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[Série] Ridley Scott développe l’univers de Blade Runner sur le petit écran

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que Ridley Scott ne chôme pas, d’autant plus après une année où il a été sur tous les fronts, avec deux films à son actif (Le Dernier Duel/House Of Gucci) et la mise en chantier de divers projets – dont la préproduction de Kitbag, biopic sur Napoléon Bonaparte avec Joaquin Phoenix et Vanessa Kirby au casting, dont la sortie est planifiée pour 2023 sur Apple TV + Un programme chargé qui ne cesse de prendre de l’ampleur puisque, comme révélé dans les lignes du magazine Empire il y a quelques temps, notre touche à tout devrait par la suite se consacrer à mettre en scène la suite de Gladiator – rien que ça.

Si vous pensiez que cette accumulation de projets s’arrêtait au domaine du grand écran, détrompez-vous puis Scott a également du pain sur la planche dans le milieu de la télévision, cette fois en tant que producteur. Maintenant que l’odyssée Raised By Wolves s’est achevée sur HBO Max, deux autres séries sont dans les cartons de la société Scott Free et celles-ci ont un lien direct avec la filmographie de notre homme. Comme nous le savons depuis un petit moment, la première concerne Alien, avec le développement pour la chaîne FX d’un show supervisé par Noah Hawley (Legion, Fargo) devant se dérouler sur notre bonne vieille planète bleue, dans un futur proche. Niveau avancement, l’initiateur de la franchise culte a précisé il y a quelques mois dans les colonnes Variety que le pilote avait été écrit de même qu’un traitement des huit à dix premières heures du programme. Lors de cette interview, le réalisateur avait par la même occasion dévoiler qu’un autre de ses films phares allait s’étendre sur le petit écran : Blade Runner.

Autre monument de la science-fiction, cette adaptation du roman de Philip K. Dick intitulé Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? n’avait pas été un succès à l’époque de sa sortie en 1982 mais a rapidement trouvé une place dans le cœur des amateurs du genre (pour en savoir plus sur le gestation compliqué de l’œuvre et les multiples versions proposées au public, consultez cet article). Porté par Harrison Ford, Sean Young et Rutger Hauer, ce thriller futuriste nous entraînait dans un Los Angeles délabré aux côtés de Rick Deckard, un officier de police astreint à une unité spéciale, les blade runners, en charge de l’appréhension et du ‘retrait’ de réplicants – ces androïdes ressemblant comme deux gouttes d’eau aux humaine, servant d’esclaves dans un monde ravagé à la suite de guerres radioactives. Trente-cinq ans après, un second opus a vu le jour sous l’impulsion de Denis Villeneuve, qui a vu le retour de Ford, accompagné par Ryan Gosling ou encore Ana de Armas au casting, pour une extension de son univers.

Si nous ne savions pas grand chose à propos de cette future série live depuis l’annonce de son développement, les choses viennent de changer. Intitulée Blade Runner 2099, celle-ci sera chapeautée par Silka Luisa (Shining Girls), qui officiera à l’écriture et à la production aux côtés de Scott Free. Comme l’indique son titre, cette prochaine incursion dans l’univers S-F initié par Philip K. Dick se déroulera cinquante ans après l’œuvre de Denis Villeneuve, de quoi lancer les spéculations sur le devenir des réplicants suite aux événements ayant conclu le long-métrage. Doté d’un fort potentiel, le projet a logiquement intéressé les grands pontes de la télévision et du streaming, dont Amazon qui a été la grande gagnante niveau négociations, la plateforme venant officiellement de commander cette suite télévisée, qui aura un format limité (probablement une saison de huit ou dix épisodes). Continuant de consolider son catalogue avec des propriétés intellectuelles de premier choix – on pense notamment au Seigneur Des Anneaux – le service Prime Video se dote d’un nouveau poulain qui va sans nul doute intéresser le public.

En attendant d’en savoir davantage quant à l’intrigue ou au casting de la série, sachez que cela ne marque pas la première incursion de Blade Runner sur la petite lucarne, Adult Swim (aux Etats-Unis) ayant diffusé en début d’année un anime, Blade Runner : Black Lotus, fruit de la collaboration entre le network, le studio Crunchyroll et Alcon Television Group, nous faisant suivre une réplicant dix ans après le Black Out, événement crucial de la mythologie.

