Alors que mai débute sur une douceur printanière, le soleil venant apporter un peu de lumière en ces temps pour le moins ternes, continuons de nous remonter le moral en se concentrant un instant sur ce qui nous rassemble tous ici : la passion du septième art.

Comme vous le savez désormais, la parole est à vous, l’idée étant que vous partagiez vos avis sur les films visionnés durant le mois écoulé – que ce soit en bien ou en mal. Il y a tous les goûts dans la nature ! Cela permet parfois de déceler une tendance, certaines œuvres ayant été collectivement aimées ou au contraire détestées.

Quels films vus en avril vous ont mis du baume au cœur ou au contraire vous ont déçu ? Découvrons-le en consultant vos avis !

Sorti le dernier jour de mars, Morbius de Daniel Espinosa semble avoir déchaîné les passions si l’on en croit les quelques avis reçus, qui sont loin d’être dithyrambiques, comme vous pouvez le constater à travers ces deux avis détaillé :

Sony, Sony, Sony, pourquoi ? Pourquoi persister dans ta démarche de créer un univers sur Spider-Man sans son principal artisan ? Après le douloureux Venom et sa suite, qui avaient tout de même comme qualité de pouvoir être visionné au second degré (maigre consolation), tu viens de décrédibiliser davantage ton entreprise mortifère avec cet odieux Morbius que tu viens de nous présenter. Pauvre Daniel Espinosa, qui se retrouve associé à un long-métrage complètement insipide, le montage laissant supposer à un massacre en règle de la production. N’ayant nul autre ambition que de meubler en attendant une future arrivée du célèbre tisseur dans l’équation, Morbius se contente de nous introduire au scientifique éponyme, mi-savant mi-vampire à la suite d’une expérience tournant mal. La tragique ironie de voir un homme censé être bon devenir le méchant de sa propre histoire aurait pu avoir un quelconque intérêt si le scénario de soucier réellement de creuser la psyché de son personnage. Que nenni, à la vitesse de la lumière, l’intrigue se concentre sur un combat fratricide entre notre anti-héros et son frère de cœur qui, sans crier gare, devient son nemesis. Bâclant complètement ses enjeux, le film s’apparente à une longue agonie malgré son heure et demie (oui là j’exagère un peu mais il y a de quoi être énervé), un effet renforcé par une scène post-générique complètement à côté de la plaque en terme de cohérence avec le MCU – que Sony essaye de copier sans aucune ambition. Alexandre

Après le délire Venom, je dois avouer que je na partais pas avec un bon apriori concernant Morbius mais bon, il valait mieux se faire son propre avis plutôt que d’écouter les critiques des uns et des autres. Heureusement que je n’ai pas payé ma place, la déception n’en aurait été que plus forte. Malgré le potentiel d’avoir un film sérieux de la part de Sony Pictures, on se demande si le ton de la comédie n’aurait pas également été préférable sur ce coup-là, tant tout est plombant. Peu aidé par un script des plus hasardeux, préférant enquiller les clichés sur l’antagonisme bon/méchant plutôt que de jouer sur les zones de gris, Daniel Espinosa ne peut que capituler et se contenter du minimum syndical en terme de mise en scène. Devant sa caméra, Jared Leto tente de donner du sens à cette farce de mauvais goût mais ne parvient pas à rehausser le niveau, plombé par ses camarades de jeu entre un Matt Smith caricatural et un Tyrese Gibson amorphe. Les mésaventures du docteur Morbius et sa malédiction sont très peu recherchées, les scénaristes paraissant plus occupé à trouver comment lier cet opus au MCU, question qui trouve sa réponse en scène post-générique malgré les bandes annonces qui assuraient du contraire. Du temps de perdu pour rien. Sophie

Poursuivons avec la blogueuse SacriLedge, fidèle de Coups de cœur/Déceptions, qui nous fait le passage en revue des films vus ces dernières semaines.

Coup de coeur du mois : En Corps !
Je suis loin d’être une fan de Cédric Klapisch mais ce film m’a vraiment transportée, donné envie de faire de la danse, enjaillée quoi. Bravo au premier rôle Marion Barbeau qui a sauté dans le bain du cinéma avec brio. J’ai passé un très bon moment, également grâce au casting cinq étoiles.

