[Cinéma] Réouverture des salles : Les mesures sanitaires mises en place

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C’est désormais acté, le 22 Juin, tous les cinémas de France pourront rouvrir leurs portes après plus de trois mois de fermeture suite à la pandémie de coronavirus. Urgence sanitaire oblige, ce retour dans les salles obscures va s’accompagner de mesures obligatoires pour assurer la sécurité de tous.

Dans un tel contexte et pour limiter tout risque de propagation du virus, la Fédération Nationale des Cinémas Français vient de sortir un guide sanitaire de réouverture, de vingt-trois pages, qui pourra être révisé et mis à jour en tenant compte des évolutions de la situation ainsi que des préconisations du Gouvernement. Quelles vont être les conditions requises pour revenir découvrir des films sur grand écran ? Nous allons vous résumer dans les grandes lignes les principales mesures décrites.

  • Des salariés aux spectateurs, tout le monde sera mis à contribution pour respecter les règles mises en place. Les employés, qui sont en première ligne, mettront tout en oeuvre pour assurer la sécurité des visiteurs ainsi que la leur, et que ce soit à l’accueil, aux caisses et aux comptoirs, ceux-ci devront obligatoirement porter leur masque si le respect de la distanciation d’un mètre, qui est la norme pour tous, est difficile à faire respecter dans l’établissement. Pour le public, le masque n’est pas obligatoire dans l’enceinte des cinémas.
  • Les contacts physiques devant être évités au maximum, l’utilisation de plexiglas ainsi que zones d’échanges de monnaie de même que les paiements sans contact, qui seront à privilégier, permettront de respecter ce cas de figure. Des distributeurs de gel ou de solution hydroalcoolique seront disponibles soit à l’entrée des établissements ou à proximité des points de vente selon la configuration des lieux et ceux-ci devront assurer une aération régulière. De même, un nettoyage et une désinfection des surfaces régulièrement touchées par les visiteurs sera effectué au minimum deux fois par jour.
  • Pour permettre un meilleur flux du public et empêcher le plus possible les rencontres dans les couloirs, il faudra limiter les files d’attente, suivre un sens de circulation spécifique, décaler les séances entre les différentes salles et les espacer pour qu’au final le moins de monde se croise au début et à la fin de celles-ci, entraînant ainsi la modification des horaires proposés habituellement dans nos cinémas et un temps d’attente plus espacés entre deux projections.
  • L’occupation de chaque salle sera limitée à 50 % de sa capacité théorique, ce qui implique que nous, spectateurs, devrons garantir une place vacante de part et d’autre de notre siège, une mesure qui ne concerne pas les personnes arrivant ensemble (couple, amis ou famille) qui eux pourront s’asseoir côte à côte, en maintenant bien entendu une place vacante de part et d’autre également. Quant aux dispositions d’accès aux salles aux personnes à mobilité réduite, celles-ci seront adaptées à la situation.
  •  Enfin, durant la séance, des messages de prévention sanitaire seront diffusées sur l’écran au moment des bandes annonces et sachez que les portes des sas devront rester ouvertes durant la première partie du long-métrage.

Voilà pour les principales conditions permettant une réouverture des cinémas en toute sécurité pour les exploitants, les employés et le public. Si vous voulez connaître les longs-métrages qui seront projetés dès le 22 Juin, découvrez la liste dans cet article. En vous souhaitant un bon retour dans les salles obscures, dans les meilleures conditions possibles !

73ème Festival de Cannes : Découvrez la Sélection Officielle

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Qui dit année exceptionnelle dit édition iconoclaste : Pour ce 73ème Festival de Cannes, point de compétition ni de rendez-vous glamour sur la Croisette, la pandémie de coronavirus ayant chamboulé le bon déroulement de l’événement. De ce fait, cuvée 2020 n’aura pas lieu physiquement mais cela n’a pas empêché Pierre Lescure, qui vient d’être réélu au poste de président du festival et Thierry Frémaux, le délégué général, de proposer un label permettant de faire perdurer l’esprit de Cannes dans les salles obscures.

Ainsi cette édition se distinguera en oubliant momentanément les catégories « Compétition », « Hors Compétition », « Séances De Minuit » et « Un Certain Regard » pour mettre à la place la classification suivante : « Les Fidèles », « Les Nouveaux Venus », « Un Film À Sketches », « Les Premiers Films »,  « 3 Documentaires », « 5 Comédies » et « 4 Films d’Animation ».

Parmi les 2067 longs-métrages visionnés par le comité de sélection, ce qui est un record, 56 ont été au final retenus pour composer ce millésime. Chacun de ces films labellisés seront aidés par le Festival pour rayonner au cinéma lors de leur sortie et pour être présentés dans d’autres festivals.  Pour découvrir la sélection officielle de cette cuvée 2020, direction la liste ci-dessous :