Que pensez-vous de cette volonté de Ridley Scott de développer ses titres emblématiques à la télévision ? Confiants ou méfiants ?

Prêts à replonger dans l’univers S-F de Blade Runner ?
© Sony Pictures / Warner Bros. Pictures

[Cinéma] La petite histoire derrière…Blade Runner et ses différentes versions

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Eté 1982. Une année ô combien prolifique pour l’industrie du cinéma avec un line-up qui aujourd’hui ferait pâlir les exploitants tant le niveau était élevé. A cette époque, débarquaient dans les salles obscures des titres tels que E.T. L’Extra-terrestre, Rocky III, The Thing, Mad Max 2 : Le Défi, Tron, Star Trek II : La Colère de Khan, Poltergeist ou encore un petit film du nom de Blade Runner. Porté par Harrison Ford, Sean Young et Rutger Hauer, ce thriller futuriste nous entraînait dans un Los Angeles délabré aux côtés de Rick Deckard, un officier de police astreint à une unité spéciale, les blade runners, en charge de l’appréhension et du ‘retrait’ de réplicants – ces androïdes ressemblant comme deux gouttes d’eau aux humains, servant d’esclaves dans un monde ravagé par guerres radioactives.

Un monument de la S-F régulièrement (re)découvert par les aficionados et les néophytes, qui font face à une interrogation. Dans quelle version regarder le film de Ridley Scott ? Une question légitime, la palette de choix étant large, ce qui fait d’ailleurs la spécificité de Blade Runner – qui souffle ce jour ses quarante bougies. L’occasion idéale pour revenir sur cet imbroglio entourant les différents cuts conçus durant ces quatre dernières décennies. Pourquoi ai-je le souvenir d’une voix-off ? La violence n’était-elle pas édulcorée auparavant ? Ai-je rêvé de cette séquence centrée sur une licorne ? Tant de doutes qui seront dissipés après la lecture de ce nouveau volet de La petite histoire derrière…les différents montages de Blade Runner.

Suite à une première incursion des plus réussies dans l’univers de la science-fiction avec Alien, Ridley Scott poursuivit son exploration de ce vaste champ des possibles en s’attelant à la mise en scène de l’adaptation du roman de Philip K. Dick intitulé Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, sous l’impulsion du producteur Alan Ladd Jr., avec qu’il venait de collaborer. Point de départ de la conception de Blade Runner, une œuvre majeure du genre – dans le milieu du septième art – qui aura mis du temps avant de se laisser apprécier à sa juste valeur. En effet, si aujourd’hui le long-métrage est considéré comme incontournable pour la critique et le public, sachez qu’à l’époque de sa sortie, cela n’était pas du tout le cas.

Son parcours semé d’embûches débuta dès la concrétisation du projet, avec une succession de désaccords. Tout d’abord, celui de l’auteur face à la Warner, ce dernier n’ayant pas été au courant de la mise en chantier du film par le studio puis n’appréciant pas la mouture du scénario par Hampton Fancher – avant d’être rassuré par les modifications apportées par David Peoples qui, pour la petite histoire dans le petite histoire, est à l’origine du terme replicant (absent du livre). Par la suite, les multiples remous engendrés par un Ridley Scott déterminé à livrer sa vision des choses contre vents et marées viendront pimenter les quatre mois de tournage de sa troisième réalisation, la première avec une équipe technique américaine. Le perfectionnisme du cinéaste de même que son sens de la direction d’acteur se seront pas du goût de tous, engendrant des tensions avec les producteurs ainsi qu’avec Harrison Ford. Passés ces aléas, qui sont somme toute monnaie courante à Hollywood, l’épopée Blade Runner s’est pourtant poursuivie dans la douleur, une incompréhension quant à la teneur du produit fini ayant amené à cette fameuse multiplication de versions, qui nous intéresse ici.

Avant que la Final Cut, supervisée par Ridley Scott en personne, ne serve de mètre étalon, six différents montages ont marqué l’existence de Blade Runner. Officieusement, il en existerait même une septième, d’une durée proche quatre heures, une information qui fût révélée dans l’excellent documentaire Dangerous Days : The Making of Blade Runner réalisé par Charles de Lauzirika en 2007, lors de la sortie de l’édition ultimate du long-métrage en Blu-ray – réunissant les quatre versions étant disponibles en vidéo. Ainsi, nous allons évoquer les sept cas s’offrant à nous, en précisant les modifications opérées.

