Après avoir été l’une des têtes d’affiches de La Bonne Epouse de Martin Provost l’année dernière, Edouard Baer s’est attelé à la mise en scène de son quatrième long-métrage, Adieu Paris. L’occasion idéale de réunir le gratin du cinéma français pour ce qui s’annonce comme une célébration de la vie, de ses bons et mauvais côtés, le tout à travers un repas entre amis un brin agité – comme en témoigne sa bande annonce.

En plus de trente ans de carrière, Edouard Baer se sera prêté plus d’une fois à l’exercice de la direction d’acteurs, davantage sur les planches qu’au cinéma mais l’écart se creuse petit à petit. Ainsi, cinq ans après Ouvert La Nuit, synonyme de virée nocturne au cœur de la capitale, notre chef d’orchestre nous convie de nouveau dans les rues de la ville Lumière – pour un dîner des plus classieux.

Au menu d’Adieu Paris, les retrouvailles d’un parterre de camarades de longue date, qui se plait à se rassembler de temps à autre autour d’une table, mets et cru de choix alimentant leurs discussions fait de tout et de rien. Un rituel immuable qui se grippe lorsqu’un différend romp l’équilibre de ce microcosme, amenant à un repas riche en sel et en amertume. Alors que les esprits s’échauffent et divaguent, nos personnages crèvent les abcès, règlent leurs comptes, pour un petit moment de détente qui se transforme en bûcher des vanités.

Nous retrouvons bien là la verve et le style d’Edouard Baer, qui profite du huis-clos que lui offre les quatre murs du bistro où se déroule l’intrigue pour mener à la baguette sa joyeuse troupe. Un casting quatre étoiles réunissant Benoît Poelvoorde, François Damiens, Pierre Arditi, Isabelle Nanty, Gérard Depardieu, Léa Drucker, Bernard Le Coq, Bernard Murat, Daniel Prévost et Jean-François Stévenin. De quoi promettre un instant de convivialité avec une telle tablée, ce que nous pourrons constater le 26 janvier sur grand écran.

Synopsis :

Un vieux bistro parisien au charme éternel. Huit messieurs à table, huit grandes figures. Ils étaient les « rois de Paris »… Des trésors nationaux, des chefs-d’œuvre en péril. Un rituel bien rodé… Un sens de l’humour et de l’autodérision intacts. De la tendresse et de la cruauté. Huit vieux amis qui se détestent et qui s’aiment. Et soudain un intrus…

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