Les Fidèles

The French Dispatch de Wes Anderson

Été 85 de François Ozon

Asa ga Kuru (True Mothers) de Naomi Kawase

Lovers Rock de Steve McQueen

Mangrove de Steve McQueen

Drunk (Another Round) de Thomas Vinterberg

ADN (DNA) de Maïwenn

Last Words de Jonathan Nossiter

Heaven : To The Land of Happiness d’Im Sang-soo

El olvido que seremos de Fernando Trueba

Peninsula de Yeon Sang-ho

In the Dusk (Au Crépuscule) de Sharunas Bartas

Des Hommes de Lucas Belvaux

The Real Thing de Koji Fukada

Les Nouveaux Venus

Passion Simple de Danielle Arbid

A Good Man de Marie-Castille Mention-Schaar

Les Choses Qu’on Dit, Les Choses Qu’on Fait d’Emmanuel Mouret

Souad d’Ayten Amin

Limbo de Ben Sharrock

Rouge (Red Soil) de Farid Bentoumi

Sweat de Magnus von Horn

Teddy de Ludovic et Zoran Boukherma

February (Février) de Kamen Kalev

Ammonite de Francis Lee

Un Médecin De Nuit d’Elie Wajeman

Enfant Terrible d’Oskar Roehler

Nadia (Butterfly) de Pascal Plante

Here We Are de Nir Bergman

Un Film À Sketches

Septet : The Story of Hongkong d’Ann Hui, Johnnie To, Tsui Hark, Sammo Hung, Yuen Woo-Ping, Patrick Tam et Ringo Lam

Les Premiers Films

Falling de Viggo Mortensen

Pleasure de Ninja Thyberg

Slalom de Charlène Favier

Casa de antiguidades (Memory House) de Joao Paulo Miranda Maria

Broken Keys (Fausse Note) de Jimmy Keyrouz

Ibrahim de Samir Guesmi

Beginning (Au Commencement) de Dea Kulumbegashvili

Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh

16 Printemps de Suzanne Lindon

Vaurien de Peter Dourountzis

Garçon Chiffon de Nicolas Maury

Si Le Vent Tombe (Should The Wind Fall) de Nora Martirosyan

John and The Hole de Pascual Sisto

Striding into The Wind (Courir Au Gré Du Vent) de Wei Shujun

The Death of Cinema and My Father Too (La Mort Du Cinéma Et De Mon Père Aussi) de Dani Rosenberg

3 Documentaires

En Route Pour Le Milliard (The Billion Road) de Dieudo Hamadi

The Truffle Hunters de Michael Dweck et Gregory Kershaw

9 jours à Raqqa de Xavier de Lauzanne

5 Comédies

Antoinette Dans Les Cévennes de Caroline Vignal

Les Deux Alfred de Bruno Podalydès

Un Triomphe (The Big Hit) d’Emmanuel Courcol

L’Origine Du Monde de Laurent Lafitte

Le Discours de Laurent Tirard

4 Films d’Animation

Aya to Majo (Earwig and The Witch) de Goro Miyazaki

Flee de Jonas Poher Rasmussen

Josep d’Aurel

Soul de Pete Docter

 

[Cinéma] Les films qui nous attendent à la réouverture des salles

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Le 15 Mars, tous les cinéma du territoire français ont dû baisser le rideau suite aux mesures gouvernementales mises en place face à l’épidémie de coronavirus touchant le pays. Près de trois mois plus tard, cette période de fermeture va toucher à sa fin puisque, comme annoncé par le Premier Ministre, nous pourront retourner dans les salles obscures dès le 22 Juin, en respectant gestes barrières et protocoles de sécurité.

Durant ce laps de temps, beaucoup de longs-métrages ont vu leur date de sortie décalée, d’autres ont débarqué directement en VOD alors dans un tel contexte, quels sont les films que nous pourront voir dès cette semaine de réouverture ? Découvrons cela ensemble.

Tout d’abord, les exploitants et distributeurs vont privilégier les œuvres qui ont vu leur carrière se stopper brutalement en cette mi-Mars et ainsi nous retrouverons entre autres De Gaulle de Gabriel Le Bomin, qui avait engrangé 595 179 entrées en deux semaines, La Bonne Épouse de Martin Provost, qui était numéro un du box office lors de la fermeture des salles en réunissant 171 000 spectateurs. Une Sirène À Paris de Mathias Malzieu, Invisible Man de Leigh Whannell ou encore Vivarium de Lorcan Finnegan et Un Fils de Mehdi M. Barsaoui seront également de retour au cinéma.

Pour faciliter le retour des spectateurs, des longs-métrages tout public de ce début d’année vont avoir le droit à une ressortie à l’image de Ducobu 3 d’Elie Semoun et En Avant de Dan Scanlon.

Malgré le fait que le 22 Juin soit un lundi, nous aurons tout de même quelques nouveautés à découvrir dès ce premier jour à commencer par le film d’animation Nous, Les Chiens de Oh Sung-yoon et Lee Choon-baek mais également Filles De Joie de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich, The Demon Inside de Pearry Reginald Teo, L’Ombre De Staline d’Agnieszka Holland ou encore le documentaire Be Natural, L’Histoire Cachée d’Alice Guy-Blaché et The Great Green Wall de Jared P. Scott. The Hunt de Craig Zobel, qui était directement sorti en VOD chez nous va pouvoir être également exploité sur grand écran. Au niveau des ressorties, nous pourrons également (re)découvrir Elephant Man et Blue Velvet de David Lynch de même que Parasite de Bong Joon-ho et Les Lèvres Rouges de Harry Kümel.

