Initié en 2018 avec Venom, le Spider-verse de Sony Pictures, consacré aux personnages issus de l’univers de l’Homme-Araignée, se développe progressivement pour mieux attraper dans sa toile les amateurs des aventures […]
Initié en 2018 avec Venom, le Spider-verse de Sony Pictures, consacré aux personnages issus de l’univers de l’Homme-Araignée, se développe progressivement pour mieux attraper dans sa toile les amateurs des aventures de Peter Parker. En cinq ans d’existence, le public a pu constater à quel point le studio balbutiait dans la construction de cette franchise parallèle, devant non sans mal exister sans son principal protagoniste. Si les deux opus mettant à l’honneur le Klyntar et son hôte Eddy Brock, respectivement mis en scène par Ruben Fleischer et Andy Serkis, ont été des succès financiers à défaut de plaire à la critique et à une bonne partie du public, les choses se sont corsées avec Morbius, qui n’a pas suscité d’intérêt – à part de la moquerie sur les réseaux sociaux.
Déjà arrivé à un carrefour de son existence en l’espace de trois opus, ce monde gravitant autour de Spider-Man et sa mythologie se doit de revoir sa copie afin de parvenir à prendre une direction un minimum intéressante pour les fans. Pour s’y faire, Sony a deux projets dans les cartons pour 2024, à commencé par un long-métrage centré sur Kraken le Chasseur, incarné par Aaron Taylor-Johnson puis un autre s’articulant autour de Madame Web et d’autres Spider-héroïnes. Ce qui nous intéresse ici.
Si Peter Parker se fait toujours discret (à l’exception d’une apparition furtive dans la scène post-générique de Venom : Let There Be Carnage), l’heure est venue de se consacrer à ses alliées arachnéennes, histoire de faire illusion. Ainsi, à travers Madame Web, Sony compte bien mettre en avant des personnages ayant des capacités similaires à notre célèbre tisseur, dans le but de dévier doucement mais sûrement de l’approche originale du Spider-Verse.
En dépit de la présence du bad guy Ezekiel Sims, incarné par notre Tahar Rahim national, le long-métrage réalisé par S.J. Clarkson – qui connaît bien Marvel pour avoir mis en scène plusieurs épisodes de Jessica Jones et The Defenders – servira à introduire notre protagoniste éponyme Cassandra Web mais également Julia Carpenter, Mattie Franklin et Anya Corazon soit deux Spider-Women et une Spider-Girl. Quatre héroïnes qui devront s’allier pour vaincre un ennemi commun, plus coriace qu’il n’y paraît. Comment venir à bout de quelqu’un qui maîtrise le voyage temporel ? En obtenant la même capacité, ce qui semble être le cas de cette chère Cassandra, une ambulancière voyant son destin prendre une toute autre ampleur à la suite d’un accident. Devenant malgré elle la cheffe de file de cette Spider-Army féminine, Madame Web va comprendre que de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.
Porté par le quatuor Dakota Johnson, Sydney Sweeney, Celeste O’ Connor, Isabela Merced, ce prochain opus du Spider-Verse sans Spider-Man paraît avoir un train de retard par rapport aux productions actuelles du genre, s’apparentant à une production sortie tout droit du début des années 2000. Madame Web redressera t-elle la barre après le désastre Morbius ? Réponse d’ici le 14 février 2024.
S’éloignant du genre typique, Madame Web raconte l’origin story à part de l’une des héroïnes les plus énigmatiques de Marvel. Ce thriller plein de suspense a pour vedette Dakota Johnson dans le rôle de Cassandra Webb, une ambulancière de Manhattan qui pourrait avoir des capacités de clairvoyance. Contrainte de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir puissant… si elles parviennent toutes à survivre à un présent mortel.