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[Box Office France] Un p’tit truc en plus, plus fort que La Planète des Singes

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Cette semaine du 8 au 14 mai, nous pouvions découvrir dans les salles obscures La Planètes des Singes: Le Nouveau Royaume de Wes Ball, Blue & Compagnie de John Krasinski, Un homme en fuite de Baptiste Debraux, L’Esprit Coubertin de Jérémie Sein, Neuilly-Poissy de Grégory Boutboul, Comme un lundi de Ryo Takebayashi, Super Lion de Rasmus A. Sivertsen, La Vie selon Ann de Joanna Arnow, Mon pire ennemi de Mehran Tamadon, Wake Up d’Anouk Whissell, François Simard et Yoann-Karl Whissell, Blaga’s Lessons de Stephan Komandarev ou encore Toutes les couleurs du monde de Babatunde Apalowo. Sur cette dizaine de nouveautés, deux sont parvenues à se frayer un chemin vers le classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

Si la semaine passée il était difficile de répertorier les résultats du box office hexagonal suite au pont viaduc du 8 mai, les affaires reprennent. Ce qui permet de confirmer le réel engouement du public pour Un p’tit truc en plus, qui continue de faire sensation sur le plus haute marche du podium, se payant le luxe d’empêcher l’accession au trône de La Planètes des Singes: Le Nouveau Royaume.

Déjouant les pronostics, la comédie d’Artus se maintient à un excellent niveau, sa fréquentation ne fléchissant que de 12%, attirant dans ses filets 992 121 spectateurs. Ainsi, en quinze jours d’exploitation, cette première réalisation de l’humoriste parvient déjà à passer le seuil des 2M, engrangeant à ce stade 2 123 462 entrées. Un score lui permettant d’être la production française la plus populaire de l’année, venant de dépasser par la droite Cocorico, qui avait été visionné par 1 956 287 fans du tandem Christian Clavier/Didier Bourdon en février.

Tenant tête aux blockbusters US, Un p’tit truc en plus prouve sa robustesse et confirme son succès, tous les voyants étant au vert pour se hisser vers les 3M en toute quiétude. Comme le dirait un certain rappeur, qui figure dans la bande originale du film, c’est la kiffance pour Artus.

S’il a su s’imposer dans le reste du monde, La Planète des Singes: Le Nouveau Royaume fait face à un obstacle de taille sur notre territoire, lui barrant le chemin vers le sommet de la pyramide. Heureusement, même s’il doit se contenter de la deuxième position au classement, le blockbuster de Wes Ball s’en tire avec les honneurs.

Pour sa première semaine de présence sur nos écrans, le quatrième chapitre du reboot de la saga culte (qui fût opéré par 20th Century FoxStudios en 2011) a suscité l’intérêt puisque 932 730 curieux sont venus le découvrir, soit un bon démarrage à l’échelle de la franchise. Malgré la concurrence d’Un p’tit truc en plus, cet opus reste proche du lancement de La Planète des Singes: Suprématie, qui avait débuté son parcours devant 1 016 520 amateurs de la saga il y a sept ans.

Le véritable défi pour Le Nouveau Royaume sera de maintenir du mieux qu’il peut sa trajectoire, surtout avec l’arrivée prochaine de concurrents sérieux à l’image de Furiosa, qui peut risque de lui faire de l’ombre.

Dans un contexte où la concurrence est féroce, les spectateurs avaient malgré tout besoin d’un petit moment de douceur, comme en témoigne l’arrivée de Blue & Compagnie dans la partie, étant la seconde nouveauté de la semaine à tirer son épingle du jeu en se faufilant sur la troisième marche du podium.

Pour ses débuts, le film familial de John Krasinski a su toucher le cœur de 453 213 personnes, ce qui n’est pas si mal avec deux adversaires monopolisant l’attention. D’ailleurs pour l’acteur devenue réalisateur, cela marque une belle marge de progression par rapport à ses précédentes mises en scène, Sans un Bruit et sa suite, qu’il a chapeauté, avaient respectivement récolté 232 862 puis 228 844 entrées en 2018 et 2021.

S’en sortant mieux qu’espéré, Blue & Compagnie a le potentiel pour tenir sur la durée, faisant office de contre-programmation face aux autres grosses productions venus du pays de l’Oncle Sam.

[Box Office US] La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume impose sa loi

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Ce week-end du 10 au 12 mai, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures La Planètes des Singes : Le Nouveau Royaume de Wes Ball, Not Another Church Movie de James Michael Cummings, Poolman de Chris Pine, Force of Nature: The Dry 2 de Robert Connolly, Shinda Shinda No Papa d’Amarpreet Chhabra ainsi que Aggro Dr1ft de Harmony Korine. Sur ces six nouveautés, une s’est logiquement frayer un chemin vers le trio de tête du classement. Analysons les chiffres.

Si The Fall Guy a mollement ouvert le bal quant à la nouvelle valse des blockbusters, qui nous amène droit vers la saison estivale, peu avare en grosses productions, La Planète des Singes s’en tire avec davantage de mérite. De retour passée une pause de sept ans, la franchise revient en force sur le devant de la scène avec Le Nouveau Royaume, qui impose sa loi sur la plus haute marche du podium.

