Alors que l’automne bat son plein, les jours raccourcissant et les températures baissant, il est temps de jeter un dernier coup d’oeil sur Octobre et sur les films qui nous ont été proposé durant ce mois.

Bienvenue dans ce nouveau numéro de la rubrique Coup De Coeur/Déceptions, où vous pouvez partager librement vos avis concernant les longs-métrages découverts dans les salles obscures.

En Septembre, vous nous aviez parlé entre autres de Ça – Chapitre 2 d’Andy Muschietti, Un Jour De Pluie À New-York de Woody Allen, Ad Astra de James Gray, Rambo : Last Blood d’Adrian Grunberg ou encore Le Chardonneret de John Crowley.

Quels ont été vos coups de coeur et déceptions concernant le mois d’Octobre ? Découvrons sans plus attendre les ressentis des personnes ayant contribué à la rubrique !

CoupDeCoeurDéception

Débutons la rubrique avec le passage en revue de la blogueuse SacriLedge concernant les films qu’elle a pu découvrir dernièrement au cinéma :

“Petit mois en ce qui me concerne !

J’ai aimé le Joker car je ne suis pas fan des super héros et cet aspect ultra réaliste de Gotham m’a plus happée que les autres films de l’univers. Evidemment la prestation de Joaquin Phoenix, que je suis avec assiduité depuis Signes et Le Village, fait de ce film ce qu’il est, alors qu’il aurait pu totalement faire beaucoup moins de bruit avec un jeu d’acteur moindre.

J’ai également été agréablement surprise par Ad Astra, malgré quelques moments grotesques (le saut final !). La représentation qui est faite de la Lune est superbe et l’intrigue, bien qu’elle ne soit pas totalement claire par moments, reste appréciable à suivre. Loin d’être au niveau d’un Interstellar, Ad Astra remet au goût du jour les bons films situés dans l’espace.

Concernant Doctor Sleep, je l’ai préféré au premier opus. La tension est forte et on avance lentement mais sûrement vers la fin prévisible. Le film n’est pas exempt de défauts et la direction du son laissait à désirer car beaucoup de passages m’ont vrillé les tympans sans raison valable, mais les 2h30 passent plus vite que Ça -Chapitre 2 et on retrouve avec plaisir les clins d’oeil au film de Kubrick.”

Comme SacriLedge, beaucoup de personnes ne sont pas restés indifférents devant Joker de Todd Phillips et qu’ils soient courts ou détaillés, voici un florilège de retours que nous avons reçus concernant le long-métrage :

“Scotchée par Joker qui montre sous un angle intimiste la naissance de l’ennemi emblématique de Batman et nous plonge dans la folie de Gotham avec un final électrisant. Des films adaptés de l’univers des comics de cette envergure, on aimerait en voir plus souvent au cinéma !” Amélie

“Coup de coeur, le film Joker j’ai adoré ! On voit bien la vie d’avant du Joker, qui devient de plus en plus fou et méchant…le petit clin d’oeil à Batman m’a bien plu…J’espère qu’ils feront un nouveau film avec ce Joker !” Dylan

“S’il y a bien un film a retenir de ce mois d’Octobre c’est bel et bien Joker, qui met une raclée aux autres productions super-héroïqes de l’année avec le passage vers le côté obscur d’Arthur Fleck, une trajectoire tragique pour un résultat surprenant et surtout malsain avec la prestation haute en couleur de Joaquin Phoenix, qui est bien flippant.” Jean

“Joker a été la claque cinématographique d’Octobre pour ma part, une virée vers le chaos le plus total et la folie à travers le parcours d’Arthur que l’on suit dans son inéluctable chute vers la criminalité, symbole d’un mal-être qui se répand dans Gotham. Bluffé par Joaquin Phoenix qui impressionne dans le costume de ce proto-Joker.” Alexia

“J’aurais aimé Joker comme la plupart des critiques que j’ai lu mais Todd Phillips se rate en dénaturant la nature même du personnage et en se voulant politiquement incorrect avec ses messages véhiculés.

Mêler la propagation du chaos qui gangrène petit à petit Gotham à l’avènement d’Arthur Fleck en tant que bad-guy n’avait au final pas lieu d’être car en “politisant” le criminel en devenir (même s’il dit le contraire dans le film avant de déverser sa diatribe finale dont la teneur l’est tout de même) et en faisant de lui une sorte de symbole anti-capitaliste et anti-riche de manière aussi simpliste (le film aurait dû détailler davantage la misère qui pousse les gens à se révolter pour mieux comprendre le basculement de la population), on fait perdre de la puissance à l’aura de ce méchant culte, ce qui est dommage.

