Il y a deux ans, Quentin Tarantino nous transportait de l’autre côté de l’écran avec Once Upon a Time… in Hollywood, une ode au septième art et à ses artisans révélant les coulisses d’une industrie en plein bouleversement à l’aube des années 70. Un neuvième long-métrage, porté brillamment par le trio Leonardo DiCaprio/Margot Robbie/Brad Pitt, qui avait su concilier public et critique, engrangeant 374,5M$ de recettes sur la surface du globe et repartant avec deux Oscars (Meilleur Second Rôle pour Pitt et Meilleurs Décors pour Nancy Haigh/Barbara Ling). Une plongée dans l’ancien Hollywood qui a été synonyme d’inspiration pour le scénariste et réalisateur, puisque ce dernier est restée dans sa bulle nostalgique en écrivant sur ce sujet, comme il l’avait révélé après la sortie du film.

Ainsi, pour son arrivée dans le monde de la littérature, Tarantino a décidé d’étendre les aventures de Rick Dalton et de son comparse, le cascadeur Cliff Booth, naviguant dans un Los Angeles en pleine mutation aussi bien dans les rues que dans les studios de cinéma avec une novélisation de son homologue filmique. Quoi de plus logique quand on se rappelle que le tout premier montage de celui-ci approchait les quatre heures – avant de se voir ‘raccourcir’ à moins de trois heures. Sorti il y a peu aux Etats-Unis au format de poche, ce Once Upon a Time… in Hollywood de papier offre une expérience complémentaire à celle vécue en salle/dans son salon, fourmillant de nouveaux détails sur l’industrie de l’époque et étoffant le portrait de son tandem principal. Les plus curieux seront également ravis d’apprendre que le mystère entourant Rick Dalton et sa femme se délite dans les pages du roman…

Si les Tarantinophiles les plus impatients ont déjà pu analyser le livre dans toutes ses coutures en version originale, sachez que la novélisation va débarquer les prochains jours en France, dans une édition grand format éditée par Fayard, qui sera disponible le 18 Août dans nos librairies. Si le choix de la couverture – qui se veut d’une grande sobriété contrairement à celle proposée sur les pays anglophones – divisera les fans, il ne fait aucun doute que ces derniers se rueront sur ce roman fleuve afin de prolonger cette virée crépusculaire aux côtés des personnages que l’on a appris à apprécier sur grand écran.

Petit bonus pour terminer, la bande annonce produite pour faire la promotion de ce Once Upon a Time… in Hollywood littéraire, qui est notamment composée d’images inédites du film :

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