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[Cinéma] Bonne Conduite, Laure Calamy en justicière de la route pour Jonathan Barré

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Un an à peine après Les Vedettes, Jonathan Barré effectue déjà son retour derrière la caméra avec Bonne Conduite, une comédie noire pilotée par Laure Calamy, qui va justement voler la vedette à ses camarades du Palmashow Grégoire Ludig et David Marsais en se laissant porter par l’adrénaline propre au carnage routier imaginé par le cinéaste. Attachez vos ceintures, ça va secouer.

Complice de toujours du Palmashow, Jonathan Barré aura su naviguer entre le petit et le grand écran avec ses camarades de jeu, ayant mis en scène les sketchs du duo ainsi que leurs deux longs-métrages. En passant la troisième, le réalisateur s’engage sur une nouvelle route, prenant le volant d’un projet solo qu’il a co-écrit avec le scénariste Laurent Vayriot. Si Grégoire Ludig et David Marsais sont encore de la partie, Bonne Conduite est avant tout un écrin pour Laure Calamy, figure de proue de ce délire routier où prévention rime avec éxecution.

Profitant de la pause récréative qu’il lui est proposée, l’actrice césarisée incarne une formatrice/psychologue aux méthodes pour le moins radicales, n’hésitant pas à jouer les juges et bourreaux pour faire respecter la loi. Travaillant dans un centre de récupération de points, notre anti-héroïne se retrouve confrontée à des conducteurs se fichant des règles, ce qui a le don de passablement l’énerver. Pour leur faire comprendre qu’ils suivent la mauvaise trajectoire, Pauline n’y va pas quatre chemins, leur rentrant littéralement dans le lard. Quand la psy voir rouge, il y a de la casse – et des morts – à l’arrivée.

Ce qui promet un délire tout feu tout flamme, le long-métrage semblant se diriger vers le thriller policier caustique, où l’humour noir va s’inviter entre deux coups de sang de notre justicière de la route, qui va se retrouver dans le collimateur des forces de l’ordre. Comprenant également au casting Tchécky Karyo, Thomas VDB, Sixtine Aupetit et Olivier Marchal, Bonne Conduite foncera tête baissée vers les salles obscures le 29 mars.

Synopsis :

Pauline a une méthode bien à elle pour faire de la prévention routière : formatrice dans un centre de récupération de points le jour, elle se transforme en serial killeuse de chauffards la nuit.

[Critique] Les Vedettes, papillons de lumière

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Après une petite escapade chez Quentin Dupieux (Mandibules), Grégoire Ludig et David Marsais reviennent sur le devant de la scène avec Les Vedettes, second long-métrage de leur tandem humoristique le Palmashow. Mis en scène par leur comparse Jonathan Barré, déjà à l’œuvre sur La Folle Histoire de Max & Léon, cette nouvelle comédie se centre sur Daniel et Stéphane, deux collègues que tout oppose, se retrouvant à participer ensemble à un jeu télévisé…

Six ans après l’aventure La Folle Histoire de Max & Léon, qui les voyaient s’amuser à jouer les bidasses en folie, nos joyeux drilles du Palmashow changent de registre pour leur deuxième excursion dans le monde du septième art, s’attelant cette fois à une farce contemporaine dézinguant le star-system dans la joie et la bonne humeur – le tout pour un délire se rapprochant davantage de leur ADN.

Revenant à un style qui rappellera aux fans de la première heure bon nombre de sketchs du duo, Grégoire Ludig et David Marsais nous livrent une satire sur l’industrie télévisuelle qui ne manque pas de panache, leur énergie communicative ainsi que complicité évidente aidant à rendre l’exercice pour le moins sympathique puisque celui-ci sait se montrer tantôt grinçant tantôt attendrissant. Pour s’y faire, le scénario concocté par ces derniers, d’après une idée de Jonathan Barré, met en place une quête vers la gloire où (mode Cindy Sander on) des papillons de lumière se retrouvent sous les projecteurs – pour le meilleur comme pour le pire. Une trame au premier abord classique, qui aurait pu conforter le Palmashow dans un genre qu’ils affectionnent particulièrement et dans lequel ils brillent particulièrement – à savoir la parodie. Fort heureusement, ces derniers aimant les défis, comme leur premier essai l’avait démontré, ils choisissent de se servir de ce format pour nous amener sur un autre terrain, cette plongée dans les coulisses du petit écran servant de moteur à un voyage initiatique où l’amertume n’est jamais très loin.

