[Box Office US] Mourir Peut Attendre s’infiltre sur le podium
Ce week-end du 8 au 10 Octobre, le public américain pouvait découvrir en salles Mourir Peut Attendre de Cary Joji Fukunaga mais également Lamb de Valdimar Jóhannsson, Mass de Fran […]
Pour ceux qui se font des films en séries
Ce week-end du 8 au 10 Octobre, le public américain pouvait découvrir en salles Mourir Peut Attendre de Cary Joji Fukunaga mais également Lamb de Valdimar Jóhannsson, Mass de Fran […]
Ce week-end du 8 au 10 Octobre, le public américain pouvait découvrir en salles Mourir Peut Attendre de Cary Joji Fukunaga mais également Lamb de Valdimar Jóhannsson, Mass de Fran Kranz ainsi qu’une retransmission de Boris Godounov en direct du Metropolitan Opera, mise en scène par Stephen Wadsworth. Sur ces quatre nouveautés, une seule s’est logiquement imposée dans le trio de tête. Mais à quelle place le nouveau volet de James Bond s’est-il hissé ? Analysons les chiffres.
Repoussé depuis plus d’un an, Mourir Peut Attendre a finalement pu sortir du placard dans lequel il était enfermé pour le plus grand bonheur des fans de la saga James Bond, qui ont plébiscité ce vingt-cinquième opus, lui permettant de déloger Venom : Let There Be Carnage de son trône et de dominer la concurrence.
Pour ses débuts, le long-métrage de Cary Joji Fukunaga a récolté 56M$ ce qui, pour l’ère Craig, est un score en demi-teinte car se situant derrière Spectre (70,4M$), Skyfall (88,3M$) ainsi que Quantum Of Solace (67,5M$), ne battant ainsi que Casino Royale, qui avait démarré sa carrière sur le sol américain avec 40,8M$ en 2006.
Fort heureusement, 007 peut compter sur le reste du monde pour faire exploser les chiffres, le chant du cygne de Daniel Craig dans la peau de l’agent secret voyant ses recettes s’envoler à 313,2M$ grâce à ses bonnes performances réalisées à l’international, qui vont être primordiales dans son ascension vers le sommet. Une mission à suivre de très près donc, histoire de voir jusqu’où Mourir Peut Attendre pourrait grimper. Première étape, rivaliser avec les 589,5M$ de Quantum Of Solace, un seuil qui pourrait être très prochainement atteint.
Face à l’infiltration réussie de James Bond sur la plus haute marche du podium, Venom : Let There Be Carnage fait grise mine puisqu’il se voit relégué en deuxième position alors que tous les voyants étaient au vert pour ce dernier.
Après avoir réalisé le meilleur démarrage pour une production cinématographique depuis près de deux ans, le film d’Andy Serkis fait face à une lourde chute avec l’arrivée de la concurrence, voyant ainsi sa fréquentation s’écrouler de 64,5%, ce qui se traduit par l’ajout de 32M$ à son box office. Malgré ce revers, cette suite de Venom n’en reste pas moins un succès aux Etats-Unis, culminant déjà à 141,6M$ en dix jours – ce qui le place à un niveau similaire à son prédécesseur, qui avait totalisé 142,1M$ au terme de son deuxième week-end d’exploitation.
En tenant compte des résultats provenant des autres territoires (le film sort au compte-goutte – il débarquera le 20/10 en France), Venom : Let There Be Carnage ne peut pas encore prendre de la hauteur, ses recettes ne s’élevant qu’à 185,5M$. Ayant coûté plus de 110M$ à produire, ce second opus compte de ce fait sur l’international pour confirmer sa bonne santé – ses scores US étant satisfaisants à ce stade.
Face à un espion et un symbiote aux dents longues , La Famille Addams 2 : Une Virée En Enfer ne peut que rester impuissant, devant céder une place et fermer le podium du week-end.
Le film d’animation réalisé par le tandem Greg Tiernan/Conrad Vernon essaye tant bien que mal de résister au choc des titans se déroulant sur les deux marches au-dessus de sa tête et perd 42,2% de sa fréquentation. En amassant seulement 10M$, celui-ci atteint les 31,1M$ sur le territoire américain, ce qui est quelque peu décevant si on le compare à son prédécesseur, La Famille Addams (2019), qui s’approchait de la barre des 60M$ à la même période d’exploitation, totalisant 57M$.
Commençant doucement à étendre sa présence dans les autres pays du globe, cette suite voit ses recettes grimper timidement à 35,7M$, ce qui n’est pas si catastrophique lorsque l’on sait que son budget est similaire au premier volet – avoisinant les 24M$, une somme qui devrait être rentabilisée en fin de parcours.