Pour son arrivée dans les salles américaines, le quatrième épisode du reboot de la saga culte (qui fût opéré par 20th Century FoxStudios en 2011) a récolté 58,5M$. Soit un week-end inaugural prometteur dans la mesure où malgré une relative absence, la marque reste puissante réalisant un démarrage dans la lignée de son prédécesseur La Planète des Singes – Suprématie, qui avait engrangé 56,5M$ pour son lancement.

Débarquant également dans une grande combinaison de territoire à travers le globe, Le Nouveau Royaume fait directement le plein de dollars, ses recettes virevoltant à 132,1M$, ce qui est d’excellente augure pour la suite puisqu’il est assuré que son budget de 160M$ sera renfloué.

S’il avait su se hisser au sommet de la pyramide avec panache, The Fall Guy voit pourtant son règne toucher à sa fin suite à la domination de La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume, qui l’a fait tomber de son piédestal pour mieux atterrir avec fracas en deuxième position.

En plus de perdre son titre de champion, l’adaptation cinématographique de L’Homme qui tombe à pic chapeautée par David Leitch se prend les pieds dans le tapis, sa fréquentation s’écroulant de 50,6%. Une belle gamelle ayant pour conséquence un apport de seulement 13,7M$ à un score ne s’élevant qu’à 49,6M$ en dix jours d’exploitation. Pour le réalisateur ce parcours reste sensiblement proche de la carrière de Bullet Train qui, il y a deux ans, avait obtenu 54,4M$ à la même période…avant de maintenir sa trajectoire jusqu’à atteindre les 100M$ grâce à son endurance. Une performance pouvant être ici répétée ? Rien n’est mois sûr.

Le principal soucis pour The Fall Guy va être de rembourser son budget, estimé à 140M$. Une somme considérable, demandant à l’actioner de cartonner dans le monde entier, soit une cascade pour le moins périlleuse. Pour le moment le long-métrage a su cumuler 103,7M$ de recettes, préfigurant de cette difficulté à être rentable.

Se remettant de la défaite du précédent week-end, Challengers redouble d’efforts pour ne plus se laisser entraîner vers le fond du classement. Ainsi, en dépit de l’arrivée d’un adversaire de taille sur le court, le long-métrage parvient à tenir la distance, conservant sa troisième place.

Ne cédant pas de terrain, ce chassé-croisé amoureux dans le milieu du tennis orchestré par Luca Gudagnino limite la casse en termes de fréquentation, celle-ci diminuant de 38,3% (contre 49,1% auparavant). Ajoutant 4,6M$ à son box office, le film atteint maintenant les 38M$ et ce en l’espace de dix-sept jours de présence sur les écrans. Ce qui est une victoire pour le cinéaste, qui signe ici le record de sa carrière sur le sol américain, surpassant Call Me By Your Name et ses 18M$ récoltés en 2017. Jeu, set et match.

Continuant à affiner son jeu à l’international, Challengers gagne doucement en puissance, ses recettes grimpant à 68,6M$ pour un budget de 55M$. Celui-ci ne devra donc pas relâcher ses efforts pour que la rentabilité soit possible en fin de partie.

[Box Office US] The Fall Guy se hisse au sommet du podium

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Ce week-end du 3 au 5 mai, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures The Fall Guy de David Leitch, Les Cartes du Mal d’Anna Halberg et Spenser Cohen, I Saw The TV Glow de Jane Schoenbrun, Wildcat d’Ethan Hawke, Le Mal n’existe pas de Ryūsuke Hamaguchi ou encore se replonger dans l’univers de Star Wars : Episode I – La Menace Fantôme de George Lucas. Sur ces six nouveautés, deux sont parvenues à s’imposer dans le trio de tête du classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

Passée une courte pause, la valse des blockbusters reprend de plus belle alors que la saison estivale approche doucement mais sûrement au royaume du box office. Premier à ouvrir le bal, The Fall Guy, qui débarque avec panache sur la plus haute marche du podium.

Mais s’il détrône Challengers, l’adaptation cinématographique de L’Homme qui tombe à pic chapeautée par David Leitch ne semble pas avoir suscité de réel engouement de la part du public, n’engrangeant que 28,5M$ à l’occasion de son premier week-end d’exploitation. Pour le réalisateur, ce démarrage reste tout de même correct, étant proche de celui de Bullet Train qui, il y a deux ans, avait récolté 30M$ lors de son lancement…avant de maintenir sa trajectoire jusqu’à atteindre les 100M$ grâce à son endurance. Une performance pouvant être ici répétée ? Avec les grosses productions déjà dans les starting-blocks (La Planète des Singes, Furiosa), cela pourrait s’avérer compliqué.

Le principal soucis pour The Fall Guy va être de rembourser son budget, estimé à 140M$. Une somme considérable, demandant à l’actioner de cartonner dans le monde entier, soit une cascade pour le moins périlleuse. Pour le moment le long-métrage a su cumuler 65,4M$ de recettes, préfigurant de cette difficulté à être rentable.

