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Ce week-end du 25 au 17 août, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Gran Turismo de Neill Blomkamp, Retribution de Nimród Antal, The Hill de Jeff Celentano, Golda de Guy Nattiv, Bottoms d’Emma Seligman, Fremont de Babak Jalali, Scrapper de Charlotte Regan, The Elephant 6 Recording Co. de C.B. Stockfleth, Piaffe d’Ann Oren, The Dive de Maximilian Erlenwein ou se replonger dans l’univers de Jurassic Park de Steven Spielberg – qui célèbre son trentième anniversaire. Sur ces dix nouveautés, une seule est parvenue à se frayer un chemin jusqu’au sommet du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Maintenant que le règne sans partage de Barbie est de l’histoire ancienne, la concurrence peut se faufiler dans le petit espace laissé par la reine de l’été. Ainsi, après Blue Beetle, c’est au tour de Gran Turismo de dominer la course, en s’imposant sur la plus haute marche du podium.

Pour son entrée en piste, l’adaptation de la populaire franchise vidéoludique de Sony mise en scène par Neill Blomkamp s’empare de la pole position certes, mais financièrement la déception est au rendez-vous avec seulement 17,3M$ récoltés en ce premier week-end. Nous sommes ainsi loin du démarrage d’Uncharted, précédente tentative du studio de transposer un jeu-vidéo au cinéma, qui avait engrangé 44M$ lors de son lancement il y a plus d’un an. Pour le cinéaste, ce résultat est par contre correct, surpassant ceux de Demonic et Chappie – ses deux précédents essais – qui s’étaient élancés avec 40 683$ et 13,3M$ au compteur.

S’il ne part pas sur les chapeaux de roues sur le sol américain, Gran Turismo ne prend pas non plus de vitesse sur le circuit international, ses recettes ne s’élevant qu’à 53,8M$ dans le monde. Fort heureusement, son budget n’étant que de 60M$, la casse ne sera pas au rendez-vous pour cette dernière grosse prod de la saison.

Si elle est tombée de son piédestal le week-end dernier, Barbie ne se laisse pourtant pas abattre, la célèbre poupée talonnant de près son adversaire du dessus du haut de sa deuxième place, prouvant une fois de plus qu’elle est capable de tenir sur la distance.

En plus de conserver sa position, l’adaptation live de la licence phare de Mattel maintient la cadence avec une fréquentation ne diminuant que de 18,7% – ce qui lui permet de récolter 17,5M$ supplémentaires. Ainsi, après plus d’un mois de carrière, le film de Greta Gerwig culmine à 594,8M$. Soit une victoire sans équivoque pour la cinéaste et Margot Robbie, ici présente devant mais aussi derrière la caméra en tant que productrice, qui signent le record de leur carrière respective. Notons en plus qu’en plus de cela, celui-ci vient de devenir le champion de l’année du box office US, surpassant le score de Super Mario Bros – Le Film (574,1M$). De quoi voir la vie en rose.

Le phénomène Barbie continue également de faire sensation dans le monde entier, le public plébiscitant toujours l’œuvre portée par Margot Robbie et Ryan Gosling, qui cumule aujourd’hui 1 340 301 000$ de recettes. Un véritable triomphe, d’autant plus avec un budget est de 145M$.

S’il avait réussi à s’envoler au plus haut niveau de la compétition lors de son décollage, Blue Beetle s’est écroulé plus rapidement que prévu, tombant de la première à la troisième marche du podium avec de très mauvais scores à la clé.

En plus de chuter lourdement en terme de classement, le nouvel opus du DC Extended Universe chapeauté par Angel Manuel Soto se prend les pieds dans le tapis en ce qui concerne sa fréquentation, dévissant de 49%. Ce qui se traduit par l’apport 12,7M$ à son box office, qui stagne à 46,3M$ en l’espace de dix jours de présence sur les écrans. Pour faire court, nous sommes face au troisième échec de l’année pour le DCEU, avec des chiffres proches de ceux obtenus il y a peu par Shazam ! La Rage des Dieux, qui avait terminé sa course avec 57,6M$ en poche.

Le constat est similaire à l’étranger, où Blue Beetle ne brille pas par ses performances, ses recettes ne grimpant de ce fait qu’à 81,8M$ ce qui se révèle décevant pour DC et la Warner, sachant que son budget est estimé à 104M$. Il est déjà acté que la rentabilité ne sera pas au rendez-vous pour cette nouvelle production de la Distinguée Concurrence. Décidemment, les bides se suivent et se ressemblent.