Liste des films proposés dès la réouverture des salles :

  • De Gaulle de Gabriel Le Bomin
  • La Bonne Épouse de Martin Provost
  • Une Sirène À Paris de Mathias Malzieu
  • Filles De Joie de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich
  • Invisible Man de Leigh Whannell
  • Un Fils de Mehdi M. Barsaoui
  • La Communion de Jan Komasa
  • Vivarium de Lorcan Finnegan
  • L’Esprit De Famille d’Eric Besnard
  • Lucky d’Olivier Van Hoofstadt
  • Ducobu 3 d’Elie Semoun
  • Papy-Sitter de Philippe Guillard
  • En Avant de Dan Scanlon
  • The Boy : La Malédiction De Brahms de William Brent Bell
  • Woman d’Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand (documentaire)
  • Si C’était De L’Amour de Patric Chiha (documentaire)
  • Canción sin nombre de Melina León
  • Nous, Les Chiens de Oh Sung-yoon et Lee Choon-baek
  • Filles De Joie de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich
  • The Demon Inside de Pearry Reginald Teo
  • L’Ombre De Staline d’Agnieszka Holland
  • Trois Étés de Sandra Kogut
  • The Hunt de Craig Zobel
  • Benni de Nora Fingscheidt
  • Mosquito de Joao Nuno Pinto
  • Parasite de Bong Joon-ho (ressortie)
  • Elephant Man de David Lynch (ressortie)
  • Blue Velvet de David Lynch (ressortie)
  • Les Lèvres Rouges de Harry Kümel (ressortie)
  • Le Capital Au XXIe Siècle de Justin Pemberton et Thomas Piketty (documentaire)
  • Be Natural, L’Histoire Cachée d’Alice Guy-Blaché (documentaire)
  • The Great Green Wall de Jared P. Scott (documentaire)
  • Kongo de Hadrien La Vapeur, Corto Vaclav (documentaire)
  • Mon Nom Est Clitoris de Daphné Leblond, Lisa Billuart Monet (documentaire)

Le mercredi 24 Juin, jour habituel de sortie, s’ajouteront à cette liste les longs-métrages suivants :

  • Jeunesse Sauvage de Frédéric Carpentier
  • Midnight Runner de Hannes Baumgartner
  • Voyage En Kabylie de Hace Mess et Mathieu Tuffreau
  • Parkour(s) de Fatma Zohra Zamoum
  • Joe Hill de Bo Widerberg (ressortie)
  • Amour 65 de Bo Widerberg (ressortie)
  • Le Péché Suédois de Bo Widerberg (ressortie)
  • Adalen 31 de Bo Widerberg (ressortie)
  • La Quartier Du Corbeau de Bo Widerberg (ressortie)
  • Elvira Madigan de Bo Widerberg (ressortie)

[Cinéma] Vos coups de cœur de Mai 2020

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Sous un soleil de plomb, le mois de Juin vient tout juste de débuter, avec l’espoir de jours meilleurs en ces temps troublés et une promesse, pour les cinéphiles, celle de retourner dans les salles obscures, ce qui sera possible dès le 22 comme annoncé par le Premier Ministre il y a quelques jours. En parlant du septième art, il est temps pour nous de revenir un instant sur Mai et vos découvertes cinématographiques.

Comme depuis deux mois, fermeture des cinéma oblige, nous avons peu de nouveautés à se mettre sous la dent même si cette situation exceptionnelle permet aux studios de sortir plus rapidement quelques longs-métrages en VOD (dernier exemple en date, la sortie de Pinocchio directement sur Amazon Prime Video et The Lovebirds débarquant sur Netflix). Entre les plateformes de vidéos à la demande, nos DVD, Blu-ray et les nombreuses rediffusions de films à la télévision, nul doute que nombre d’entre nous avons pu occuper notre temps en regardant des longs-métrages en séries, que ce soit des œuvres dont nous connaissons chaque réplique ou au contraire que nous visionnons pour la première fois.

Ainsi, pour continuer à privilégier des ondes positives, comme depuis le début de la pandémie, la rubrique ne se concentrera que sur vos coups de cœur, afin que nous partagions un instant de bonne humeur avec la lecture de vos avis.

Débutons de nouveau numéro avec Sébastien, qui nous parle de ses comédies favorites, qu’il a redécouvert avec un plaisir intact durant le mois écoulé.

Rire en cette période a été crucial pour moi et lors de ces dernières semaines, je me suis replongé dans le visionnage de mes DVD préférés, qui sont pour la plupart des comédies. Pour moi le patron de l’humour, en France, est sans nul doute Louis de Funès, dont le génie comique est inter-générationnel et intemporel, nous l’avons bien vu durant le confinement avec la rediffusions de ses films majeurs. Sa collaboration avec Gérard Oury nous a d’ailleurs offert de grandes comédies et je n’ai pas pu résisté à me refaire La Grande Vadrouille, où le tandem formé avec Bourvil fait des étincelles pour un pas de deux hilarant dans cette fuite en avant en plein coeur de la Seconde Guerre Mondiale. Entre répliques cultes et comique de situation, l’escapade forcée de Stanislas et Augustin vers la zone libre déride les zygomatiques.

