avril :

Horaire Série Taux sur les 18/49 ans (en %) Audience (en millions)
20h Survivor (CBS) 1,5 8,16
The Masked Singer (FOX) 2,1 8,14
Chicago Med (NBC) (Rediffusion) 0,6 4,84
The Goldbergs (ABC) 0,8 4,25
Pointless Harry and Meghan Bullshit (The CW) (20h-22h) 0,1 1,14
20h30 Schooled (CBS)  0,6 3,02
21h SEAL Team (CBS) 0,7 5,82
The Masked Singer (FOX) 1,4 5,38
Chicago Fire (NBC)(Rediffusion) 0,6 4,55
American Housewife (ABC) 0,6 3
Nancy Drew (The CW)  0,1 0,48
21h30 Single Parents (ABC) 0,5 2,37
22h S.W.A.T. (CBS)  0,6 4,76
Chicago P.D. (NBC) (Rediffusion) 0,5 3,81
Who Wants To Be A Millionaire? (ABC) 0,5 3,68

[Critique] Better Call Saul saison 5 : it’s all good, man !

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Spin-off de Breaking Bad centré sur le personnage de Saul Goodman (Bob Odenkirk), l’avocat véreux collaborant avec Walter White (Bryan Cranston) et Jesse Pinkman (Aaron Paul), Better Call Saul n’a jamais eu la renommée de la série mère, ce qui est regrettable tant la création de Peter Gould et Vince Gilligan a su trouver son propre ton et sa voie tout en s’imprégnant de celle tracée par sa grande soeur, pour une combinaison qui a su progressivement devenir homogène et un résultat qui tient toutes ses promesses.

Si nous avions prévu depuis des années de ce préquel lors d’une rétrospective dès lors qu’elle sera achevée (les treize derniers épisodes seront diffusés entre 2021 et 2022), la qualité exemplaire de la cinquième saison, qui vient tout juste de se terminer sur AMC et Netflix, nous a poussé à vous parler dès à présent de la lente transformation de Jimmy McGill en Saul Goodman car elle vaut clairement le coup d’oeil.

Après plus d’un an et demi d’attente, la cinquième saison de Better Call Saul a enfin fait son arrivée et l’on peut sans nul dire que notre attente a été récompensée, tant celle-ci est maîtrisée, surpassant les précédentes.

La quatrième saison se concluait sur l’audition réussie de Jimmy pour récupérer sa licence d’avocat, ce dernier révélait avoir sciemment joué la comédie pour attendrir le jury, au grand dam de sa compagne Kim (Rhea Seehorn), effarée en plus d’apprendre que pour son retour aux affaires, son homme allait prendre un nom d’emprunt, Saul Goodman…
Avec une telle fin, on ne pouvait que s’attendre à voir le facétieux personnage se révéler et assister aux premiers « exploits » de l’avocat criminel et ce fut le cas. Si c’est à la fois un plaisir et une source d’inquiétude, car nous savons que le chemin emprunté mènera au chaos, l’émergence de Saul est traitée avec intelligence par l’équipe créative.

La dualité entre Jimmy et son alter-ego est exacerbée alors que la frontière entre la légalité et l’illégalité s’efface sur l’autel du profit et des petites combines, comme mis en lumière lors de la première partie de saison où l’appel de l’argent sera plus forte que l’équilibre de sa vie privée, conclusion désarmante à la clé. Par la suite, la présence et la pression cartel s’invite dans l’existence de notre avocat pour mieux altérer son évolution culminant en un dyptique sublime dans les plaines désertiques entre Albuquerque et le Mexique, où la part d’innocence restante de notre homme s’envole, pour un traversée pour le moins marquante. Bob Odenkirk est toujours aussi impliqué dans son rôle et brille en ajoutant de nouvelles nuances à son jeu, parvenant à passer du coq à l’âne en jonglant entre Jimmy et Saul.

