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Ce lundi étant synonyme du Labor Day, l’équivalent de la fête du travail, ce premier week-end de Septembre est d’une durée exceptionnelle de quatre jours. Ainsi, du 2 au 5 septembre, le public américain pouvait découvrir sur les écrans la version longue de Spider-Man : No Way Home de James Watt, sous-titré The More Fun Stuff Version. Une seule ‘nouveauté’, qui est parvenue à tirer son épingle du jeu. Analysons les chiffres.

Cherchant à capitaliser sur son plus gros succès, Sony Pictures s’est décidé à faire ressortir ses Peter Parker de son placard, proposant aux fans une nouvelle version de Spider-Man : No Way Home, agrémentée de onze minutes de scènes additionnelles. Une démarche qui a fait son petit effet, puisque ce cut The More Fun Stuff Version s’est imposé sur la plus haute marche du podium en ce week-end plutôt morose – malgré l’inauguration le 3 septembre de la première édition du National Cinema Day, au concept similaire à la fête du cinéma.

Revenu au sommet du box office, le troisième opus solo du Spidey made in MCU – mis en scène par Jon Watts – a ainsi récolté 7,6M$ de vendredi à lundi, un score suffisant pour se tailler la part du lion de l’araignée. Si l’on comptabilise ce gain dans la carrière de No Way Home, toutes versions confondues, le long-métrage totalise désormais 812,3M$ sur le sol américain, ce qui est surpuissant.

Tissant progressivement sa toile dans les salles obscures du monde entier, Spider-Man : No Way Home : The More Fun Stuff Version voit ses recettes atteindre les 10,2M$ pour l’instant. De quoi permettre à l’œuvre dans son ensemble à se hisser un minimum davantage du seuil des deux milliards, cumulant 1 911 432 550$.

Dans un contexte où la concurrence manque de panache, Top Gun : Maverick reprend de l’altitude pour mieux se rappeler au bon souvenir du public, opérant une belle remontée en passant de la quatrième à la deuxième place du trio de tête, redonnant de ce fait un énième coup de fouet à un blockbuster qui ne cesse de défier les lois de la gravité.

Toujours plébiscitée, la suite du film culte de Tony Scott, mise en scène par Joseph Kosinski, revient dans la partie avec une fréquentation en hausse d’environ 16% – ce qui est exceptionnel après deux mois et demi de présence sur les écrans. En amassant encore 7M$ du 2 au 5 septembre, le long-métrage passe un nouveau cap, celui des 700M$ (il totalise 700,3M$ précisément), ce qui est tout bonnement exceptionnel. On comprend aisément pourquoi Paramount Pictures a retardé sa sortie en vidéo, un telle endurance laisse pantois.

Le succès stratosphérique de Top Gun : Maverick dépasse les frontières de l’espace aérien américain et se confirme aux quatre coins du globe, avec des recettes se hissant à 1 440 739 744$ ce qui est vertigineux, d’autant plus pour Tom Cruise, qui bat record sur record.

Alors qu’il avait disparu des hauteurs du classement depuis un petit moment, Krypto et les Super-Animaux reprend du poil de la bête en ce week-end spécial, s’envolant de la sixième à la troisième et dernière marche du podium.

Boosté par le combo National Cinema Day/Labour Day, le film d’animation de Jared Stern et Sam Levine se ressaisit, sa fréquentation augmentant de près de 31%, ce qui se traduit par l’ajout de 6,9M$ en l’espace de quatre jours. Un apport non négligeable, l’aidant à atteindre les 82,3M$ après plus d’un mois d’exploitation. De quoi rehausser le niveau de cette superproduction estampillé DC Comics, qui avait du mal à rivaliser avec ses concurrents directs, Buzz L’Éclair ayant engrangé 118,3M$ côté Pixar tandis que Les Minions 2 : Il Était Une Fois Gru survole ses camarades avec un box office de l’ordre de 359,6M$.

Malgré cette belle embellie sur le territoire américain, Krypto et les Super-Animaux doit se contenter de peu sur le reste du globe, ce qui a pour conséquences des recettes ne grimpant qu’à 161M$, pour un budget s’élevant à 90M$ – qu’il sera difficile de renflouer.