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Ce week-end du 8 au 10 septembre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie de Michael Chaves, Mariage à la Grecque 3 de Nia Vardalos, Jawan d’Atlee Kumar, Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers d’Aitch Alberto ainsi que Amerikatsi de Michael A. Goordjian. Sur ces cinq nouveautés, deux sont parvenues à se hisser dans le trio de tête du classement. Lesquelle ? Analysons les chiffres.

En cette rentrée, le public semble avoir eu besoin de frissonner, comme en témoigne la domination de La Nonne : La Malédiction de Sainte Lucie, qui déloge sans ménagement Equalizer 3 de son piédestal afin de lui chiper, dans le but d’effrayer comme il se doit le public.

Pour son premier week-end, le nouvel opus du Conjuring-verse mis en scène par Michael Chaves a récolté la coquette somme de 32,6M$, ce qui en fait un démarrage supérieur au dernier opus en date de la francise, Conjuring 3 : Sous l’Emprise du Diable, qui avait amassé 24,1M$ pour son lancement en juin 2021 – dans un contexte différent où l’industrie sortait péniblement de la pandémie. Par contre, comparé à son prédécesseur, le résultat est moins satisfaisant, La Nonne s’étant engagé en direction des salles obscures avec 53,8M$ il y a cinq ans – soit le record de l’univers horrifique initié par James Wan.

Débarquant en force sur les écrans du monde entier, ce deuxième épisode consacré à Valak fait son effet, parvenant pour ses débuts à atteindre les 85,3M$. Une belle entrée en matière sachant que La Malédiction de Sainte Lucie n’a coûté que 38,5M$ à produire. Le succès est donc au rendez-vous.

S’il avait précédemment le champ libre pour s’imposer, Equalizer 3 doit malheureusement botter en touche face à une adversaire aussi coriace que Valak, quittant de ce fait son trône pour aller se réfugier en deuxième position – tout en s’affaiblissant sérieusement au passage.

En plus de se voir rétrogradé d’une place, le troisième opus de la franchise musclée mise en scène par Antoine Fuqua (basée sur la série éponyme des années 80) s’écroule en terme de fréquentation, celle-ci chutant de 65%. Un coup dur qui a pour conséquence l’ajout de seulement 12,1M$ à son box office, qui grimpe désormais à 61,8M$ en l’espace de dix jours. Malgré ce déclin, ce volet talonne ses prédécesseurs, qui avaient tous deux engrangé 64,2M$ au même stade de leur carrière. Il lui faudra par contre redoubler d’efforts et ne pas flancher davantage pour espérer se rapprocher de la barre des 100M$ comme ses camarades.

Du côté de l’international, Equalizer 3 prend doucement mais sûrement du galon, comme le démontre ses recettes sur la surface du globe qui elle franchissent ce fameux seuil, totalisant 107,6M$. Pas si mal étant donné que son budget n’est que de 70M$.

Si la saison estivale vient de s’achever, les spectateurs ont encore eu envie d’une dose d’évasion, de soleil et de légèreté si l’on en croit l’arrivée de Mariage à la Grecque 3 dans le trio de tête, s’élançant sur la troisième et dernière marche du podium en toute décontraction.

Pour son week-end inaugural, le troisième volet de la saga portée devant et derrière la caméra par Nia Vardalos doit se contenter de peu vu la concurrence, n’obtenant que 10M$ – ce qui se révèle plutôt faible dans l’absolu. Cela constitue d’ailleurs un démarrage en-deçà de celui réalisé par son prédécesseur, qui n’avait pas brillé avec 17,8M$ récoltés en trois jours il y a sept ans. La comparaison avec le tout premier long-métrage est plus difficile car débutant dans un nombre de salles limité durant près de cinq mois avant que la combinaison s’élargissent en conséquence fin août 2002 alors qu’il devenait un phénomène avec 52,7M$ dans sa besace – pour mieux culminer à 241,4M$ au terme de sa carrière.

Sortant au compte goutte dans certains territoires, Mariage à la Grecque 3 ne prend pas beaucoup de hauteur, cumulant pour le moment 12,6M$ dans le monde. Heureusement, avec un budget d’à peine 5M$, il lui faudra peu d’efforts pour être rentable, ce qui est une bonne nouvelle.