L’autre incontournable à mes yeux, toujours concernant la collaboration de Funès/Oury est Les Aventures De Rabbi Jacob qui permet à l’acteur de s’en donner à coeur joie dans la peau de Victor Pivert, ce patron détestable et raciste dont les préjugés vont être mis à mal par sa rencontre inattendue avec Mohamed Larbi Slimane, leader révolutionnaire d’un pays arabe, qui va l’embarquer dans une rocambolesque mésaventure alors que celui-ci ne songeait qu’à aller au mariage de sa fille. Truffé de dialogues percutants et pertinents, permettant de mettre en avant le racisme et le manque d’ouverture, ce long-métrage est profondément humaniste dans sa démarche et nous démontre que nous sommes égaux. Un message de tolérance comme on aimerait en voir plus souvent.

Enfin, je ne me lasse jamais de revoir La Cité De La Peur d’Alain Berbérian alias Le Film de Les Nuls, délire transgressif et régressif assumé pour un délire mortel en plein Festival de Cannes. C’est complètement con disons les choses clairement masi qu’est-ce que c’est bon ! Les tribulations d’Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia accompagnés d’un parterre de guests à commencer par Gérard Darmon et Sam Karmann. De la tapette à souris géante à la Carioca en passant par la blague de la moule, on se marre pitreries des Nuls et franchement ça fait du bien. 

La blogueuse SacriLedge est quant à elle revenue sur les longs-métrages qu’elle eu l’occasion de visionner sur les plateformes de VOD.

J’ai farfouillé un peu Netflix durant ce mois et parmi les découvertes qui m’ont intéressée :

– Diana, In Her Own Words
Alors bien sûr, on connaît déjà l’histoire et son dénouement tragique. Ce qui change ici contrairement aux nombreux autres reportages sur sa vie, est qu’il s’appuie uniquement sur les propos qu’elle a enregistrés avec un journaliste lors d’interviews secrètes. Diana ne parle jamais de l’attitude de sa belle-mère à son encontre ou du protocole, mais se focalise surtout sur son mari, ses infidélités et les journalistes. Elle y aborde ses problèmes psychologiques et physiques et j’ai trouvé intéressant d’y voir sa vie sous un autre angle que celui utilisé généralement. Les vidéos utilisées pour illustrer ses propos sont pour certaines inédites et j’ai apprécié de me pencher à nouveau sur cette femme emblématique.

– J’ai pu rattraper la sortie de Radioactive également, dont j’attendais la sortie ciné avec impatience. Même si le film ne m’a pas forcément enchantée, j’en parle ici car cela devait être une sortie sur grand écran, et ça l’a été le temps de quelques jours. Le film ne rentre pas assez à mon goût dans les détails scientifiques mais se base surtout sur la vie de Marie Curie plus que sur son oeuvre. Reste le jeu de Rosamund Pike qui est au top, mais l’histoire en elle-même se focalise trop sur sa vie de femme, en séparant assez celle de la scientifique, ce qui reste dommage car ne met pas assez en avant tout ce qu’elle a pu réaliser.

Pour sa première participation à la rubrique, Lise a évoqué la saga Harry Potter, qui vient de passer en intégralité à la télévision ces dernières semaines.

Cela faisait quelques années que je ne m’étais plus plongée dans cette adaptation de l’univers magique créé par J.K. Rowling, ayant toujours préféré les livres aux longs-métrages mais force est de constater, même si les différences entre le matériel de base et son pendant cinématographique sont flagrantes en matière de développement, que cette saga a un charme indéniable. D’ailleurs à mes yeux, la phase la plus importante de ces films est lors du changement opéré entre Chris Columbus (L’Ecole Des Sorciers, La Chambre Des Secrets), Alfonso Cuarón (Le Prisonnier D’Azkaban) et Mike Newell (La Coupe De Feu), chaque réalisateur apportant sa pierre à effigie et proposant un spectacle différent, entre l’émerveillement propre à l’enfance pour Columbus, le soin apporté à la psychologie par Cuarón et l’action proposé par Newell, le tout avec un ton de plus en plus sombre.

Si l’on peut regretter par la suite le choix de continuer avec un seul réalisateur, en l’occurrence David Yates et des coupures de plus en plus drastiques dans la trame scénaristique, ce qui nuit quelque peu à la qualité de L’Ordre Du Phénix et du Prince De Sang-Mêlé, la franchise rebondit avec le diptyque final Les Reliques De La Mort, grâce à cette division en deux parties, permettant de mieux apprécier les enjeux de cet épilogue, sombre et épique. Voir ces longs-métrages à un rythme rapproché permet de donner plus de consistance à l’ensemble qui, malgré ses défauts, offre tout de même du grand spectacle et forme, ce qui est rare de nos jours, une saga de bonne tenue, du début à la fin, ne sombrant pas en cours de route pour devenir anecdotique. Et pour finir, ce qui procure cet attachement progressif à l’adaptation ciné d’Harry Potter et le fait de voir grandir le trio principal (Daniel Radcliffe, Emma Waton, Rupert Grint), atout majeur de ces long-métrages, leur jeu se peaufinant de film en film. Cette dose de magie a clairement aidé à passer de bonnes soirées et à me réconforter ces derniers temps.

Pour terminer, quelques mots de Thibaut, qui vient nous parler d’un film français porté par un duo torride, La Piscine.