Alors que précédemment, les histoires du cartel n’impliquait pas le tandem Jimmy/Kim, cette saison, celles-ci se propagent à la majorité des storylines, pour un mariage réussi puisque voir les balbutiements de Saul dans ce milieu offre une énergie et un gain de maturité bienvenue, permettant à Better Call Saul à jouer dans la même cour de Breaking Bad et de l’égaler sans problème. Si la guerre des nerfs entre Gus et Lalo prend de l’ampleur pour un résultat explosif et violent, rendu possible grâce à l’imprévisibilité du dernier Salamanca introduit dans l’univers, faisant souffler le chaud et le froid pour des moments de grandes tensions (dans les deux derniers épisodes le personnage s’intensifie et fout clairement les jetons, incarné avec délectation par Tony Dalton qui s’éclate dans la peau du criminel).

Au milieu de tout cela, Mike se remet difficilement de son action de la saison passée, ce qui prend du temps mais cette descente aux enfers renforce notre affect pour notre homme de main, aidé par l’interprétation sans faille de Jonathan Banks qui, après avoir été touchant, renoue avec son côté implacable dans le dernier tiers de cette cinquième saison. De plus son association avec Jimmy s’accentue et nous avons les bases de leur relation future. Nacho est également pris entre deux feux et sa trajectoire ne cesse de nous remémorer celle de Jesse, le pauvre ne pouvant s’échapper du sac de nœud dans lequel il est empêtré depuis plusieurs saisons et son parcours du combattant est douloureux, Michael Nando livrant une prestation dramatique qui fait son effet.
Quant à Howard Hamlin, si sa présence est fantomatique, se résumant à un running-gag sur une proposition d’emploi, ce qui s’annonce pour lui dans la prochaine saison est plus qu’intriguant et devrait permettre à Patrick Fabian d’avoir du matériel niveau interprétation. Une pause récréative avant la tempête pour notre avocat de HHM.

Terminons avec le meilleur personnage de la série, la seule et unique Kim Wexler qui, cette fois encore surpasse tout le monde. Tout comme Nacho, le flou règne quant à son futur, n’existant pas dans Breaking Bad et les scénaristes s’en amusent en l’amenant vers un destin imprévisible. Nous avons tout d’abord eu peur pour sa carrière puis peur pour son couple lorsqu’elle a oscillé en eaux troubles concernant un dossier de son cabinet pour Mesa Verde, s’acoquinant avec son cher Jimmy/Saul pour un jeu plus que dangereux, qui a débouché sur une proposition surprenante. Mais ce sont les deux derniers épisodes qui nous ont fait craindre le pire pour cette dernière avec une confrontation épique à la clé qui ne font que prouver que Kim Wexler est la meilleure chose qui soit arrivée à Better Call Saul. Rhea Seehorn est une nouvelle fois parfaite, électrisant l’écran rien qu’avec un regard ou un souffle et mettant tous ses camarades de jeu à l’amande lorsque l’intensité est au rendez-vous. Ses confrontations avec Bob Odenkirk ou Tony Dalton sont parmi les heures de gloire de cette saison. Du grand art.

Si l’écriture est comme d’habitude à un niveau exceptionnel, Peter Gould (qui a supervisé la saison, Vince Gilligan ayant lâché du lest pour s’occuper de El Camino) et ses scénaristes proposant des scripts solides, pour une trame générale uniforme et dix épisodes de haut vol, les meilleurs de la série, la réalisation n’est pas en reste. Déjà l’un des points forts depuis ses débuts, la mise en scène passe là aussi à un stade supérieur, surpassant sa grande soeur. Entre la séquence de la glace mangée par les fourmis, représentant l’esprit corrompu de notre avocat ou le plan sur le visage de Jimmy et son reflet, symbole de sa dualité interne, chaque détail sublime le scénario et au niveau des paysages, nous avons une fois de plus l’impression de regarder une oeuvre d’art. Tout cela prend son sens dans le remarquable et flamboyant 5×09 – Transporteur le seul épisode réalisé par Gilligan cette année, qui est de toute beauté avec ce mélange d’action et d’introspection, renforcé par la certaine poésie des scènes menées par Jimmy et Mike dans l’infinité désertique du Nouveau-Mexique.

