Habitué à prendre des pauses entre chacune de ses œuvres, Wes Anderson semble avoir accéléré la cadence ces derniers temps. En effet, quelques mois après la sortie d’Asteroid City, son onzième long-métrage le cinéaste est déjà de retour dans le paysage cinématographique avec un projet synonyme de

Pour la seconde fois de sa carrière, Wes Anderson va puiser dans la bibliographie de Roald Dahl pour nourrir sa filmographie. On se rappelle qu’il y a de cela plus d’une décennie, en 2009 pour être précis, notre homme avait porté à l’écran Fantastic Mr. Fox – ce qui avait marqué ses premiers pas dans le domaine de l’animation en stop-motion (une expérience qu’il réitérera dans L’Île Aux Chiens). Cette seconde incursion dans l’univers de l’auteur britannique, s’articulera sur l’adaptation de plusieurs de ses recueils de nouvelles, à commencer par The Wonderful Story of Henry Sugar and Six More. Notons qu’en France, celui-ci a été divisé en deux parties lors de sa publication, la première s’intitulant L’Enfant Qui Parlait Aux Animaux et la seconde Le Cygne, (suivi de) La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar.

Comprenant sept histoires courtes alliant fiction et éléments autobiographiques, l’ouvrage prend ainsi la forme d’une anthologie, le principal récit étant celui donnant son titre au livre – en version originale. Suivant dans les grands lignes le même format que son modèle littéraire, mais en ne se consacrant qu’à deux récits précis – qui se greffe à deux autres nouvelles issues de Bizarre ! Bizarre !, Wes Anderson s’apprête ainsi à livrer une collection de courts-métrages, à commencer donc par La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar, qui débarquera le 27 septembre sur la plateforme.

Soit l’histoire d’un arnaqueur d’une quarantaine d’années accro aux jeux, qui trouve le moyen de tricher en découvrant comment voir à travers les objets sans utiliser ses yeux – technique secrète détenue par un certain Imhrat Khan. Un pouvoir que cet oisif va utiliser à mauvais escient, écumant les casinos pour s’enrichir personnellement, avant d’apprendre à ses dépends qu’un tel pouvoir ne s’utilise pas à la légère.

Pour interpréter ce personnage ambigu, Wes Anderson a choisi Benedict Cumberbatch, qui collabore pour la première fois avec le metteur en scène. L’acteur est bien accompagné puisque le casting se complète d’habitué tels que Dev Patel, Ralph Fiennes et Ben Kingsley. Un quatuor que l’on retrouvera à l’affiche de l’ultime opus de cette mini-anthologie, Venin. Prévu pour sortie le 30 septembre, celui-ci se concentre sur les déboires de Harry, un homme se retrouvant avec un serpent endormi sur son lit, où justement il se trouve. Entre temps, le public pourra découvrir Le Cygne (le 28/09) puis Le Chien de Claude (le 29/09), aux atmosphères diamétralement opposées, où sera dans un premier temps évoqué les conséquences désastreuses du harcèlement puis s’exposera dans un second temps une chasse aux rats pour le moins alambiquée. De quoi permettre au cinéaste de s’amuser à jongler entre les storylines en compagnie d’une distribution de qualité, Rupert Friend, Asa Jennings ou encore Richard Ayoade étant aussi de la partie.

Si elle avait mis du temps avant de mettre la machine en marche suite à son partenariat avec The Roald Dahl Story Company, Netflix se rattrape finalement. Après la relecture de Matilda opérée l’hiver dernier puis cette collection Wes Anderson, sont désormais attendues deux séries sur Charlie Et La Chocolaterie, chapeautées par Taika Waititi.

Laisser un commentaire