Ce week-end du 17 au 19 novembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Hunger Games : La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur de Francis Lawrence, Les Trolls 3 de Walt Dohrn, Thanksgiving d’Eli Roth, Saltburn d’Emerald Fennell, Next Goal Wins de Taika Waititi, Les Feuilles Mortes d’Aki Kaurismäki ainsi que The Disappearance of Shere Hite de Nicole Newnham. Sur ces sept nouveautés, trois sont parvenues à se frayer un chemin jusqu’au trio de tête du classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.
Malgré une compétition acharnée, les concurrents étant coriaces, Hunger Games a réussi à tirer son épingle du jeu avec son nouvel opus, La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur parvenant à remporter la partie tout en délogeant avec force The Marvels de son piédestal.
Pour son premier week-end d’exploitation, le prequel de la saga dérivée des romans de Suzanne Collins – mis en scène par Francis Lawrence – s’est imposé sur la plus haute marche du podium, récoltant ainsi 44M$. Soit un démarrage plutôt faiblard pour la franchise, qui a toujours été puissante au box office, ce cinquième film se plaçant derrière Hunger Games : La Révolte Partie 2, qui avait engrangé 102,6M$ lors de son lancement en 2015.
Étendant son emprise dans les salles obscures du monde entier, La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur voit ses recettes atteindre des 99,1M$ pour le moment, laissant présager une future rentabilité puisque son budget est estimé à 100M$. Par contre nous resterons loin des résultats obtenus par ses quatre prédécesseurs sur la surface du globe, qui vont de 653,4M$ (La Révolte Partie 2) à 865M$ (L’Embrasement).
Si Hunger Games détient le leadership, une autre nouveauté a su se démarquer à savoir Les Trolls 3, qui sa plaît à pousser la chansonnette en deuxième position et apporte une preuve supplémentaire de l’excellente santé du cinéma d’animation en 2023 et ce peu de temps après le succès de La Pat’Patrouille..
Pour son entrée en scène sur le sol américain, le troisième opus de la saga de Dreamworks/Universal amasse ainsi 30M$, ce qui est un score encourageant, rattrapant les mauvais souvenirs inhérents à la sortie de son prédécesseur – qui avait subi de plein fouet les conséquences de la pandémie, devant se contenter d’environ 450 000$ dans un contexte moribond où seule une poignée de salles étaient encore ouvertes. Pour palier à ce cas de figure inédit, le studio avait fait le choix de proposer le film directement en VOD, une méthode qui avait porté ses fruits et fît oublier ce faible box office. S’il n’y a pas de comparaison possible avec ce second opus, nous pouvons en effectuer une avec le premier, qui avait réalisé un meilleur lancement en englobant 46,5M$ lors de son week-end inaugural en 2016.
Ayant déjà fait une belle tournée internationale; Les Trolls 3 prend facilement du galon avec les chiffres provenant des autres territoires où il a performé, avec des recettes culminant à 107,9M$ à cet instant précis et ce pour un budget de 95M$, annonçant encore un long chemin avant que les profits ne se profilent.
Contre toute attente, avec la chute libre de The Marvels, qui dégringole à la quatrième place, Thanksgiving a pu s’incruster de justesse sur les cimes du classement, semant le chaos sur la troisième et dernière marche du podium – démontrant que le genre horrifique en a encore dans le ventre selon les titres.
Pour son arrivée dans les salles obscures, le nouveau délire gore d’Eli Roth a amassé 10,3M$,ce qui en fait un démarrage en demi-teinte pour ce dernier, surtout comparé à sa précédente réalisation, La Prophétie de l’Horloge, qui avait pour sa part récolté 26,6M$ pour son premier week-end il y a cinq ans – mais qui était tout public. Si l’on analyse les productions plus violentes de ce dernier, le résultat se révèle plus puissant que Knock Knock ou Green Inferno, étant finalement proche de celui de Hostel – Chapitre II, qui s’était élancé au cinéma avec 8,2M$.
En cumulant les premiers résultats issus des pays où il est pour l’instant projeté, Thanksgiving ne prend que peu de hauteur, ses recettes s’élevant à 12,7M$. Sachant que son budget n’est que de 15M$, le long-métrage sera finalement rentable dans très peu de temps, devant juste prendre son mal en patience avant de débarquer dans davantage de pays.
J’aime ça :
J’aime chargement…
Articles similaires
Un passionné de films et de séries accro aux Blu-ray !