Workprint version

Tout ce remue-ménage a commencé dès les projections-test du film, présentée dans sa version de travail (communément appelée workprint) dont les retours ont refroidi les grands pontes de Warner Bros. Ce cut brut ne disposant pas d’effets finalisés ni de l’envoûtante bande originale de Vangelis – d’une durée de cent-treize minutes – fût mal accueilli par les spectateurs témoins, visiblement confus par l’intrigue, considérée comme obscure et pessimiste. Cette ébauche servira pourtant une décennie plus tard de base à une première director’s cut, désavouée par le réalisateur en personne. Nous y reviendrons plus bas.

Ces critiques loin d’être enthousiastes font office d’éléments déclencheurs à retour en salle de montage, afin d’éclaircir les enjeux et apporter davantage d’espoir aux tribulations de Rick Deckard dans les froides ruelles de Los Angeles. Un décision menant à des choix éditoriaux à double-tranchant, atténuant la puissance lyrique de l’œuvre tout en prenant une certaine distance avec la vision originale de Scott. Ce que le public ne sait pas encore en juin 1982, date de la sortie de Blade Runner sur le sol américain…

US Theatrical Cut

Alors que l’été bat son plein, le film se dévoile dans sa nouvelle mouture (de cent-seize minutes), orchestrée par les producteurs sans que le réalisateur n’est réellement la mainmise sur les changements opérés. Et quels changements. Dans un soucis de clarté, le personnage de Deckard fait office de narrateur principal, obligeant ainsi Harrison Ford a enregistré une voix-off à contrecœur, l’acteur étant opposé à cette idée – comme il l’évoqua dans les colonnes du magazine Empire en avril 2006 :

« Ce dont je me souviens par dessus tout quand je regarde Blade Runner, ce n’est ne sont pas les cinquante nuits de tournage sous la pluie mais cette voix-off…J’étais obligé de travailler pour ces clowns qui se ramenaient avec des lignes de dialogues toute plus nulles les unes que les autres.« 

Outre cette sur-explication, qui peut vite taper sur le système (Ford a lui-même du mal à croire en ce qu’il raconte ce qui n’aide pas), l’autre modification drastique porte sur la conclusion du métrage, qui ne se termine plus sur une fin ouverte concernant le destin de Deckard et Rachel. Ici, le happy end est de rigueur, avec le couple s’enfuyant en voiture des bas-fonds de L.A. vers une destination plus verdoyante, vers un avenir meilleur à construire à deux. D’ailleurs, pour l’anecdote, les plans aériens de cette séquence finale sont issus de prises de vues non utilisées dans Shining de Stanley Kubrick – qui a donné son accord pour ce tour de passe-passe de la Warner.

Hélas, si ce remontage avait tout d’abord suscité des réactions positives lors d’une avant-première à San Diego, qui contenait trois scènes supplémentaires – qui n’ont pas été conservées (et qui constitue ainsi la San Diego Sneak Preview) – au final les remontées presse et du public ne seront pas à la hauteur de ce qui devait être un événement pour le studio. Proposé le même week-end que The Thing de John Carpenter et deux semaines après le phénomène E.T. : L’Extra-terrestre – qui rafla la mise en 1982 en récoltant 359,1M$ rien que sur le territoire US, Blade Runner a dû se contenter de peu avec un box office ne s’élevant qu’à 27,5M$. Ses résultats seront moins catastrophiques à l’international, notamment en France où il fût découvert par 2 040 168 de spectateurs, dans une version non-censurée.

International Cut

Egalement appelée Criterion Cut, cette version à destination du marché européen, asiatique et australien ne diffère de son homologue américain que par l’expression de la violence propre au récit, ajoutant une petite minute supplémentaire au compteur en explicitant entre autres le face à face entre Deckard et Pris. Outre-Atlantique, le grand public patienta quelques avant de pouvoir la visionner via la VHS (puis le LaserDisc) éditée par Criterion. Avant cela, un autre montage fût confectionné, pour les besoins de la télévision et là aussi, coupes et rajouts furent au programme des réjouissances.