Si The Fall Guy domine sans éclat la compétition, une autre proposition a su davantage tirer son épingle du jeu, à savoir Star Wars : Episode I, qui a célébré comme il se doit son vingt-cinquième anniversaire, se payant le luxe de figurer dans le trio de tête du classement avec un joli score à la clé.

La Force est avec La Menace Fantôme, le premier volet de la prélogie se frayant un chemin jusqu’à la deuxième place avec 8M$ à son bord, ce qui est un résultat des plus satisfaisants pour une ressortie de ce genre. Pour exemple, à l’échelle de la saga intergalactique, ce score est légèrement plus puissant que celui obtenu par Le Retour du Jedi pour son quarantenaire (fêté en 2023), qui était de l’ordre de 7,2M$.

Également proposé dans une majorité de territoires du globe, l’Episode I de Star Wars a pu compter sur le soutien des fans de la création de George Lucas, ses recettes s’élevant à ce stade à 14,4M$.

S’il avait remporté son match inaugural, Challengers fait aujourd’hui face à une défaite de taille, ses deux nouveaux adversaires l’entraînant vers le fond. En résulte une chute de la première à la troisième et dernière marche du podium.

Dégringolant de deux places, le long-métrage de Luca Gudagnino voit sa fréquentation fléchir de 49,1%, ce qui se traduit par l’ajout de seulement 7,6M$ à son box office. En dix jours d’exploitation, celui-ci a atteint les 29,4M$, ce qui reste une victoire pour le cinéaste, qui signe ici le record de sa carrière sur le sol américain, surpassant Call Me By Your Name et ses 18M$ récoltés en 2017. Jeu, set et match.

Commençant à muscler son jeu à l’international, Challengers gagne en assurance, ses recettes grimpant désormais à 52,2M$ pour un budget de 55M$. Celui-ci ne devra donc pas relâcher ses efforts pour que la rentabilité soit possible en fin de partie.

[Box Office France] Back To Black mène la danse

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Cette semaine du 24 au 30 avril, nous pouvions découvrir dans les salles obscures Back To Black de Sam Taylor-Johnson, Frères d’Olivier Casas, Challengers de Luca Guadagnino, N’avoue jamais d’Ivan Calbérac, Première Affaire de Victoria Musiedlak, Le Mangeur d’Âmes de Julien Maury et Alexandre Bustillo, Les Vieux de Claus Drexel, Un jeune chaman de Lkhagvadulam Purev-Ochir, Le Déserteur de Dani Rosenberg, Sky Dome 2123 de Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó ou encore Notre Monde de Luàna Bajrami. Sur cette dizaine de nouveautés, deux ont réussi à se distinguer dans le trio de tête eu classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

Pour clore ce mois d’avril plutôt maussade, le public était d’humeur mélancolique, choisissant de se replonger dans la discographie d’Amy Winehouse à travers Back To Black, qui a su déloger Kung Fu Panda de son trône pour s’installer sur la plus haute marche du podium.

Pour sa première d’exploitation sur le sol français, le biopic consacré à l’artiste britannique mis en scène par Sam Taylor-Johnson a séduit 367 818 spectateurs, ce qui en fait un démarrage plutôt pour moyen pour le genre. Rien qu’en février, Bob Marley : One Love s’était élancé en direction des salles obscures devant 772 665 curieux tandis que des titres relativement récents tels que Rocketman et Elvis avaient respectivement engrangé 756 965 et 1 204 686 entrées lors de leur entrée en scène.

Élevant doucement la voix, Back To Black devra tenir la note pour réellement tirer son épingle du jeu, surtout avec l’arrivée d’une belle brochette de concurrents ne manquant pas d’atouts pour lui ravir sa couronne (Un P’tit Truc En Plus et Fall Guy principalement).

Malgré ce contexte, s’il y a bien un qui se frotte les mains (ou plus tôt les pattes) en cette période où vacances scolaires sont encore de mise pour une zone, c’est bien entendu Kung Fu Panda 4. Car en dépit d’une nouvelle chute de son piédestal, le film d’animation continue de faire le plein en terme d’entrées.

Se retrouvant en deuxième position, le nouvel opus de la saga de DreamWorks – mis en scène par Mike Mitchell et Stephanie Stine – se maintient pourtant à un excellent niveau puisque sa fréquentation n’a décliné que de 17%. Vu par 282 007 amateurs cette semaine, le long-métrage passe finalement le cap des 2M, atteignant les 2 084 208 spectateurs en plus d’un mois de carrière.

Ne ménageant pas ses efforts, ce quatrième chapitre de Kung Fu Panda se montre plus robuste qu’espéré, se rapprochant doucement mais sûrement de son prédécesseur, qui avait été découvert par 2 576 970 fans il y a huit ans.

Autre nouveauté à se frayer un chemin vers les sommets de la pyramide, N’avoue jamais, qui a su divertir les spectateurs venus se détendre au cinéma avec un score honorable à la clé.

