Cinq ans après Albert Dupontel, Clovis Cornillac s’immerge dans l’univers de Pierre Lemaitre pour son nouveau long-métrage, se livrant à l’adaptation de son roman Couleurs de L’incendie qui n’est nulle […]
Cinq ans après Albert Dupontel, Clovis Cornillac s’immerge dans l’univers de Pierre Lemaitre pour son nouveau long-métrage, se livrant à l’adaptation de son roman Couleurs de L’incendie qui n’est nulle autre que la suite d’Au revoir là-haut – deuxième opus d’une trilogie littéraire communément appelé Les Enfants du Désastre, unanimement saluée par la critique. L’occasion de poursuivre la fresque tragique de la famille Péricourt, dans la période trouble de l’entre-deux guerres…
Quelques mois seulement après sa parenthèse enchantée C’est magnifique!, Clovis Cornillac s’attèle à un projet d’envergure en prenant le relais d’Albert Dupontel, qui avait récolté tous les suffrages en 2017 avec sa transposition d’Au revoir là-haut qui, en plus d’avoir réuni 2 055 669 spectateurs en salles avait raflé cinq César, dont ceux du Meilleur réalisateur et de la Meilleure adaptation.
Pour l’aider dans sa tâche, Pierre Lemaitre rempile au poste de scénariste, comme il l’avait pour son prédécesseur, un gage de respect du matériel qu’il a lui-même imaginé et qui lui a permis de récolter un Prix Goncourt. Au cœur des événements de cette suite, le parcours de Madeleine Péricourt, sœur d’Edouard, figure de proue du précédent volet qui, à la mort de son père, va devoir prendre les rênes de l’empire financier de ce dernier. Une transmission de pouvoir qui va malencontreusement déboucher sur une spirale infernale pour l’héritière, le désespoir l’attendant à ce carrefour de sa vie. Lorsque les drames s’enchaînent dans sa sphère privée et professionnelle, notre héroïne va connaître la ruine, une décadence menant à une lente reconstruction.
S’engage alors pour Madeleine une quête personnelle pour remonter la pente et se réaccaparer son destin, elle qui a du faire face à l’adversité des hommes, peu scrupuleux à une époque où le spectre de l’ambition et du pouvoir se mêlent à la montée en puissance du totalitarisme. De quoi allumer les braises d’un incendie aux inéluctables conséquences pour les Péricourt et pour le paysage européen, à l’aube d’une bien sombre période. Porté par Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz, Clovis Cornillac, Olivier Gourmet, Jérémy Lopez, Alban Lenoir ou encore Fanny Ardant, Couleurs de L’incendie s’annonce comme l’un des rendez-vous de cet automne, avec en ligne de mire un récit historique qui a le potentiel d’attirer la curiosité du public, d’autant plus avec la caution Au revoir là-haut en guise de promontoire. A découvrir le 9 novembre sur grand écran.
Synopsis :
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et a` l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.