Sorti depuis le 19 Juin sur Netflix, Balle Perdue est le premier long-métrage du scénariste et réalisateur Guillaume Pierret, qui nous entraîne, aux côtés d’Alban Lenoir, Ramzy Bedia, Stéfi Celma, […]
Sorti depuis le 19 Juin sur Netflix, Balle Perdue est le premier long-métrage du scénariste et réalisateur Guillaume Pierret, qui nous entraîne, aux côtés d’Alban Lenoir, Ramzy Bedia, Stéfi Celma, Nicolas Duvauchelle, Pascale Arbillot, Rod Paradot dans une course folle où un as de la mécanique doit se sortir d’un piège mettant en péril sa réinsertion (critique à retrouver ici).
À l’occasion de la sortie de Balle Perdue sur la plateforme de streaming, nous nous sommes entretenus avec Guillaume Pierret, que nous remercions pour sa disponibilité et nous avons évoqué le développement du film.
SeriesDeFilms : Balle Perdue est un actioner qui n’est pas sans rappeler les productions des années 80/90 et après avoir vu vos courts-métrages on peut sans nul doute dire que ce genre est votre domaine de prédilection. D’où vient cet intérêt pour ce cinéma et en quoi vous inspire t-il ?
Guillaume Pierret : J’ai un amour depuis tout petit pour ce cinéma de divertissement. J’ai grandi dans les années 90 avec les films d’action américains et les films hong-kongais. Je m’y retrouvais, je trouvais ça fantastique. Et les gens qui fabriquaient ces films avaient l’air de bien s’amuser… Donc j’ai voulu en être. Il y a un côté très fédérateur dans ce genre de film, que ce soit sur le plateau, ou pour le public. La fabrication est ce qui me plaît le plus dans ce type de films. Ça représente souvent un vrai challenge technique et humain. Mobiliser toute une équipe, se préparer pendant des semaines, tout ça pour parfois un seul plan… C’est passionnant.
Six ans séparent votre court Matriarche de votre premier long-métrage. Le développement de Balle Perdue a t-il été synonyme d’un parcours sinueux ou alors vous vous laissiez le temps de mûrir votre projet ?
Je dirais les deux à la fois. Le scénario se fabriquait en même temps que je rencontrais mes potentiels interlocuteurs pour faire aboutir le film. Mais la force de ce projet, c’est d’avoir eu le producteur à mes côtés tout du long (Rémi Leautier). Il était là à chaque étape, j’avais évidemment sa confiance et il n’a rien lâché. L’écriture a été longue, mais dès le scénario terminé, tout s’est accéléré. Au final ça aura pris 5 ans, ce qui n’est pas spécialement long pour un premier film.
Pour ce film, vous êtes resté entourés de vos amis, entre la présence de Rémi Leautier à la production et Alban Lenoir au scénario et devant l’écran. Comment s’est déroulé cette collaboration ? Était-ce plus simple de travailler avec eux ?
C’était même indispensable. On ne fait pas un film comme ça sans être entouré de gens de confiance, qui comprennent le projet et qui vont tout lui donner. Rémi était mon allié derrière la caméra, et Alban était mon allié devant. J’aime travailler en symbiose avec les gens, d’autant plus quand ils ont la lourde responsabilité de porter eux aussi le film.
En parlant d’Alban Lenoir, son implication dans votre film est totale, ce dernier se démenant comme un diable à l’écran, que ce soit dans les séquences de combat ou de conduite. Son entraînement à dû être intense !
D’ailleurs le recours au effets pratiques plus qu’aux effets spéciaux rajoute du cachet à Balle Perdue, on pense aux séquences de courses poursuites ou celle du commissariat avec ses chorégraphies travaillées et lisibles à l’écran. Au niveau de votre réalisation, y a t-il eu des difficultés à donner vie à ce chaos ambiant ?
Non, parce que la fabrication de ce type de scènes est bien ancrée dans l’ADN de toute l’équipe. On parlait le même langage. Qu’il s’agisse de Manu Lanzi pour les combats, Jean-Claude Lagniez pour les voitures, ou l’équipe de Georges Demetrau pour les effets spéciaux, ce sont de vrais passionnés dans leurs domaines respectifs. Et quand on rajoute sur tout ça un acteur principal tellement impliqué qu’il veut être de toutes les cascades, c’est vraiment la cerise sur le gâteau… Le fait de ne pas avoir recours aux effets numériques ou aux doublures, le fait de ne pouvoir faire qu’une prise pour des plans très compliqués, ça crée un énorme shoot d’adrénaline sur le plateau.
L’action étant inscrit dans votre ADN, pensez-vous continuer à tracer votre sillon dans ce genre ou alors avez-vous des envies d’ailleurs, d’apposer votre patte sur d’autres domaines cinématographiques ?
J’aimerais continuer dans le cinéma d’aventure, qu’il soit d’action, de science-fiction, ou de fantastique.