À l’occasion de son lancement, la comédie d’Ivan Calbérac a titiller les zygomatiques de 234 009 curieux, ce qui marque une belle marge de progression avec sa précédente réalisation, La Dégustation, qui avait engrangé 110 323 entrées pour ses débuts il y a de cela deux ans. Mieux encore, cela représente le meilleur démarrage de la carrière du cinéaste, surpassant Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires), visionné par 196 897 personnes lors de sa première semaine de présence sur les écrans.

Débutant sous de bons auspices, le parcours de N’avoue jamais pourrait s’avérer plus intéressant que prévu à suivre, ayant la capacité de tracer sa route sous les radars pour attirer en douceur l’attention des gens. À voir si le maintien sera au rendez-vous désormais.

[Box Office US] Challengers saisit la balle au bond

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Ce week-end du 26 au 28 avril, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Challengers de Luca Guadagnino, Unsung Hero de Richard Ramsey et Joel Smallbone, Boy Kills World de Moritz Mohr, Humane de Caitlin Cronenberg, Un endroit comme un autre d’Uberto Pasolini ou encore se replonger dans les univers d’Alien de Ridley Scott et de La Momie de Stephen Sommers. Sur ces sept propositions, deux sont parvenues à se frayer un chemin vers le trio de tête du classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

En pleine période d’accalmie, les blockbusters prenant un peu de repos avant de se rappeler à notre bon souvenir courant mai, le box office américain tente de faire bonne figure avec des productions à moindre budget, ce qui fonctionne avec des titres tels que Civil War et maintenant Challengers, qui prend le relais en s’imposant sur la plus haute marche du podium.

Dominant la compétition, le nouveau film de Luca Gudagnino a amassé 15M$ à l’occasion de son gala d’ouverture, ce qui en fait le meilleur démarrage de la carrière du cinéaste, surpassant déjà le total de la quasi-intégralité de sa filmographie (Bones and All, Suspiria, A Bigger Splash…). Seul adversaire à battre ? Call Me By Your Name et ses 18M$ récoltés en 2017, ce qui sera chose faite d’ici quelques jours à peine. Jeu, set et match.

Commençant à déployer ses ailes à l’international, Challengers gagne doucement en assurance, ses recettes s’élevant à 25M$ sur la surface du globe. Il lui faudra désormais muscler son jeu sur le court pour grappiller des billets verts, son budget étant de 55M$.

Profitant d’une fenêtre de tir lui étant favorable, Unsung Hero se révèle être la seconde nouveauté du week-end à se hisser sur les cimes du classement, réussissant à pousser la chansonnette en deuxième position, avec un score honorable à la clé.

Pour son arrivée dans les salles obscures, le biopic consacré à la formation musicale chrétienne For King & Country co-réalisé par Richard Ramsey et Joel Smallbone (le chanteur du groupe) a su attirer ses fidèles, le long-métrage accumulant 7,7M$ en l’espace de trois jours.

N’étant exploité que sur le territoire nord-américain, Unsung Hero doit pour le moment se contenter de ce résultat, qui est satisfaisant au demeurant pour le genre. En tout cas, la rentabilité sera à n’en pas douter au rendez-vous en fin de parcours, sachant que cette production n’à coûté que 6M$ à produire.

Reprenant ses esprits après plusieurs défaites consécutives, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire freine sa chute au classement, réussissant à défendre ardemment sa place et continuant de semer le chaos sur la troisième marche du podium. Un maintien l’aidant à s’en tirer à bon compte financièrement parlant.

Stabilisant sa trajectoire, le nouveau chapitre du MonsterVerse réalisé par Adam Wingard limite la casse en ce qui concerne sa fréquentation, celle-si déclinant de 24,8%, ce qui se traduit par l’ajout de 7,2M$ à son box office. Ainsi, en un mois de présence sur les écrans, la super-production a engrangé 181,6M$ sur le sol américain. De quoi ravir Warner Bros. et Legendary, cet opus surpassant les carrières de Godzilla vs Kong (100,9M$) et Godzilla II : Roi des Monstres (110,5M$) ainsi que Kong : Skull Island et ses 168M$. Prochaine étape ? Tentez de réduire au maximum l’écart avec Godzilla, dont la carrière s’était terminé avec 200,6M$ en poche il y a de cela dix ans.

Sortant les griffes également à l’étranger, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire fait sensation, accumulant d’ores et déjà 519,3M$ de recettes sur la surface du globe, ce qui est tout bonnement excellent sachant que son budget est estimé à 135M$. Les billets verts pleuvent sur nos kaijū.

[Box Office France] Kung Fu Panda de retour au sommet du podium

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Cette semaine du 17 au 23 avril, nous pouvions découvrir dans les salles obscures Civil War d’Alex Garland, Borgo de Stéphane Demoustier, Monkey Man de Dev Patel, Ici et là-bas de Ludovic Bernard, Spy x Family Code : White de Kazuhiro Furuhashi, L’Homme au Mille Visages de Sonia Kronlund, LaRoy de Shane Atkinson, Amal – Un Esprit Libre de Jawad Rhalib, La Machine à écrire et autres sources de tracas de Nicolas Philibert, Le jour où j’ai rencontré ma mère de Zara Dwinger ou encore Hopeless de Chang-hoon Kim. Sur cette dizaine de nouveautés, une seule est parvenue à se distinguer dans le trio de tête du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

S’il y a bien un qui se frotte les mains (ou plus tôt les pattes) en cette période de vacances scolaires, c’est bien entendu Kung Fu Panda 4 qui créé la surprise en parvenant à détrôner S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace pour mieux récupérer son statut de champion du box office en France – un titre qu’il avait perdu il y a de cela quinze jours.

