Archives de catégorie : cinéma

[Bande annonce] Mourir Peut Attendre, Bond reprend du service

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Plus de quatre ans après Spectre, qui pendant un temps fût considéré comme le dernier opus de l’ère Daniel Craig, avant que ce dernier se ravise, l’agent 007 reprend du service pour un baroud d’honneur qui s’annonce pour le moins mouvementé, comme le suggère la toute première bande annonce de Mourir Peut Attendre :

Alors que l’heure de la retraite avait sonné et qu’il pensait profiter de sa nouvelle vie loin du MI-6 et des mission à haut-risques, James Bond voit sa tranquillité perturbée par son ancienne vie.

En reprenant le costume et les armes qui ont fait sa légende, notre ex-agent va replonger dans les eaux troubles du monde de l’espionnage, pour une enquête qui va être riche en révélations pour lui comme ceux qui l’entourent, à commencer par sa compagne, Madeleine Swann (Léa Seydoux)…

La continuité, marque de fabrique de l’ère Craig, semble être une fois de plus de mise avec la présence de nombreuses figures du passé, qui ont plus ou moins marqué les quatre précédents volets auxquels l’acteur britannique à pris part depuis 2006. Le présent n’est bien entendu pas oublié et celui qui portait autrefois le matricule 007 va devoir composer avec de nouveaux collègues et surtout avec celle qui a pris sa relève au sein de l’agence, incarnée par Lashana Lynch. Au rayon des ennemis à abattre, Rami Malek est le bad guy principal de cette vingt-cinquième aventure et se la joue mystérieux dans cette première bande annonce.

Après Skyfall et Spectre, Sam Mendes a laissé sa place à Cary Joji Fukunaga (Jane Eyre, True Detective, Maniac) derrière la caméra, ce dernier reprenant le flambeau après la défection de Danny Boyle suite à des différends créatifs. Basé sur un scénario co-écrit par le tandem Robert Wade, Neal Purvis, aidés par Phoebe Waller-Bridge et Scott Z. Burns, cet ultime mission promet d’être intense pour Daniel Craig et de conclure avec éclat l’arc de son personnage, entamé avec Casino Royale. Mourir Peut Attendre est à découvrir dans les salles obscures à partir du 8 Avril 2020.

Synopsis :

James Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…

[Bande annonce] Black Widow, renouer avec son passé

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Après Spider-Man : Far From Home, Marvel Studios lance la phase 4 de son univers cinématographique avec Black Widow, qui rend hommage au personnage de Natasha Romanoff, incarnée depuis Iron Man 2 par Scarlett Johansson. Réalisé par Cate Shortland (Le Saut Périlleux, Berlin Syndrome), ce film-solo va voir notre ancienne agente du S.H.I.E.L.D. renouer avec son passé d’espionne pour un résultat explosif, comme le suggère sa première bande annonce :

Après dix ans de bons et loyaux services au sein du MCU et sept films au compteur, il était temps pour La Veuve Noire d’avoir le droit à ses propres aventures, loin de ses camarades super-héroïques.

Si l’on avait eu quelques détails sur sa vie avant de rejoindre les rangs du S.H.I.E.L.D. aux côtés de Clint Barton et Nick Fury, Black Widow sera finalement l’occasion de mettre en lumière le passé de Natasha Romanoff et son ancienne vie d’espionne.

Situé chronologiquement après les événements de Captain America : Civil War, qui voyait les camps de Steve Rogers et Tony Stark s’entre-déchirer autour des accords de Sokovie et du sort de Bucky Barnes, une fracture qui aura marqué les opus suivants de la Phase 3 de l’Univers Cinématographique Marvel, le long-métrage voit le personnage de Scarlett Johansson revenir sur le territoire soviétique à la suite de cette débâcle pour se rapprocher de ses racines.

Cette escapade sera synonyme de retrouvailles musclées entre cette dernière et sa ‘soeur’ Yelena Belova (Florence Pugh), destinée à prendre sa relève en tant que Black Widow dans le futur du MCU, mais également ses anciens camarades Melina Vostokoff alias Iron Maiden (Rachel Weisz) et Alexi Shostakov a.k.a Red Guardian. Cette joyeuse troupe va se reformer pour  affronter une menace elle aussi issue de leur passé en la personne de Taskmaster, pour un affrontement qui s’annonce tendu et risqué, comme nous le confirme les premières images du film, mettant nos ex-espions à l’épreuve.

Pour découvrir le baroud d’honneur de Natasha Romanoff, rendez-vous le 29 Avril 2020 dans les salles obscures.

Synopsis :

Elle a vécu de nombreuses vies, mais a décidé de ne plus fuir son passé. Scarlett Johansson reprend son rôle de Natasha/Black Widow dans le thriller d’espionnage rempli d’action Black Widow – le premier film de la Phase 4 de l’Univers Cinématographique Marvel.

[Cinéma] Vos coups de coeur/déceptions de Novembre 2019

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Alors que l’hiver nous tend les bras et qu’il est temps de commencer à déguster son calendrier de l’avant, jetons un dernier regard sur le mois de Novembre et ses nombreuses propositions cinématographiques.

