[Box Office US] Barbarian squatte la première place
Ce week-end du 9 au 11 septembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Barbarian de Zach Cregger mais également Brahmastra Part One : Shiva d’Ayan Mukerji, Lifemark […]
Pour ceux qui se font des films en séries
Ce week-end du 9 au 11 septembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Barbarian de Zach Cregger mais également Brahmastra Part One : Shiva d’Ayan Mukerji, Lifemark […]
Ce week-end du 9 au 11 septembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Barbarian de Zach Cregger mais également Brahmastra Part One : Shiva d’Ayan Mukerji, Lifemark de Kevin Peeples, Medieval de Petr Jakl, Unfavorable Odds de Boogievision, Hockeyland de Tommy Haines, After – Chapitre 4 de Castille Landon ainsi que Serre moi fort de Mathieu Amalric. Sur ces huit nouveautés, deux sont parvenues à se frayer un chemin jusqu’aux hauteurs du classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.
Habituellement synonyme de période de flottement, le mois de septembre début sous de mauvais auspices en ne parvenant à faire revenir le public au cinéma, preuve en est ce week-end où deux nouveautés ont dominé la compétition sans faire de réelles étincelles. Ainsi, s’il s’empare du trône, Barbarian n’a pas fait frissonner beaucoup de monde.
Pour ses débuts, le film d’horreur de Zach Cregger squatte le plus haute marche du podium en ne récoltant que 10M$ – un paradoxe que l’on doit à ce contexte de désertion temporaire. Si ce démarrage n’est pas des plus élevés, cela ne peut que satisfaire le réalisateur, car supérieur à la carrière totale de sa première œuvre, Miss March – mise en scène aux côtés de son comparse Trevor Moore – qui avait dû se contenter de 4,5M$ en 2009. Une marge de progrès est donc à noter.
Exploité sur très peu de territoires, Barbarian ne rajoute que 500 000$ à son box office, qui atteint de ce fait les 10,5M$ dans le monde, ce qui est exactement le montant de son budget – qui devrait donc être rentabilisé d’ici peu, ce qui est déjà ça de pris.
L’autre nouveauté à s’être démarquée n’est autre que Brahmastra Part One : Shiva qui en étant projeté dans une combinaison limitée de salles, a réussi l’exploit de débarquer en deuxième position, venant confirmer que le cinéma Bollywoodien a ses adeptes sur le sol américain.
Pour son entrée en scène, le long-métrage d’Ayan Mukerji engrange 4,5M$, ce qui peut paraître faible mais à l’heure actuelle, un tel score permet de s’imposer dans le trio de tête. Par rapport aux précédentes productions du genre sorties dans l’année, nous nous situons à un niveau inférieur à RRR, qui avait amassé 9,5M$ lors de son premier week-end en mars dernier.
S’il ne s’en sort pas si mal outre-Atlantique, ce premier volet de Brahmastra tire davantage son épingle du jeu à l’international, son accueil favorable de la part des spectateurs l’aidant à cumuler 23,9M$ sur la surface du globe – pour un budget estimé à environ 51M$.
Alors qu’il venait de disparaître du trio de tête, Bullet Train reprend son élan pour mieux bondir vers le podium, profitant de la faiblesse de la concurrence pour s’agripper sur la troisième marche.
S’il progresse niveau classement, le dernier actioner en date de David Leitch maîtrise maladroitement sa baisse de fréquentation, qui est cette fois de l’ordre de 43,8%. En ajoutant 3,2M$ supplémentaires à son box office, le long-métrage culmine désormais à 92,5M$, soit un score honorable pour Sony Pictures. Plus endurant que prévu, ce nouveau délire surpasse de loin John Wick (43M$) et Atomic Blonde (51,6M$) et pourrait finalement passer le cap des 100M$ en deux mois d’exploitation. Si Deadpool 2 (324,5M$) et Fast and Furious : Hobbs and Shaw (173,9M$) sont hors-concours, le succès est tout de même au rendez-vous.
Même constat dans le reste du monde, où Bullet Train a su maintenir sa cadence contre toute attente, accélérant vers les 211,8M$ de recettes – doublant ainsi la mise sur son budget, de 85M$. Toute roule pour Brad Pitt et ses camarades de jeu.