[Cinéma] Vos coups de coeur d’Octobre 2020
Alors que le mois débute sur une note amère avec la mise en place d’un second confinement, impliquant une nouvelle vague de fermetures d’établissements dont les salles de cinéma dans […]
Pour ceux qui se font des films en séries
Alors que le mois débute sur une note amère avec la mise en place d’un second confinement, impliquant une nouvelle vague de fermetures d’établissements dont les salles de cinéma dans […]
Alors que le mois débute sur une note amère avec la mise en place d’un second confinement, impliquant une nouvelle vague de fermetures d’établissements dont les salles de cinéma dans notre domaine de la culture (courage à tous ceux impliqués par ces mesures sanitaires), revenons un dernier instant sur nos découvertes cinématographiques d’Octobre.
Ces dernières semaines, malgré le couvre-feu, les distributeurs et exploitants ont fait du mieux qu’ils pouvaient pour proposer le maximum de longs-métrages sur grand écran et il y en avait encore pour tous les goûts. D’ailleurs, le box office reprenait des couleurs depuis le début des vacances scolaires, ce qui était prometteur pour la suite…Quoiqu’il en soit que ce soit dans les salles obscures ou sur les plateformes streaming, les cinéphiles avaient une fois de plus l’embarras du choix.
Afin de propager des ondes positives en cette période difficile, ce nouveau numéro de la rubrique Coups De Coeur/Déceptions se centrera uniquement sur les films que vous avez apprécié voir courant Octobre. De quoi ajouter une note de douceur et de bonne humeur, ce qui ne fait jamais de mal, surtout par les temps qui courent.
Quels longs-métrages, vus durant ces dernières semaines, vous ont mis du baume au cœur ? Découvrons-le dès à présent !
Débutons ce numéro avec Agathe, qui nous a fait part de son ressenti après sa découverte d’Adieu Les Cons sur grand écran :
Voulant me détendre en cette période anxiogène, je suis allé avec mon mari au cinéma afin de rire un peu et nous avons choisi Adieu Les Cons, le nouveau long-métrage d’Albert Dupontel. Si les rires étaient bien entendu présents dans cette course folle au style cartoonesque dont le comédien a le secret, c’est surtout l’émotion qui a primé. A travers la quête désespérée de Suze Trappet, formidable Virginie Efira, Dupontel dépeint une société sombrant de plus en plus dans la folie et manquant cruellement d’humanité. Caustique comme à son habitude, le réalisateur se montre surtout plus mature avec ce rapport à la mort qui transpire de la fuite en avant de Suze et de ses compagnons d’infortune, JB un employé au bord du suicide et Mr. Train, un archiviste aveugle qui a été mis au placard par sa hiérarchie. Notre trio, au diapason, nous fait sourire mais nous touche avant tout et ce petit malin de Dupontel joue avec nos émotions en nous achevant avec un final radical, nous rappelant de la dureté du monde. Une petite claque, que nous irons revoir dès la réouverture des salles.
Le cinéma français est d’ailleurs à l’honneur dans la rubrique ce mois-ci, comme nous pouvons le constater dans les avis reçus ci-dessous, à commencer par celui de Christophe :
Vu la situation actuelle, on peut dire que j’ai bien fait de profiter des vacances scolaires pour aller rattraper mon retard au cinéma. Quel dommage de refermer les salles obscures et autres lieux culturels mais on espère tous que ce nouveau confinement portera rapidement ses fruits et nous permettra de voir l’avenir plus sereinement.
Heureusement, le cinéma m’a permis de me changer les idées et j’ai tout d’abord voyager aux côtés de Laure Calamy qui irradie l’écran dans Antoinette Dans Les Cévennes de Caroline Vignal. Un récit initiatique bienveillant et lumineux qui traite avec justesse et drôlerie d’épanouissement personnel alors que l’on suit la randonnée pour le moins cocasse d’une professeure qui cherche à croiser son amant, lui-même parti avec sa famille sur le même chemin. Outre l’excellence de Laure Calamy, retenons surtout sa relation particulière avec Patrick, une âne qui forme un tandem détonnant avec l’atrice.
Autre comédie vue sur grand écran, 30 Jours Max de Tarek Boudali, le divertissant idéal lorsqu’on veut poser durant une heure trente son cerveau. Friand des débilités de La Bande à Fifi, cette parodie de films policiers rempli parfaitement son cahier des charges. Humour gras et comique de situations sont au rendez-vous dans ces tribulations d’un flic maladroit se transformant en Arme Fatale lorsqu’il apprend qu’il n’a plus beaucoup de temps à vivre. Bien entendu, ne cherchez pas la finesse, elle n’a jamais été présente dans les délires de La Bande à Fifi et ce n’est toujours pas le cas ici, Tarek Boudali s’amusant à ridiculiser son pote Philippe Lacheau, qui en prend pour son grade. C’est totalement con mais ça m’a permis de m’évader un instant alors merci pour cette escapade.
Pour son passage en revue mensuel, la blogueuse SacriLedge revient sur les longs-métrages qu’elle a préféré parmi ceux visionnés ce mois-ci :
Bon en effet j’ai bien fait de profiter du cinéma ce dernier mois 😦
Sur les 6 films que je suis allée voir (Lux Aeterna, Le bonheur des uns, Kajillionaire, Relic, 30 jours max et The Good Criminal), j’ai apprécié Lux Aeterna car comme toujours avec Gaspard Noé, on sort des sentiers battus. C’était d’ailleurs précisé clairement quand j’ai pris mon billet : film fortement déconseillé aux personnes épileptiques. Et pour cause, mais seulement sur les 10 dernières minutes du film. Le film brise un peu le quatrième mur et nous montre Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg en train de faire un film. D’une durée d’une heure je crois, le film se laisse regarder avec facilité, la salle a même ri par moments, devant la franchise des actrices et ce qu’on sent être de vrais passages improvisés. Ca ne sera pas le film de l’année mais j’ai tout de même passé un bon moment devant cette bizarrerie.
Je ne vais pas citer les autres films qui se sont situés pour moi dans la moyenne, pas de déception ni vraiment de coup de coeur, mis à part Kajillionaire, que je n’avais pas pu voir au festival de Deauville à cause des restrictions de salle bien mal fichues cette année, qui est vraiment dans la mouvance des films américains presqu’indépendants présentés au festival du cinéma américain. On en sort avec un brin d’espoir, beaucoup de tristesse mais avec une véritable vision sur une partie des citoyens américains, qui ne rentrent pas dans le cadre de l’american dream. Chapeau encore pour les talents d’interprétation d’Evan Rachel Wood.
Autre fidèle de la rubrique, Thibaut a évoqué en quelques mots les films visionnés et appréciés au cinéma ces dernières semaines :
Avant ce nouveau confinement, j’ai eu la chance de voir 4 films dont je vous partage mes coups de cœur :
Bon courage à tous en ces temps difficiles et continuons à soutenir les cinémas, les exploitants … mais aussi les librairies.
Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.
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