Bienvenue dans ce nouveau numéro de la rubrique Coup De Cœur/Déceptions, où vous pouvez partager librement vos avis concernant les longs-métrages découverts dans les salles obscures.

En OctobreJoker de Todd Phillips avait fait beaucoup de bruit, faisant parler de lui de manière positive ou négative et revenant dans la plupart des critiques des participants. Un film va t-il également de dégager du lot pour Novembre ? C’est ce que nous allons découvrir en lisant vos retours !

Débutons ce numéro avec le passage en revue de neit50, qui nous a fait part de ses ressentis sur longs-métrages vus au cinéma durant le mois écoulé :

Coups de cœur :

Les Misérables : Les acteurs m’ont bcp plu, le rythme, le fait qu’il n’y est pas de surenchère de violence. Je suis resté quelques instants dans mon fauteuil avant de me lever.
A Couteaux Tirés : Je suis fan de ce genre de film (Le Crime de l’Orient Express…), la plaïande d’acteurs qui se font merveilleusement dans le scénarios, la réalisation, l’ambiance, l’histoire, j’ADORE.
Hors Normes : Histoire incroyable qui donne envie de croire en l’autre, chose que l’on perd malheureusement. C’est drole, c’est émouvant, c’est compliqué, ça fait réfléchir. Le duo Cassel – Kateb fonctionne à merveille. Un vrai coup de coeur.
Le Mans 66 :Les scènes de voitures sont au top, l’ambiance des années 60 bien ressenti, le duo d’acteur (même si Matt Damon mange un peu Bale ). Les films de bagnoles sont rares (et difficile(voir impossible) de dépasser Rush de Ron Howard) mais je me suis régalé.
La Belle Epoque : Une histoire original, acteurs excellents, drôle, émouvant. Ardant/Auteuil sublime.

Déceptions :

The Irishman : La technologie du rajeunissant n’est pas du tout passé pour moi dans un premier temps. Quand trop long. Un Scorsese qui fait ce qu’il sait faire de mieux mais qui donne l’impression d’avoir fait sont dernier film, très nostalgique, mélancolique. Je me suis ennuyé (j’ai honte de dire ça d’un Scorsese mais c’est vrai). Et puis pas au cinéma, seulement sur Netflix (il paie c’est comme ça) mais cela ne permet pas à tout le monde de le voir.
Countdown : On est toujours sur la même chose en ce moment sur ce genre de film. Ça se regarde mais rien de plus. Pas de frissons, plu de frissons je dirais même. J’en peux plus je veux faire pipi dans mon pantalon de nouveau. FAITES MOI PEUR !!! Quand on aime les films d’horreur, on veut du scénario, des frissons de chez frissons pour avoir du mal à dormir, pour avoir de mauvaises sensations pendant plusieurs jour.
Terminator Dark Fate : MAIS QU’EST CE QUE C’EST QUE CA ??? IL ne fallait pas le faire pour faire ça. La mauvaise ambiance dans les coulisses ne peut pas être la seule excuse pour cette énorme gachis d’une saga légendaire…

Passons au compte-rendu du blogueur Gommahan qui revient sur trois œuvres cinématographiques visionnées ces dernières semaines :

Coup de cœur :

Le Mans 66 : pure merveille. Shelby et Miles sont géniaux par leurs personnalités extravagantes et les acteurs qui les incarne. Un scénario captivant avec une bonne construction de la rivalité Ford/Ferrari jusqu’à un affrontement haletant lors des 24 heures du Mans. Les 2h30 du film sont passés à une vitesse folle !

Sa critique complète à retrouver à cette adresse : https://gommahan.wordpress.com/2019/11/26/cinema-express-le-mans-66/

Les Misérables : touchant et d’une très grande justesse. Une narration qui nous prend aux tripes par sa faculté à nous montrer la jeunesse en colère, une banlieue sur une plaque chauffante et une police dépassée avec un sous-texte fort sur la société actuelle et la vie dans les banlieues. 

Sa critique complète à lire par ici : https://gommahan.wordpress.com/2019/12/02/cinema-express-les-miserables-de-ladj-ly/

Déception :
-Midway
Malgré un gros casting et ses envolées explosives Michael Bay-esque, ce film historique n’a pas réussi à prendre l’altitude qu’on aurait pu souhaiter. Bien rythmé, de l’action mais fort oubliable car pas de profondeur.

Les Misérables de Ladj Ly ainsi que Le Mans 66 de James Mangold semblent avoir plu au public puisque ces deux films se retrouvent également dans les avis d’Audrey et de François :

Véritable film coup de poing, Les Misérables nous montre avec une efficacité redoutable l’impasse dans laquelle se retrouvent confrontés les principaux acteurs de la vie dans les quartiers. Sans jamais tomber dans la pure démagogie ou dans la simple critique, Ladj Ly pointe du doigt l’abandon de l’Etat concernant les banlieues. L’équilibre si fragile régnant dans ces enclaves est prête à se fendre et dans un style se rapprochant du thriller, le réalisateur nous emporte dans une course contre la montre pour empêcher l’embrasement, pour un résultat prenant et au final anxiogène, qui se termine dans un silence glaçant. Une claque et un effort collégial à souligner avec une distribution plus que solide, que ce soit du côté des adultes que des plus jeunes. Clairement le film français de cette année pour ma part. On croise les doigts pour les Oscars !