En attendant de retourner au cinéma le 22 juin, je partage mon coup de cœur pour ce moi de mai :

« La Piscine » de Jacques Deray avec Romy Schneider, Alain Delon, Jane Birkin et Maurice Ronet : je découvre ce classique pour la 1ère fois en version restaurée : c’est un chef d’œuvre indémodable avec une tension distillée tout le long du film. Cette valse sensuelle des corps est un plaisir pour les yeux avec des non-dits et des sous-entendus.
A voir et revoir.


Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.

Vous pouvez laisser soit votre nom/prénom ou votre pseudo avec votre avis/critique, ainsi les gens pourront vous reconnaître 😉

[Série] Upgrade de Leigh Whannell se développe sur le petit écran

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Deux ans avant de proposer une relecture moderne de L’Homme Invisible avec Invisible Man, l’acteur et scénariste Leigh Whannell, collaborateur de longue date de James Wan (Saw, Insidious,…), s’était fait remarqué derrière la caméra avec sa deuxième réalisation, intitulée Upgrade.

Porté par Logan Marshall-Green, le long-métrage de science-fiction nous faisait suivre la quête vengeresse de Grey Trace, voulant se faire justice soi-même après le meurtre de sa femme suite à une agression qui l’a laissé lui-même paralysé. Grâce à un riche inventeur, lui proposant un implant améliorant sa condition physique et lui permettant de marche à nouveau, notre homme se lancera à la poursuite de ceux qui ont brisé sa vie. Aidé de l’intelligence artificielle, nommée STEM, décuplant ses forces, cette mission se révélera être pour le moins violente et sanglante mais surtout prenante, ce qui en a fait une excellente surprise.

Aidé par de très bonnes critiques, Upgrade a su faire son petit effet et si beaucoup s’attendait à ce qu’une suite voit le jour dans un futur proche, celle-ci prendra une autre forme que prévue.

Le site américain Deadline nous rapporte que Leigh Whannell va développer l’univers aperçu dans Upgrade à travers une série, co-créée par ce dernier et Tim Walsh (Treadstone, la série dérivée de la franchise Jason Bourne). Située quelques années après les événements du film, celle-ci se centrera sur la technologie STEM, dans une version plus élaborée que celle que l’on a connu puisque l’intelligence artificielle, reprogrammée servira les intérêts du gouvernement pour aider à lutter contre la criminalité, impliquant de ce fait la présence d’un nouvel hôte et donc d’un nouvel acteur principal, Logan Marshall-Green ne participant pas à ce projet.

Leigh Whannell réalisera la série et officiera également en tant que scénariste aux côtés de Tim Walsh et James Roland, qui a supervisé la deuxième saison de l’adaptation de The Purge, autre production Blumhouse qui a été transposée du grand au petit écran. D’ailleurs Jason Blum sera l’un des co-producteurs de Upgrade, ce projet étant le premier du contrat signé par ce dernier avec Whannell en début d’année, prolongeant leur fructueux partenariat après le succès d’Invisible Man, qui a rapporté 122M$ de recettes mondiales.

[Critique] Ramdam, combat pour le vivre-ensemble

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Prévu à la base comme un série, son pilote ayant été récompensé au Festival de La Rochelle en 2017, Ramdam est devenu au fil du temps un long-métrage co-produit par Arte, qui s’occupe également de sa diffusion à la télévision. Réalisé par Zangro et comprenant au casting Lyes Salem, Djemel Barek, Yamin Dib, Sid Ahmed Agoumi, Farida Ouchani, Thaïs Kirby ou encore Michèle Brousse, celui-ci nous entraîne dans un village du Sud-Ouest où la fermeture d’une mosquée va être le sujet de conflits cultuels et personnels.

Avec Ramdam, Zangro signe une comédie traitant avec tact des questions de religion et d’identité, pour aborder de la perception de l’islam en France, une thématique se cristallisant autour d’un affrontement opposant un père et son fils quant à la fermeture d’une mosquée.

Le scénario, que le réalisateur a co-écrit avec Fouad Saanadi, imam et Nacim Mehtar (La Fin De L’Été) avec la collaboration du tandem Vincent Poymiro/David Elkaïm (Ainsi Soient-Ils), évite tout manichéisme et se concentre avant tout sur les notions d’entraide et de solidarité, le tout traité avec une bonne dose de dérision, permettant ainsi de délivrer les messages et critiques avec plus de facilité.

Ramdam nous plonge au sein d’un règlement de comptes, celui régnant au cœur du village de Saint-Marsain où Rachid, président du club de rugby local, souhaite utiliser le bâtiment où se trouve la mosquée locale pour en faire un club-house. Découvrant le projet de son père, avec qui les relations sont tendues, Amine, professeur d’histoire des civilisations à Bordeaux veut aider les fidèles sauf qu’à la suite d’un quiproquo celui-ci se voit nommé imam par ces derniers. Avec humour, Zangro pointe du doigt les petits travers de tout le monde, de la difficulté d’intégration aux préjugés de chacun quant à la religion et l’on se plaît à suivre les mésaventures de cette petite troupe qui, à travers sa volonté de conserver leur lieu de culte, va prôner un sujet plus vaste, le vivre-ensemble.

