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[Cinéma] Je ne me laisserai plus faire : Gustave Kervern aux manettes d’un road movie pour Arte

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D’habitude indissociable de son comparse grolandais Benoît Delépine, c’est en solo que Gustave Kervern effectue son retour au cœur des Hauts-de-France et ce trois ans après Effacer L’Historique, qui marqua le plus gros succès du tandem avec notamment l’obtention d’un Ours d’Argent à la Berlinale. Avant que nos deux zouaves se retrouvent derrière la caméra pour mettre en boîte leur onzième long-métrage commun intitulé Dada, l’acteur/réalisateur s’est attelé à un projet connexe, à destination d’Arte.

Depuis quelques jours, ce dernier a posé ses valises et son matériel dans le département du Pas-de-Calais pour réaliser la fiction Je ne me laisserai plus faire pour la chaîne franco-allemande, qu’il a lui-même écrit. Soit un road movie pour le moins rocambolesque suivant la quête vengeresse de deux femmes contre ceux les ayant humiliés au cours de leur existence. Un sujet lui permettant d’évoquer les thématiques phares de sa filmographie, telles que l’oppression, le mépris social et le pouvoir, comme en témoigne le synopsis officiel venant d’être dévoilé au grand jour :

Emilie vit dans une résidence senior, quand survient la mort de son fils, son seul et unique soutien. La vielle dame décide alors de se venger de l’ensemble des individus malfaisants qu’elle a croisés dans son existence. Elle entraine dans sa rocambolesque aventure une femme de ménage de 20 ans sa cadette, trop souvent exploitée et humiliée, également pourvue de quelques comptes à régler. Grisées de liberté et de courage, les deux femmes font pour la première fois leurs propres choix et mènent à leur manière cette quête de vengeance, aussi drôle qu’émouvante. Une ode déjantée à la révolte et à l’amitié.

Cette comédie dramatique un brin décalée est l’occasion pour ce dernier de s’entourer de sa camarade de longue date Yolande Moreau, avec qu’il collabore fréquemment depuis Louise-Michel, sorti en 2008. La comédienne ex-membre des Deschiens partagera l’affiche de Je ne me laisserai plus faire avec Laure Calamy, les deux femmes incarnant le duo central du film. A leurs côtés nous retrouvons un casting éclectique puisque Jonathan Cohen, Ana Mouglalis, Alison Wheeler et des figures de la région comme Corine Masiero, Philippe Duquesne ou encore un certain Gervais Martel (un nom inattendu, qui parlera aux amateurs du ballon rond) seront également de la partie. Le tournage de cette production se déroulera jusqu’à la fin du mois de juillet entre Arras, Lens et Liévin, pour une probable diffusion sur Arte courant 2024.

Gustave et les Hauts-de-France, une affaire qui roule
(photo issue du film Les Sans-Dents © Pascal Rabaté)

[Cinéma] Du changement pour la chronologie des médias en France

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Comme vous le savez peut-être, pour qu’un long-métrage passe de la salle de cinéma au petit écran, une procédure doit être précautionneusement suivie et un délais doit être respecté. Ce que l’on appelle la chronologie des médias, un accord qui définit les règles permettant aux chaînes publiques et privées ainsi qu’aux services de VOD de diffuser des œuvres cinématographiques. Avec la perpétuelle évolution de l’industrie audiovisuelle, de nouveaux acteurs ont fait leur entrée dans la partie telles les plateformes de streaming, qui ont changé la donne concernant le visionnage de contenus – ne cessant de se multiplier (HBO Max devrait débarquer courant 2023 en France). Ce qui implique de revoir régulièrement les termes de ce contrat, afin de mieux coller à la réalité de la situation.

Alors qu’aux Etats-Unis, la pandémie de COVID-19 a accéléré cette mutation avec une fenêtre de diffusion réduite et la possibilité de sorties simultanés salles/plateformes, sur notre territoire des discussions plutôt tendues ont eu lieu quant à la marche à suivre pour les prochaines années. entre Ainsi, après des mois de tractations plutôt tendues, un nouvel accord a été signé entre divers représentants des secteurs cinématographiques et télévisuels au Ministère de la Culture, avec des changements à la clé concernant cette fameuse chronologie. Si beaucoup le craignait, la durée d’exploitation en salles n’a heureusement pas été impactée par le calendrier dévoilé ce 24 janvier, qui continue de protéger « ce capital culturel et économique qu’est la salle de cinéma dans notre pays » comme l’a précisé la ministre Roselyne Bachelot dans un communiqué officiel.

