[Box Office US] Transformers : Rise of the Beasts s’empare du trône
Ce week-end du 9 au 11 juin, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Transformers : Rise of the Beasts de Steven Caple Jr. mais également Mending the […]
Pour ceux qui se font des films en séries
Ce week-end du 9 au 11 juin, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Transformers : Rise of the Beasts de Steven Caple Jr. mais également Mending the […]
Ce week-end du 9 au 11 juin, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Transformers : Rise of the Beasts de Steven Caple Jr. mais également Mending the Line de Joshua Caldwell, The Angry Black Girl and Her Monster de Bomani J. Story, Squaring the Circle (The Story of Hipgnosis) d’Anton Corbijn ainsi que Scarlet de Pietro Marcello. Sur ces cinq nouveautés, une s’est logiquement imposée dans le trio de tête du classement. Analysons les chiffres.
La saison estivale est bel est bien lancée, les blockbusters s’enchaînant à un bon rythme, pour le plus grand plaisir du box office – toujours prompt à collecter les billets verts. Avec le jeu de chaises musicales se mettant en place, le podium ne cesse de changer, comme le prouve l’arrivée de Transformers : Rise of the Beasts sur la plus haute marche, délogeant Spider-Man : Across The Spider-Verse de son piédestal.
Dominant la compétition en débarquant en pole position, le septième opus de la franchise robotique de Paramount Pictures – mis en scène par Steven Caple Jr. – récolte 60,5M$ pour son premier week-end, soit un résultat correct redressant la barre après la baisse de puissance des deux précédents volets produits. Si Bumblebee avait eu la chance d’avoir un budget moindre, ce qui joua en sa faveur (le film ayant débuté avec 21,6M$ avant de culminer à 127,1M$), Transformers : The Last Knight était par contre considéré comme un semi-échec en ne parvenant à obtenir que 44,6M$ pour son lancement et en totalisant au final seulement 130,1M$. Il faudra voir si, dans ce calendrier des plus surchargés, ce semi-reboot réussisse à se maintenir sur la durée.
Dégainant ses armes sur une grande partie des marchés internationaux, Transformers : Rise of the Beasts soigne son entrée en scène, parvenant à engranger 170,5M$ de recettes sur la surface du globe. De quoi laisser espérer un rapide remboursement de son budget, estimé à 200M$.
Opposé à l’imposant Optimus Prime et ses camarades Autobots, Miles Morales se prend les pieds dans sa toile et chute de son trône. Après avoir créé la surprise, Spider-Man : Across the Spider-Verse perd ainsi de son éclat et se retrouve à faire des acrobaties sur la deuxième place.
Une rétrogradation qui ne change rien au fait que cette suite de Spider-Man : New Generation est un succès car même si sa fréquentation s’écroule de 54,1%, celle-ci amasse encore 55,4M$. Un score l’aidant à les 225,4M$ en l’espace de dix jours, ce qui est excellent car surpassant déjà son prédécesseur, qui avait terminé sa carrière sur le sol américain avec 190M$. La marge de progression entre les deux opus promet d’être impressionnante d’icila fin de son exploitation.
En pleine forme à l’international, Across the Spider-Verse s’apprête à franchir le seuil des 400M$ de recettes dans le monde en grimpant à 389,9M$. Ce qui est un très bon chiffre, étant donné que son budget est d’environ 100M$. Vu l’engouement du public, il y a fort à parier que la seconde partie de ce diptyque, qui se titra quant à elle Beyond the Spider-Verse sera l’un des rendez-vous de 2024.
Avec le chambardement se déroulant au-dessus de sa tête, Disney continue de s’enfoncer doucement mais sûrement avec La Petite Sirène, qui décline désormais de la deuxième à la troisième marche du podium face à une concurrence de taille.
En plus de ce revers niveau classement, cette relecture mise en scène par Rob Marshall accuse le coup en terme de fréquentation, celle-ci s’effondrant de 44,9%. Ce qui se traduit par l’ajout de 22,7M$ à son box office, qui atteint à ce stade les 228,8M$ dans les eaux américaines. Une baisse de régime qui confirme que le studio aux grandes oreilles ne réitèrera pas l’exploit d’Aladdin, qui était sorti exactement à la même période il y a quatre ans et avait su se montrer endurant, quittant les écrans avec 355,5M$ en poche. Ce qui ne sera sûrement pas le cas ici.
Prenant du plomb dans la nageoire dans une bonne partie des océans du monde entier, La Petite Sirène a du mal à convaincre sur certains territoires – la Chine notamment – ce qui se ressent niveau recettes puisque le long-métrage nage vers les 414,2M$, se montrant moins puissant qu’espéré. Renflouer son budget de 250M$ ne sera pas une sinécure malgré tout.