US Broadcast Version

Quatre ans après sa sortie en salles, Blade Runner est diffusé pour la première fois sur le petit écran, sur CBS, l’un des principaux networks américains. Proposé à une heure de grande écoute, le long-métrage est passé à la moulinette par les censeurs, le pays de l’Oncle Sam étant puritain, il faut procéder à une édulcoration pour être vu par le plus grand nombre. Moins de violence, moins de nudité mais aussi des explications sur l’intrigue avec à la clé un teaser clarifiant les zones d’ombres, dont celle entourant la nature de Rick Deckard, la chaîne précisant qu’il n’est pas un réplicant – contrairement à d’autres versions où le flou reste de mise, comme dans la Director’s Cut par exemple.

Director’s Cut

Là aussi, l’histoire est pleine de rebondissements puisqu’il existe…deux moutures de ce cut, dont une ayant été projetée sans l’accord Ridley Scott – un comble. Tout a en fait débuté par une erreur. En furetant dans les archives de la Warner, Michael Arick, restaurateur de films, déterre sans le savoir la version Workprint ayant servi aux projections-tests, donnant l’idée au studio de capitaliser sur cette trouvaille. Cette copie 70mm intéressant quelques cinémas, des projections s’établissent au printemps 1990 sous l’appellation Director’s Cut. Apprenant cette nouvelle, le réalisateur fît publiquement part de sa colère face à l’utilisation de cette ébauche sans qu’il en soit informé, impliquant le développement d’une version avec son implication – organisée sous la supervision d’Arick – a qui a été confiée cette tâche.

Cherchant à se rapprocher au plus près de la volonté initiale de Scott, ce dernier essaye de compiler les idées datant de l’époque de la production, tout en demandant des conseils au cinéaste, alors occupé à mettre en boîte Thelma et Louise. Prenant appui sur ses suggestions, les trois principales étant de se débarrasser de la narration de Deckard, du happy ending et de rajouter une séquence disparu de la version salles, celle du rêve impliquant une licorne – afin de semer le doute quant à l’humanité de notre blade runner, faisant ainsi le lien avec les origamis confectionnés par son collègue Gaff tout au long de l’œuvre. Malgré les efforts entrepris, les contraintes techniques et budgétaires sont venus jouer les troubles fêtes avec un temps imparti trop court pour que le travail effectué soit réellement à la hauteur des attentes.

The Final Cut

Ce qui nous amène à l’ultime montage de Blade Runner, entrepris au début des années 2000, avec une totale liberté créative allouée à Ridley Scott, qui s’est lancée dans cette entreprise aux côtés de Charles de Lauzirika – qui documenta ce travail en tandem. Ainsi, exit voix-off omniprésente, happy ending et bienvenue à la violence, les rushs de l’International Cut faisant ainsi leur apparition. En se servant des négatifs à leur disposition, le réalisateur et le restaurateur ont pu réintégrer des scènes précédemment coupées, améliorer l’étalonnage ou encore peaufiner la séquence dite de la licorne. Avec les moyens de ces ambitions, Scott a pu procéder à quelques ajustements d’ordre visuels et sonores, resynchronisant une ligne de dialogue d’Harrison Ford en se servant de la voix de son fils Ben puis tournant une courte séquence inédite avec l’actrice Joanna Cassidy (qui incarne la réplicante Zhora).

Seul bémol lors de cette énième étape de post-production, le report de la sortie de ce Final Cut – d’une durée de 117 minutes – suite à des problèmes d’ordres judiciaires avec des financiers du film. Planifié pour son vingtième anniversaire, il n’arrivera que cinq ans plus tard, pour ses vingt-cinq ans, en 2007. Ce qui fût l’occasion de sortir une édition Ultimate digne de ce nom (qui depuis est disponible en 4k) pour célébrer le point final d’une aventure proche de l’odyssée. Sur les huit versions existantes, les quatre étant à disposition du public résonneront diffament selon les sensibilités de chacun, amplifiant la force de cette œuvre culte. On ne peut que conseiller de toutes les visionner afin de vous faire votre propre avis.

Pour conclure La petite histoire derrière…les différents montages de Blade Runner, quoi de mieux que se laisser bercer par l’onirique bande son orchestrée par le maestro Vangelis, qui nous a malheureusement quitté il y a peu mais restera à tout jamais dans les mémoires, ses compositions ayant marqué le septième art.

[Sondage] Quel film sera à l’honneur de la prochaine Box SeriesDeFilms ?

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Comme vous le savez, cette année SeriesDeFilms se développe et devient une micro-entreprise qui, en plus de la partie média, va commercialiser une box.

