Ce week-end du 30 septembre au 2 octobre, le public américain pouvait découvrir sur grand écran Smile de Parker Finn, Bros de Nicholas Stoller, The Good House de Maya Forbes et Wallance Wolodarsky ,Vikram Vedha de Gayatri et Pushkar, Ponniyin Selvan: Part 1 de Mani Ratnam, Vesper Chronicles de Kristina Buozyte et Bruno Samper ainsi que Sirens de Rita Baghdadi. Sur ces sept nouveautés, une seule est parvenue à se frayer un chemin jusqu’aux hauteurs du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Qui dit octobre dit films d’horreur, la saison étant propice aux productions du genre dans le paysage cinématographique. En attendant que Michael Myers sorte de sa tanière, Smile a su fédérer les amateurs de frissons, narguant la concurrence en s’emparant de la plus haute marche du podium.

En plus de déloger Don’t Worry Darling de son trône, le film de Parker Finn a récolté 22M$ à l’occasion de ce premier week-end d’exploitation soit un démarrage prometteur dans la mesure où il s’agit du plus élevé depuis début août et la sortie de Bullet Train (30M$). De quoi donner un bon élan à la carrière du réalisateur, qui vient de réussir son passage au format long.

Déployant ses ailes dans les salles obscures du monde entier, Smile semble attirer la curiosité du public, ses recettes atteignant les 36,5M$ – pour un budget de 17M$. Paramount Pictures peut avoir le sourire, les profits étant déjà à l’horizon.

Passé un petit bout de chemin en tête de course, Don’t Worry Darling perd son monopole avec l’arrivée de Smile, qui le fait chavirer vers la seconde position avec pertes et fracas.

Tombé de son piédestal, le thriller orchestré par Olivia Wilde s’écroule, sa fréquentation chutant de 62,3% – ce qui se traduit par l’ajout de seulement 7,3M$ à son box office qui s’élève désormais à 32,8M$. Malgré sa perte de vitesse, le long-métrage reste à un niveau des plus corrects pour l’actrice devenue réalisatrice, surpassant la carrière de son premier essai – Booksmart – qui avait totalisé 22,6M$ il y a trois ans.

Débarquant progressivement dans les salles du monde entier, Don’t Worry Darling voit ses recettes grimper à 54,7M$, laissant espérer une future rentabilité, son budget n’étant que de 35M$.

Avec le chamboulement se déroulant au dessus de sa tête, The Woman King ne peut que perdre du terrain, se retrouvant à refermer le podium en chutant de la deuxième à la troisième marche.

En dépit de ce revers, le long-métrage de Gina Prince-Bythewood – basé sur les Amazones du Dahomey – continue de limiter la casse niveau fréquentation, celle-ci ne diminuant que de 36,4%. En engrangeant encore 6,9M$, ce drame historique accumule à ce stade 46,7M$, ce qui n’est pas pour déplaire à Sony Pictures de même qu’à la réalisatrice puisque cet ouvrage vient de devenir le film le plus rentable de sa carrière sur le sol américain (The Old Guard étant une exclusivité Netflix il ne rentre pas en ligne de compte) en battant le record précédemment détenu par Le Secret de Lily Owens qui avait engrangé 37,7M$ en 2008.

Si son exploitation s’étend au compte goutte sur les autres territoires, avec seulement 3,4M$ obtenu à l’international – faisant grimper son score à 50,1M$ – The Woman King devrait avoir l’endurance nécessaire pour renflouer son budget de 50M$, une fois son expansion autour du globe achevée.

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