Avec Les Vedettes, s’expose un monde où strass et paillettes servent d’illusions pour ceux rêvant de lumière et de reconnaissance, laissant entrevoir l’espoir de jours meilleurs avec l’appât du gain et de la célébrité. Un écran de fumée dans laquelle vont aller s’engouffrer Daniel et Stéphane, vendeurs dans l’électroménager, découvrant à leur dépends le fonctionnement d’un système où l’humain n’est qu’un facteur comme un autre, l’essentiel étant le profit. En gros un piège à cons, qui se referme sur nos deux énergumènes, ne sachant pas où ils mettent les pieds. De ce décalage, entre des univers et des personnages diamétralement opposés, se nourrit l’humour du film – qui prend un malin plaisir à gratter la surface de ce medium avec l’arrivée fracassante devant les caméras de ces losers magnifiques, qui ne se conforment pas aux standards. Des figures d’outsiders bienheureux, dont les tentatives pour attirer la lumière oscillent entre échecs et réussites, ce qui aide à remettre en perspective la réalité du show-business, où tout n’est pas rose.

Un constat acerbe qui se dessine au fur et à mesures des péripéties vécues par nos compères, dont la naïveté ne se marie pas avec la duplicité des principaux acteurs qu’ils rencontrent au gré de leur périple cathodique. Lorsque les rêves des uns deviennent les moqueries des autres, rien de bon ne peut subvenir. De cette poudre aux yeux, Les Vedettes en tire un sous-texte qu’il lui sied plutôt bien, où derrière les pitreries d’un Simplement Dan par exemple se cache surtout une solitude – un état d’âme qui ne peut être qu’exacerbé dans cette course à la célébrité, souvent éphémère. Derrière les blagues, nous avons le droit à une étude de personnages, David Marsais, Grégoire Ludig et Jonathan Barré n’oubliant pas d’instiller du social à leur comédie, apportant par petites touches une maturité qui est la bienvenue – donnant un certain cachet à leur ouvrage. Car si l’humour ne fait pas mouche (petit clin d’œil à Mandibules) à tous les coups – des fulgurances étant tout de même au programme rassurez-vous – cette dose d’humanisme apportée confère de la tendresse à l’ensemble.

Un sentiment qui provient à la fois de l’écriture mais surtout de la prestation des deux faces du Palmashow, qui s’éclatent à prendre le contrepied de leur pas de deux habituel, campant cette fois des antagonistes – apprenant à s’apprivoiser malgré les désaccords et coups de sang. De leurs chamailleries résident la force du long-métrage. Ajoutons à cela la réalisation calibrée de Jonathan Barré, qui épouse le fond du récit grâce à la forme choisie, l’immersion dans le domaine de la télévision lui permettant de jouer sur ce côté aseptisé que l’on retrouve sur les émissions, avec notamment un soin porté aux décors et à la photographie, riche en couleurs – de quoi renforcer la vacuité de cet univers impitoyable. S’il se permet moins d’initiatives visuelles que durant son expérience sur La Folle Histoire de Max & Léon – dont le sujet s’y prêtait il est vrai – le réalisateur s’amuse autant que ses camarades derrière la caméra – la preuve avec un clip artisanal qui fera fonctionner les zygomatiques du public à plein régime.