Les films resteront exclusivement projetés au cinéma durant quatre mois – trois pour ceux engrangeant moins de 100 000 entrées en quatre semaines – avant de pouvoir débarquer sur les services de vidéo à la demande et en support physique. Si cette fenêtre de tir reste inchangée, qu’est ce qui nous attendra à partir de février (le 10 précisément) concernant le reste ? Mis en œuvre jusqu’en 2025, avec un premier bilan effectué au terme de la première année, ce deal a pour effet de raccourcir le temps d’attente entre la sortie en salles et la disponibilité à la télévision et sur les plateformes. De ce fait, la possibilité est offerte aux chaînes payante à l’image de Canal+ (qui va investir 600M€ dans le cinéma français ces trois prochaines années) de démarrer sa fenêtre de diffusion dès six mois – s’il y a accord avec les organisations professionnelles du septième art. Dans le cas contraire, celle-ci restera à neuf mois. Pour les chaînes gratuites, le délais passe désormais de trente à vingt-deux mois – si jamais elles continuent d’investir au minimum 3,2% de leur chiffre d’affaire dans l’industrie.

Concernant les plateformes, notons que seul Netflix a fait partie des signataires de ce nouveau règlement, ce qui lui a permis d’être avantagée par rapport à ses concurrentes puisqu’elle pourra proposer des long-métrages quinze mois après leur sortie en salles, contre trente-six auparavant – un délais que conserve les services streaming gratuits. Disney+, Amazon Prime, Apple TV+ et consort devront pour leur part attendre dix-sept mois. En échange, la société devra investir en moyenne quarante millions d’euros dans la création cinématographique – soit 4% de son chiffre d’affaires réalisé en France – et produire au moins dix films. Malgré cette avancée importante, soulignons que la disponibilité des contenus sera soumis à quelques exceptions. En effet, avec les chaînes gratuites pouvant conserver leur droit d’exclusivité du vingt-deuxième au trente-sixième mois, à défaut de se mettre en accord sur des périodes dites de « co-exclusivité », les nouveautés disparaîtront des catalogues durant quatorze mois – à part si celles-ci ont été produites par les plateformes pour un coût inférieur ou égal à 25M€. Compliqué n’est-ce pas ? Un mic-mac qui ne plait pas à Disney, qui a fait publiquement connaître son mécontentement : « Nous pensons que la nouvelle chronologie des médias n’établit pas un cadre équitable et proportionné entre les différents acteurs de l’écosystème audiovisuel. Ceci est d’autant plus frustrant que nous avons augmenté nos investissements dans la création de contenus originaux français. »

Du côté de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), cette nouvelle chronologie a également été accueillie avec un peu de méfiance, faisant part de ses craintes sur son site officiel en stipulant que « personne ne peut imaginer que les termes de cet accord peuvent aujourd’hui rester en vigueur pour une durée de trois ans. Les mutations rapides du secteur en termes d’offre, de technologie et de demande conduiront inéluctablement à une évolution rapide de la place du cinéma dans l’ensemble des offres disponibles sur le marché français. La conclusion de cet accord pour une durée de 3 ans apparait donc à la fois incompréhensible et déraisonnable. Et l’ajout ultime d’une clause de revoyure en cours de période ne change rien au fond : elle est sans effet sur la durée de l’accord, soit jusqu’en février 2025. »

Comme vous pouvez le constater, avec les différentes règles et exceptions en vigueur, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. C’est pour cela que les principales informations de la chronologie des médias ont été compilées dans un tableau récapitulatif :

fenêtre de diffusion
(après sortie en salles)
nouvelle chronologieancienne chronologie
Vente et location (DVD, Blu-ray, VOD)4 mois4 mois
Canal+6 mois (si accord)
9 mois (sans accord)
8 mois
Netflix15 mois36 mois
Amazon Prime, Disney+, Apple TV+17 mois36 mois
Chaînes gratuites22 mois30 mois

70ème Emmy Awards : Le palmarès

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Cette nuit s’est déroulée la soixante-dixième cérémonie des Emmy Awards, qui récompense le monde de la télévision et plus particulièrement les séries. Cette nouvelle édition a t-elle vu des programmes se démarquer ? Les séries diffusées sur les plateformes de streaming (Netflix, Hulu, Amazon) ont-elles fait mieux que celles proposées sur les networks et les chaînes câblées ? Vous trouverez les réponses à ces questions dans le palmarès dévoilé ci-dessous !

