Comme à chaque début de mois, la parole est à vous sur SeriesDeFilms et vous pouvez partager librement vos opinions cinématographiques lors d’une double rubrique, Coups De Coeur/Déceptions. En Avril, vous aviez […]
Comme à chaque début de mois, la parole est à vous sur SeriesDeFilms et vous pouvez partager librement vos opinions cinématographiques lors d’une double rubrique, Coups De Coeur/Déceptions.
En Avril, vous aviez parlé d’Avengers : Endgame d’Anthony et Joe Russo, Captain Marvel d’Anna Boden et Ryan Fleck, Shazam! de David F. Sandberg, Captive State de Rupert Wyatt, Simetierre de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer, Tel Aviv On Fire de Sameh Zoabi, Mon Inconnue de Hugo Gélin, Tanguy Le Retour d’Etienne Chatillez, Blanche Comme Neige d’Anne Fontaine et L’Adieu À La Nuit d’André Techiné.
Découvrez sans plus attendre quels sont les films que vous avez apprécié ou au contraire ceux qui vous ont déçu !
Qui dit mois de Mai dit Festival de Cannes et comme chaque année, certains longs-métrages présentés sur la Croisette sont sortis au même moment dans les salles obscures, certains d’entre vous ont pu profiter de cette occasion pour en découvrir quelques uns.
Romain a apprécié deux des films présentés durant cette 72ème édition, Sibyl de Justine Triet et Parasite de Bong Joon-ho :
Après Victoria, Justine Triet et Virginie Efira collaborent à nouveau dans Sibyl qui offre à l’actrice un autre rôle sur mesure dans la peau de cette romancière devenue psychanalyste qui se retrouve à faire le point sur ses expériences passées lorsqu’elle décide de s’occuper du cas d’une actrice, incarnée par Adèle Exarchopoulos. Le scénario se centre sur les déboires de ces deux femmes et nous dessine deux trajectoires différentes mais se montre réussi et profond quand il se concentre sur les égarements psychologiques et sentimentaux de son héroïne. Justine Triet continue tranquillement de tracer son sillon dans le paysage cinématographique français.
Palme d’or méritée pour Bong Joon-ho qui nous sert avec Parasite une fable sociale redoutable, dressant à travers l’histoire de deux familles une lutte des classes tragi-comique. Aidé par une écriture oscillant avec précision entre humour féroce et drame pur ainsi que par un casting parfaitement dirigé (Song Kang-ho en tête), le long-métrage est un portrait grinçant du monde dans lequel nous vivons et, pour ne pas divulguer les multiples surprises de l’intrigue, je terminerai juste par dire que Parasite est une sacrée expérience qu’il ne faut pas rater.
Dans la liste de ses coups de coeur, Thibaut a été séduit par trois œuvres issues cette sélection, The Dead Don’t Die de Jim Jarmusch, Douleur Et Gloire de Pedro Almodóvar ainsi que Les Plus Belles Années D’une Vie de Claude Lelouch :
– “The Dead Don’t Die” le film d’ouverture du Festival de Cannes avec Selena Gomez, Iggy Pop, Tilda Swinton, Bill Murray… réalisé par Jim Jarmusch. Un bijou d’humour noir et d’absurdité avec un casting détonnant, on danse avec les morts. “Zombie or not zombie”? L’œuvre est ironique et nonchalante. Une pépite. “Dans la sereine petite ville de Centerville, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi. Les nouvelles sont effrayantes et les scientifiques sont inquiets. Mais personne ne pouvait prévoir l’évènement le plus étrange et dangereux qui allait s’abattre sur Centerville : THE DEAD DON’T DIE – les morts sortent de leurs tombes et s’attaquent sauvagement aux vivants pour s’en nourrir. La bataille pour la survie commence pour les habitants de la ville.”
– “Douleur et gloire” en compétition à Cannes de Pedro Almodovar avec Penelope Cruz et Antonio Banderas : une œuvre magistrale, humaine, pudique, tourmentée, émouvante, sensible et mélancolique. Du grand et beau cinéma. Grandiose et splendide avec des couleurs chatoyantes. “Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.”
– “Les plus belles années d’une vie” avec Anouk Aimée, Jean-Louis Trintignant et Monica Bellucci de Claude Lelouch. La bande originale est chantée par Nicole Croisille. Il s’agit de l’épilogue d’une femme et un homme plus de 50 après. C’est un film terriblement émouvant, la vie, l’amour, la mort. Tous les sujets y sont traités. ” Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme, dont l’histoire d’amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l’amour. Aujourd’hui, l’ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de sa mémoire. Pour l’aider, son fils va retrouver celle que son père n’a pas su garder mais qu’il évoque sans cesse. Anne va revoir Jean-Louis et reprendre leur histoire où ils l’avaient laissée…”
Par contre, il n’a pas été convaincu par Nous Finirons Ensemble de Guillaume Canet.