En plus de mettre en avant, avec pertinence, l’utilité du lien social pour améliorer les rapports humains, que ce soit dans une mosquée ou sur un terrain de rugby, le capital sympathie de cette comédie provient également de la galerie personnages dépeints, qui sont attachants et dont les défauts deviennent au final une force. Des facéties de Djemel Barek et Sid Ahmed Agoumi, contre-balancé par la justesse de Lyes Salem, chef de file de la distribution, le casting s’en donne à cœur joie et cela se ressent à l’écran. Au contraire, on pourra regretter que la réalisation de Zangro ne parvienne pas à insuffler ce petit grain de folie qui aurait ajouté un certain cachet à la mise en scène, qui aurait gagné à être moins rigide, pour mieux gommer cet aspect téléfilm.

Avec Ramdam, Zangro concocte une comédie sociale qui, par le biais de l’humour, parvient à traiter avec bienveillance d’un sujet qui peut prêter à controverse, les relations entre la France et l’islam. Évitant écueils et clichés, le film se veut humaniste et réussi à délivrer avec une certaine justesse ses messages sur l’identité, la tolérance et le vivre-ensemble, pour un résultat drôle et chaleureux.

© Bien Ou Bien Productions

[Cinéma] Tom Cruise à la conquête de l’espace

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Alors que l’entreprise privée SpaceX s’apprête à marquer l’histoire de l’aérospatiale en lançant le premier vol habité de sa fusée réutilisable, la capsule « Crew Dragon », initiant ainsi une nouvelle ère pour la conquête de l’espace (décollage prévu samedi soir vers 21h30 heure française), un célèbre acteur a également envie d’avoir la tête dans les étoiles.

Il y a quelques semaines en effet, nous apprenions que Tom Cruise, qui depuis des années repousse ses limites au niveau de ses cascades, avait dans l’idée de tourner l’un de ses prochains longs-métrages hors de notre atmosphère terrestre. Alors que la saga Mission : Impossible lui a notamment permis de réaliser des défis de taille, le comédien casse-cou ayant pu escalader le Burj Khalifa à Dubaï, rester accroché à un Airbus A400 M en plein décollage ou encore effectuer un saut à plus de 6000 mètres d’altitude vise encore plus haut, encore plus fort.

En association avec la NASA ainsi qu’avec Elon Musk et sa fameuse compagnie SpaceX, Tom Cruise veut être au coeur du premier film d’action réalisé dans l’espace. Si pour le moment ce projet n’implique aucun studio, il y a fort à parier que les grandes majors voudront mettre la main au porte-feuille pour voir leur logo apparaître à l’écran lors de la sortie de ce blockbuster hors-normes. En tout cas, pour chapeauter ce long-métrage ambitieux, l’acteur s’est entouré de Doug Liman nous indique Deadline, précisant que le réalisateur a écrit le premier jet du scénario, dont l’intrigue est pour le moment inconnue, le seul élément connu étant le fait que la Station Spatiale Internationale y jouera un rôle. Les deux hommes, qui se connaissent bien, ayant déjà collaboré ensemble pour Edge Of Tomorrow et Barry Seal : American Traffic, assureront en plus la co-production de ce film.

Après s’être mis au pilotage d’hélicoptère puis d’avion de chasse, pour Mission : Impossible – Fallout et le futur Top Gun : Maverick (le 23 Décembre au cinéma), Tom Cruise va donc devoir s’entraîner à devenir un véritable astronaute, pour pouvoir s’inviter dans une capsule de SpaceX et déambuler à bord de l’ISS, ce qui ne sera pas facile et demandera beaucoup de préparation. Un tel pari va prendre des années à se concrétiser, la pré-production s’annonçant longue mais si tout se déroule bien, cette expérience révolutionnera Hollywood.

Tom Cruise et Doug Liman sur le tournage de Edge Of Tomorrow © Warner Bros.

 

 

 

 

[Cinéma] Madame Web, Jackpot…Le Spider-verse de Sony Pictures continue de tisser sa toile

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Initié en 2018 avec Venom, le Spider-verse de Sony Pictures, consacré aux personnages issus de l’univers de l’Homme-Araignée, se développe progressivement pour mieux attraper dans sa toile les amateurs des aventures de Peter Parker. Depuis le long-métrage de Ruben Fleischer, qui a été un succès public malgré des critiques plus que mitigées avec 856M$ de recettes mondiales, nous avons pu découvrir l’excellent Spider-Man : New Generation de Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman, auréolé de l’Oscar du Meilleur Film D’Animation.

Concernant le live-action, beaucoup de projets ont été annoncés en trois ans (Silver Sable, Silk, Nightwatch, Kraven Le Chasseur,…) et deux seulement se sont concrétisés à savoir Morbius de Daniel Espinosa avec Jared Leto dans la peau du docteur Michael Morbius ainsi que Venom : Let’s There Be Carnage, réalisé cette fois par Andy Serkis et, comme son titre l’indique, promet une confrontation entre Eddy Brock (Tom Hardy) et Cletus Kasady (Woody Harrelson) alias Carnage. Ces deux films étaient prévus pour débarquer courant 2020 sur les écrans mais, avec la situation actuelle, ont été décalés à 2021.

