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[Critique] Artemis Fowl, adaptation dénuée d’âme et de féerie

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Cinq ans après avoir mis en scène l’adaptation live de Cendrillon, Kenneth Branagh est de retour dans l’écurie Disney avec Artemis Fowl, basé sur la saga littéraire de l’auteur Eoin Colfer, comprenant au casting Ferdia Shaw, Judi Dench, Josh Gad, Lara McDonnell, Nonso Anozie, Tamara Smart ainsi que Colin Farrell et nous introduisant à Artemis, un enfant de douze ans à l’intelligence hors-norme, qui va apprendre à naviguer dans des environnements inconnus pour mener à bien sa mission : sauver son père

Avec Artemis Fowl, Kenneth Branagh ne fait qu’effleurer son sujet en livrant une adaptation bâclée de l’oeuvre d’Eoin Colfer, vidée de toute nuance, pour un blockbuster familial lambda.

Quel dommage d’assister à ce triste spectacle tant les romans inspirant le long-métrage sont structurellement riches sauf que ni le parcours de notre anti-héros ni la mythologie féerique développée ne sont portées à l’écran à leur juste valeur, à se demander si les scénaristes Conor McPherson et Hamish McColl les ont réellement lu. Leur script condense les deux premiers tomes de la saga et malgré un matériau de base extrêmement dense, le tandem n’en tire qu’un long-métrage d’un heure et demie, ce qui est relativement court pour nous introduire à cet univers. Le conflit animant la famille Fowl au Peuple des Fées est ainsi réduit au strict minimum en se concentrant sur la disparition d’Artemis Senior et sur la recherche d’un MacGuffin, en l’occurrence ici l’Aculos.

Outre cette réécriture, les enjeux et la personnification des principaux protagonistes sont sommaires, pour un énième combat entre gentils et méchants, sans aucune épaisseur. L’exemple le plus probant est le lissage du caractères à commencer notre personnage principal, dont les rapports au monde de la criminalité sont effacés du long-métrages, expédiés au détour d’une réplique, pour mieux nous montrer son côté humain. Son acolyte, Butler de même que le nain Mulch Diggums ou encore la Commandante Root ne sont pas en reste et manquent de charisme, ce qui est rageant, un sentiment exacerbé lorsque l’on connaît les livres. La trajectoire de la fée Holly Short, autre protagoniste central, a également été épurée mais pour le coup, celle-ci reste un tant soit peu intéressante à suivre, un semi point positif qui ne sauve pas cette édulcoration globale.

Pire encore, malgré une intrigue simplifiée au maximum, Artemis Fowl pâtit tout de même d’une longue exposition et de ce fait, l’intrigue s’accélère soudainement pour mieux clôturer les deux storylines qui accaparent le film, sans aucun rythme, ce que l’on ressent lors de l’affrontement entre Artemis et les fées, un moment crucial, qui se déroule sans une once de tension. L’impression que l’équipe créative ne croit pas au potentiel de cette adaptation se ressent du début à la fin, tellement tout est survolé, alors qu’il y avait de quoi contenter petits et grands avec le matériel de base, propice à la magie et à l’aventure.

Même au niveau de la réalisation, si Kenneth Branagh fait un travail correct, sa mise en scène est pour le moins aseptisée et trop consensuelle, pour preuve aucune scène ne se démarque réellement du lot, nous ne le sentons pas impliqué et de ce fait le souffle fantastique que nous nous attendions à voir est aux abonnés absents. Quant aux acteurs, seul Josh Gad semble prendre plaisir à jouer dans ce long-métrage, s’amusant à camper Mulch tandis que Colin Farrell et Judi Dench cachetonnent et que Nonso Anozie n’a pas grand chose à défendre, se voyant relégué au second plan alors que le personnage de Butler avait pourtant son importance, ce qui est dommage là encore. Du côté de notre duo principal, Artemis Fowl et Holly Short, on peut regretter que les jeunes Ferdia Shaw et Lara McDonnell débutent leur carrière avec ces rôles si basiques, malgré leurs efforts pour essayer de palier à la faiblesse de l’écriture. Peine perdue.

