Ce week-end du 11 au 13 août, le public américain pouvait découvrir en salles Le Dernier Voyage du Demeter d’André Øvredal, Jules de Marc Turtletaub, Ouistreham d’Emmanuel Carrère ou encore Love Life de Kōji Fukada. Malheureusement pour elles, aucune de ces nouveautés n’est parvenue à se hisser sur le podium qui pourtant ne reste pas inchangé. Analysons les chiffres.

Les jours se suivent et se ressemblent dans le petit monde du box office, Barbie poursuivant en toute gaieté son parcours couronné de succès, distançant la concurrence avec une aisance déconcertante. Ainsi, depuis son arrivée en fanfare sur les écrans le 21 juillet, le long-métrage truste la première place du podium sans laisser aucune chance à ses adversaires.

Conservant encore et toujours son trône, l’adaptation live de la licence phare de Mattel mène la danse avec un excellent sens du rythme puisque sa fréquentation ne décline que de 36,2% – ce qui est excellent pour un blockbuster de ce calibre. En récoltant 33,8M$ pour son quatrième week-end, le film de Greta Gerwig vient d’atteindre le seuil symbolique des 500M$, culminant à 526,4M$ en moins d’un mois d’exploitation. Soit une victoire sans équivoque pour la cinéaste et Margot Robbie, ici présente devant mais aussi derrière la caméra en tant que productrice, qui signent le record de leur carrière respective. Pour cette dernière, le précédent remontait à Suicide Squad, qui avait terminé son parcours avec 325,1M$ en 2016.

Le phénomène Barbie continue également de faire sensation à l’international, le monde entier voyant la vie en rose bonbon, ce qui se traduit par un milliard de dollars de recettes sur la surface du globe – la super-production en cumulant 1 187 042 188$ précisément. Un véritable triomphe, d’autant plus avec un budget estimé à 145M$.

Après avoir dû céder sa place à Jason Statham et ses comparses préhistoriques d’En Eaux (Très) Troubles, Oppenheimer reprend la main, récupérant sa fameuse deuxième place sur laquelle il s’épanouit depuis sa sortie en salles.

En plus de remonter au classement, le nouveau long-métrage de Christopher Nolan –  adaptation d’American Prometheus: The Triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer de Kai Bird et Martin J. Sherwin – se maintient à un bon niveau, sa fréquentation ne chutant que de 35,4%. Ajoutant pas moins de 18,8M$ à son box office, celui-ci trace sa route vers les 264,2M$, surpassant ainsi les trois précédents essais du réalisateur pour mieux se rapprocher d’Inception et ses 292,5M$. Ce score sera t-il dépassé ? Suspense.

Ne ménageant pas non plus ses efforts sur les autres marchés internationaux, Oppenheimer réalise un bel exploit, engrangeant 648,1M$ dans le monde, pour un budget de 100M$ et ce dans un espace saturé, avec en plus une restriction Rated-R (interdit aux moins de seize ans non accompagnés).

S’il s’était précédemment fait éclipser par des adversaires redoutables, ce qui avait eu pour conséquence un démarrage hors du trio de tête du classement, Ninja Turtles : Teenage Years remonte doucement la pente en parvenant à se hisser jusqu’à la troisième et dernière marche du podium.

Pour son deuxième week-end, le film d’animation de Jeff Rowe perd tout de même 45,5% de sa fréquentation, ce qui ne l’empêche pas de récolter 15,2M$ et de totaliser 72,3M$ en douze jours de présence sur les écrans. À l’échelle de la franchise dérivée des comics de Kevin Eastman et Peter Laird, ce résultat se révèle positif dans la mesure où la précédente aventure animée de nos héros amateurs de pizza, TMNT – Les Tortues Ninja, sorti en 2007, avait terminé sa carrière avec 54,1M$.

Se débrouillant de don mieux pour tenter de se démarquer sur les territoires où il est projeté, Ninja Turtles : Teenage Years voit pour le moment ses recettes grimper à 94,2M$ dans le monde – pour un budget de 70M$.

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