Dominant à nouveau la compétition, le nouvel opus de la saga de DreamWorks – mis en scène par Mike Mitchell et Stephanie Stine – se maintient à un excellent niveau en termes de fréquentation puisque celle-ci a augmenté de 14%. Une remontée se traduisant par l’ajout de 341 358 entrées, un résultat permettant au film d’animation d’atteindre les 1 802 251 spectateurs en un mois de carrière. Cela ne permet pourtant pas de rattraper l’écart avec le précédent volet, qui avait amassé 2 254 360 aficionados devant les écrans à la même période il y a huit ans. 

Ce quatrième chapitre de Kung Fu Panda ne devra aucunement relâcher ses efforts pour passer le prochain cap s’approchant doucement de sa portée, celui des 2M.

Si le public ne semble toujours pas d’attaque à revenir au cinéma depuis le début de la saison printanière, cela n’empêche pas certaines propositions de susciter un minimum d’intérêt, à l’image de Civil War, seule nouveauté à sortir du lot en débarquant en deuxième position au classement.

Pour ses débuts sur le sol français, le film d’Alex Garland a réussi à attirer dans ses filets 284 103 curieux, ce qui en fait un excellent démarrage pour le cinéaste britannique, explosant le score d’Ex Machina, qui marquait son premier passage derrière la caméra et avait été découvert par 67 015 personnes en 2015 (Annihilation pour sa part passa par la case Netflix en 2018 sur notre territoire). Soit une belle marge de progression.

Dans ce contexte de relative désertion des spectateurs, le lancement de Civil War se révèle donc satisfaisant, les 500 000 pouvant même être jouable si le maintien est au rendez-vous.

Passée une arrivée au sommet de la pyramide, S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace se prend les pieds dans le tapis, la résurgence de Kung Fu Panda l’effrayant. En résulte un beau gain de la première à la troisième et dernière marche du podium qui, contre toute attente ne fragilise pas sa fréquentation.

En ne perdant que 22% de son auditoire d’une semaine à l’autre, le nouvel opus de la saga fantastique – mis en scène par Gil Kenan – limite la casse, ajoutant 241 8222 entrées à son box office. Ainsi, en quinze jours, le long-métrage aura été découvert par 550 007 fans, ce qui reste correct. À l’échelle de la franchise, tout porte à croire que le parcours du précédent volet sous-titré L’Héritage sera surpassé, celui-ci ayant été visionné par 615 358 spectateurs il y a trois ans. En ce qui concerne le spin-off de Paul Feig, son score a déjà été dépassé (il fût regardé par 409 086 curieux en 2016). Par contre, les deux chapitres mis en scène par Ivan Reitman resteront hors de portée – ayant été visionnés sur grand écran par respectivement 2 939 369 et 2 175 147 aficionados.

S’en sortant un minimum mieux que les épisodes réalisés depuis 2016, S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace devrait pouvoir briller davantage que L’Héritage, confirmant un lent regain de popularité pour nos experts du paranormal.

[Box Office US] Abigail échoue à détrôner Civil War

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Ce week-end du 19 au 21 avril, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Abigail de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, The Ministry of Ungentlemanly Warfare de Guy Ritchie, Spy x Family Code : White de Kazuhiro Furuhashi, We Grown Now de Minhal Baig ainsi que Stress Positions de Feida Hammel. Sur ces cinq propositions, une est parvenue à tirer son épingle du jeu dans le trio de tête du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Alors que le box office américain fait face à une période d’accalmie en termes de fréquentation, l’heure est venue pour des productions au budget moins conséquent de sortir du lot sans crainte de se faire éclipser par des blockbusters, comme le prouve Civil War, qui après avoir détrôné Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire continue de se démarquer sur la plus haute marche du podium.

Conservant sa pole position, le nouveau long-métrage d’Alex Garland voit malgré tout sa fréquentation s’écrouler de 56,4%, ce qui se traduit par la récolte de 11,1M$ supplémentaires. Ainsi, en dix jours d’exploitation au pays de l’Oncle Sam, celui-ci cumule 44,8M$, ce qui constitue un record dans la carrière du cinéaste britannique, les 25,4M$ d’Ex Machina étant déjà en passe d’être doublés d’ici peu. Même constat concernant le studio A24, le score de Hereditary – qui avait amassé 44M$ – venant d’être dépassé.

Partant petit à petit à la conquête des salles du monde entier, Civil War prend timidement du galon, ses recettes atteignant les 49,4M$, pour un budget estimé à 50M$. Encore quelques efforts et la rentabilité pourra être au programme.

Parmi les nouveautés proposés au public, Abigail est celle ayant eu les dents les plus longues, se démenant comme une diablesse pour réussir à se frayer un chemin dans le top 3 du classement, talonnant Civil War de près pour mieux faire un carnage du haut de sa deuxième place.

