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Ce week-end du 22 au 24 septembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Expendables 4 de Roman Waugh, Inside de Bishal Dutta, I Can de Tyler Sansom, L’Origine du Mal de Sébastien Marnier, My Sailor, My Love de Klaus Härö, Uncharitable de Stephen Gyllenhaal ainsi que What Doesn’t Float de Luca Balser. Sur ces sept nouveautés, une est parvenue à se hisser jusqu’au trio de tête. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Le mois de septembre rime avec horreur, le genre dominant la compétition grâce au parcours de La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie, qui continue de truster la plus haute marche du podium en effrayant au passage son principal concurrent du week-end, le bodybuildé Expendables 4.

En plus de conserver son trône, le nouvel opus du Conjuring-verse mis en scène par Michael Chaves améliore sa performance en terme de fréquentation, celle-ci déclinant de 42,2% (contre 54,8% précédemment). Ce qui se traduit par l’ajout de 8,4M$, un score l’aidant à voir son box office s’élever à 69,2M$ en dix-sept jours. De quoi prouver la stabilité de la franchise initié par James Wan, venant de surpasser Conjuring 3 : Sous l’Emprise du Diable, qui avait totalisé 65,6M$ en 2019. Vu la tendance, on se dirige vers une carrière similaire à Annabelle, dont la trajectoire sur le sol américain s’est achevée avec 84,2M$.

Réussissant à frissonner le public dans le monde entier, ce deuxième épisode consacré à Valak fait son effet, engrangeant pour le moment les 204,2M$ ce qui est un excellent résultat sachant que La Malédiction de Sainte Lucie n’a coûté que 38,5M$ à produire. La marque Conjuring a toujours ses adeptes.

S’ils tentent de garder le sourire, Jason Statham et Sylverster Stallone ne peuvent que constater l’évidence, Expendables 4 a été mis au tapis d’entrées de jeu par La Nonne, l’empêchant de devenir le leader de la compétition et par conséquent, cet échec a des répercussions plutôt facheuse.

Débarquant timidement en deuxième position, le quatrième opus de la saga d’action – cette fois mis en scène par Roman Waugh – manque cruellement de punch, n’obtenant que 8,3M$ pour son premier week-end d’exploitation. Soit le pire démarrage de cette dernière, faisant pire que les 15,8M$ engrangés par son prédécesseur il y a neuf ans. Nous resterons ainsi à une bonne distance des deux premiers volets, qui s’étaient élancés avec 34,8M$ et 28,5M$ dans leur paquetage en 2010 puis 2012. La baisse de régime est sévère, cette pause de près d’une décennie depuis la dernière mission de nos anti-héros n’ayant pas jouer en leur faveur.

Ne prenant le départ pour l’international que dans quelques jours, Expendables 4 doit composer avec ce faible score, ce qui aggrave son cas puisque son budget est de 100M$. Ce qui annonce un bel échec pour Sly et ses camarades d’infortune.

Avec l’arrivée d’un nouvel adversaire, Hercule Poirot doit batailler dur pour tenter garder sa place mais n’y parvient malheureusement pas, Mystère à Venise chutant de ce fait de la deuxième à la troisième marche du podium tout en prenant doucement mais sûrement l’eau financièrement parlant.

En plus de tomber d’un rang au classement, la troisième relecture de l’œuvre d’Agatha Christie proposée par Kenneth Branagh perd pas moins de 55,9% de sa fréquentation en ce deuxième week-end, n’amassant plus que 6,3M$. Cumulant 25,3M$ en dix jours, le film est loin de faire le plein, naviguant à un niveau similaire à Mort sur le Nil, qui atteignait les 25,2M$ au même stade. Là aussi, l’écart avec Le Crime de l’Orient-Express sera énorme, celui-ci ayant terminé son parcours avec 102,8M$ fin 2017.

Se dévoilant petit à petit sur les écrans à l’international, Mystère à Venise prend doucement de la hauteur, ses recettes grimpant à 71,2M$ désormais. Rentabiliser son budget, de 60M$, va se révéler être une affaire plus compliquée que prévu pour notre fin limier.