La Box SeriesDeFilms alterne entre un thème portant sur une série ou un film et comprendra 4 à 5 objets en relation directe avec ce dernier. Le plus important est que c’est vous qui choisissez sur les réseaux sociaux le film/la série !

La première box portera sur Stranger Things, je reçois depuis quelques temps les produits qui la composeront. Quand j’aurais l’intégralité des objets, les précommandes seront ouvertes sur laboxseriesdefilms.com !

Maintenant que le premier thème a été choisi, il est temps de se consacrer sur le prochain, à savoir un film ! Sur Facebook, Twitter et Instagram je vous ai demandé si vous préférez un film culte à vos yeux ou un film récent et vous avez opté pour le film culte.

Parmi les huit propositions recueillies, vous allez devoir devoir voter pour votre préférée parmi deux sondages (on ne peut mettre que quatre propositions à chaque fois sur Twitter et pire encore seulement deux sur Facebook !). Prêts à voter pour votre film préféré dans chaque sondage ?

Voici les liens pour faire votre choix sur Twitter ! Choose wisely ! Dès que nous aurons les deux vainqueurs une nouvelle session aura lieu dans une semaine pour les départager et à la fin il n’en restera qu’un ! (Quelqu’un est-il tenté pour une box Highlander ?)

Mon Top 5 des films de Ridley Scott

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Aujourd’hui , le 30 Novembre , le célèbre réalisateur britannique Ridley Scott fête ses 79 ans. Alors que son prochain film Alien : Covenant sortira chez nous en Mai 2017 , profitons de son anniversaire pour faire un petit top 5 de ses films !

N’hésitez pas à poster vos Top 5 en commentaires , je suis curieux de savoir si on va être d’accord sur certains choix ! 😉

On commence ce classement avec le film le plus récent de Ridley Scott , Seul Sur Mars (The Martian en VO) , sorti en 2015 avec au casting Matt Damon , Jessica Chastain , Jeff Bridges , Sebastian Stan , Kristen Wiig. Adapté du roman d’Andy Weir , ce film nous raconte la mésaventure de l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) qui est laissé pour mort lors d’une expédition sur Mars , qui a été perturbée par une tempête , obligeant le reste de l’équipage a quitter la planète. Laissé seul à son sort , Watney va devoir compter sur son intelligence pour essayer de survivre le temps que quelqu’un vienne le sauver.

À la manière de Seul Au Monde qui se reposait sur la performance de Tom Hanks , Seul Sur Mars est avant tout une prouesse de Matt Damon qui porte l’essentiel du film sur ses épaules. On est très vite attaché à Watney et à ses méthodes pour essayer de survivre dans ce milieu hostile qu’est la planète Mars. Va-t-il réussir à s’en sortir ? Va-t-on venir le sauver ? Ce suspense devient progressivement intense et la dernière demi-heure du film carrément intenable ! C’est qu’on ne veut pas qu’il meure Matt Damon !

Mais même si Matt est l’élément central du film , n’oublions pas le casting 5 étoiles qui est autour de lui. Tous les acteurs nous délivrent de très bonnes performances , comme à leurs habitudes.

Visuellement magnifique , avec un B.O très orientée disco et en prime une référence hilarante à une saga cinématographique culte , Seul Sur Mars est une réussite !

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En quatrième position , Thelma Et Louise , sorti en 1991 en France , avec Susan Sarandon , Geena Davis , Harvey Keitel et un tout jeune Brad Pitt qui faisait là sa première apparition au cinéma. Ce long-métrage est centré sur deux amies ,  Thelma (Geena Davis) et Louise (Susan Sarandon) , qui décident de partir en week-end dans l’Arkansas pour sortir de l’ennui qu’est leur vie actuelle. Mais un événement tragique va changer définitivement le cours de leurs vies.

Débutant de façon légère pour graduellement s’assombrir et nous laisser sur sur une fin surprenante , Thelma Et Louise doit beaucoup au talent de Susan Sarandon et Geena Davis qui incarnent un des duos les plus iconiques du cinéma.

Elles sont sublimées par la caméra de Ridley Scott qui profite de ce road-trip pour nous offrir de belles prises de vues de l’Amérique profonde et ses paysages désertiques , lunaires. De belles cartes postales !

L’histoire nous prend à contre-pied en nous présentant ce qui semble être au premier abord une comédie mais qui d’un coup tourne au drame. Les épreuves que vont traverser Thelma Et Louise ne vont que renforcer notre empathie pour elles et on ne peut qu’espérer une fin heureuse pour ces meilleures amies.

