Journée chargée en ce 8 Novembre , cinquième jour de l’Arras Film Festival. Au programme de la matinée , il y a eu les projections presse de Dans La Forêt de Gilles Marchand et Cigarettes Et Chocolat Chaud de Sophie Reine. Deux longs-métrages diamétralement opposés , même s’ils partagent un point commun : la famille.

Commençons par le premier film projeté , Dans La Forêt avec Jérémie Elkaïm , Timothé Vom Dorp et Théo Van De Voorde.

danslaforet

Dans La Forêt est le troisième film réalisé par Gilles Marchand. Il raconte l’histoire de deux frères , Tom et Benjamin qui partent passer leurs vacances d’été avec leur père qui habite en Suède et qu’ils n’ont pas vu depuis longtemps. Tom , le cadet , appréhende les retrouvailles avec cet homme étrange et solitaire. Les vacances vont se révéler perturbantes pour la famille…

Film qui sort des sentiers battus , Dans La Forêt nous présente une histoire et un scénario qui laissent le spectateur dans l’expectative. En effet Gilles Marchand a préféré faire un film basé sur les sensations. Thriller teinté d’une dose de fantastique , le film se repose sur ses décors naturels et ses acteurs pour faire monter la tension. Jérémie Elkaïm impressionne dans ce rôle ambigu , tantôt calme tantôt menaçant. Sa quête d’un idéal va lui faire prendre des décisions qui vont affecter sa relation avec ses enfants. Dans La Forêt est une expérience à part entière , qui va plaire ou pas au spectateur selon son ressenti.

Plus tard dans la journée , j’ai eu l’occasion avec d’autres journalistes de rencontrer l’équipe du film (Jérémie Elkaïm , Gilles Marchand , Timothé Vom Doorp , Théo Van De Voorde) pour une interview.

Cette interview a été très instructive. Nous avons appris que l’idée de Dans La Forêt est venue d’une discussion entre le réalisateur Gilles Marchand et le scénariste Dominik Moll , avec qui il écrit ses films , sur les souvenirs d’enfance , l’envie de retrouver des perceptions que l’on a pu avoir enfant.

Le tournage en Suède est venu très vite , voulant que ce soit un pays nordique avec forêt immense. Pour les enfants le tournage s’est très bien passé , sauf que dans la forêt ils ne pouvaient pas aller où ils voulaient , le terrain était balisé.

Pour Jérémie Elkaïm , qui est ami avec Gilles Marchand , ce qui l’a poussé à jouer et produire le scénario est la lecture des premiers jets du scénario , qui pour lui étaient prometteur. Comme le fait que l’histoire simple de retrouvailles entre un père et ses fils se transforme en aventure dans cette forêt où ils vont tous évoluer , se transformer.

Pour son personnage de père inquiétant , Jérémie Elkaïm n’a pas voulu la jouer psychopathe , il a voulu jouer ce personnage comme quelqu’un qui pense faire le bien , qui a un idéal.

En ce qui concerne leur scène la plus difficile à tourner , pour Jérémie et Théo ce fût la dispute entre Benjamin et son père , et pour Timothée ce fût les séquences tournées dans une barque au milieu des lacs des forêts de Suède. Jérémie Elkaïm a révélé une anecdote sur les scènes avec cette fameuse barque : Il y en avait deux sur le tournage , dont une plus légère pour les séquences où Jérémie devait la tirer en pleine forêt. Mais il a voulu faire le mariole comme il dit et il a voulu porter la vraie. Au bout de deux prises il était épuisé , des techniciens devaient tirer la barque hors-champ. Le tournage avec la barque a duré deux jours et il n’en pouvait plus , des techniciens utilisaient des filaments invisibles pour l’aider à tirer cette barque.

En ce qui concerne les éléments fantastiques du film , je ne vous dévoilerai rien , je vous laisse découvrir tout ça sur grand écran.

En tout cas pour cette interview j’ai réussi a posé trois questions au réalisateur Gilles Marchand et à l’acteur Jérémie Elkaïm , on s’améliore !

Laisser un commentaire