Ma petite déception : “Nous finirons ensemble” avec Valérie Bonneton, François Cluzet, Gwendoline Hamon, Joël Dupuch, Pascale Arbillot, Laurent Laffite, Marion Cotillard et José Garcia réalisé par Guillaume Cannet. C’est la suite 9 ans après des petits mouchoirs. Bien que je trouve le film émouvant et drôle, avec des décors splendides, je reste cependant sur ma faim avec un sentiment de déjà-vu. “Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Sa bande de potes, qu’il n’a pas vue depuis plus de 3 ans débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire ! La surprise est entière mais l’accueil l’est beaucoup moins… Max s’enfonce alors dans une comédie du bonheur qui sonne faux, et qui mettra le groupe dans des situations pour le moins inattendues. Les enfants ont grandi, d’autres sont nés, les parents n’ont plus les mêmes priorités… Les séparations, les accidents de la vie… Quand tous décident de ne plus mettre de petits mouchoirs sur les gros bobards, que reste-t-il de l’amitié ?”
Quant à la blogueuse SacriLedge, c’est The Dead Don’t Die qui n’a pas été à la hauteur de ses espérances mais par contre la surprise a été au rendez-vous pour Détective Pikachu de Rob Letterman et Rocketman de Dexter Fletcher :
Mon coup de coeur du mois c’est Détective Pikachu. Pas forcément parce que le film est excellent mais parce que ça a touché ma corde nostalgique sensible. Dès la première scène, nous sommes plongés dans nos souvenirs du tout premier film Pokemon. Les allusions et clins d’œil sont présents tout au long du film, mais sans que cela ne soit trop forcé ou flagrant. Ce qui attire le regard dans ce film est bien évidemment le look du Pikachu et de ses comparses. Qu’on le trouve moche ou qu’on ait envie de lui faire des câlins, il faut tout de même avouer que le design de Pikachu est particulièrement léché. Il en va de même pour les autres Pokémon, bien que je trouve que certains semblent plus « naturels » que d’autres. On sent un réel travail de précision et une volonté de rendre hommage au matériau original. Ce long-métrage met en avant le virage que les derniers films d’animation avaient amorcé, c’est-à-dire le mélange entre l’existence des Pokémon et notre société actuelle. Bonne adaptation partant d’un jeu vidéo, le film ne fait pas dans la demi-mesure mais apporte un résultat plus que satisfaisant, pour tous les publics, prêtant à sourire comme ravivant les souvenirs que tout un chacun peut avoir de sa propre expérience avec la licence Pokémon.
À la seconde marche de mon podium je place Rocketman. A part Taron Egerton je n’avais pas regardé le casting, et quel casting (bon ok j’ai confondu Bryce Dallas Howard et Christina Hendricks). Je ne suis pas du tout comédie musicale mais les passages de chants sont bien amenés et parfaitement chorégraphiés. Le film semble honnête et tendre et m’a beaucoup émue. Très bon biopic dans la lignée de Bohemian Rhapsody.
Et un coup de bof pour Dead Don’t Die qui ne m’a pas convaincue, malgré ses bons acteurs et ses larges clins d’oeil. Trop de scènes sont hors caméra et c’est bien dommage dans ce genre de films de zombies.
Pour terminer, Claire n’a pas été charmée par l’adaptation live d’Aladdin réalisée par Guy Ritchie :
Disney a mis les bouchées doubles cette année concernant ses adaptations live et après Dumbo, sorti il y a quelques mois, Aladdin vient de débarquer sur grand écran. Reprenant la trame classique du dessin-animée et y ajoutant des éléments de la comédie musicale qui a été créée il y a quelques années, le long-métrage ressemble pourtant à une coquille vide.
Plusieurs raisons à cela : Des acteurs peu convaincants, à part Will Smith qui sauve le film et Naomi Scott convaincante en Jasmine. Par contre Mena Massoud est transparent dans la peau du roi des voleurs et n’arrive pas à avoir la malice de son modèle animé et que dire de Marwan Kenzari, qui n’a pas le charisme nécessaire pour incarner Jafar, son costume à la limite du cosplay n’aidant pas. Si la photographie et belle, certains costumes laissent à désirer mais c’est un parti pris qui se défend.
Dans ce recyclage live, les quelques différences avec l’oeuvre de John Musker et Ron Clements sont tout de même appréciables mais la vrai déception est d’avoir engager un réalisateur comme Guy Ritchie et de ne pas profiter de son style de mise en scène enlevée, nous livrant à la place un long-métrage bien trop conventionnel. Seul le numéro musical durant “Je Suis Ton Meilleur Ami” a de l’idée dans sa réalisation.
Merci à vous quatre pour votre participation, si d’autres personnes veulent rajouter leurs avis, aucun soucis, envoyez-les moi par mail à l’adresse suivante : seriesdefilms@hotmail.com et vous serez ajoutés à l’article.
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