Ce week-end du 9 au 11 décembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures, dans un nombre d’écrans limité, The Whale de Darren Aronofsky, Empire of Light de Sam Mendes, Evangelion : 3.0+1.0: Thrice Upon A Time de Hideaki Anno, Kazuya Tsurumaki et Katsuichi Nakayama, The Mean One de Steven LaMorte, To The End de Rachel Lears ainsi qu’une retransmission de l’opéra The Hours par Phelim McDermott. Si aucune de ces nouveautés n’est parvenue à se hisser dans le trio de tête – qui reste inchangé – notons l’excellente performance de The Whale, qui a récolté 360 000$ en étant projeté dans six cinémas. De bon augure pour la suite de sa carrière.
Dans le plus grand calme, le box office attend patiemment la sortie d’Avatar : La Voie de l’Eau, qui sera synonyme de rebond financier à l’approche des fêtes de fin d’années. Sans concurrence pour le désarçonner, Black Panther : Wakanda Forever poursuit son règne en toute quiétude et reste au sommet de l’échiquier.
En plus de conserver son trône, le nouvel opus du MCU – mis en scène par Ryan Coogler – maîtrise mieux sa chute, avec une fréquentation ne faiblissant plus que de 36,7% (contre 61,4% auparavant) en ce cinquième week-end, l’aidant à engranger 11,1M$ supplémentaires. Ainsi, au terme d’un mois d’exploitation, le film passe finalement le cap des 400M$ en totalisant désormais 409,8M$. Il est désormais acté que ce volet sera le plus lucratif de la Phase 4 sur le sol américain, en s’approchant inexorablement de Doctor Strange in the Multiverse of Madness, qui culminait à 411,3M$ . Autre certitude, le fait que son prédécesseur ne sera jamais égalé, Black Panther ayant terminé sa course avec 700,4M$ en 2018.
Résistant mieux que prévu, Wakanda Forever prouve également sa robustesse à l’échelle internationale, les recettes de cette suite atteignant à ce stade les 767,7M$ sur la surface du globe, pour un budget estimé à 250M$. Malgré tout, le seuil du milliard semble définitivement être hors de portée, affaire à suivre.
Armé jusqu’aux dents pour affronter ses adversaires, Violent Night tient sa position, Universal Pictures paraissant avoir trouvé la bonne combine pour attirer à la fois les amateurs de films de Noël et d’action, ce mélange des genres suscitant l’intérêt du public.
Cramponné à sa deuxième place, le thriller de Tommy Wirkola ne se laisse pas abattre, sa fréquentation ne diminuant que de 35,3%. Un bon maintien se traduisant par l’apport de 8,7M$, pour un box office s’élevant à 26,6M$ en l’espace de dix jours. De quoi donner le sourire au réalisateur, ce dernier essai en date explosant les résultats de Dead Snow et sa suite, les seuls de ses longs-métrages projetés sur le territoire US – qui avaient engrangés 46 742$ et 37 473$.
Se déployant progressivement dans le reste du monde, Violent Night gagne en puissance avec des recettes grimpant à 41,7M$, ce qui est satisfaisant dans la mesure où son budget n’est que de 20M$.
Après avoir calé au démarrage, Avalonia, l’étrange voyage tente tant bien que mal de renverser la vapeur – ce qui s’avère compliqué. Dans ce contexte, notons tout de même que le Disney de Noël referme une fois de plus le podium en siégeant encore sur la troisième marche de ce dernier.
Se maintenant finalement niveau classement, le film d’animation mis en scène par Don Hall voit sa fréquentation stopper son hémorragie, celle-ci ne baissant que de 29,2%, impliquant l’ajout de 3,6M$ à son score, qui atteint péniblement les 30,4M$ en l’espace de dix-neuf jours. De quoi rappeler des mauvais souvenirs au cinéaste, qui a précédemment vécu une autre déconvenue avec Raya et le Dernier Dragon (dont il était le coréalisateur avec Paul Briggs). Sorti en pleine crise COVID, au printemps 2021, le long-métrage n’avait obtenu que 16M$ au même stade de son exploitation – devant à l’époque faire face à une désertion des cinémas à cause de la pandémie. En France, cette production était directement passée par la case Disney +. D’ailleurs, une fois n’est pas coutume chez nous, le film sera là aussi exploité uniquement en streaming, d’ici le 24 décembre.
Devant se contenter de peu, Avalonia, l’étrange voyage va devoir compter sur les autres territoires (à l’exception de la France donc) pour limiter la casse, ce qui ne sera pas chose aisée, le long-métrage n’engrangeant pour l’instant que 53,4M$ dans le monde – pour un budget se situant dans la fourchette des 180M$. Autant dire que le voyage tourne au cauchemar, les pertes s’annonçant énormes pour le studio.
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