Cette semaine du 27 Octobre au 2 Novembre, nous pouvions découvrir dans les salles obscures The French Dispatch de Wes Anderson, Lui de Guillaume Canet, Last Night In Soho d’Edgar Wright, La Fracture de Catherine Corsini, Pig de Michael Sarnoski, Barbaque de Fabrice Eboué, Le Pardon de Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, Oray de Mehmet Akif Büyükatalay, Las Niñas de Pilar Palomero ainsi que Le Périmètre de Kamsé d’Olivier Zuchuat. Sur ces dix nouveautés, aucune n’est parvenue à se hisser dans le haut du classement, ce qui ne veut pas dire que le podium reste inchangé. On vous explique pourquoi avec notre analyse des chiffres.

S’il avait perdu le combat face à Venom la semaine dernière, James Bond ne s’est pas laissé intimider, redoublant d’efforts pour récupérer son trône, ce qui est chose faite puisque Mourir Peut Attendre remporte le deuxième round et profite des vacances scolaires pour faire le plein.

Ainsi, dans un contexte qui lui est favorable, le vingt-cinquième opus de la franchise – mis en scène par Cary Joji Fukunaga – voit sa fréquentation augmenter de 5% de sa fréquentation, ce qui se traduit par l’ajout de 602 815 entrées. Un score lui permettant de franchir la barre des 3M et de totaliser 3 337 579 spectateurs en un mois, de quoi hisser le long-métrage à la première place du box office de 2021 car celui-ci vient de dépasser Dune.

Concernant la saga 007, et plus particulièrement l’ère Craig, Mourir Peut Attendre vient de surpasser Casino Royale, qui avait amassé 3 182 602 entrées et talonne désormais Quantum Of Solace (3 722 798). Vu le regain d’intérêt du public, le seuil des 4M est même susceptible d’être atteint, ce qui est excellent.

Alors qu’il caracolait en tête du box office, Venom : Let There Be Carnage n’a pas vu venir le sursaut de son concurrent direct, le faisant vaciller de son piédestal pour mieux chuter en deuxième position.

Malgré les vacances scolaires, le long-métrage d’Andy Serkis voit sa fréquentation diminuer de 28% – témoignant d’un bon maintien – et attire encore 487 216 curieux dans les salles obscures. Ce qui l’aide à passer le cap du million et à engranger 1 163 306 entrées en quinze jours, ce qui est un bon résultat. D’autant plus que ce faible déclin lui permet de rattraper son retard sur son prédécesseur, qui totalisait 1 450 814 spectateurs à la même période d’exploitation.

En limitant la casse et se montrant plus robuste que prévu, Venom : Let There Be Carnage pourrait au final faire jeu égal avec son précédent opus – qui s’était rapidement écroulé (-45,9% lors de sa deuxième semaine pour comparaison). Affaire à suivre.

S’il n’a pas démarré sa carrière sous les meilleurs auspices, Eiffel prouve qu’il est lui aussi un concurrent endurant, conservant sa troisième place et refermant le podium sur une note des plus positives.

En effet, le biopic sur Gustave Eiffel réalisé par Martin Bourboulon reprend des forces, avec une fréquentation grimpant de 9% grâce aux vacances scolaires. En attirant 349 482 spectateurs supplémentaires, ce drame historique réussit lui aussi à franchir la barre du million, amassant 1 078 312 entrées en l’espace de trois semaines. D’ici peu, le box office de Papa ou Maman 2 – précédent film du metteur en scène – sera outrepassé (celui-ci avait été découvert par 1 365 839 personnes).

En inversant la tendance, notamment grâce un bouche à oreille positif, Eiffel accélère la cadence, ce qui a de quoi rassurer Pathé – qui a tout de même alloué un budget de plus de 23M€ au film. En tenant sur la longueur, cette superproduction française pourra rentrer dans ses frais, en comptabilisant ses résultats à l’international bien entendu.

Laisser un commentaire