Pour ses débuts, le nouveau film d’horreur de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett a su engranger 10,2M$ ce qui n’est pas si mal vu le contexte où les spectateurs ne sont pas au rendez-vous des salles obscures. De ce fait, nous restons à bonne distance du lancement des deux précédents volets de Scream, chapeautés par le tandem, qui avait respectivement obtenus 30M$ et 44,4M$ pour leur entrée en piste.

Commençant à montrer les crocs sur d’autres territoires (il faudra patienter jusqu’au 29 mai pour le découvrir dans les salles françaises), Abigail totalise pour le moment 15,2M$. Fort heureusement, son budget n’étant que de 28M$, les profits devront être rapidement être à l’ordre du jour pour Universal Pictures.

Se laissant déstabiliser par ce nouvel adversaire qu’est AbigailGodzilla x Kong : Le Nouvel Empire botte une fois de plus en touche, se retrouvant à semer la pagaille sur la troisième et dernière marche du podium. Une chute ne l’empêchant pas de s’en tirer à bon compte financièrement parlant

Malgré cette rétrogradation, le nouveau chapitre du MonsterVerse réalisé par Adam Wingard limite la casse en ce qui concerne sa fréquentation, celle-si déclinant de 39,2%, ce qui se traduit par l’ajout de 9,4M$ à son box office. Ainsi, en moins d’un mois de présence sur les écrans, la super-production a engrangé 171,6M$ sur le sol américain. De quoi ravir Warner Bros. et Legendary, cet opus surpassant les carrières de Godzilla vs Kong (100,9M$) et Godzilla II : Roi des Monstres (110,5M$) ainsi que Kong : Skull Island et ses 168M$. Prochaine étape ? Tentez de réduire au maximum l’écart avec Godzilla, dont la carrière s’était terminé avec 200,6M$ en poche il y a de cela dix ans.

Sortant les griffes également à l’étranger, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire fait sensation, accumulant d’ores et déjà 485,2M$ de recettes sur la surface du globe, ce qui est tout bonnement excellent sachant que son budget est estimé à 135M$. Les billets verts pleuvent.

[Box Office France] S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace discret leader

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Cette semaine du 10 au 17 avril, nous pouvions découvrir dans les salles obscures S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace de Gil Kenan, Nous, les Leroy de Florent Bernard, La Malédiction : L’Origine d’Arkasha Stevenson, Rosalie de Stéphanie Di Giusto, Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz, Le Mal n’existe pas de Ryūsuke Hamaguchi, Les Aventuriers de l’arche de Noé de Sérgio Machado et Alois Di Leo, Quitter la nuit de Delphine Girard, Sans coeur de Nara Normande et Tião ou encore nous replonger dans les univers de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? de Philippe de Chauveron, Les Choristes de Christophe Barratier et Luca d’Enrico Casarosa. Sur cette dizaine de propositions, une a réussi à se faire une place de choix dans le trio de tête du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

En petite forme depuis le début du mois, le box office français ne parvient plus à reprendre du poil de la bête alors que les vacances scolaires viennent de débuter dans la zone C et qu’une grosse production telle que S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace entre dans la partie, sans créer de réel engouement. Et ce en parvenant à se hisser sur la plus haute marche du podium.

Dominant la compétition, le nouvel opus de la saga fantastique – mis en scène par Gil Kenan – se révèle être un faible leader puisque seulement 308 185 curieux se sont déplacés dans les salles obscures pour le découvrir. Pourtant, à l’échelle de la franchise, ce lancement est correct car supérieur à ceux de son prédécesseur L’Héritage (280 226 entrées obtenues en sept jours) et du spin-off de Paul Feig, qui avait attiré 197 408 amateurs dans ses filets. Concernant les deux premiers volets mis en scène par Ivan Reitman, aucune comparaison n’est possible, ceux-ci étant dores et déjà hors de portée – ayant été visionnés sur grand écran par respectivement 2 939 369 et 2 175 147 fans.

S’en sortant un minimum mieux que les épisodes réalisés depuis 2016, S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace devrait pouvoir briller davantage que L’Héritage, qui avait terminé son parcours devant 615 358 personnes il y a trois ans, ce qui est déjà ça de pris.

S’il y a bien un film qui saura tirer profit de cette longue période de vacances, c’est bien entendu Kung Fu Panda 4 qui poursuit son bonhomme de chemin à l’abri sur la deuxième marche du classement, pouvant compter sur le soutien d’un public familial pour tenir la cadence.

En plus de conserver sa position, le nouvel opus de la saga de DreamWorks – mis en scène par Mike Mitchell et Stephanie Stine – se maintient à un excellent niveau en termes de fréquentation, celle-ci ne fléchissant que de 10%. Ce qui se traduit par l’ajout de 300 396 entrées en cette troisième semaine d’exploitation, un résultat permettant au film d’animation d’atteindre les 1 460 893 spectateurs à ce stade. Ce qui creuse malheureusement l’écart avec le précédent volet, qui avait amassé 1 923 015 aficionados devant les écrans à la même période il y a huit ans. 