Sans un scénario si simpliste, j’aurais pu être plus aisément embarqué dans cette spirale infernale et ce point de non-retour franchi par Arthur Fleck tant la prestation de Joaquin Phoenix est solide, très clairement l’atout de Joker, je me range du côté de la majorité sur ce point. L’acteur a toujours été excellent et c’est plaisant de le voir rencontrer un succès mérité avec une telle prestation qui j’espère permettra au public ne le connaissant pas jusque là de s’intéresser à sa filmographie. Ajoutons à cela la bande originale de Hildur Guðnadóttir, qui sait instaurer une ambiance pesante mais par contre la réalisation plate de Todd Phillips ne met pas à sa juste valeur cette bande son envoûtante ni le jeu d’acteurs. J’aurai aimé voir le long-métrage confié à un metteur en scène plus chevronné mais même si j’ai été déçu, saluons tout de même Joaquin Phoenix.” Cécile

Parmi les oeuvres visionnées durant ces derniers temps, Sylvain nous a fait part d’un de ces coups de coeur et d’une déception :

“Avec Shaun Le Mouton : La Ferme Contre-Attaque, le studio Aardman réussit sa nouvelle aventure animée, truffée de références au cinéma et à la science-fiction dans cette truculente rencontre du troisième type pour Shaun et ses camarades, qui vont se retrouver dans les confins de l’espace pour une mission de sauvetage burlesque mais surtout poétique. Le charme de cet univers en carton-pâte fait toujours recette et on ne peut être qu’admiratif devant le travail de Will Becher et Richard Phelans, les réalisateurs ainsi que de celui des équipes techniques, qui rivalisent d’ingéniosité pour nous concocter cette aventure vers l’infini et l’au-delà. 

Quant à ma déception, il s’agit de Matthias & Maxime de Xavier Dolan qui, ce n’est que mon ressenti, me paraît être en manque d’inspiration, se contentant de recycler sa recette habituelle sans y ajouter de nouveaux éléments. Cette réflexion sur l’amour naissant et les changements que cela engendre sur une amitié semble être filmée et jouée de manière automatique, sans supplément d’âme ou d’émotion. Moi qui aime le travail du réalisateur, cela me dérange de le voir stagner alors qu’il pourrait faire bien mieux que ce qu’il nous propose ici.”

Terminons avec Thibaut, un fidèle de la rubrique, qui nous résume son avis sur les films visionnés au cinéma ce mois-ci.

“Voici mes coups de cœur :

– “Chambre 212” de Christophe Honoré avec Carole Bouquet, Benjamin Biolay, Chiara Mastroianni, Camille Cottin et Marie-Christine Adam : une œuvre sublime, éblouissante, bondissante, somptueuse, Virevoltante et flamboyante. Une incroyable aventure nocturne. Un clin d’œil évident au cinéma de Woody Allen.
“Après 20 ans de mariage, Maria décide de quitter le domicile conjugal. Une nuit, elle part s’installer dans la chambre 212 de l’hôtel d’en face. De là, Maria a une vue plongeante sur son appartement, son mari, son mariage. Elle se demande si elle a pris la bonne décision. Bien des personnages de sa vie ont une idée sur la question, et ils comptent le lui faire savoir.”

– “Fahim” avec Isabelle Nanty et Gérard Depardieu de PEF : Une histoire ultra-émouvante, magnifique et touchante portée par le formidable duo Nanty-Depardieu avec son très bon jeu d’acteur. C’est efficace. D’après une histoire vraie.
“Le jeune Fahim est contraint de fuir son pays natal, le Bangladesh, avec son père. Ils quittent ainsi le reste de la famille pour venir à Paris. Ils vont alors subir une longue attente pour obtenir l’asile politique. En situation irrégulière ils sont menacés d’expulsion. Fahim va faire la rencontre de Sylvain, l’un des meilleurs entraîneurs d’échecs (personnage inspiré par Xavier Parmentier. Malgré un peu de méfiance, ils vont apprendre à se connaître et deviennent amis. Fahim souhaite participer au championnat de France mais la menace d’expulsion se fait de plus en plus pressante. Le jeune garçon n’a alors plus qu’une seule solution : devenir champion de France.”

– “Mon chien stupide” de et avec Yvan Attal avec Charlotte Gainsbourg, Pascale Arbillot et Lola Marois … une jouissante comédie noire existentielle adaptée du best-seller très politiquement incorrect de John Fante, il s’amuse à dresser un portrait férocement drôle de la vie de famille. C’est drôle, grinçant et cynique.
“Henri est en pleine crise de la cinquantaine. Les responsables de ses échecs, de son manque de libido et de son mal de dos ? Sa femme et ses quatre enfants, évidemment ! A l’heure où il fait le bilan critique de sa vie, de toutes les femmes qu’il n’aura plus, des voitures qu’il ne conduira pas, un énorme chien mal élevé et obsédé, décide de s’installer dans la maison, pour son plus grand bonheur mais au grand dam du reste de la famille et surtout de Cécile, sa femme dont l’amour indéfectible commence à se fissurer.”

Ma petite déception :
– “Hors normes” avec Hélène Vincent, Vincent Cassel et Reda Kateb, le nouveau film du duo Nakache, Toledano : Malgré l’histoire vraie qui est racontée, la performance des comédiens et l’émotion procurée, je trouve ce film un peu trop bienveillant.
“Bruno et Malik vivent depuis 20 ans dans un monde à part, celui des enfants et adolescents autistes. Au sein de leurs deux associations respectives, ils forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour encadrer ces cas qualifiés “d’hyper complexes”. Une alliance hors du commun pour des personnalités hors normes.””


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