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Ce week-end du 14 au 16 avril, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Renfield de Chris McKay, L’Exorciste du Vatican de Julius Avery, Suzume de Makoto Shinkai, Mafia Mamma de Catherine Hardwicke, Nefarious de Chuck Konzelman et Cary Solomon, Sweetwater de Brian Skiba, The Lost Weekend : A Love Story d’Eve Brandstein, Richard Kaufman et Stuart Samuels, Beau is Afraid d’Ari Aster, Wild Life d’Elizabeth Chai, Sick of Myself de Kristoffer Borgli ainsi que Blind Willow, Sleeping Woman de Pierre Földes. Sur ces onze nouveautés, une seule est parvenue à se frayer un chemin vers les cimes du classement. Laquelle ? Analysons les chiffres.

Après un démarrage en trombe, qui a boosté comme il se doit le box office, Super Mario Bros – Le Film poursuit son excellent parcours en ne laissant aucun concurrent s’approcher de lui, faisant toujours des merveilles sur la plus haute marche du podium.

En pleine forme, l’adaptation animée de la célèbre franchise vidéoludique maîtrise sa chute, sa fréquentation déclinant de 40,6% – ce qui est excellent pour une telle production. Cela se ressent niveau chiffres puisqu’en amassant 87M$ supplémentaires, le long-métrage caracole déjà à 353,1M$ et ce en l’espace de douze jours, dépassant les espérances de tous que ce soit Nintendo et Illumination. D’ailleurs d’ici peu, celui-ci dépassera Les Minions 2 : Il était une fois Gru, qui détenait le record du studio d’animation avec 369,6M$.

Cette puissance de frappe de Super Mario Bros se confirme également à l’international, ses recettes atteignant les 692,1M$ sur la surface du globe soit un véritable succès – d’autant plus que son budget était de 100M$. S’il conserve ce rythme, notre plombier va prochainement être milliardaire.

Face au rouleau-compression Super Mario Bros, difficile de réellement se démarquer. Pourtant, Russell Crowe ne s’est pas laissé intimider, parvenant à s’immiscer dans le trio de tête avec L’Exorciste du Vatican, qui débute sa carrière sur le sol américain en deuxième position.

Pour son premier week-end d’exploitation, le film d’horreur de Julius Avery a récolté 9M$, ce qui en fait un démarrage légèrement inférieur à sa précédente mise en scène sorti au cinéma (Le Dernier Samaritain a débarqué directement ne streaming) à savoir Overlord, qui avait obtenu 10,2M$ en 2018. Pour l’acteur, ce lancement est satisfaisant dans la mesure où il est supérieur à Enragé, sorti il y a près de trois ans et ayant totalisé 20,8M$.

Heureusement pour lui, L’Exorciste du Vatican peut compter sur l’aide des autres territoires pour prendre de la hauteur, ses recettes s’élevant à ce stade à 36,4M$ – ce qui est un très bon résultat sachant que son budget n’est que de 18M$.

S’il s’est rapidement fait déloger de son trône, John Wick : Chapitre 4 pensait tenir la distance sur la deuxième place du classement, mais malheureusement cela n’est pas le cas, Baba Yaga perdant de nouveau du terrain pour se retrouver sur la troisième et dernière marche du podium.

Devant encaisser les coups sans broncher, le quatrième opus de la saga chapeautée par Chad Stahelski tente de ne pas s’effondrer et y parvient, améliorant sa baisse de fréquentation par rapport au week-end dernier puisque celle-ci décline de 44,4% – contre 48,5%. Engrangeant encore 8M$, l’actioner montre tout de même qu’il en a dans le ventre, culminant désormais à 160,2M$ et réduisant l’écart avec son prédécesseur John Wick : Parabellum, qui avait terminé sa carrière avec 171M$ en 2019 – ce qui reste encore le record de la franchise (mais plus pour très longtemps…).

Se démenant comme un beau diable dans les autres pays où il est exploité, John Wick : Chapitre 4 a réussi l’exploit d’atteindre un palier encore jamais atteint dans l’histoire de la franchise en englobant 349,8M$ de recettes. Malgré le poids des années, notre tueur implacable est encore capable de réaliser des prouesses.