Malgré cette mise en pause forcée, Sony Pictures poursuit l’expansion de son Spider-verse, pour mieux profiter de l’exposition de Spider-Man au sein de l’Univers Cinématographique Marvel, rendu possible en 2015 et se poursuivant depuis avec succès (même si une dispute entre les deux partis a éclaté en Août dernier avant une rapide réconciliation survenue un mois plus tard).

Ainsi nous avons appris la mise en chantier de deux nouveaux opus de cet univers partagé, via Variety et Deadline. Le premier concerne un personnage féminin, que les sources annoncent comme étant Madame Web, alias Cassandra Webb, qui dans les comics est une mutante aveugle et atteinte de myasthénie, dotée du pouvoir de clairvoyance, un don de medium qui a aidé plus d’une fois Peter Parker durant ses enquêtes.

Sony partirait vers une autre direction concernant l’histoire de cette alliée de Spider-Man, ce qui laisse à penser que le futur film concernerait également Spider-Woman, à qui Webb, reliée à un système de survie l’empêchant de se déplacer, transfère ses pouvoirs et nous pourrions assister à un passage de flambeau, une hypothèse appuyée par le fait que les producteurs souhaiterait engager une actrice populaire comme Charlize Theron ou Amy Adams. La seule certitude concerne l’équipe qui sera derrière la caméra puisque le poste de réalisatrice vient d’être donné à S.J. Clarkson, qui connaît bien Marvel pour avoir mis en scène plusieurs épisodes de Jessica Jones et The Defenders tandis que le scénario sera écrit par le tandem Matt Sazama/Burk Sharpless, qui ont travaillé sur Morbius.

Le second projet est plus concret puisque l’on sait qu’il portera sur Jackpot alias Sara Ehret, héroïne possédant une force sur-humaine suite à l’injection d’un rétrovirus lors de ses recherches sur la maladie de Parkinson, qui a modifié ses gènes. Ayant un temps abandonné sa carrière de justicière, lassée par cette vie et préférant se consacrer à sa famille, elle passera le manteau et l’identité de Jackpot à Alana Jobson durant une période limitée. Ce futur long-métrage sera scénarisé par Marc Gugghenheim (Arrow), qui connaît bien le personnage puisqu’il a écrit une série de comics portant sur cette dernière.

Le Spider-verse compte bien se faire une place prépondérante sur grand écran mais on pourrait questionner l’intérêt d’un tel univers partagé si les protagonistes sont de plus en plus obscurs. Si Venom a bien fonctionné niveau box offce, le véritable test quant à l’adhésion du public se fera en 2021 lors de la sortie de Morbius et Venom : Let’s There Be Carnage qui permettront à Sony Pictures de voir si cela vaut la peine de poursuivre cette aventure.

[Critique] The Lovebirds, du plomb dans l’aile

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Trois ans après The Big Sick, le réalisateur Michael Showalter revient derrière la caméra avec The Lovebirds, long-métrage prévu pour sortir sur grand écran, via Paramount Pictures, qui a été repoussé suite à la crise du coronavirus mais qui au final passe directement par la case streaming en ayant été racheté par Netflix. Nous pouvons donc découvrir sur la plateforme cette comédie portée par Issa Rae et Kumail Nanjiani, nous faisant suivre un couple au bord de la rupture se voyant entraîné dans une spirale infernale alors qu’ils se rendaient à une soirée…

The Lovebirds nous embarque dans une série de réactions en chaîne qui, à défaut de déclencher une avalanche de rires se montre plutôt sympathique à suivre grâce à l’abattage de son duo principal.

Alors que son postulat de départ était alléchant, nous promettant une comédie loufoque mêlant intrigue policière et amoureuse, le long-métrage de Michael Showalter pâtit de son scénario, co-écrit par Aron Abrams, Brendan Gall et Martin Gero, qui patine malgré l’enchaînement de quiproquos et retournements de situations. Si sur le papier, cette soirée partant dans tous les sens prêtait à sourire, à l’écran les mésaventures de Jibran et Leilani ne prennent pas, la faute à une intrigue se révélant moins mordante que prévue.

Notre couple, qui n’est plus sur la même longueur d’onde, se voit embringué dans une sombre histoire de meurtre et attire malgré lui l’attention d’un mystérieux tueur et des forces de l’ordre. En fuite, nos tourtereaux à bout de nerfs vont devoir régler leurs problèmes personnels alors qu’ils naviguent en eaux troubles. Leur enquête pour connaître les tenants et les aboutissants du crime dont ils ont été témoins et leur permettre de se blanchir va se révéler redondante alors que les péripéties ne manquent pas, un drôle de contraste que l’on doit à l’écriture de nos scénaristes qui ne profite pas profiter du côté absurde de l’intrigue, ne semblant pas y croire.

Ce qui aurait pu être un délire dans la veine de Crazy Night ou Game Night devient en fait une comédie lambda, qui ne doit son capital sympathie qu’à son casting. En effet Issa Rae et Kumail Nanjiani forment un duo complémentaire et s’en sortent avec les honneurs dans la peau de Jibran et Leilani, leur sens du jeu parvenant à rehausser le niveau général, donnant du corps à la partition limitée qui leur est offerte. Leur énergie communicative compense largement les manquements du scénario et de la réalisation, Michael Showalter ne parvenant pas à insuffler le rythme nécessaire à cette histoire rocambolesque, se contenant du minimum niveau mise en scène ce qui est dommage.

