Alors que le mois d’Avril débute avec la plupart d’entre nous en période de confinement (nous tirons notre chapeau à tous ceux qui travaillent en ces temps compliqués, qui nous soignent, nous protègent, nous livrent et nous permettent de nous alimenter), revenons un dernier instant sur Mars et vos découvertes cinématographiques.

Sachant que nous n’avons eu qu’une quinzaine de jours pour fréquenter les salles obscures, il est certain qu’il y eu peu de nouveautés à se mettre sous la dent même si cette situation exceptionnelle permet aux studios de sortir plus rapidement quelques longs-métrages en VOD. Ainsi, les longs-métrages que vous avez regarder à la maison comptent bien entendu.

Afin de propager des ondes positives en cette période difficile, ce numéro se centrera uniquement sur vos coups de coeur, pour ajouter une note de douceur et de bonne humeur, ce qui ne fait jamais de mal.

Quels films, vus durant ces dernières semaines, vous ont mis du baume au cœur, vous ont réconfortés ? Découvrons-le dès à présent !

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Débutons avec la blogueuse SacriLedge, qui est revenue sur ses coups de coeur parmi les derniers films découverts sur grand écran :

Mon grand regret de ce mois a été de ne pas avoir eu le temps d’aller voir Radioactive. Quant à Sans Un Bruit 2, j’espère que la sortie sera décalée et qu’il ne sortira pas directement en DVD… Ça reste un peu flou pour moi de savoir comment ils vont réussir à organiser le planning à la reprise.

J’ai tout de même eu le temps sur les deux premières semaines de voir 3 films : The Boy La Malédiction, Invisible Man et Dark Waters.
Comme nous parlons des coups de coeur, je ne citerai que les deux derniers.

J’ai été impressionnée par Invisible Man, même si les rebondissements et la fin ne sont pas novateurs. Ce qui m’a choquée a été à quel point le film nous fait rentrer dans l’ambiance. Je ne me suis pas du tout sentie rassurée, comme le personnage principal, j’étais vraiment dans l’intrigue avec elle. Malgré ce que j’ai pu entendre je trouve qu’il n’y a pas trop de jumpscares et tout l’ensemble se tient parfaitement.

Concernant Dark Waters, malgré quelques moments longuets, j’ai apprécié le jeu d’acteur de Mark Ruffalo et je suis tout de suite rentrée chez moi pour vérifier que je n’avais pas de poêle au téflon ! Le film est sobre mais avec une belle réalisation, des cadrages et effets qui mettent les scènes en profondeur, ce qui m’a fait apprécier le film.

Dark Waters semble avoir fait son effet sur les gens qui l’ont vu puisque le long-métrage de Todd Haynes est le choix numéro un d’Antoine concernant les films qu’il a apprécié :

Si Mine De Rien de Mathias Mlekuz m’a effectivement mis du baume au coeur, sa première réalisation étant un savoureux mélange de nostalgie et de bonhomie, nous rappelant les valeurs primordiales de la vie et plus principalement le partage, je dois avouer Dark Waters de Todd Haynes est le film que j’ai préféré découvrir au cinéma lors du mois de Mars. 

À l’inverse de Mine De Rien, Dark Waters nous enrage de part son sujet, la mise en danger de la vie d’autrui par les grandes entreprises. Nous suivons l’investigation d’un avocat, incarné par un Mark Ruffalo exemplaire, face à un cas de pollution sur les terres d’un fermier sauf que notre homme va mettre au jour une affaire de santé publique de la plus grande envergure. Dans un style proche du documentaire, Todd Haynes retrace les faits et nous embarque dans un combat déloyal, face à ces géants qui n’ont que des faire des pauvres gens, n’hésitant pas à exploiter, à mettre en danger la population dans leur propre intérêt. C’est absolument aberrant et scandaleux, d’autant plus qu’il s’agit d’une histoire vraie ! Une seule chose à faire en sortant de votre visionnage, vérifiez vos ustensiles de cuisine et tout autre matériel susceptible de contenir du téflon…

Quant à Agathe, qui n’a pas eu le temps d’aller au cinéma avant leur fermeture en cette période compliquée, elle nous fait part de son film doudou, qu’il lui remonte à chaque fois le moral et qu’elle a eu l’occasion de revoir lors de son confinement, Coup De Foudre À Notting Hill :

Richard Curtis est un scénariste et réalisateur que j’apprécie énormément, ses œuvres m’ayant en grand majorité fait rire, touché et fait croire en l’amour, comme c’est le cas de Coup De Foudre à Notting Hill, film de Roger Mitchell dont il a écrit le scénario. Comment ne pas fondre devant la timidité et le sourire ravageur de Hugh Grant, qui joue William, libraire faisant la rencontre d’une célèbre actrice américaine, campée par la géniale Julia Roberts (que l’on aimerait voir plus souvent à l’écran soit dit en passant). Ces deux êtres vont se voir attirer dans les filets de Cupidon et assister à leur rapprochement, avec la série d’embûches qui les attend en chemin, permettant de jouer à la fois la carte du romantisme et de l’humour, so british, est un vrai délice. On rit face aux maladresses des personnages, on verse même une petite larme lors de la grande déclaration de William et on finit sur les magnifiques notes de ‘She’, chanson enivrante et réconfortante nous rappelant que notre âme sœur nous attend quelque part et que lorsqu’elle apparaîtra au pas de la porte (ou dans une librairie), notre cœur saura que l’élue est devant nos yeux.

Enfin terminons avec Thibaut, qui nous donne son avis que les films qui lui ont plu dernièrement :

Voici mes coups de cœur pour ce mois forcément chamboulé et écourté en vue du contexte:
– “Une sirène à Paris” avec Nicolas Duvauchelle, Rossy de Palma, Tchéky Karyo et Romane Bohringer réalisé par Mathias Malzieu qui adapte son propre roman paru l’an dernier : un film au charme fou et magique.
” Crooner au cœur brisé, Gaspard s’était juré de ne plus retomber amoureux. Quant à Lula, jolie sirène, elle n’a que le chant pour se défendre des hommes, en faisant s’emballer leur cœur jusqu’à l’explosion. Lorsque la Seine en crue vient déposer Lula au pied du Flowerburger, la péniche-cabaret où chante Gaspard, c’est un mini-tsunami qui va bouleverser leur existence. Lui, l’homme qui a souffert d’avoir trop aimé, et elle, la créature qui n’a jamais connu l’amour, vont apprendre à se connaître. Et à chanter d’une même voix…”

– “La bonne épouse” avec Juliette Binoche, Édouard Baer, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky, François Berléand et Armelle (scène mémorable) : cette comédie lumineuse remonte le moral par les temps qui courent tout en défendant la cause des femmes avec des dialogues ciselés. On pourrait croire que ce temps révolu est lointain mais c’était il y a un demi-siècle seulement. Juliette Binoche dans une comédie c’est rare mais savoureux.
“Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?”

A bientôt quand les salles de cinémas rouvriront. En attendant restons chez nous et prenez soin de vous.


Merci à vous pour votre participation ! Si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.

Vous pouvez laisser soit votre nom/prénom ou votre pseudo avec votre avis/critique, ainsi les gens pourront vous reconnaître 😉

Terminons ce numéro sur un dose de bons sentiments, écoutons donc She, la chanson d’Elvis Costello, qui nous aura tous fait croire à l’amour durant Coup De Foudre À Notting Hill, comme nous l’a rappelé Agathe dans son texte. Prenez bien soin de vous et rendez-vous le mois prochain :

 

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