Ce quatrième chapitre de Kung Fu Panda devra maintenant être persévérant pour passer le prochain cap s’approchant doucement de sa portée, celui des 2M.

Passé un démarrage au sommet du classement, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire doit déjà botter en touche, ayant été mis au tapis par S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace, se retrouvant par conséquent de la première à la troisième et dernière marche du classement.

En plus de cette lourde chute, le nouveau chapitre du MonsterVerse réalisé par Adam Wingard doit faire face à une fréquentation s’écroulant de 45%, n’attirant plus que 245 400 spectateurs dans les salles obscures. De quoi permettre au blockbuster de totaliser 688 104 entrées en l’espace de quinze jours, soit un résultat supérieur à la carrière de Godzilla II : Roi des Monstres qui avait déçu en ayant été regardé par 667 899 fans du kaijū en 2019 (pour rappel, en France nous n’avions pu voir ce qu’avait donné le premier round entre nos deux vedettes de la franchise pilotée par Warner Bros. et Legendary Pictures, à cause de la fermeture des cinémas en pleine pandémie).

À moins d’une remontada, il sera difficile pour ce Godzilla x Kong de rivaliser avec les deux autres opus du MonsterVerse que sont Godzilla et Kong : Skull Island, qui ont respectivement été découverts au cinéma par 1 361 689 et 1 613 179 aficionados.

[Box Office US] Civil War crée la surprise au sommet du podium

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Ce week-end du 12 au 14 avril, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Civil War d’Alex Garland, The Long Game de Julio Quintana, Arcadian de Benjamin Brewer, Escape from Germany de T.C. Christensen, Sasquatch Sunset de David Zellner et Nathan Zellner, The Absence of Eden de Marco Perego Saldana, It’s Only Life After All d’Alexandria Bombach ou encore se replonger dans l’univers de Shrek 2 de Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon – qui célèbre cette année son vingtième anniversaire. Parmi ces sept principales propositions, une seule est parvenue à se distinguer dans le trio de tête du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Alors que nous entrons dans une période d’accalmie niveau enchaînement de blockbusters, la valse reprenant en mai, l’heure est venue pour des productions au budget moins conséquent de sortir du lot, comme le prouve l’arrivée de Civil War sur la plus haute marche du podium – qui s’est payé le luxe de mettre fin au règne de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire.

Débarquant au sommet du classement, le nouveau long-métrage d’Alex Garland est parvenu à engranger 25,7M$ à l’occasion de son premier week-end d’exploitation. Ce qui constitue le meilleur démarrage de la carrière du cinéaste britannique, surpassant les 11M$ obtenus par Annihilation lors de son arrivée sur les écrans en 2018. Mieux encore, ce lancement est désormais le plus puissant du studio A24, faisant mieux que Hereditary – qui avait récolté 13,5M$ pour ses débuts.

N’étant pas encore parti à la conquête des salles du monde entier (il arrive ce mercredi en France), Civil War doit se contenter de ce score pour le moment, qui est déjà prometteur – surtout lorsque l’on sait que son budget est de 50M$, soit une somme qui devrait être facilement remboursable.

Se laissant déstabiliser par Civil WarGodzilla x Kong : Le Nouvel Empire se prend les pattes dans le tapis et perd son statut de champion du box office, se retrouvant à semer la pagaille sur la deuxième place du trio de tête – avec de la casse financièrement parlant

En plus de cette rétrogradation, le nouveau chapitre du MonsterVerse réalisé par Adam Wingard doit faire face à une fréquentation chutant de 50,5%, ce qui se traduit par l’ajout de 15,4M$. Ainsi, en dix-sept jours de présence sur les écrans, la super-production a amassé 157,9M$ sur le sol américain. De quoi ravir Warner Bros. et Legendary, cet opus dépassant déjà les carrières de Godzilla vs Kong (100,9M$) et Godzilla II : Roi des Monstres (110,5M$). Prochaine étape ? Surpasser Kong : Skull Island et ses 168M$, ce qui sera chose faite d’ici peu.

Sortant les griffes également à l’étranger, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire fait sensation, accumulant d’ores et déjà 436,61M$ de recettes sur la surface du globe, ce qui est tout bonnement excellent sachant que son budget est estimé à 135M$. La rentabilité est au rendez-vous..

Malgré l’arrivée d’un nouveau concurrent dans la partie, S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace ne se laisse pas abattre, réussissant à se maintenir sur la troisième et ultime marche du podium – même si en ce qui concerne ses finances l’essoufflement est de mise.

Défendant du mieux qu’il peut sa position, le quatrième opus de la saga fantastique – mis en scène par Gil Kenan – voit sa fréquentation décliner de 35,6%, engrangeant 5,8M$ en ce quatrième week-end. Atteignant les 96,9M$ en près d’un mois de carrière, ce chapitre (sans compter le spin-off féminin) ne surpasse que S.O.S Fantômes II pour le moment – qui avait obtenu 85,5M$ au même stade. Il lui faudra donc être des plus endurants, pour s rapprocher au maximum de son prédécesseur direct, S.O.S. Fantômes : l’Héritage, qui a terminé sa course avec 129,3M$ il y a trois ans.