MEILLEURE SÉRIE DRAMATIQUE

Game Of Thrones
This Is Us
Westworld
The Crown
The Handmaid’s Tale 
The Americans
Stranger Things

MEILLEURE SÉRIE COMIQUE

Atlanta
Barry
Black-ish
Larry Et Son Nombril (Curb Your Enthusiasm)
GLOW
Mme Maisel, Femme Fabuleuse (The Marvelous Mrs. Maisel)
Silicon Valley
Unbreakable Kimmy Schmidt

MEILLEURE MINI-SÉRIE

L’Aliéniste (The Alienist)
American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace
Genius: Picasso
Godless
Patrick Melrose

MEILLEUR TÉLÉFILM

Fahrenheit 451
Flint
Paterno
The Tale
Black Mirror : USS Callister

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE

Claire Foy, The Crown
Tatiana Maslany, Orphan Black
Elisabeth Moss, The Handmaid’s Tale
Sandra Oh, Killing Eve
Keri Russell, The Americans
Evan Rachel Wood, Westworld

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE

Jason Bateman, Ozark
Sterling K. Brown, This Is Us
Ed Harris, Westworld
Matthew Rhys, The Americans
Milo Ventimiglia, This Is Us
Jeffrey Wright, Westworld

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE COMIQUE

Pamela Adlon, Better Things
Rachel Brosnahan, Mme Maisel, Femme Fabuleuse (The Marvelous Mrs. Maisel)
Allison Janney, Mom
Issa Rae, Insecure
Tracee Ellis Ross, Black-ish
Lily Tomlin, Grace & Frankie 

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE COMIQUE

Anthony Anderson, Black-ish
Ted Danson, The Good Place
Larry David, Larry Et Son Nombril (Curb Your Enthusiasm)
Donald Glover, Atlanta
Bill Hader, Barry
William H. Macy, Shameless

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE MINI-SÉRIE OU TÉLÉFILM

Jessica Biel, The Sinner
Laura Dern, The Tale
Michelle Dockery, Godless
Edie Falco, Law & Order True Crime: The Menendez Murders
Regina King, Seven Seconds
Sarah Paulson, American Horror Story: Cult

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE MINI-SÉRIE OU TÉLÉFILM

Antonio Banderas, Genius: Picasso
Darren Criss, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace
Benedict Cumberbatch, Patrick Melrose
Jeff Daniels, The Looming Tower
John Legend, Jesus Christ Superstar
Jesse Plemons, Black Mirror: USS Callister

MEILLEUR SECOND RÔLE FÉMININ DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE

Alexis Bledel, The Handmaid’s Tale
Millie Bobby Brown, Stranger Things
Ann Dowd, The Handmaid’s Tale
Lena Headey, Game Of Thrones
Vanessa Kirby, The Crown
Thandie Newton, Westworld
Yvonne Strahovski, The Handmaid’s Tale

MEILLEUR SECOND RÔLE MASCULIN DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE

Nikolaj Coster-Waldau, Game of Thrones
Peter Dinklage, Game of Thrones
Joseph Fiennes, The Handmaid’s Tale
David Harbour, Stranger Things
Mandy Patinkin, Homeland
Matt Smith, The Crown

MEILLEUR SECOND RÔLE FÉMININ DANS UNE SÉRIE COMIQUE

Zazie Beetz, Atlanta
Alex Borstein, Mme Maisel, Femme Fabuleuse (The Marvelous Mrs. Maisel)
Aidy Bryant, Saturday Night Live
Betty Gilpin, GLOW
Leslie Jones, Saturday Night Live
Kate McKinnon, Saturday Night Live
Laurie Metcalf, Roseanne
Megan Mullally, Will & Grace

MEILLEUR SECOND RÔLE MASCULIN DANS UNE SÉRIE COMIQUE

Louie Anderson, Baskets
Alec Baldwin, Saturday Night Live
Tituss Burgess, Unbreakable Kimmy Schmidt
Brian Tyree Henry, Atlanta
Tony Shalhoub, Mme Maisel, Femme Fabuleuse (The Marvelous Mrs. Maisel)
Kenan Thompson, Saturday Night Live
Henry Winkler, Barry

MEILLEUR SECOND RÔLE FÉMININ DANS UNE MINI-SÉRIE OU TÉLÉFILM

Sara Bareilles, Jesus Christ Superstar
Penelope Cruz, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace
Judith Light, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace
Adina Porter, American Horror Story: Cult
Merritt Wever, Godless
Letitia Wright, Black Mirror : Black Museum

MEILLEUR SECOND RÔLE MASCULIN DANS UNE MINI-SÉRIE OU TÉLÉFILM

Jeff Daniels, Godless
Brandon Victor Dixon, Jesus Christ Superstar
John Leguizamo, Waco
Ricky Martin, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace
Edgar Ramirez, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace
Michael Stuhlbarg, The Looming Tower
Finn Wittrock, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace

MEILLEURE GUEST-STAR FÉMININE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE

Viola Davis, Scandal
Kelly Jenrette, The Handmaid’s Tale
Cherry Jones, The Handmaid’s Tale
Diana Rigg, Game Of Thrones
Cicely Tyson, Murder (How to Get Away With Murder)
Samira Wiley, The Handmaid’s Tale

MEILLEURE GUEST-STAR MASCULINE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE

F. Murray Abraham, Homeland
Cameron Britton, Mindhunter
Matthew Goode, The Crown
Ron Cephas-Jones, This Is Us
Gerald McRainey, This Is Us
Jimmi Simpson, Westworld

MEILLEURE GUEST-STAR FÉMININE DANS UNE SÉRIE COMIQUE

Tina Fey, Saturday Night Live
Tiffany Haddish, Saturday Night Live
Jane Lynch, Mme Maisel, Femme Fabuleuse (The Marvelous Mrs. Maisel)
Maya Rudolph, The Good Place
Molly Shannon, Will & Grace
Wanda Sykes, Black-ish

MEILLEURE GUEST-STAR MASCULINE DANS UNE SÉRIE COMIQUE

Sterling K. Brown, Brooklyn Nine-Nine
Bryan Cranston, Larry Et Son Nombril (Curb Your Enthusiasm)
Will Ferrell, Saturday Night Live
Donald Glover, Saturday Night Live
Bill Hader, Saturday Night Live
Lin-Manuel Miranda, Larry Et Son Nombril (Curb Your Enthusiasm)
Katt Williams, Atlanta

MEILLEUR SCÉNARIO POUR UNE SÉRIE DRAMATIQUE

Start, écrit par Joel Fields et Joe Weisberg
The Americans
Mystery Man, écrit par Peter Morgan
The Crown
The Dragon And The Wolf, écrit par David Benioff et D.B. Weiss
Game Of Thrones
June, écrit par Bruce Miller
The Handmaid’s Tale
Nice Face, écrit par Phoebe Waller-Bridge
Killing Eve
Chapter Nine: The Gate, écrit par les frères Duffer
Stranger Things

MEILLEUR SCÉNARIO POUR UNE SÉRIE COMIQUE

Alligator Man, écrit par Donald Glover
Atlanta
Barbershop, écrit par Stefani Robinson
Atlanta
Chapter One: Make Your Mark, écrit par Alec Berg et Bill Hader
Barry
Chapter Seven: Loud, Fast And Keep Going, écrit par Liz Sarnoff
Barry
Pilot, écrit par Amy Sherman-Palladino
Mme Maisel, femme fabuleuse (The Marvelous Mrs. Maisel)
Fifty-One Percent, écrit par Alec Berg
Silicon Valley

MEILLEUR SCÉNARIO POUR UNE MINI-SÉRIE OU UN TÉLÉFILM

Clean Up, écrit par Kevin McManus et Matthew McManus
American Vandal
House By The Lake, écrit par Tom Rob Smith
American Crime Story : The Assassination Of Gianni Versace
Godless, écrit par Scott Frank
Patrick Melrose, écrit par David Nicholls
Twin Peaksécrit par David Lynch et Mark Frost
Black Mirror : USS Callister, écrit par William Bridges et Charlie Brooker

MEILLEURE RÉALISATION POUR UNE SÉRIE DRAMATIQUE

Alan Taylor, Beyond The Wall
Game Of Thrones
Jeremy Podeswa, The Dragon And The Wolf
Game Of Thrones
Jason Bateman, The Toll
Ozark
Daniel Sackheim, Tonight We Improvise
Ozark
Les frères Duffer, Chapter Nine: The Gate
Stranger Things
Stephen Daldry, Paterfamilias
The Crown
Kari Skogland, After
The Handmaid’s Tale

MEILLEURE RÉALISATION POUR UNE SÉRIE COMIQUE

Donald Glover, FUBU
Atlanta
Hiro Murai, Teddy Perkins
Atlanta
Bill Hader, Chapter One: Make Your Mark
Barry
Jesse Peretz, Pilot
GLOW
Mike Judge, Initial Coin Offering
Silicon Valley
Amy Sherman-Palladino, Pilot
Mme Maisel, femme fabuleuse (The Marvelous Mrs. Maisel)
Mark Cendrowski, The Bow Tie Asymetry
The Big Bang Theory

MEILLEURE RÉALISATION POUR UNE MINI-SÉRIE OU UN TÉLÉFILM

Ryan Murphy, The Man Who Would Be Vogue
American Crime Story : The Assassination Of Gianni Versace
Scott Frank, Godless
David Leveaux et Alex Rudzinski, Jesus Christ Superstar
Craig Zisk, 9/11
The Looming Tower
Barry Levinson, Paterno
Edward Berger, Patrick Melrose
David Lynch, Twin Peaks