Mon coup de coeur ciné de ce mois de Novembre se porte sur Le Mans 66 de James Mangold. Ne raffolant pas spécialement des films se centrant sur le genre automobile mais me laissant tenter par le tandem Christian Bale/Matt Damon, qui s’annonçait prometteur, j’ai été agréablement surpris par ce biopic rutilant sur la rivalité Ferrari/Ford. Outre les acteurs qui sont charismatiques et le duo phare au diapason, cette course pour l’innovation se mène tambour battant et l’on se plaît à suivre aussi bien les coulisses de la fabrication de la fameuse voiture capable de rivaliser avec le bolide italien, qui ne manque pas de rythme, que les célèbres 24h du Mans, principalement grâce à la réalisation frénétique et enlevée de James Mangold, qui nous entraîne au plus près de la piste et réussi à proposer une course de toute beauté et parfaitement reconstituée. De l’excellent cinéma traditionnel, qui sent bon l’asphalte et qui mérite d’être vu.

La blogueuse SacriLedge, fidèle de la rubrique, revient quant à elle sur ses derniers coups de coeur :

Je commence par mon gros coup de coeur du weekend, voire du mois : A Couteaux Tirés.

Il faut dire que ça faisait bien longtemps que je l’attendais celui-là. Truffé de bons acteurs, d’humour et d’une vraie enquête à rebondissements, dans un cadre, comme dit dans le film « comme un plateau de Cluedo », c’est avec réel plaisir que j’ai assisté à cette séance. Les spectateurs ont semblé être du même avis que moi puisqu’il y a eu une salve d’applaudissements à la fin. Amis du bon goût, je vous invite à aller le voir sans tarder !

Belle surprise également pour J’accuse, qui m’a permis de découvrir avec moult détails ce qui s’était passé à l’époque de l’affaire en question. Les costumes et les décors valent le coup et, malgré quelques longueurs, le film tient en haleine de bout en bout, tout en dégageant un lourd sentiment de tristesse et de frustration vis-à-vis de tous les événements qui dépassent bien souvent les principaux intéressés.

Je touche également un mot concernant le film du live de Mylène Farmer, qui fut un très beau moment d’émotion. Je ne suis cette fois-ci pas allée au Grand Rex mais dans une salle plutôt froide où l’ambiance n’était pas funky mais François Hanss a réussi le pari risqué de sortir ce film si peu de temps après les concerts. Je regrette toutefois certains passages qui se détachent trop du réel (effets ralentis, lasers et dégradés post-prod) ainsi que le peu de scènes montrant la foule. Le tout reste évidemment bon, replongeant dans les heures fortes en émotion du concert.

Fabien, du blog EscapeToCulture.net, compte parmi les intervenants de ce numéro de Coup De Coeur/Déceptions et nous fait part de ses avis sur les longs-métrages qu’il a eu l’occasion de voir ce mois-ci :

Coup de coeur : 

Hors Normes 

En 2019, j’ai vu neuf films français en tout. Parmi les neuf, peu m’ont vraiment marqué. Et après avoir regardé l’excellent Les Invisibles de Louis-Julien Petit, il était impossible qu’un autre long-métrage français fasse mieux que ce dernier. Eh bien, je me suis trompé : Éric Toledano et Olivier Nakache signent avec Hors Normes ce qui sera sans aucun doute le film français de 2019 (pour moi). En d’autres mots, rarement une comédie dramatique m’a autant fait passer du rire aux larmes en un clin d’œil, et ce plusieurs fois d’affilée.
J’avais adoré Samba (sorti en 2014), mais j’avais été refroidi par Le Sens de la Fête (sorti en 2017). Pour moi, ce duo de réalisateurs excelle surtout dans les comédies dramatiques sociales, dans lesquelles ils mélangent avec brio scènes comiques et scènes dramatiques. Ils avaient réussi ça en parlant d’immigration et de burn-out, ils réitèrent l’exploit avec la thématique de l’autisme. D’ailleurs, il y a un fait « amusant » : les personnages ne prononcent ce mot à aucun moment. Ou alors, ils disent « personnes atteintes de troubles autistiques ». Pour un film avec un sujet pareil, il fallait le faire ! D’emblée, ça incite le spectateur à ne pas être dans le jugement et à s’attacher plus facilement à ces êtres qui sont « hors normes ».

Critique complète à découvrir ici : https://www.escapetoculture.net/cinema-hors-normes/

Semi-déceptions :

Maléfique – Le Pouvoir Du Mal

Quand j’ai appris qu’une suite de Maléfique allait sortir, j’étais dubitatif concernant son utilité. En sortant du cinéma, je le suis toujours. Certes, on apprend des choses intéressantes sur le personnage de Maléfique. Or, finalement, n’aurait-il pas été mieux de faire un seul film de 2 h – 2 h 30 ? Disney vous répondra que non, car il faut faire du fric. Et je leur ai bien refilé mon argent pour aller voir Maléfique — Le Pouvoir du Mal. Bref, moi qui avais adoré le premier volet, sa suite est une « semi-déception » pour moi.

