Présentée en avant-première mondiale dans le cadre du festival Séries Mania, où elle concourt dans la catégorie Meilleure comédie, Call Me Dad est une production issue du Danemark supervisée par […]
Présentée en avant-première mondiale dans le cadre du festival Séries Mania, où elle concourt dans la catégorie Meilleure comédie, Call Me Dad est une production issue du Danemark supervisée par Søren Felbo. Comprenant au casting Alex Høgh Andersen, Magnus Haugaard, Ellen Hillingsø et Roberta Reichhardt, celle-ci s’articule autour d’Emil, un jeune adulte d’une vingtaine d’années confronté aux soucis du quotidien mais surtout à la romande de son meilleur ami…avec sa mère.
Connu du public international via son rôle d’Ivar le désossé dans Vikings, l’acteur danois Alex Høgh Andersen s’est inspiré de son expérience personnelle aux côtés de son comparse Magnus Haugaard (Guilt) pour imaginer Call Me Dad – ou Kald Mig Far en version originale – une série portant un regard particulier sur l’amour mais surtout l’amitié, toutes deux mises à l’épreuve sur l’autel de la comédie.
Proches dans la vie comme à l’écran, le tandem d’acteurs est à la base de ce projet, en confiant les principaux détails au scénariste Søren Felbo, chargé de mêler le vrai du faux pour construire l’intrigue de ce show, qui s’amuse de son postulat pour faire progressivement monter les enjeux et initier une remise en question de la part de nos protagonistes. Il faut dire que sortir avec la mère de son meilleur ami est une situation qui sort de l’ordinaire, pouvant bouleverser l’équilibre du cocon dans lequel chacun s’épanouissait jusqu’ici. Ce que se charge de pointer du doigt les deux premiers épisodes de Call Me Dad, qui sèment avec parcimonie les graines d’un conflit en gestation, pouvant déboucher sur une explosion en bonne et due forme. En gros, l’équipe créative fait doucement bouillir la marmite, en attendant sagement l’ébullition.
Ainsi, devant la caméra de Christian Dyekjær (Guru), Alex Høgh Andersen, Magnus Haugaard incarnent Emil et Viktor, inséparables depuis leur plus tendre enfance. Se lançant ensemble dans le grand bain de la vie professionnelle, le duo vient de lancer son entreprise de traiteur, qui semble partir sur de bon rails. Si tout va pour le mieux au premier abord, le quotidien de ces BFF est pourtant sur le point de craquer. Jovial et toujours prêt à aider son prochain, Emil va voir son moral en prendre un sacré coups alors que le soleil qui planait au-dessus de sa tête s’assombrit face à l’accumulation de nuages. Il faut dire que notre protagoniste n’est pas gâté, devant gérer des problèmes qui ne sont pas de sont fait à la fois au travail et à la maison, entre une petite-amie à l’humeur fluctuante et une relation plutôt cocasse qui l’impacte au plus haut point.
Porté par la bonhommie d’Alex Høgh Andersen, qui parvient à nous montrer derrière les sourires de façade d’Emil que son état psychologique se dégrade, Call Me Dad bénéficie d’un fort capital sympathie – la partition de son personnage central aidant à compatir à la détresse de ce dernier. Sans en faire des tonnes, la série nous prépare à l’avalanche émotionnelle à venir, adoptant un style doux et amer pour que le public se sente investi. Sous une photographie lumineuse, l’orage approche, l’explosion de ce cher Emil paraissant de plus en plus inexorable alors que notre homme se sent de moins en moins à sa place. Quand ton pote et ta mère te révèlent qu’ils sont fous amoureux depuis des mois, que ta copine met ta société en danger, difficile de rester serein. La moutarde monte au nez de notre héros et il est certain que les dommages collatéraux seront nombreux dès qu’il aura laisser exprimer sa colère. Quoiqu’il en soit il y a du potentiel pour que la situation s’envenime dans la joie et la bonne humeur bien entendu.