Ce week-end du 15 au 17 septembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Mystère à Venise de Kenneth Branagh, Camp Hideout de Sean Olson, Dumb Money de Craig Gillespie, Léo de Jim Capobianco, Canary de Danny O’Malley, Radical Wolfe de Richard Dewey ainsi que Rebel d’Adil El Arbi et Bilall Fallah. Sur ces sept nouveautés, une est parvenue à se hisser vers le trio de tête du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

En cette rentrée, le public a définitivement besoin de frissonner, comme en témoigne le parcours de La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie, qui continue de truster la plus haute marche du podium au terme d’un duel tendu avec Mystère à Venise son principal concurrent.

S’il conserve son trône, le nouvel opus du Conjuring-verse mis en scène par Michael Chaves se prend les pieds dans sa soutane en terme de fréquentation, celle-ci s’écroulant de 54,8%. Ce qui se traduit par l’ajout de seulement 14,7M$ en ce deuxième week-end, pour un box office s’élevant à 56,5M$ en dix jours. Soit un bon résultat pour la franchise horrifique initié par James Wan, venant déjà de battre La Malédiction de La Dame Blanche, qui avait totalisé 54,7M$ en 2019. Vu la tendance, on se dirige vers une carrière similaire à Annabelle, dont la trajectoire sur le sol américain s’est achevée avec 84,2M$.

Terrorisant le public dans le monde entier, ce deuxième épisode consacré à Valak fait son effet, engrangeant pour le moment les 158,8M$ ce qui est un excellent résultat sachant que La Malédiction de Sainte Lucie n’a coûté que 38,5M$ à produire. La marque Conjuring a toujours ses adeptes.

Face au spectre de La Nonne, Hercule Poirot a tenté de lutter du mieux qu’il pouvait pour s’imposer mais a dû s’incliner – de peu – devant se contenter de la deuxième place avec sa dernière enquête en date, Mystère à Venise, dont l’arrivée dans les salles obscures n’est pas synonyme de sinécure.

Pour ses débuts en terres américaines, la troisième relecture de l’œuvre d’Agatha Christie proposée par Kenneth Branagh a du mal à faire le plein, amassant 14,5M$ à l’occasion de son premier week-end. Un lancement dans la lignée de Mort sur le Nil, qui avait largué les amarres avec 12,8M$ à son bord l’année dernière, confirmant que nous resterons à une bonne distance de l’adaptation du Crime de l’Orient-Express, qui avait englobé 28,6M$ pour son grand départ – pour mieux finir son parcours avec 102,8M$ fin 2017.

Se dévoilant petit à petit sur les écrans à l’international, Mystère à Venise prend doucement de la hauteur, ses recettes atteignant les 37,2M$ en ce démarrage. Rentabiliser son budget, de 60M$, va se révéler être une affaire plus compliquée que prévu pour notre fin limier.

Après s’être pris les pieds dans le tapis au contact de Valak, Equalizer 3 continue de perdre du terrain avec l’entrée en piste d’un nouveau concurrent en la personne de Hercule Poirot, qui a pour conséquence de le faire trébucher de la deuxième à la troisième marche du podium.

S’il perd une place au classement, le troisième opus de la franchise musclée mise en scène par Antoine Fuqua (basée sur la série éponyme des années 80) maîtrise un peu mieux sa perte de fréquentation, celle-ci chutant de 39,7%. En ajoutant 7,2M$ à son box office, qui grimpe désormais à 73,6M$ en l’espace de dix-sept jours. Malgré son déclin, ce volet talonne toujours ses prédécesseurs, qui avaient tous deux engrangé 79,8M$ au même stade de leur carrière. Il lui faudra par contre redoubler d’efforts et ne pas flancher davantage pour espérer se rapprocher de la barre des 100M$ comme ses camarades.

Du côté de l’international, Equalizer 3 continue de prendre du galon, comme le démontre ses recettes mondiales qui culminent maintenant à 132,3M$. Pas si mal étant donné que son budget n’est que de 70M$.

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