Ce week-end du 4 au 6 août, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures En Eaux (Très) Troubles de Ben Wheatley, Ninja Turtles : Teenage Years de Jeff Rowe, Shortcomings de Randall Park, Dreamin’ Wild de Bill Polhald, Passages d’Ira Sachs ou encore Ransomed de Kim Seong-hoon. Sur ces six principales nouveautés, une est parvenue à nager jusqu’au rivage du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Ayant dynamité comme il se doit le box office, Barbie continue de faire des ravages en trustant la première marche du podium sans laisser aucune chance à la concurrence. Ce qu’à pu constater à ses dépends En Eaux (Très) Troubles qui, malgré sa force de frappe, n’a pas pu s’imposer.

Conservant son trône en toute décontraction, Barbie mène une fois de plus la danse avec un excellent sens du rythme puisque sa fréquentation ne décline que de 43% – ce qui est excellent pour un blockbuster de ce calibre. En récoltant 53M$ pour son troisième week-end d’exploitation, le long-métrage de Greta Gerwig basé sur la licence phare de Mattel atteint les 459,3M$ et ce en seulement dix-sept jours. Soit une victoire sans équivoque pour la cinéaste et Margot Robbie, ici présente devant mais aussi derrière la caméra en tant que productrice, qui signent le record de leur carrière respective. Pour cette dernière, le précédent remontait à Suicide Squad, qui avait terminé son parcours avec 325,1M$ en 2016.

Le phénomène Barbie continue également de faire sensation à l’international, le monde entier voyant la vie en rose, ce qui se traduit aujourd’hui par le passage de la barre symbolique du milliard de dollars de recettes sur la surface du globe – 1 033 590 060$ précisément. Un succès incontestable avec un budget – estimé à 145M$ – ayant été renfloué en un rien de temps.

Alors qu’il pensait devenir le roi de l’océan, En Eaux (Très) Troubles est tombé sur un os – ou plutôt une poupée – qui a mis à mal ses efforts pour se hisser au plus haut niveau de la compétition, devant navoguer en deuxième position

Pour son arrivée sur les eaux américaines, le long-métrage de Ben Wheatley récolte 30M$, ce qui constitue un démarrage moins puissant que son prédécesseur, qui avait levé l’ancre avec 45,4M$ il y a cinq ans. Pour le cinéaste, le résultat est par contre des plus positifs, ce dernier atteignant un niveau inédit financièrement parlant. Précédemment, son film ayant emmaganisé le plus de billets verts était High-Rise, qui avait totalisé 4,2M$ dans le monde).

Heureusement pour lui, En Eaux (Très) Troubles peut compter sur des territoires comme la Chine pour faire grimper le compteur, ce second volet de l’adaptation de la saga littéraire Meg de Steve Alten totalisant 145,7M$ – pour un budget de 129M$. Ce qui veut dire que cette production qui ne manque pas de mordant devra tenir sur la longueur pour espérer être rentable.

S’il a dû céder sa place à Jason Statham et ses comparses préhistoriques, devant se contenter de la troisième marche du podium, Oppenheimer ne se laisse pas abattre résistant mieux que prévu à la pression de son concurrent du dessus.

Preuve en est, le nouveau long-métrage de Christopher Nolan –  adaptation d’American Prometheus: The Triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer de Kai Bird et Martin J. Sherwin – tient malgré tout le choc, sa fréquentation ne chutant que de 37,6%. Ajoutant pas moins de 29,1M$ à son box office, celui-ci trace sa route vers les 228,9M$, surpassant ainsi les trois précédents essais du réalisateur pour mieux se rapprocher d’Inception et ses 292,5M$.

Ne ménageant pas non plus ses efforts sur les autres marchés internationaux, Oppenheimer réalise un bel exploit, engrangeant 556,1M$ dans le monde, pour un budget de 100M$ et ce dans un espace saturé, avec en plus une restriction Rated-R (interdit aux moins de seize ans non accompagnés).

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