Alors que Candyman s’est récemment vu renaître de ses cendres sous la houlette de Nia DaCosta et Jordan Peele, une autre œuvre de l’auteur, scénariste et réalisateur britannique Clive Barker va de resurgir sur les écrans, pour mieux glacer le sang d’une nouvelle génération de spectateurs, à savoir Hellraiser.

Les amateurs d’horreur connaissent bien l’univers pervers et sadique créé par Barker puisque de son livre, intitulé The Hellbound Heart en version originale, il en a tiré un long-métrage, qu’il a lui-même mis en scène. Sorti en 1987, celui-ci a rencontré un succès commercial, devenant la pierre angulaire d’une saga sanglante et dérangeante, nous introduisant à ce fameux cube aux allures de casse-tête, ouvrant la porte à une dimension démoniaque où vivent les Cénobites, créatures effrayantes et masochistes, adeptes de la torture, menées par un certain Pinhead – aussi connu sous le titre de Prince Noir de la douleur, une figure marquante du genre avec son apparence pour le moins dérangeante (les clous plantés sur toute la surface de sa tête pour un effet glaçant garanti). Hellraiser a su rapidement devenir culte, ce qui amena à l’établissement d’une franchise. En plus de trois décennies, ce sont ainsi pas moins de dix volets qui verront le jour. Le quatrième, intitulé Hellraiser : Bloodline, qui débarquera en salles en 1996 fut le dernier opus sorti au cinéma, les six suivants étant proposés directement en vidéo – s’éloignant au gré des films de la vision initiale de son auteur.

C’est d’ailleurs ce dernier qui avait évoqué l’idée de repartir sur de nouvelles bases dès 2006 mais ce projet aura mis plus d’une décennie à se concrétiser et durant ce temps-là, Pinhead et ses camarades ont poursuivi leur forfait à l’écran (le dixième et dernier volet, Hellraiser : Judgment étant sorti en 2018). Les réalisateurs se sont succédé, dont notamment les français Julien Maury et Alexandre Bustillo ou encore Pascal Laugier mais tous sont partis, suite à des différends avec Dimension Films.
Ce n’est qu’en 2019, lors du rachat des droits de la franchise par Spyglass Media Group, qu’est revenu sur le tapis l’envie de ramener à la vie Hellraiser avec l’annonce par son dirigeant, Gary Barber, que le scénariste et réalisateur David S. Goyer était attaché à sa conception. Trois ans de développement plus tard, ce reboot aussi attendu que craint fait finalement parler de lui, sortant des limbes avec une bande annonce ‘saignante’ en guise d’amuse bouche :

Non plus prévu pour le cinéma mais pour le streaming, en l’occurrence Hulu, la nouvelle mouture de Hellraiser a été mis en scène par un habitué du genre horrifique, David Bruckner, qui a collaboré à des segments de V/H/S ainsi que 666 Road en plus d’avoir réaliser The Signal. Devant sa caméra semble se jouer une plongée viscérale vers les abysses, le scénario concocté par David S. Goyer, Ben Collins et Luke Piotrowski tentant de se rapprocher de l’atmosphère morbide propre à l’ouvrage de Clive Barker, qui officie par ailleurs à la production du long-métrage, attendu pour le 7 octobre sur la plateforme. Au programme, des jeunes adultes qui, par le biais d’une insidieuse manipulation, ouvrent le portail menant à leur perte…et à Pinhead, qui prend cette fois-ci les traits de l’actrice  Jamie Clayton (Sense8).

Les portes de l’enfer sado-masochiste qu’est le Hellraiser vont donc bientôt s’ouvrir pour une débauche de violence et de tortures en tout genre pour les âmes damnées victimes des Cénobites. Avec le matériel à leur disposition, l’équipe créative derrière ce reboot ont entre leurs mains le nécessaire pour faire repartir la saga vers de nouveaux horizons puisqu’en plus des romans et des divers films produits, Hellraiser a étendu son emprise dans l’univers des comics, avec une multitude de titres publiés depuis 1989, enrichissant sa mythologie.

 

Synopsis : 

Une jeune femme luttant contre l’addiction entre en possession d’une boîte à puzzle antique, ne sachant pas que cet objet a pour vocation d’invoquer les Cénobites, un groupuscule d’êtres sadiques venant d’une autre dimension. 

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