Pas vraiment de coup de gueule me concernant ce mois. Des « mouais » comme Le Médecin Imaginaire, Un Talent en Or Massif, Le Bon Dieu 3 … mais avec suffisamment de points positifs pour les sauver de l’échafaud.

PS : J’ai bien aimé Morbius :v

Evoqué plus haut, Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon Dieu ? de Philippe De Chauveron s’est retrouvé en tête dans la liste des films peu appréciés par Agathe, qui est revenue pour nous sur ses déceptions.

Avec Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon Dieu ?, s’achève une franchise qui n’aurait jamais dû en devenir une, chaque suite venant affaiblir le capital sympathie du premier opus qui, quoi qu’on en dise avait un chouilla de charme et quelques bonnes vannes en stock. Ici, Philippe De Chauveron ne sait plus sur qui taper, de qui se moquer et s’enfonce dans une intrigue attendue agrémentée de détours inintéressants concernant la fratrie Verneuil. Si le coup de l’arrivée des parents de chaque gendre permet d’apporter le temps d’une réplique ou deux un semblant de fraîcheur, tous les éléments développés en périphérie de cet événement tombent à plat et alourdissent l’ensemble (la palme revenant à l’histoire tournant autour d’un collectionneur allemand, preuve du manque d’inspiration de De Chauveron). Même Christian Clavier et Chantal Lauby paraissent fatigués de prendre part à cette comédie sans saveur, dont seul Pascal Nzonzi se démarque un tantinet. Le spectacle est d’une platitude absolue tant l’humour loupe le coche, ce qui est bien triste.

Autre saga qui s’embourbe d’épisode en épisode, Les Animaux Fantastiques, prouvant que J.K. Rowling tourne dans le vide avec ce préquel, qui n’est désormais plus qu’un prétexte pour se raccrocher à Harry Potter. Les Secrets De Dumbledore vient en apporter une nouvelle preuve, se concentrant sur un conflit qui avance à un rythme lent, très lent, le scénario patinant sec pour que l’on se laisse prendre au jeu. Il aurait fallu rester sur le concept du premier film et de se concentrer exclusivement sur Norbert Dragonneau et ses acolytes au lieu de changer de direction en cours de route. Prévu pour durer cinq films, mon petit doigt me dit que ce volet clôt le chapitre Les Animaux Fantastiques pour de bon.

Enfin Thibaut, l’autre grand habitué de la rubrique, est revenu sur les longs-métrages qu’il a aimé découvrir en salles en ce mois d’avril.

Mes coups de coeur :


‌-« En même temps » le nouveau film du tandem Gustave Kervern/Benoit Délépine avec Vincent Macaigne, Jonathan Cohen, India Hair, Jenny Beth, Douly, Yolande Moreau, Thomas VDB et la participation de François Damiens. Ce film tourné fin 2021 et monté à la vitesse de l’éclair est une réussite. Il est sorti quelques jours avant les élections (une volonté des cinéastes). Si il n’est pas le plus réussi du duo à mon sens il n’en reste pas moins une réussite, à l’humour mordant et politiquement correcte. L’histoire raconte la rencontre entre 2 maires l’un écolo et l’autre très à droite. Ils vont se retrouvés collés l’un à l’autre après une mésaventure.
Ce long-métrage est clairement écolo et féministe.
Je l’ai visionné en avant-première en présence de Gustave Kervern et Vincent Macaigne. Ils ont fait le show, ils n’avaient pas besoin d’intervieweur et ils auraient continué toute la soirée. J’ai rencontré pour la seconde fois Gustave et c’est un réalisateur très accessible et abordable.

​-  » à l’ombre des filles » avec Agnès Jaoui, Alex Lutz et Hafsia Herzi : Ce long-métrage narre l’histoire d’un musicien qui donne des cours de chant à des détenues. C’est bien interprété.

-« Ogre » avec Ana Girardot : l’histoire d’une mère et de son fils qui fuient la violence du père en s’installant dans un petit village de campagne oû il se passe des évènements étranges. Un film fantastique époustouflant, bien jouée, originale et la fin appelle à une suite

-« Downton Abbey 2 : Une nouvelle ère » avec Maggie Smith, Nathalie Baye et toute l’équipe de la série. Ce 2ème film issue de la célèbre série est une réussite notamment sa partie dont l’histoire se déroule dans le sud de la France.

Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.


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