Nous voici déjà arrivés au mois de Décembre, le temps passe si vite ! Il est temps de démarrer ce nouveau numéro de la rubrique Coups De Coeur et de partager vos ressentis sur les films visionnés en Novembre.

En Octobre, vos coups de coeur étaient A Star Is Born de Bradley Cooper, First Man de Damien Chazelle,  Voyez Comme On Danse de Michel Blanc, Halloween de David Gordon Green ainsi que Johnny English Contre-Attaque de David Kerr.

Quels sont les longs-métrages qui vous ont plu parmi ceux que vous avez découvert en Novembre ? Réponse maintenant !

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Commençons avec Annabelle, qui a été agréablement surprise par Le Grand Bain de Gilles Lellouche.

Mon coup de coeur du mois de novembre est “Le Grand Bain” même si j’ai eu l’impression d’être trompée sur la marchandise. En effet, lorsque l’on regarde la bande annonce, on s’attend à se retrouver devant une comédie mais ce n’est pas le cas, elle contient quasiment tous les moments drôles du film… Mais ce n’est pas pour autant que le film est mauvais, bien au contraire. On apprend tout au long du film à connaître les divers protagonistes jusqu’au moment fatidique permettant ainsi de connaître leur histoire avec leurs faiblesses et ce qui leur a donné leurs points forts mais aussi redonné de la joie de vivre : la natation synchronisée. Jusqu’au bout le suspense est à son comble car on ne sait pas s’ils vont y arriver car eux-mêmes sont remplis de doute et arrivent à nous transmettre leurs émotions. Nous sommes là en présence d’un film profond et touchant avec une fin emplie d’espoir et de joie. Finalement un bon moment même si le film est parfois un peu déprimant.

Audrey quant à elle était marquée par Amanda, le nouveau film de Mikhaël Hers.

J’ai été particulièrement émue par Amanda qui traite avec douceur et sensibilité d’un sujet compliqué, la mort. Sans verser dans le pathos, le drame au coeur du film est développé avec pudeur et sincérité, rendant encore plus fort le propos de l’oeuvre, à savoir se relever après avoir vécu une situation horrible. Porté par un duo Vincent Lacoste/Isaure Multrier très touchant, nous suivons le parcours d’une reconstruction aussi bien familiale que personnelle. La réalisation accentue cet aspect humain se dégageant du long-métrage et nous sommes en présence d’un film à la fois émouvant et solaire. 

La blogueuse SacriLedge a retenu parmi ses coups de coeur Bohemian Rhapsody de Bryan Singer.

Je distribue des bons points à Kursk, Sale Temps à l’Hôtel El Royale et surtout Bohemian Rhapsody.
Le film est émouvant d’un bout à l’autre. Connaissant par coeur la vie de Freddie Mercury et ayant tout de même vu certains raccourcis scénaristiques contraires aux événements réels, il n’en reste que le niveau de détails de ce film est ahurissant. Rami Malek n’en fait jamais trop, la bande-son est bien calibrée et n’est pas non plus omniprésente, et je suis vraiment ravie que ce film ait enfin vu le jour.

Sébastien nous parle quant à lui de son ressenti devant Sauver Ou Périr de Frédéric Tellier.

Sauver Ou Périr nous immerge dans l’univers des sapeurs-pompiers et nous plonge dans un drame intense avec l’accident d’un des leurs, interprété par Pierre Niney. L’acteur nous bouleverse avec sa performance impressionnante d’homme dont la vie bascule du jour au lendemain. Grand brûlé il va devoir réapprendre à vivre et nous le regardons souffrir jour après jour, ce qui peut parfois paraître dur à observer, nous ressentons cette peine grâce au jeu du comédien mais également d’Anaïs Demoustier qui campe sa femme et qui doit être forte pour sa famille. Un film puissant et très émouvant.

Thibaut a eu plusieurs coups de coeur ce mois-ci et nous évoque Un Amour Impossible de Catherine Corsini, Les Bonnes Intentions de Gilles Legrand et Mauvaises Herbes de Kheiron.

