[Cinéma] Vos coups de coeur de Novembre 2020
Alors que le mois débute sur une note positive avec la réouverture prochaine des salles obscures – à partir du 15 Décembre – revenons un dernier instant sur Novembre et nos découvertes […]
Pour ceux qui se font des films en séries
Alors que le mois débute sur une note positive avec la réouverture prochaine des salles obscures – à partir du 15 Décembre – revenons un dernier instant sur Novembre et nos découvertes […]
Alors que le mois débute sur une note positive avec la réouverture prochaine des salles obscures – à partir du 15 Décembre – revenons un dernier instant sur Novembre et nos découvertes cinématographiques durant cette période synonyme de confinement.
Les cinéma ayant du fermer leurs portes fin Octobre, il est vrai qu’au rayon nouveautés le choix était restreint mais vous pouvez bien entendu parler des longs-métrages vus avant ce second confinement. En tout cas, pour les cinéphiles en manque d’évasion il y avait la télévision, les plateformes de streaming ou les nombreux services de vidéo à la demande pour avoir une dose de films – anciens ou récents – avec des productions inédites à la clé, procurant cette dose de nouveauté.
Comme nous l’avions fait durant le premier confinement et le mois dernier, le prochain numéro de la rubrique Coups De Coeur/Déceptions se centrera uniquement sur les films que vous avez apprécié parmi ceux regardés courant Novembre, et ce afin de propager des ondes positives. De quoi ajouter une note de gaieté en ces temps troublés.
Quels longs-métrages, vus durant ces dernières semaines, vous ont mis du baume au cœur ? Ecrivez-nous et vous aurez la possibilité de voir vos avis/critiques postés sur SeriesDeFilms !
Débutons ce numéro avec Stéphanie, qui est revenue pour nous sur le dernier long-métrage qu’elle a pu voir sur grand écran à savoir Drunk de Thomas Vinterberg.
A la veille de la fermeture des salles, l’irrépressible envie de me rendre dans mon cinéma de quartier s’est faite ressentir, pour le soutenir et me plonger une dernière fois avant longtemps dans ce lieu qui est comme ma seconde maison. Au programme de cette séance, Drunk de Thomas Vinterberg qui a été un spectacle enivrant comme je l’espérais et bien plus encore. S’il ne retrouve pas la maestria de Festen, le réalisateur danois tutoie ce niveau avec cette beuverie plus profonde qu’il n’en paraît. Vinterberg philosophe sur l’alcool et ses effets sur l’homme à travers l’envie d’ivresse de quatre amis, professeurs, qui sont au bord de la dépression.
Cherchant à théoriser sur l’éthylisme, ces derniers se mettent à boire pour intellectualiser sur ce doux parfum d’euphorie qui émane une fois ces verres vidés. Traiter de l’alcool de la sorte est délicat et le réalisateur réussi à rester sur le fil du rasoir, mais surtout à nous émouvoir. En effet, Drunk est une analyse grisante sur notre détresse et notre besoin d’échappatoires face à la morosité ambiante, un saut dans le vide qui peut avoir de graves conséquences certes mais qui permet de vivre l’instant, de lâcher prise. Malgré son propos quelque peu pessimiste, au final le long-métrage, porté un quatuor électrisant – Mads Mikkelsen en tête – est une bulle de fraîcheur, nous faisant relativiser sur l’amour et l’amitié, avec pour point d’orgue un numéro musical final de toute beauté. On en ressort le sourire aux lèvres et une joie de vivre intense. What a life !
Fidèle de la rubrique, la blogueuse SacriLedge est venue nous parler un court instant d’une série, avant de revenir fréquenter les salles obscures dès que celles-ci seront ouvertes :
Hello, désolée pas grand chose à partager pour moi en ce mois de novembre, je me suis plutôt focalisée sur la lecture.
Je me permets toutefois de mettre en avant la série Dérapages, très bien adaptée du livre Cadres Noirs de Pierre Lemaître que j’avais lu juste avant. Cela fait plaisir de revoir Cantona sur écran et je n’aurais pas pu imaginer d’autres acteurs pour jouer ce rôle. L’adaptation se fait parfois au mot près par rapport au livre et malgré quelques décisions scénaristiques différentes, on est dans une bonne mini-série, qui se regarde quasiment d’une traite.
Autre fidèle de la rubrique, Thibaut a évoqué son coup de cœur pour un long-métrage découvert durant le confinement, La Femme D’à Côté de François Truffaut :
Suite au confinement, je vous partage ma critique de “La femme d’à côté” de François Truffaut avec Fanny Ardant et Gerard Depardieu dans les rôles titres, film disponible sur Netflix :
ce long-métrage est l’avant dernier du cinéaste, un superbe Truffaut, une œuvre vibrante et mortifère, un chant sombre murmuré mais plus sonore qu’un cri. Une aura de mystère, celle propre à la passion, qui emporte la raison et soumet les corps sans que jamais l’analyse ne puisse en diminuer la force. Pour moi le plus beau film d’amour avec cette réplique culte : “”Ni avec toi, ni sans toi”
“Ayant autrefois vécu des amours ombrageuses, Bernard et Mathilde, par le plus pur des hasards, se trouvent être voisins. Même s’ils sont tous les deux mariés, leurs destins se croisent à nouveau.”
En cette période de confinement, qui peut être difficile à vivre pour beaucoup, l’envie de se plonger dans un film dit ‘doudou’ permet de se remonter le moral, ce qui est le cas de Claire, qui nous parle de Star Wars :
Grande fan de Star Wars depuis ma plus tendre enfance, je ne me lasse jamais de revoir la trilogie originale de George Lucas et plus précisément Un Dernier Espoir, l’œuvre qui a fait démarrer sur les chapeaux de roues un univers qui n’a cessé de s’étendre et qui a surtout éveillé mon amour du cinéma. Comme Luke Skywalker, mon horizon s’est élargi avec ce voyage dans une galaxie lointaine, très lointaine et j’ai été transportée dans ce space-opera. Chaque visionnage me transporte à cette époque où mon père m’a fait découvrir ce long-métrage qui avait également bercé son enfance. Lorsque je monte à bord du Millenium Condor avec Luke, Obi-Wan, D2-R2, Z6-PO, Yan Solo et Chictaba alias ‘Chico’ (notre V.F. kitsch et culte rajoute un certain charme à l’ensemble), je redeviens cette petit fille émerveillée par ce spectacle grandiose.
La quête initiatique imaginée par George Lucas se voit renforcé par la science-fiction et surtout sa galerie de personnages iconiques. De la témérité de Leia, qui n’hésite pas à défier l’Empire et cette ombre menaçante qu’est Dark Vador – le bad guy iconique du septième art à mes yeux – à la roublardise de Han Solo (oui redonnons lui son véritable prénom et rajoutons – he shot first !) en passant par la naïveté de Luke, qui voit son destin lui ouvrir les bras, cette mission de sauvetage au sein de la terrifiante Etoile Noire tient impeccablement la route. La Force a été avec George et je lui suis reconnaissante de cette création, qui a activé ma cinéphilie. Le revoir encore et encore me donne clairement du baume au cœur et m’aide à affronter les coups durs, m’enfermant dans cette bulle de bonheur.
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