Avec Les Vedettes, le Palmashow revient sur le devant de la scène avec une comédie satirique sur le star-system se révélant plaisante à suivre, avec notamment une plongée caustique dans le milieu de l’industrie télévisuelle. Sous la houlette de leur ami Jonathan Barré, David Marsais et Grégoire Ludig s’en donnent à cœur joie, leur capital sympathie aidant à se laisser entraîner dans cette quête vers la gloire, moins simpliste qu’il n’y paraît. Faites vos jeux, rien ne va plus !

© Gaumont

[Bande annonce] Les Vedettes, le Palmashow sous le feu des projecteurs

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Après avoir partagé l’affiche avec un mouche pour les besoins de la dernière réalisation de Quentin Dupieux (Mandibules), Grégoire Ludig et David Marsais font revenir leur tandem comique, le Palmashow, pour un second long-métrage intitulé Les Vedettes – qui va s’atteler à mettre sous le feu des projecteurs deux personnages quelque peu barrés, comme l’indique sa bande annonce dévoilée par Gaumont.

Alors que La Folle Histoire de Max & Léon les voyaient s’amuser à jouer les bidasses en folie, notre duo d’humoristes change de registre pour leur deuxième essai au cinéma, s’attelant à une farce contemporaine où le star-system va être dézingué dans le joie et la bonne humeur. Aux côtés de leur comparse, Jonathan Barré, qui a mis en scène leurs sketchs ainsi que leur premier film, David Marsais et Grégoire Ludig prennent le chemin de la quête vers la gloire, au travers le parcours de deux personnages que tout oppose, se retrouvant à collaborer ensemble pour espérer gagner de l’argent en masse.

Quand Daniel, un chanteur à la carrière inexistante, rencontre Stéphane dans le magasin dans lequel chacun travaille, ce dernier y voit le moyen de sortir de son quotidien morose – son collègue ayant le potentiel pour lui faire gagner le pactole. Son but ? Participer à un jeu-televisé avec son camarade un brin naïf et essayer d’attirer la lumière sur eux. Une mission semée d’embûches et de situations cocasses, promettant une comédie dans la plus pure tradition du Palmashow. Ce que nous pourrons découvrir dès le 16 Février 2022 dans les salles.

Synopsis :

Daniel, un chanteur raté, travaille dans un magasin d’électroménager. Prêt à tout pour rembourser ses dettes et se retrouver sous le feu des projecteurs, il décide d’utiliser Stéphane, un collègue naïf et prétentieux, pour participer à des jeux télévisés. Alors oui tout les oppose, non ça ne sera pas de tout repos, mais Daniel et Stéphane sont plein de ressources…

[Critique] Santa & Cie, le conte de Noël d’Alain Chabat

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Près de cinq ans après Sur La Piste Du Marsupilami, Alain Chabat est de retour à la réalisation et pour ce cinquième passage derrière la caméra il a décidé de s’attaquer au conte de Noël, nous livrant sa propre vision avec Santa & Cie. Alors qu’il campe lui-même le fameux Santa Claus, Alain Chabat s’est entouré notamment d’Audrey Tautou, Pio Marmai,  Golshifteh Farahani, Bruno Sanches, Louise Chabat, David Marsais et Grégoire Ludig.

Santa & Cie nous entraîne dans une course contre la montre. En effet tous les lutins de Santa (92 000 !) sont tombés malades et la seule solution est d’aller chercher de l’aspirine sur Terre pour les soigner car le 25 Décembre approche à grand pas. Le Père Noël va t-il réussir à sauver ses lutins et surtout à se mêler à la population ?

Pour ce nouveau long-métrage, Alain Chabat nous concocte un conte de Noël plein de bons sentiments et n’oublie pas d’y ajouter une dose d’humour dont lui seul a le secret, même si pour une fois sa patte est moins perceptible.