– J’ai regardé un amour impossible de Catherine Corsini d’après le roman de Christine Angot avec Virginie Efira et Nils Schneider. Le film se penche sur la rencontre des parents de l’écrivain à Châteauroux à la fin des années 50. “Rachel vit une folle passion avec Philippe, issu d’un milieu plus aisé qu’elle. La relation cessera soudainement. Elle élèvera sa fille seule, tentant tant bien que mal de la faire reconnaître par son père fuyant jusqu’à le drame qui bouleversera leurs vies.”
J’ai aimé ce film, non, j’ai vraiment aimé ce film. C’est pour moi, le film de cette année. Une fidèle adaptation de l’œuvre littéraire. Un drame émouvant bouleversant dans lequel Virginie Efira trouve son plus beau rôle. Le personnage de l’écrivain renommé Chantal est incarné par plusieurs acteurs de l’enfance à l’adulte. Dans la dernière partie du film, dans le jeu de l’actrice, on reconnaît le phrasé et le ton de Christine Angot.
Je le recommande vivement, impossible de passer à côté.

– Puis, j’ai visionné les bonnes intentions avec Agnès Jaoui, Alban Ivanov, Michèle Moretti, … avec la participation de Philippe Torreton réalisé par Gilles Legrand.
“Une quinquagénaire surinvestie dans l’humanitaire est mise en concurrence dans le centre social où elle travaille. Elle va alors embarquer ses élèves en cours d’alphabétisation, avec l’aide d’un moniteur passablement foireux, sur le hasardeux chemin du code de la route.”
C’est un très joli film qu’on peu qualifié d’honnête sans politisation du propos. Il évite l’écueil du pathos qui accompagne en général les films qui traitent de ce sujet avec une magnifique interprétation de l’actrice principale.

– J’ai également regardé Mauvaises herbes avec Catherine Deneuve et André Dussolier le nouveau film de l’humoriste Kheiron : c’est une excellente comédie française agréable qui fait du bien au moral. Parfait pour passer un excellent moment de détente et de divertissement avec en point d’orgue un excellent duo d’acteurs face à des comédiens débutants.

Terminons avec Olivier de CritiKs MoviZ à qui l’on souhaite avec un peu de retard un bon anniversaire et qui nous livre son ressenti sur des longs-métrages qui lui ont plu ce mois-ci.

Pour ce mois de novembre 2018, je n’ai pas eu de “coup de cœur” absolu, cependant quatre films auront su attirer mon attention plus que les dix-huit métrages que j’ai eu l’occasion de visionner durant ce mois qui aura marqué mon 51ème anniversaire. Que le temps passe vite, me voilà de plein pied dans la catégorie des quinquagénaires…

On retrouve donc “Searching: Portée Disparue” d’Aneesh Chaganty dont l’intrigue est très bien ficelée et dont le développement est particulièrement bien orchestré. La tension y est pleinement palpable, articulée d’un père qui n’a, du jour au lendemain, qu’une seule ambition, retrouver sa fille soudainement disparue. La prestation de John Cho est vraiment excellente.

“Halloween” de David Gordon Green, ou l’énième retour de Michael Myers. L’histoire est cohérente et peu même s’appréhender sans avoir forcément vu toute la franchise et les nombreux opus qui l’a compose. L’intrigue est très bien travaillée et le développement est particulièrement sanglant. C’est l’opus où on compte le plus de victimes. Les effets spéciaux sont d’ailleurs très bien fait. La bande originale joue un rôle important dans la mise en place de l’atmosphère. Les fans du genre ne pourront qu’être aux anges.

“Anon” de Andrew Niccol est la surprise de ce mois de novembre. Un très bon thriller de science-fiction disposant d’une histoire originale où l’intimité a disparu en raison des nouvelles techniques d’investigation de la police. La photographie est lugubre afin de renforcer l’atmosphère particulièrement funeste d’une société aseptisée. L’enquête a proprement parlé est plus familière, mais l’ensemble est particulièrement plaisant. En outre, on retrouve un duo intéressant avec Clive Owen et une Amanda Seyfried dans un registre à contre-emploi par rapport à ses prestations usuelles.

Enfin, pour conclure, le tout récent “Widows” de Steve McQueen est un très bon thriller dramatique disposant d’une histoire originale mettant en scène un groupe de veuves qui reprennent un peu contraintes et forcées le boulot de leurs défunts époux histoire de payer leurs dettes et de s’en sortir financièrement parlant. Le nombre de personnages et leur interaction demandent un développement assez long pour arriver à un métrage de 129 minutes. La distribution est impressionnante et Viola Davis livre probablement l’une des meilleures performances de sa carrière. L’atmosphère est très bien orchestrée et l’ensemble offre probablement l’un des films les plus agréables de ce mois de novembre 2018.

Merci à vous six pour leur partage, si jamais d’autres personnes veulent partager les leurs, je les rajouterai à l’article !


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