Dans l’ensemble, ce film m’a bien diverti. Je pense d’ailleurs que c’est ce qu’il faut en attendre : un divertissement hollywoodien avec un scénario hyper convenu et un jeu d’acteur souvent très approximatif. Commençons par ce point : dans le trio d’actrices principales, il n’y a qu’Angelina Jolie qui tire son épingle du jeu dans le rôle de Maléfique. On sent qu’elle est mal desservie par le scénario par moments (cf. ses scènes avec Aurore qui sont niaises comme ce n’est pas permis). Néanmoins, elle s’en sort très bien pendant les passages avec les fées noires et on voit bien l’évolution de son personnage. J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur qui elle est et d’où elle vient. Mais certaines questions restent cependant en suspens (que je n’aborderai pas ici, si vous n’avez toujours pas vu le film). Bref, j’ai aimé le fait que sa vulnérabilité soit encore mise en avant dans ce deuxième volet.

L’ensemble de la critique est à découvrir sur ce lien : https://www.escapetoculture.net/cinema-maleficent-evil-of-mistress/

La Belle Et Le Clochard (2019)

Pour commencer avec les points positifs, la thématique de l’abandon des animaux domestiques est bien mieux traitée que dans le dessin-animé. Par ailleurs, le passage où Clochard raconte à Lady son passé m’a beaucoup ému. Le message à ce sujet dans le dessin-animé était donc beaucoup moins clair, selon moi. J’ai aussi adoré le troisième acte, avec le rat dans la chambre du bébé (c’était déjà l’un de mes passages préférés dans la version originale). La tante a enfin ma punition qu’elle mérite (je la détestais déjà dans le film d’animation). La fin m’a bien évidemment ému et encore une fois, j’ai failli verser ma petite larme (pourquoi Disney me fait toujours cet effet ?). Enfin, j’ai été ravi de voir la scène des spaghettis reprise et les différentes références au film de 1955.

Pour le reste, je doute déjà de la pertinence de certains changements scénaristiques. À commencer par le chien Jack qui devient Jacqueline (l’intérêt de ce changement de sexe ?). Puis, on a les chats qui ne sont plus des siamois (POURQUOI ?!?) et leur chanson qui est donc différente (même si j’ai bien aimé la mise en scène). Et surtout, le fait qu’ils soient LAIDS (ça se voit qu’ils ont été faits à l’ordinateur). Enfin, Disney est de moins en moins subtil concernant les quotas à appliquer dans leurs films. Personnellement, je trouve ça de plus en plus flagrant et ça commence vraiment à m’agacer.

L’intégralité de la critique à lire à cette adresse : https://escapetoculture42.wordpress.com/2019/11/21/film-lady-and-the-tramp-2019/

La bonne surprise du mois :

Le Daim

Le Daim est le genre de film barré que je peux aimer comme détester. Heureusement, je me suis laissé prendre au jeu, alors que je ne savais pas où Quentin Dupieux voulait m’emmener au départ. C’est donc une comédie burlesque qu’il faut prendre telle quelle, avec un message de fond sur les gens solitaires qui s’ignorent.

Jean Dujardin livre là une très bonne partition. Pourtant, je suis mitigé sur cet acteur quand il ne fait pas de la comédie « pure et dure » (comme OSS 117 et Les Infidèles). Là, il arrive à trouver le bon équilibre entre le genre comique et le genre dramatique. Son personnage est sérieux et menaçant, alors que le mobile de ses actes est juste stupide et loufoque. Mais c’est ce qui fait justement le sel de ce film. Je ne suis pas non plus fan d’Adèle Haenel, mais elle est également très convaincante. Elle est naturelle, tout se donnant à fond dans ce rôle de serveuse à la recherche de sensations fortes.

Critique à lire dans son entièreté sur le blog EscapeToCulture : https://escapetoculture42.wordpress.com/2019/11/08/film-le-daim/ 

Ceciloule, du blog Pamolico, est revenue sur le long-métrage qui l’a le plus marqué parmi ceux regardés ces derniers temps :

Énorme coup de coeur pour moi : Matthias et Maxime 
 J’ai aimé la caméra inimitable de Dolan, ses plans poétiques et sa manière de raconter la tension amoureuse, ce qui précède une histoire, le malaise entre les deux amants en devenir, leur pudeur aussi.

Pour compléter son propos, voici un extrait de sa critique du film, à retrouver entièrement ici

Les acteurs sont au sommet de leur art. Dolan est à la fois d’un côté et de l’autre de la caméra et il excelle dans les deux rôles. Son jeu est d’une justesse incroyable, et Gabriel D’Almeida Freitas (Matt) n’a rien à lui envier. Matthias et Maxime est aussi l’occasion de renouer avec Anne Dorval, la « mommy » de toujours, alcoolique et invivable mais touchante – quoique. Même si là n’est pas le sujet, le spectateur perçoit une nouvelle fois cette tension entre mère et fils, cette toxicité qui se dégage d’une relation filiale ingérable.