Projeté dans une plus grande gamme de territoires, S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace, profite petit à petit de son rayonnement à l’international puisque ses recettes s’élèvent désormais à 159,9M$ – pour un budget de production estimé à 100M$. Il lui faudra ainsi faire mieux que L’Héritage, qui avait cumulé 204M$. Une mission moins aisée qu’il n’y paraît.

[Box Office France] Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire à l’assaut du podium

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Cette semaine du 3 au 9 avril, nous pouvions découvrir dans les salles obscures Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire d’Adam Wingard, Ducobu passe au vert d’Elie Semoun, Et plus si affinités d’Olivier Ducray et Wilfried Meance, Black Flies de Jean-Stéphane Sauvaire, Quelques jours pas plus de Julie Navarro, Drive-Away Dolls d’Ethan Coen, Sidonie au Japon d’Élise Girard, Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï, Les Explorateurs : l’aventure fantastique de Gonzalo Gutiérrez, Yurt de Nehir Tuna, Le vieil homme et l’enfant de Ninna Pálmadóttir ou encore Dieu est une Femme de Andrés Peyrot. Sur cette dizaine de nouveautés, deux sont parvenues à s’imposer dans le trio de tête du classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

S’il était en grande forme en ce début de printemps grâce aux grosses productions provenant du pays de l’Oncle Sam, le box office français fait face à un petit coup de mou. Et ce malgré l’arrivée d’un blockbuster de taille qui aurait pu poursuivre cette belle lancée, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire, qui débarque sur la plus haute marche du podium pour semer la pagaille – en retenant malgré tout ses coups.

Pour son arrivée en salles, le nouveau chapitre du MonsterVerse réalisé par Adam Wingard déloge manu militari Kung Fu Panda 4 de son trône pour mieux s’y installer et éclipse la concurrence mais doit se contenter d’un score moins flamboyant qu’espéré. Certes, en attirant la curiosité de 442 704 spectateurs, le long-métrage surpasse le démarrage de Godzilla II : Roi des Monstres qui avait déçu en ne récolant que 342 574 entrées mais nous restons loin des lancements de Godzilla (vu par 720 996 amateurs) et Kong : Skull Island (visionné par 625 572 personnes). Et pour rappel, en France nous n’avions pu voir ce qu’avait donné le premier round entre nos deux vedettes de la franchise pilotée par Warner Bros. et Legendary Pictures, à cause de la fermeture des cinémas en pleine pandémie.

Si sa force de frappe n’est pas aussi puissante que sur la majorité des territoires où il est exploité, Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire parvient tout de même à tirer son épingle du jeu et devrait pouvoir se distinguer sur le long terme avec l’arrivée des prochaines vacances scolaires. Il faudra juste observer si l’entrée en piste de S.O.S Fantômes : La Menace de Glace viendra perturber son parcours.

Face à deux Titans pour le moins énervés, Kung Fu Panda 4 n’a pu que capituler, chutant de son piédestal pour mieux continuer sa carrière sur notre sol à l’abri sur la deuxième marche du classement, mais si cette rétrogradation ne s’effectue pas sans un peu de casse.

En plus de perdre son leadership, le nouvel opus de la saga de DreamWorks – mis en scène par Mike Mitchell et Stephanie Stine – accuse le coup en termes de fréquentation, celle-ci s’écroulant de 59%. Ce qui se traduit par l’ajout de 334 599 entrées en cette deuxième semaine d’exploitation, un résultat permettant au film d’animation de franchir le seuil du million, 1 160 497 spectateurs l’ayant découvert en salles à ce stade. Ce qui creuse malheureusement l’écart avec précédent volet, qui avait amassé 1 415 111 aficionados au cinéma à la même période il y a huit ans.

Du fait de cette baisse de régime, le quatrième chapitre de Kung Fu Panda résiste moins bien que ce que son démarrage laissait présager. Il lui faudra être persévérant pour passer le prochain cap s’approchant doucement de sa portée, celui des 2M.

S’il pensait se la couler douce vu la période, Ducobu passe au vert se rend compte que l’agenda était plus chargé qu’annoncé, ce qui aurait pu jouer en sa défaveur. Plein de ressources, notre cancre s’en tire une fois de plus à bon compte dans le milieu du septième art, sa nouvelle aventure débutant à la troisième place sur le podium.

En dépit de son positionnement satisfaisant au tableau d’honneur, le quatrième volet de l’adaptation de la populaire bande dessinée imaginée par Zidrou et Godi – mis en scène par Elie Semoun – déçoit quelque peu en attirant l’attention de 231 183 spectateurs, ce qui en fait le démarrage le plus faible de la quadrilogie. Pour comparaison, il y a de cela deux ans, Ducobu Président récoltait 295 230 entrées à l’occasion de sa rentrée des classes en salles.

Avec un bulletin de notes des plus mitigés, Ducobu passe au vert devra redoubler d’efforts pour espérer franchir la barre du million comme tous ses prédécesseurs. Mais comme il nous l’a prouvé par le passé, notre élève a plus d’un tour dans son sac et devrait attendre sagement les vacances pour reprendre des forces.