Le postulat de Santa & Cie renouvelle le genre avec cette course contre la montre pour sauver les lutins et Noël car pour cela notre cher Santa va devoir aller sur Terre et se confronter aux humains, chose qui n’est pas aisé pour celui qu’on pensait si proche des gens et si chaleureux. Nous avons affaire à un Père Noël bien différent de ce que nous avons l’habitude de voir car ce cher Santa n’aime pas vraiment les enfants et se révèle être assez égoïste. Cocasse n’est-ce pas ? C’est la force du film car cela permet à Alain Chabat de s’en donner à coeur joie dans ce rôle qui lui va si bien. Après sa découverte du monde parisien qu’il n’a jamais eu envie de découvrir, entraînant des quiproquos assez drôles, nous voilà ensuite entraînés dans une seconde partie de film plus classique, mais cela va de paire avec le film de Noël classique. Si Chabat se plie aux codes, cela ne l’empêche pas de renouer à certains moments avec son esprit ‘Les Nuls’, au final assez effacé mais que les fans se rassurent des clins d’oeil sont parsemés tout au long du long métrage, subtils mais que les connaisseurs reconnaîtront directement. Au final, Santa & Cie nous fait passer un bon moment, on ressort de la salle avec le sourire aux lèvres, ce qui était le but de l’acteur/réalisateur.

Au niveau du jeu des acteurs, si Alain Chabat survole ses pairs, tous arrivent à se démarquer, que ce soit les seconds-rôles comme Audrey Tautou en Mère Noël ou Louise Chabat et Bruno Sanches en lutins et le casting ‘terrien’ avec le couple Pio Marmai/Golshifteh Farahani qui font un bon contrepoids à Santa Claus, plein de bonté et prêt à tout pour l’aider dans sa quête avec leurs enfants (Simon Aouizerate et Tara Lugassy dont ce sont les premiers pas au cinéma). Saluons également la présence du Palmashow (Grégoire Ludig et David Marsais) qui se fondent parfaitement dans l’univers de Chabat. Et terminons par la performance incroyable des rennes, qui arrivent à nous donner envie de leur faire goûter des yaourt à la fraise !

Concernant la réalisation, Alain Chabat nous transporte dans un monde féerique et le pays de Santa Claus nous en met plein la vue, les effets spéciaux n’ont rien à envier aux grosses productions américaines. De quoi ravir les plus jeunes qui verront le film. Paris est également retranscrit de manière lumineuse aidé par les décorations et les enseignes qui brillent de mille feux. La période de Noël est bien palpable à l’écran et c’est un bonheur pour les yeux.

Santa & Cie est donc le film de Noël par excellence et une comédie réussie, ce qui a été rare cette année en France. Alain Chabat nous montre qu’il n’a pas perdu la main pour nous offrir un joli spectacle. 

Santa & Cie : Le nouveau film d’Alain Chabat dévoile sa bande annonce !

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Cette année, Noël sera à l’avance grâce à Alain Chabat ! En effet l’acteur est de retour à la réalisation avec Santa & Cie, cinq ans après Sur La Piste Du Marsupilami, qui avait attiré plus de 5,2 millions de spectateurs au cinéma et il va jouer le Père Noël, rien que ça.

Prévu pour débarquer sur nos écrans le 6 Décembre, le long-métrage réunit Audrey Tautou, David Marsais, Grégoire Ludig, Pio Marmaï ou encore Bruno Sanches. Jusqu’ici la promotion s’est faite discrète et on attendait avec impatience de découvrir les premières images de Santa & Cie, ce qui est chose faite aujourd’hui (grâce au Palmashow, merci les gars!) :

La bande annonce nous laisse entrevoir que Noël sera compromis et le synopsis officiel de Santa & Cie nous le confirme :

Rien ne va plus à l’approche du réveillon : les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps ! C’est un coup dur pour Santa (Claus), plus connu sous le nom de Père Noël… il n’a pas le choix : il doit se rendre d’urgence sur Terre avec ses rennes pour chercher un remède. À son arrivée, il devra trouver des alliés pour l’aider à sauver la magie de Noël.

On a hâte de voir ce nouveau délire concocté par Alain Chabat et vous ?