De la finesse, beaucoup de pudeur, et un malaise presque palpable, voilà ce qui caractérise ce film. L’amitié entre ces jeunes sonne vraie, les gausseries des uns envers les autres sont parfois acerbes mais semblent toujours venir des tripes. Les sentiments sont dépeints avec beaucoup de subtilité, d’intelligence.

Nous terminons ce numéro avec un autre participant de la première heure, Thibaut revient en quelques mots sur les films qui lui ont plu ce mois-ci :

Voici mes nombreux coups de cœur pour novembre :

– « La Belle époque » avec Fanny Ardant, Daniel Auteuil, Doria Tillier, Guillaume Cannet et Pierre Arditi de Nicolas Bedos : j’ai eu la chance de le voir en avant première. Une œuvre clinquante, un excellent film choral qui mélange humour et émotion en ne manquant pas de saveur. Certaines répliques de Fanny Ardant vont devenir cultes.

« Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour… »

– « Adults in the room » de Costa-Gavras avec notamment Valeria Golino : le réalisateur mêle habilement la mécanique de l’action dramatique avec les ressorts plutôt burlesques de la farce de caractères ce qui aboutit à un mélange de comédie et de tragédie. Le cinéaste nous donne une leçon de cinéma.
« Après 7 années de crise le pays est au bord du gouffre. Des élections, un souffle nouveau et deux hommes qui vont incarner l’espoir de sauver leur pays de l’emprise qu’il subit. Nommé par Alexis, Yanis va mener un combat sans merci dans les coulisses occultes et entre les portes closes du pouvoir européen. Là où l’arbitraire de l’austérité imposée prime sur l’humanité et la compassion. Là où vont se mettre en place des moyens de pression pour diviser les deux hommes. Là où se joue la destinée de leur peuple. Une tragédie grecque des temps modernes. »

– « J’accuse » de Roman Polanski avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Wladimir Yordanoff, Michel Vuillermoz et Laurent Stocker… Un film historique grandiose. Du grand art, à couper le souffle. Je ne juge pas l’homme mais l’artiste, Mr Polanski est un immense cinéaste.
« Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier.
Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées.
A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus. »

– « Toutes ressemblance » de Michel Denisot avec Franck Dubosc, Sylvie Testud, Jérôme Commandeur et Caterina Murino avec la participation de Claire Chazal, Alain Delon, Béatrice Dalle, Michel Drucker, Laurence Ferrari, Patrick Poivre D’Arvor, Mademoiselle Agnès, Jean-Michel Apathie, Joey Starr…
Une comédie grinçante sur l’univers mordant de la télévision. Toute ressemblance avec des personnes existantes seraient fortuites.
 » Depuis son arrivée fracassante à la tête du 20 Heures, Cédric Saint Guérande, dit « CSG » est LE présentateur préféré des français. Ses audiences insolentes attisent les jalousies même au sein de La Grande Chaîne dont il est la star incontestée. Sa soif de pouvoir est sans limites, ce qui déplaît au nouveau président de la chaîne. La guerre est déclarée entre les deux hommes pour le plus grand plaisir de CSG. Jeux de pouvoir, réseautage, manipulations et coups bas : la lutte sera sans merci, et l’issue forcément spectaculaire. Bienvenue dans les jeux du cirque médiatique ! »

– « Last Christmas » avec Emilia Clarke, Michelle Yeoh et Emma Thompson : une merveilleuse comédie de noël, j’ai eu un vrai plaisir en le regardant, cela peu donner à certain l’envie de pousser la chansonnette en entendant la chanson culte de George Michael qui donne son titre au film.
 » Kate traîne derrière elle une série de mauvaises décisions et erre dans Londres au son des grelots accrochés à ses bottes de lutin, seul emploi qu’elle ait réussi à décrocher dans une boutique de Noël. C’est pourquoi elle n’en croit pas ses yeux quand elle rencontre Tom qui semble voir en elle bien plus que ce qu’elle laisse paraître. Alors que la ville se pare de ses plus beaux atours pour les fêtes de fin d’année, rien ne semblait les prédisposer à nouer une relation. Mais parfois, il suffit de laisser opérer la magie de Noël, d’ouvrir son cœur et d’y croire… »

– « A couteaux tirés » avec Jamie Lee Curtis, Christopher Plummer et Daniel Craig : une enquête délicieuse ayant des airs d’Agatha Christie, un polar passionnant et jubilatoire qui nous offre une leçon de cinéma.
« Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa somptueuse propriété, le soir de ses 85 ans. L’esprit affûté et la mine débonnaire, le détective Benoit Blanc est alors engagé par un commanditaire anonyme afin d’élucider l’affaire. Mais entre la famille d’Harlan qui s’entre-déchire et son personnel qui lui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandres d’une enquête mouvementée, mêlant mensonges et fausses pistes, où les rebondissements s’enchaînent à un rythme effréné jusqu’à la toute dernière minute. »

À Couteaux Tirés, sorti le 27 Novembre se démarque déjà avec sa présence dans deux retours. Vu le bouche à oreille positif l’entourant, le long-métrage de Rian Johnson devrait à coup sûr figurer dans le futur numéro de Décembre et pourquoi pas dans votre Top de l’année. Réponse dans les semaines à venir !


Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.

Vous pouvez laisser soit votre nom/prénom ou votre pseudo avec votre avis/critique, ainsi les gens pourront vous reconnaître 😉

[Cinéma] Un biopic sur Michael Jackson en développement

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Le succès de Bohemian Rhapsody l’année dernière (903,7M$ de recettes dans le monde et l’Oscar du Meilleur Acteur pour Rami Malek parmi les nombreux prix remportés), a semble-t-il donné des idées à son producteur Graham King, ce dernier ayant décidé de profiter du filon des biopics consacrés aux grands noms de la musique.

Après avoir mis en développement pour Paramount Pictures un long-métrage retraçant la success-story des Bee Gees, son entreprise GK Films va porter à l’écran la vie de Michael Jackson.

This Is It © Sony Pictures Releasing France

En effet, selon Deadline, Graham King va s’atteler à un biopic sur le Roi de la Pop, ayant obtenu l’autorisation de la Michael Jackson Estate, société qui gère le patrimoine de la star, de produire un film sur son parcours compliqué vers la gloire, obtenant le droit d’utiliser tout le catalogue de l’artiste.

Pour mener à bien ce projet, le producteur a confié l’écriture du script au scénariste et écrivain John Logan, marquant ainsi la troisième collaboration entre les deux hommes après leur participation à Aviator et Hugo Cabret de Martin Scorsese. Venant d’être annoncé, ce long-métrage n’a pour le moment ni studio ni réalisateur attitrés mais vu l’importance d’un tel biopic, qui ne manquera pas de faire parler vu la vie de Michael Jackson, ponctuée de scandales, nul doute qu’il y aura rapidement des intéressés pour mettre en chantier ce film.

Si l’on se base sur leur travail sur Aviator, qui retraçait le parcours de l’homme d’affaires Howard Hawks, la complexité de sa personnalité et ses troubles étaient évoqués, ce qui laisse de l’espoir quant au traitement réservé aux zones d’ombres entourant l’icône de la musique. Nous devrons voir assez rapidement le résultat puisqu’un tel projet devrait vite se concrétiser.

Que pensez-vous de la mise en place de ce film autobiographique sur Michael Jackson ?

[Bande annonce] L’Appel De La Forêt, la ruée vers l’aventure

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Habitué du monde de l’animation, le réalisateur Chris Sanders (Lilo & Stitch, Les Croods) adapte le roman L’Appel De La Forêt de Jack London pour son passage au film live qui promet de nous entraîner dans une ruée vers l’aventure, comme l’indique sa première bande annonce :


L’oeuvre de Jack London, à qui l’on doit également Croc-Blanc, a maintes fois été portée à l’écran et cette relecture de Chris Sanders marque la troisième incursion de cette épopée glaciale sur grand écran après les longs-métrages de William A. Wellman avec Clark Gable et de Ken Annakin avec Charlton Heston.

Prévu pour le 19 Février 2020 au cinéma, cette nouvelle version de L’Appel De La Forêt nous emmène sur le continent américain à la fin du XIXème siècle pour nous faire voyager aux côtés de Buck, chien domestique se voyant enlevé à son propriétaire pour devenir malgré lui un chien de traîneau. C’est à travers son regard que nous suivons ce douloureux périple, qui sera ponctué de rencontres et de défis que seuls la nature peut réserver.

Au casting nous retrouvons Harrison Ford, qui prête ses traits à John Thornton, figure importante du récit, mais aussi Dan Stevens, Karen Gillan et Omar Sy. Ces premières images de L’Appel De La Forêt annoncent une virée exaltante à travers les grands décors naturels qu’offrent le continent américain et si l’utilisation d’un chien en CGI nous interroge au premier abord, on se dit au final que cela va permettre de réaliser des séquences spectaculaires sans mettre en danger les animaux. Il n’y a plus qu’à voir si cela rend bien sur grand écran.

Synopsis :

Alliant prises de vues réelles et animation, « L’APPEL DE LA FORÊT » raconte l’histoire de Buck, un chien au grand coeur, dont la paisible vie domestique bascule lorsqu’il est brusquement arraché à sa maison en Californie et se retrouve enrôlé comme chien de traineau dans les étendues sauvages du Yukon en Alaska, pendant la ruée vers l’or, dans les années 1890. Buck va devoir s’adapter et lutter pour survivre, jusqu’à finalement vivre l’aventure de sa vie et trouver sa véritable place dans le monde en devenant son propre maître…

[Bande annonce] The Irishman, faits d’armes d’un tueur à gages

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Trois ans après avoir mis en scène Silence, Martin Scorsese est de retour avec The Irishman, qui marque ses retrouvailles avec Robert De Niro et Joe Pesci ainsi que sa première expérience avec Al Pacino et Harvey Keitel. Pour ce nouveau long-métrage, le réalisateur renoue avec le genre criminel avec une fresque sur la vie d’un tueur à gages, qui promet de faire parler la poudre, comme le suggère sa bande annonce finale :

Adapté du livre J’ai tué Jimmy Hoffa de Charles Brandt, The Irishman a longtemps été une arlésienne et le projet est devenu réalité en 2017 lorsque Netflix a mis la main au porte-monnaie, laissant le champ libre à Scorsese.