La cinquième saison de Better Call Saul frôle la perfection et offre un grand moment de télévision, conjuguant à merveille ce qui fait sa force et ce qui faisait le charme de Breaking Bad. Alors que nous nous rapprochons inexorablement de la fin, le basculement de Jimmy McGill vers le côté obscur recèle d’éléments de surprise ne cessant d’ajouter de l’épaisseur au personnage. Si nous connaissons dans les grandes lignes où ce dernier va terminer et où la guerre du cartel nous mènera, la véritable inconnue quant au futur de la série concerne principalement Kim Wexler et la route qui s’ouvre devant elle à l’aube de cette dernière salve d’épisodes est plus que réjouissante même si inquiétante. 

© AMC

 

[Star Wars] Une nouvelle série live en développement par la co-créatrice de Russian Doll

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Alors que Star Wars : L’Ascension De Skywalker de J.J. Abrams a marqué la fin d’une ère, clôturant ce qui correspond désormais La Saga Skywalker, comprenant les neuf Episodes réalisés entre 1977 et 2019 (les spin-offs en sont exclus), l’avenir de la franchise se joue pour les années à venir sur le petit écran.

Que les fans se rassurent, Star Wars reviendra bien entendu au cinéma, plusieurs projets étant déjà planifiés comme la trilogie de Rian Johnson ou encore un long-métrage réalisé par Kevin Feige, le big-boss de Marvel Studios, cela reste encore flou. Si des dates de sorties avaient été annoncées par Disney il y a un an à savoir le 16 Décembre 2022, le 12 Décembre 2024 et le 18 Décembre 2026, nous ne savons pas pour quels films précisément et avec la pandémie actuelle bouleversant également le paysage cinématographique ce calendrier devrait prochainement être modifié.

Pour avoir du concret concernant l’univers créé par George Lucas, il faut donc se tourner vers la télévision et plus précisément vers la plateforme Disney +. Comme nous l’avions déjà évoqué dans de précédents articles, outre The Mandalorian, qui reviendra en Octobre pour entamer sa deuxième saison (une troisième est déjà en pré-production), deux autres séries en live-action sont en développement comme celle centrée sur Obi-Wan Kenobi, avec Ewan McGregor reprenant son rôle, qui est actuellement en phase de ré-écriture et l’autre sur Cassian Andor, avec Diego Luna interprétant de nouveau son personnage tenu dans Rogue One : A Star Wars Story.

Si l’on en croit Variety, il y aura prochainement une quatrième série live sur Disney +. En effet le site rapporte que Leslye Headland, qui s’est récemment faite remarquer avec Russian Doll, qu’elle a co-créée pour Netflix avec Amy Poehler et Natasha Lyonne, qui en incarne le rôle principal. Auréolé de trois Emmy Awards, le programme reviendra bientôt sur la plateforme pour une deuxième saison.

Fort du succès de cette création, dont elle a également assuré la co-production, l’écriture de plusieurs épisodes de même que la réalisation de trois d’entre-eux, Headland a été sollicitée par Lucasfilm pour concevoir une série menée par des figures féminines, le tout à une époque différente de celles que l’on a vu pour le moment sur le petit et le grand écran, d’après les sources ayant parlé au site américain. La jeune femme en charge de son écriture et en sera la showrunneuse, de quoi promettre un vent de fraîcheur dans cette galaxie lointaine, si lointaine entre une période et des protagonistes inédits et le ton de Leslye Headland, annonçant des aventures décalées pour nos futures héroïnes Star Wars.

 

[Audiences TV US] Empire s’achève dans une relative indifférence

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Ce mardi 21 Avril, Empire touchait à sa fin après six ans de carrière sur la FOX et pour cet ultime épisode, 2,94M de téléspectateurs étaient présent devant leur écran. En moyenne, cette sixième et dernière saison aura été suivie par 2,65M de fans, ce qui constitue une perte d’audience de l’ordre de 41% par rapport à la précédente (4,52M). Un chant du cygne qui s’est déroulé dans une relative indifférence pour une série qui était parvenue à réunir 12,97M de personnes durant sa première année.