Alors qu’ils avaient une potentielle franchise entre leurs mains, Disney et Kenneth Branagh ont totalement raté le coche avec ce premier (et certainement dernier) volet d’Artemis Fowl, qui dénature l’oeuvre d’Eoin Colfer pour nous proposer un énième combat entre les forces du bien et les forces du mal, simplifié au maximum. Oubliant les nuances et le dynamisme présents dans les romans originaux, cette adaptation n’est qu’un divertissement dénué d’âme qui sera vite oublié. Un bel acte manqué.

© The Walt Disney Company

[Bande annonce] Artemis Fowl, sur les traces du père

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Cinq ans après avoir mis en scène l’adaptation live de Cendrillon, Kenneth Branagh est de retour dans l’écurie Disney avec Artemis Fowl, long-métrage basé sur la série de romans écrits par l’auteur Eoin Colfer, qui va nous emmener à la croisée des mondes à savoir celui du fantastique et de l’espionnage, comme vous pouvez le constater dans cette nouvelle bande annonce :

En développement depuis près de vingt ans, cette adaptation d’Artemis Fowl se concrétise enfin malgré les galères, entre changements de studios, de réalisateurs sans oublier un report de date, le film devant initialement débarquer en Août dernier sur les écrans.

Prévu désormais pour le 27 Mai au cinéma, celle-ci nous introduira à un anti-héros, Artemis, un enfant de douze ans à l’intelligence hors-norme, qui va apprendre à naviguer dans des environnements inconnus pour mener à bien sa mission, sauver son père, ce que nous révèle les nouvelles images du long-métrage, qui n’est pas avare en informations, confirmant que cette aventure sur grand écran sera différente de son pendant littéraire.

Si l’histoire condense les deux premiers tomes de la saga, Artemis Fowl et Mission Polaire, entraînant ainsi une modification des événements qui sera perceptibles par les amateurs, les enjeux restent les mêmes. Le conflit animant les Fowl et le Peuple des Fées est toujours le coeur de l’intrigue avec le kidnapping du père, incarné par Colin Farrell, qui va lancer son fils (Ferdia Shaw, dans son premier rôle) dans une quête pour le retrouver, utilisant toutes les ressources propre à sa famille, grande lignée dans le monde de la criminalité, ainsi qu’à ses aptitudes pour parvenir à ses fins.

Comprenant également au casting Judi Dench, Josh Gad, Lara McDonnell, Nonso Anozie, Tamara Smart, le long-métrage de Kenneth Branagh est le point de départ d’une possible future franchise, si le succès est au rendez-vous, nous introduisant à un monde magique. Ce cocktail mélangeant fantastique et action, le tout présenté sous l’écrin d’un film familial va t-il porter ses fruits ? Réponse dans quelques semaines !

 

 

 

Artemis Fowl dégaine une première bande annonce mystérieuse

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Entre les adaptations de ses grands-classiques (Aladdin, Le Roi Lion, Dumbo) ainsi que les nouveaux opus de l’Univers Cinématographique Marvel (Captain Marvel, Avengers 4) et l’Episode IX de Star Wars, Disney laisse une place à un projet original pour 2019, Artemis Fowl.

Réalisé par Kenneth Branagh, qui a notamment mis en scène Cendrillon pour le studio en 2015, le long-métrage livre une première bande annonce intriguant nous laissant entrevoir l’univers créé par l’auteur Eoin Colfer :

Basé sur la saga littéraire de l’écrivain irlandais, composée de huit tomes publiés de 2001 à 2012, Artemis Fowl pourrait bien devenir une franchise en cas de succès.

Cette adaptation est un projet de longue date puisque dès 2001, Miramax avait acheté les droits pour le cinéma sauf que son développement fut maintes fois repoussé jusque 2013, lorsque Disney les récupéra pour produire le film avec The Weinstein Company (évincé depuis le scandale Harvey Weinstein).

L’intrigue d’Artemis Fowl se concentrera les deux premiers livres (Artemis Fowl, Mission Polaire) et au casting nous retrouvons Judi Dench, Josh Gad, Lara McDonnell, Nonso Anozie. Quant au jeune Ferdia Shaw, il fera ses premiers pas à l’écran dans la peau du personnage principal, Artemis.

Ces premières images ne révèlent que l’existence du Peuple des Fées et restent vagues quant à l’intrigue du long-métrage ainsi que les motivations d’Artemis. Cet anti-héros à l’intelligence rare plaira t-il au public ? Nous le saurons dès le 14 Août 2019, date de sa sortie au cinéma.