Prévu pour le 27 Novembre sur la plateforme de streaming, le long-métrage se centre sur les faits d’armes de Frank Sheeran, un syndicaliste devenu tueur à gages, incarné à l’écran par Robert De Niro. Surnommé The Irishman (L’Irlandais) ce dernier est devenu une figure de la pègre dans les années 60/70 et a longtemps été soupçonné d’avoir assassiné Jimmy Hoffa, campé par Al Pacino, le dirigeant du syndicat des conducteurs routiers américains, qui a tragiquement disparu en 1975.

La bande annonce finale nous montre l’épaisseur de cette épopée criminelle en  s’intéressant au voyage dans la sombre spirale de la criminalité de Sheeren, ce qui permet de voir le travail sur le rajeunissement numérique de son quatuor principal. Nous verrons dans une semaine si ces effets spéciaux auront un bon rendu sur nos écrans.

Synopsis :

Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci partagent l’affiche du film de Martin Scorsese THE IRISHMAN. Cette saga sur le crime organisé dans l’Amérique de l’après-guerre est racontée du point de vue de Frank Sheeran, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale devenu escroc et tueur à gages qui a travaillé aux côtés de quelques-unes des plus grandes figures du 20e siècle. Couvrant plusieurs décennies, le film relate l’un des mystères insondables de l’histoire des États-Unis : la disparition du légendaire dirigeant syndical Jimmy Hoffa. Il offre également une plongée monumentale dans les arcanes de la mafia en révélant ses rouages, ses luttes internes et ses liens avec le monde politique.

[Bande annonce] Sonic Le Film, à toute vitesse vers l’aventure

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Après les jeux-vidéos et la télévision, Sonic, le célèbre hérisson emblème de la compagnie Sega déboule à vitesse grand V sur grand écran, pour adaptation live de ses aventures. En projet depuis plusieurs années, Sonic Le Film se charge de propulser notre héros supersonique dans notre monde, de quoi semer la pagaille, comme vous pouvez le constater dans la nouvelle bande annonce du film :

Avec Sonic Le Film, le réalisateur Jeff Fowler, qui signe son premier long-métrage, s’éloigne de l’univers vidéoludique dans lequel tourbillonne notre hérisson pour nous proposer une comédie familiale.

Perdu dans notre monde, ce dernier va courir droit vers le danger et se mettre dans les pattes des autorités mais surtout du docteur Robotnik, campé par un Jim Carrey cabotin. Seul dans les contrées américaine, Sonic va trouver de l’aide en la personne de Tom, incarné par James Marsden. Ensemble ils vont se serrer les coudes et tenter de venir à bout de leurs ennemis, ce qui ne sera pas de tout repos.

Ces nouvelles images vont sûrement rassurer les nombreux fans du personnage puisque après la vague de critiques reçue à l’issue de la première bande annonce, les équipes en charge des effets numériques ont mis les bouchées doubles pour modifier le design de Sonic et l’on peut dire que cette fois la ressemblance est plus frappante. Les amateurs des jeux-vidéos peuvent également apercevoir que des éléments seront revisités, comme les fameux anneaux que doit récolter notre hérisson dans les différents niveaux qu’il dévale en quatrième vitesse. Par contre le doublage français devrait faire parler de lui puisque c’est Malik Benthala qui donnera de la voix au héros.

Prévu pour le 12 Février 2020, Sonic Le Film jouera donc la carte de l’humour et de l’action pour un résultat que l’on espère réussi. En tout cas ce trailer est rassurant quant à l’évolution du projet.

[Bande annonce] Scooby!, aux origines de Mystères et Compagnie

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Alors qu’il célèbre cette année ses cinquante ans, Scooby-Doo, création des studios Hanna-Barbera, s’apprête à vivre sa première aventure animée sur grand écran avec Scooby!, qui reviendra sur les origines de Sammy, Scooby, Fred, Daphnée et Vera, comme on peut le constater dans sa première bande annonce :

Réalisé par Tony Cervone, nous allons découvrir comment la joyeuse bande de Mystère Et Compagnie s’est rencontrée et surtout nous allons connaître l’origine de l’amitié entre Sammy et son inséparable Scooby-Doo.

Reprenant les ingrédients qui ont fait le succès de la série animée, le long-métrage va nous entraîner au sein des premières enquêtes paranormales de notre groupe, pour le plaisir des petits et des grands avec les facéties de Scooby-Doo pour divertir tout le monde.

Entre complots, monstres en tout genre et le mystère régnant sur la destinée de notre célèbre cabot froussard, Scooby! promet un bel hommage à l’oeuvre d’Hanna/Barbera.