Sur The CW, The Flash était de retour après un mois d’absence et la baisse était au rendez-vous pour cette reprise, qui a été regardée par 1,08M de fidèles, contre 1,19M avant sa pause. Legends Of Tomorrow a également égaré quelques curieux, déclinant de 669 000 à 647 000 aficionados.

Sur ABC, For Life reste stable d’une semaine à l’autre et rassemble une fois de plus 2,18M d’amateurs devant leur télévision.

Découvrez en détails les chiffres du 21 Avril :

Horaire Série Taux sur les 18/49 ans (en %) Audience (en millions)
20h NCIS (CBS) (Rediffusion) 0,7 7,74
Ellen’s Game Of Games (NBC) (Rediffusion) 0,8 4,12
The Conners (ABC) (Rediffusion) 0,6 3,72
Masked Singer (FOX) (Rediffusion) 0,5 2,74
The Flash (The CW) 0,4 1,09
20h30 Bless This Mess (ABC) (Rediffusion) 0,4 2,39
21h Salute To Prince (CBS) 1 6,49
Ellen’s Game Of Games (NBC) (Rediffusion) 0,7 3,67
Empire (FOX) 0,8 2,94
Mixed-ish (ABC) (Rediffusion) 0,4 1,90
Legends Of Tomorrow (The CW) 0,2 0,65
21h30 Black-ish (ABC) (Rediffusion) 0,3 1,72
22h For Life (ABC) 0,4 2,18
New Amsterdam (NBC) (Rediffusion) 0,3 2,18

Sofia Coppola et Bill Murray se retrouvent au cinéma pour On The Rocks

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Apple se lance dans la production de long-métrage et pour cette première incursion dans l’univers du cinéma, la société s’est associée au studio A24 et pour leur première collaboration, ils se sont bien entourés.

Comme le rapporte le site Variety, cette co-production intitulée On The Rocks marque la nouvelle collaboration sur grand écran entre Sofia Coppola et Bill Murray, plus de quinze ans après Lost In Translation qui avait été auréolé d’un succès critique avec une pluie de récompenses à la clé (dont l’Oscar du meilleur scénario original et le César du meilleur film étranger). Notons tout de même que le tandem s’était déjà retrouvé sur Netflix  en 2015 à l’occasion du programme spécial A Very Murray Christmas.

©Focus Features

Cette septième réalisation de Sofia Coppola, où elle officie également en tant que scénariste et co-productrice lui permet de travailler à nouveau de concert avec A24, qui avait produit et distribué aux États-Unis The Bling Ring en 2013.

De quoi va parler On The Rocks ? Si le synopsis révélé il y a quelque temps nous informait que le long-métrage serait centré sur les retrouvailles entre une jeune mère (interprétée par Rashida Jones) et son extravagant playboy de père (Bill Murray) renouant des liens à travers une déambulations dans les rues de New-York, la réalisatrice a développé le sujet lors d’un colloque virtuel organisé par 92Y, un centre culturel basé dans la Grosse Pomme.

Comme rapporté par Indiewire, le long-métrage tournera autour de Bill Murray et Rashida Jones. « Ils jouent un père et sa fille, qui est mariée à Marlons Wayans, qui interprète un homme d’affaire réputé qui voyage beaucoup et qui a une belle assistante. Le personnage de Rashida a des doutes quant à sa fidélité. » indique la réalisatrice. « Le père, qui est une sorte de playboy sophistiqué, exacerbe sa paranoïa à cause de sa vision des hommes. Nous assistons à une confrontation entre deux générations, chacune voyant les choses sous un prisme différent. Nos deux protagonistes vont se lancer dans une petite aventure, espionnant le mari, le tout entre deux discussions sur la vie et des hommes, autour de verres de martinis. »

Si le tournage est terminé et que sa sortie était prévue pour la fin 2020, Apple et A24 n’ont pour le moment annoncé aucune date. On The Rocks pourrait aussi bien débarquer au cinéma qu’en streaming. Affaire à suivre.