Le casting masculin n’est pas en reste avec un Harvey Keitel impeccable , un Michael Madsen qui pour une fois joue quelqu’un de bien , et un Brad Pitt qui a un petit rôle sympathique pour son premier film.

Thelma Et Louise est un petit bijou , pas étonnant qu’il ait reçu l’Oscar Du Meilleur Scénario Original en 1992.

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À la troisième place , Blade Runner , sorti en 1982 avec Harrison Ford , Sean Young , Rutger Hauer. Adapté très librement du roman de Philip K.Dick  , Les Androïdes Rêvent-Ils De Moutons Électriques , ce long-métrage nous entraîne dans un Los-Angeles futuriste où Deckard (Harrison Ford) un ancien policier reprend du service et devient un blade-runner , dont la mission consiste à traquer une bande d’androïdes , Les Répliquants , qui sont une race d’esclaves.

Film de Science-Fiction culte , Blade Runner a eu une histoire compliquée en ce qui concerne sa distribution , il existe plusieurs versions du film : la version cinéma voulue par la Warner en 1982 , la version européenne qui a quelques scènes violentes en plus , le nouveau montage de 1992 qui a été vendue comme la version Director’s Cut de Ridley Scott sauf que celle-ci est réellement sortie en 2007. Compliquée n’est-ce pas ?

Blade Runner est sublimement mis en scène , l’esthétique est superbement travaillée , Ridley Scott s’est surpassé au niveau de la mise en scène. L’histoire est très poétique , une métaphore de la condition humaine qui donne à réfléchir. Où se situe la frontière entre le bien et le mal ? Les Répliquants ne le savent absolument pas et en se trouvant au contact des humains ils vont tenter de comprendre ces notions , de passer de simples androïdes à humains. Ils sont vraiment attachants et émouvants. Harrison Ford n’est pas en reste et nous délivre une performance de haute volée.

Film qui ne laisse pas indifférent , Blade Runner est sans nul doute un film à voir !

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En seconde position , Gladiator , sorti en 2000 avec Russell Crowe , Joaquin Phoneix , Connie Nielsen. Cette fois Ridley Scott s’attaque au péplum avec l’histoire de Maximus (Russell Crowe) , géneral romain et fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle , qui va voir sa vie détruite à cause de la jalousie du fils de ce dernier (Joaquin Pheonix). Il va en effet exécuter son père et essayer de tuer Maximus , qui va réussir à s’échapper mais va malheureusement finir esclave.

Quand Ridley s’attaque au péplum , il dépoussière le genre et nous offre du grand spectacle ! La reconstitution de la Rome Antique avec ses décors somptueux sont magnifiques à voir , encore une fois la réalisation est au top.

Si l’histoire possède de nombreux moments de bravoures , de grandes scènes d’actions , des combats de gladiateurs sanglants , elle n’oublie pas l’émotion. La tragédie qu’est la vie de Maximus est très émouvante. On est tous à espérer une victoire de celui-ci et souhaiter la mort de Commode qui est détestable à souhait. Les acteurs sont au meilleur de leur jeu et Russell Crowe a été récompensé de l’Oscar Du Meilleur Acteur à juste titre.

Gladiator est un chef-d’oeuvre et il n’a pas volé son Oscar Du Meilleur Film en 2001.

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Et mon film préféré de Ridley Scott est : Alien ! Sorti en 1979 , ce long-métrage raconte comment le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rencontrent une forme de vie extra-terrestre sur la planète LV-426 après avoir reçu un SOS…

Film qui a donné naissance à l’un des monstres les plus célèbres du cinéma , Alien est l’autre oeuvre culte de la SF que l’on doit à Ridley Scott. Cette fois place à l’horreur avec notre cher xenomorphe qui va se faire un malin plaisir à décimer l’équipage du Nostromo.

Débutant comme un film de SF , Alien bascule ensuite vers l’horreur avec « la naissance » du xenomorphe (pauvre John Hurt !) et le jeu du chat et de la souris avec lui. Le suspense est au rendez-vous et chez vous , tout le monde vous entendra crier !

Ce film marque aussi l’introduction d’un autre personnage culte du septième art : le lieutenant Ellen Ripley campé à merveille par Sigourney Weaver. Son premier face à face avec l’alien est une réussite !

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