Il y a quatorze ans, nous faisions la connaissance d’un sacré numéro venu tout droit du Kazakhstan à savoir l’extravagant Borat Sagdiyev. Quatrième meilleur journaliste de son pays, le reporter […]
Il y a quatorze ans, nous faisions la connaissance d’un sacré numéro venu tout droit du Kazakhstan à savoir l’extravagant Borat Sagdiyev. Quatrième meilleur journaliste de son pays, le reporter kazakh avait été envoyé par le ministère de l’information aux Etats-Unis afin de saisir l’essence du rêve américain. Une mission qui s’était traduit par un choc des cultures malaisant mais particulièrement hilarant, qui fonctionnait grâce à humour si particulier de Sacha Baron Cohen.
Mockumentaire salué par la critique et le public, Borat : Leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan est devenu un phénomène et a permis à son acteur principal de remporter le Golden Globe du Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie. De même, le long-métrage de Larry Charles a popularisé le mankini, ce vêtement fluorescent qui sied parfaitement à quiconque ose le porter…
Après cette première incursion pour le moins mouvementée chez l’Oncle Sam, qui aurait pu croire que nous reverrions un jour notre journaliste un peu rustre à l’écran ? Peu de monde. Et pourtant, en cette année si particulière ou tout est possible, Borat surgit de l’ombre, comme vous pouvez le constater !
Ressortant le costume du journaliste kazakh du placard et arborant sa plus belle moustache, Sacha Baron Cohen revient pour tirer à boulets rouges sur l’Amérique de Donald Trump avec son irrévérencieux personnage, qui en fera rire jaune plus d’un. Choisissant une période pour le moins compliquée, où le continent US est on ne peut plus divisé et où le coronavirus fait des ravages, l’humoriste britannique a décidé que le temps était venu de bousculer de nouveau les codes et de déranger citoyens et politiques dans la peau de Borat.
Tourné cet été dans le plus grand secret, ce second volet, intitulé – sobrement – Borat : Le Film d’Après – L’incroyable subterfuge au régime américain pour mettre en lumière la nation du Kazakhstan, jadis glorieuse débarquera directement sur Amazon Prime Video et sera à découvrir le 23 Octobre sur la plateforme. Un choix de diffuseur permettant à cette deuxième enquête ‘made in Kazakhstan’ de débarquer pile à temps avant l’élection américaine, qui aura lieu le 3 Novembre.
Accompagné de sa fille, qu’il cherche à marier à une tête couronnée, notre cher Borat va faire grincer des dents les puritains et va se payer la tête de Donald Trump, Mike Pence et consorts sous fond de pandémie et de scandale. De quoi promettre une satire ‘very nice’ !