Un bonbon ou un sort ? Aujourd’hui, 31 Octobre, nous célébrons Halloween et cette fête anglo-saxonne a su se faire une place dans notre société. Si beaucoup iront soit en soirée ou en balade dans les rues déguisés en personnages monstrueux, d’autres en profiteront pour regarder des films d’horreur durant la journée et surtout la nuit.
D’autres s’amuseront à se faire peur en jouant à des jeux-vidéos qui en feront sursauter plus d’un.

En association avec le site Le Tiroir À Jeux, chacun de nous a réalisé une liste non-exhaustive de films et de jeux-vidéos qui ont su marquer les spectateurs que nous sommes, qui vous ferons passer une agréable nuit d’Halloween. (la sélection de notre confrère est à découvrir ici).

Si l’horreur est un genre à part entière, sachez que celui-ci est divisé en sous-genre et nous allons débuter avec le slasher. Pour résumer, ce type de film met en avant un tueur psychopathe, souvent masqué, aimant généralement les armes blanches et massacrer méthodiquement un bon nombre de victimes, majoritairement des adolescents. Michael Myers, Freddy Kruger, Jason Voorhees ont su terroriser des générations et des réalisateurs comme John Carpenter et Wes Craven ont donné ses lettres de noblesse au slasher.

Si nous devions en choisir deux pour notre sélection, nous vous conseillons Halloween : La Nuit Des Masques de John Carpenter, sorti en 1978 qui a su populariser ce sous-genre, quatre ans après Black Christmas de Bob Clark. Le long-métrage a propulsé la carrière de Jamie Lee Curtis et le rôle de Laurie Strode lui colle à la peau, l’actrice l’ayant incarné à nouveau dans Halloween II, Halloween : 20 Ans Après, Halloween : Résurrection et dernièrement dans Halloween de David Gordon Green, qui est désormais la suite actuelle du film culte de Carpenter.

Le parcours sanglant de Michael Myers, échappé de son asile et retour dans sa ville natale va s’avérer éprouvant pour les habitants et pour le public. Un classique à ne pas manquer.

Si Wes Craven est une des figures emblématiques de l’horreur, ayant cumulé les longs-métrages durant les années 70/80 (La Dernière Maison Sur La Gauche, Les Griffes De La Nuit, La Colline A Des Yeux) il  a su redonner un souffle nouveau au slasher en 1996 avec Scream, en se voulant conscient de ses codes et de ses stéréotypes, ajoutant une touche d’ironie à l’horreur ambiante. Direction donc Woodsboro où les adolescents sont la cible d’un tueur en série surnommé Ghostface, qui à la sympathique habitude d’appeler ses victimes avant de les tuer et de toujours vouloir torturer la pauvre Sidney Prescott (Neve Campbell). Si votre téléphone sonne en pleine nuit et que l’on vous demande quel est votre film d’horreur préféré, fuyez !

Le succès de Scream a été planétaire et donné naissance a trois suites, toutes d’assez bonne facture, rabattant les règles instaurées pour mieux les déconstruire et jouant de avec la mise en abîme, élément propre à la saga.

Dans l’espace, personne ne vous entend crier. Passons désormais à la science-fiction, qui fait des merveilles quand elle se mêle à l’horreur et le long-métrage emblématique de cette fusion est sans aucun doute Alien : Le Huitième Passager de Ridley Scott (les connaisseurs auront reconnu plus haut la célèbre tagline du film). Un espace clos, la découverte du Facehugger et du Xénomorphe, qui montre sa belle dentition acidulée à qui le veut, comme Ripley (Sigourney Weaver) et l’équipage du Nostromo vous vivrez avec angoisse cette aventure spatiale mortelle.

La saga Alien aura su ensuite se développer sans son réalisateur durant trois autres opus (Aliens, Alien³, Alien : La Résurrection) avant que Scott ne revienne aux origines de la franchise avec Prometheus et Alien : Covenant, qui ont fortement divisé les fans contrairement à ce premier volet.

Rajoutons un film S-F horrifique qui n’avait pas concilier critiques et public mais qui depuis quelques années se voit reconsidérer, Event Horizon : Le Vaisseau De L’Au-Delà de Paul W. Anderson. Se déroulant également dans l’espace, le long-métrage suit les membres du Lewis & Clark qui doit partir à la recherche de l’épave de l’Event Horizon et venir en aide aux possibles survivants. Sauf que rien ne va se dérouler comme prévu et l’abordage au sein de ce vaisseau abandonné va se révéler cauchemardesque. Le casting (Sam Neill, Joely Richardson, Laurence Fishburne) ainsi que quelques scènes choquantes visuellement font d’Event Horizon un sympathique film d’horreur.

Terminons cette sélection spéciale Halloween avec le found-footage, qui consiste à nous faire croire que ce que nous voyons à l’écran s’est réellement produit, souvent appuyé par l’utilisation d’images filmées par les personnages eux-mêmes via des caméras par exemple renforçant l’aspect authentique de la chose. Nous aurions pu citer Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato qui avait fait scandale dans les années 70 ou encore la saga Paranormal Activity qui a en quelque sorte renouvelée ce sous-genre horrifique pour s’adapter à un nouveau public mais qui n’a pas réellement marqué les esprits qualitativement parlant. Nous allons donc conclure cette liste avec Le Projet Blair Witch de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez, qui avait su nous faire frissonner lors de sa sortie en 1999.

Jouant beaucoup sur notre imagination et nous laissant craindre le pire, cette plongée dans la forêt de Blair par des étudiants de cinéma, voulant prouver l’existence d’une sorcière se révèle stressante et nous attendons dans l’angoisse de découvrir ce que réserve la sorcière de Blair à ces pauvres victimes.

Suite à son succès colossal, dû à sa campagne promotionnelle centrée sur l’authenticité de cette histoire, deux autres longs-métrages ont été réalisés et si Le Projet Blair Witch 2 : Le Livre Des Ombres s’est révélé décevant, Blair Witch, réalisé par Adam Wingard, se réclamant comme suite directe du film original avait quelques séquences réussies.

Avec cette petite sélection, vous avez de quoi passer une soirée à vous cacher sous votre plaid ou votre couverture et à crier lorsqu’un tueur ou un monstre surgit à l’écran. Si vous êtes à plusieurs, le résultat est encore plus immersif, la peur se propageant rapidement et les hurlements étant communicatifs ! En vous souhaitant un joyeux Halloween et à l’année prochaine pour une nouvelle soirée 100% horreur avec de nouveaux sous-genres !

Halloween2018


Dans le cadre de notre collaboration avec Le Tiroir À Jeux, il est désormais temps de clore ce dossier avec notre avis sur des jeux-vidéos horrifiques que ce dernier vous parlera d’un ou plusieurs films.

Parmi les jeux nous ayant causé quelques frayeurs nous retenons tout d’abord Resident Evil sur PlayStation avec cette enquête mystérieuse nous amenant à se retrouver dans un manoir où d’étranges créatures et des zombies nous attendent dans des couloirs ou derrière des portes pour mieux nous surprendre.

Plus glauque encore, l’atmosphère régnant dans Silent Hill, le premier volet, avec notre arrivée dans cette ville cachant de bien terribles secrets, à la recherche de la fille du personnage principal, qui a disparu après un accident de voiture aux abords de cet endroit qui est surnaturel et effrayant avec ces changements d’univers, passant du jour à la nuit, des éclaircies au brouillard et surtout du calme à la tempête avec ces montres apparaissant au grès de ces modifications. Un voyage prenant.

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