Avec The Lovebirds, Michael Showalter ne parvient pas à donner du relief à cette abracadabrantesque virée infernale, qui aurait pu donner lieu à une comédie décalée. Plombé par un scénario peu inspiré, le long-métrage perd rapidement de son intérêt et, si les facéties d’Issa Rae et Kumail Nanjiani parviennent à maintenir notre attention, on ne peut regretter qu’ils n’aient pas eu un meilleur écrin pour exprimer leur talent comique.

© Netflix

[Bilan – audiences] Les séries les plus suivies de la saison 2019/2020

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La saison 2019/2020 touchant à sa fin, la grande majorité des séries étant entrées en sommeil et ce jusque cet automne (pour découvrir les renouvellement et les annulations direction cet article), si les tournages peuvent reprendre en tout sécurité bien entendu, il est temps d’analyser leurs audiences.

En comptabilisant les chiffres récoltés de Septembre à Mai, nous avons pu dresser un bilan et établir le classement des vingt séries les plus suivies sur les networks américain (hors câble) en se basant premièrement sur les résultats obtenus le jour même de leur diffusion (live+same day) puis en différé avec le fameux Live+7, qui intéresse plus particulièrement les dirigeants car avec la démocratisation du replay et des enregistrements, ceux-ci sont plus regardants avec les scores réalisés en live +7 (téléspectateurs qui regardent en direct le programme plus l’audience en différé dans les 7 jours qui suivent sa diffusion). Cela permet en effet de constater si une série a réellement trouvé son public ou non.

En 2018/2019, The Big Bang Theory était la série numéro une aux États-Unis, réunissant une moyenne de 13,22M de fans, soit un beau cadeau d’adieu pour la sitcom, qui tirait sa révérence après douze saisons sur l’antenne de CBS. Qui va occuper le trône cette saison ? Des nouveautés ont-elles réussi à s’imposer dans le Top 20 ? Découvrons tout cela ensemble.

© CBS

La série la plus suivie de la télévision américaine en 2019/2020 est NCIS qui, en attirant 11,65M de téléspectateurs pour sa dix-septième saison (une baise d’audience de près de 4% par rapport à la seizième), récupère ainsi son trône après avoir été reléguée pendant deux ans sur la deuxième marche du podium.

Sur cette place débarque FBI, qui remonte d’une position par rapport à l’année dernière et récolte une audience moyenne de 9,08M pour sa deuxième saison, un résultat d’une parfaite stabilité d’une année à l’autre.

Le trio de tête est dominé par CBS puisque sur la troisième marche nous retrouvons Young Sheldon, qui même si elle ne change pas de position par rapport au classement de l’année dernière, voit son audience diminuer de près de 22%, sa troisième saison ayant été suivie par 8,71M d’amateurs.

Concernant les nouveautés de cette saison 2019/2020, peu sont parvenues à fédérer le public à part deux spin-offs à savoir FBI : Most Wanted (CBS), qui a réuni 7,04M de personnes devant leur télévision et 9-1-1 : Lone Star (FOX) qui a été regardée par 6,31M de curieux.

Pour connaître dans son intégralité le Top 20 des séries les plus suivies de la saison, en live+same day, direction ce tableau récapitulatif :

Rang Série Network Audience (en millions)
1 NCIS CBS 11,65
2 FBI CBS 9,08
3 Young Sheldon CBS 8,71
4 Chicago Med  NBC 8,33
5 Chicago Fire NBC 8,19
6 Blue Bloods CBS 7,69
7 Hawaii-Five-O CBS 7,20
8 Chicago P.D. NBC 7,05
9 FBI : Most Wanted CBS 7,04
10 This Is Us NBC 6,91
11 9-1-1 FOX 6,85
12 Magnum P.I. CBS 6,67
13 Station 19 ABC 6,46
14 NCIS: Los Angeles CBS 6,39
15 Bull CBS 6,35
16 NCIS : Nouvelle-Orléans CBS 6,33
17 9-1-1 : Lone Star FOX 6,31
18 Mom CBS 6,28
19 The Neighborhood CBS 6,25
20 Grey’s Anatomy ABC 6,24

Pour connaître les vingt séries les plus suivies en se basant sur les chiffres en live+7, qui modifie quelque peu le classement, direction ce tableau :

Rang Série Network Audience (en millions)
1 NCIS CBS 15,34
2 FBI CBS 12,55
3 Blue Bloods CBS 11,96
4 Chicago Fire NBC 11,70
5 This Is Us NBC 11,55
6 Young Sheldon CBS 11,45
7 Chicago P.D. NBC 11,23
8 Chicago Med  NBC 11,22
9 Good Doctor ABC 10,82
10 Bull CBS 10,61
11 9-1-1 FOX 10,42
12 FBI : Most Wanted CBS 10,20
13 New Amsterdam NBC 9,70
14 Hawaii-Five-O CBS 9,68
15 NCIS : Nouvelle-Orléans CBS 9,58
16 Grey’s Anatomy ABC 9,39
17 9-1-1 : Lone Star FOX 9,09
18 Magnum P.I. CBS 8,91
19 NCIS : Los Angeles  CBS 8,91
20 Station 19  ABC 8,55

Source : Variety/Nielsen Ratings.