Synopsis :

Le première aventure animée de Scooby-Doo au cinéma raconte l’histoire inédite des origines de Scooby et la plus grande aventure de Mystère & Cie.
SCOOBY! Dévoile comment les amis de longue date Scooby et Sammy se sont rencontrés pour la première fois, et comment ils ont rejoint les jeunes détectives Fred, Velma et Daphné, pour former la célèbre équipe de Mystère & Cie ! Aujourd’hui, après des centaines d’enquêtes résolues et d’aventures partagées, Scooby et sa bande font face à leur plus grand mystère : un complot pour libérer le chien fantôme Cerberus. Alors qu’ils enquêtent pour arrêter cette « chienpocalypse » mondiale, la bande découvre que Scooby à un héritage secret et une destinée plus grande que tout le monde ne l’avait imaginé.

© Warner Bros Animation Group

[Bande annonce] Invisible Man, le mal sous toutes ses formes

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Faisant partie du bestiaire culte du studio Universal Pictures, L’Homme Invisible revient hanter le grand écran avec une nouvelle version, intitulée Invisible Man, réalisée par Leigh Whannell et portée par Elisabeth Moss et Oliver Jackson-Cohen, qui vient de se dévoiler à travers une bande annonce promettant un long-métrage à l’atmosphère malsaine :

Maintes fois adapté sur le petit et le grand écran, cette relecture du roman éponyme de H.G. Wells, se fait sous la houlette de la société de production Blumhouse, spécialiste de l’horreur depuis quelques années. À la réalisation, Leigh Whannell, est un connaisseur du genre également puisqu’il a été un collaborateur de longue date de James Wan, écrivant certains opus des sagas Saw et Insidious (il a d’ailleurs mis en scène le troisième volet) avant de voler de ses propres ailes avec Upgrade.

Se mettant au goût du jour, Invisible Man se sert de son matériel d’origine, à savoir la transformation d’un scientifique aussi bien physiquement avec son apparence transparente que psychologiquement avec son basculement vers la démence et la criminalité, pour pointer du doigt les relations toxiques.

En effet, ce que confirme les premières images de cette nouvelle adaptation, nous aurons affaire à une histoire d’amour qui va basculer dans l’horreur. Au coeur de ce drame, le couple formé par Elisabeth Moss et Oliver Jackson-Cohen, qui se dirige vers le point de non-retour à la suite de la violence du second. Sa perversité va se révéler lorsque l’homme va parvenir à devenir invisible et se faire passer pour mort pour torturer psychologiquement son ancienne petite-amie et instaurer un climat délétère, ce que l’on ressent parfaitement à l’écran.

Prévu pour le 26 Février 2020, Invisible Man annonce donc un thriller angoissant et violent qui va heurter plus d’un spectateur.

Synopsis :

Cecilia Kass est en couple avec un brillant et riche scientifique. Ne supportant plus son comportement violent et tyrannique, elle prend la fuite une nuit et se réfugie auprès de sa sœur, leur ami d’enfance et sa fille adolescente.
Mais quand l’homme se suicide en laissant à Cecilia une part importante de son immense fortune, celle-ci commence à se demander s’il est réellement mort. Tandis qu’une série de coïncidences inquiétantes menace la vie des êtres qu’elle aime, Cecilia cherche désespérément à prouver qu’elle est traquée par un homme que nul ne peut voir. Peu à peu, elle a le sentiment que sa raison vacille…

[Bande annonce] Soul, sur le chemin de l’épanouissement personnel

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En 2020, les studios Pixar ont prévu de jouer avec nos émotions non pas une mais deux fois puisque après En Avant de Dan Scanlon, qui sortira le 4 Mars, nous pourrons découvrir Soul de Pete Docter et Kemp Powers, qui débarquera sur grand écran le 24 Juin et nous questionnera sur ce qui consolide notre personnalité, comme l’indique sa première bande annonce :

Vous êtes-vous déjà demandé d’où venaient vos rêves, votre passion, et vos centres d’intérêts ? Qu’est-ce qui fait de vous… Vous ? Telle est la question que nous pose Pete Docter, un des grands noms de Pixar à qui l’on doit Monstres & Cie, Là-Haut et Vice & Versa.

Associé à Kemp Powers, ce dernier nous emmène donc dans une histoire s’attelant à sonder la psychologie humaine, comme le faisait déjà Vice & Versa, sauf qu’ici l’analyse va se centrer sur ce qui nourrit notre âme, ce qui sculpte notre personnalité, le tout à travers le parcours de Joe Gardner, un professeur de musique en plein doute quant à ses choix de carrière, ce dernier voulant se consacrer entièrement au jazz, sa vraie passion. Mais le jour où son rêve devient accessible, un événement malencontreux va l’entraîner dans un monde où son esprit est séparé de son corps.

Comprenant au casting vocal Jamie Foxx et Tina Fey dans la version originale, Soul nous prépare à un voyage onirique dans un univers où l’introspection sera de mise, pour mieux comprendre ce que cela signifie d’avoir une âme et de trouver la force et le courage de s’épanouir, un message porteur d’espoir qui va en émouvoir plus d’un lors de sa sortie au cinéma.