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Pour ce dernier week-end de l’année, qui s’est déroulé du 30 décembre au 1er janvier 2023, il n’y avait pas de grosse nouveauté au programme, Le Pire Voisin au Monde de Marc Forster ne débarquant que dans quatre salles tandis que Turn Every Page – The Adventures of Robert Caro and Robert Gottlieb de Lizzie Gottlieb s’en contentait de deux, ce qui a eu de quoi laisser le champ libre aux longs-métrages en cours de carrière. Analysons les chiffres.

Maintenant que la vague de froid ayant paralysé une bonne partie des Etats-Unis semble toucher à sa fin, la météo dans les salles obscures s’adoucit, une amélioration aidant avant tout pensionnaires du trio de tête, à commencer par Avatar : La Voie de l’Eau qui poursuit son excellent parcours en dominant la compétition haut la main.

Contemplant ses concurrents de son piédestal, le film de James Cameron maintient la cadence, sa fréquentation étant des plus stables (+0,2%) ce qui lui permet d’engranger 63,4M$ en ce troisième week-end d’exploitation, pour un total s’envolant désormais à 421,5M$ en l’espace de dix-sept jours. Comme prévu, cette suite suscite l’intérêt du public et se paye le luxe de suivre une trajectoire plus élevée que son prédécesseur qui au même stade cumulait 352,1M$. Le cinéaste a toujours su déjouer les pronostics et le démontre une fois de plus.

A l’international, La Voie de l’Eau créé également l’événement, comme en témoigne ses recettes qui viennent de franchir la barre du milliard sur la surface du globe, amassant précisément 1 395 522 314$, ce qui est juste phénoménal puisqu’avec une telle force de frappe ce second volet peut battre des records. Tout est possible tout est réalisable.

Peu aidé par la météo exécrable et le peu d’espace laissé par Avatar, Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête avait dû se battre pour ne pas se laisser submerger dès son démarrage, y parvenant tant bien que mal. Heureusement, non échaudé par ce revers, notre matou a su inverser la vapeur, tenant sa position tout en gagnant en puissance.

Cramponné à sa deuxième place, le second opus du spin-off de Shrek – mis en scène par le tandem Januel P. Mercado et Joel Crawford – se ressaisit avec une fréquentation bondissant de 31,2%, qui se traduit par l’ajout de 16,3M$ à son box office qui atteint les 60,7M$ – ce qui semblait inespéré le week-end dernier quand il n’avait obtenu que 17,4M$. Si l’on reste malgré tout dans la moyenne basse de la franchise phare de Dreamworks, ce coup de boost de fin d’année est salutaire, redonnant l’élan nécessaire pour que cette nouvelle aventure de Potté reparte au galop. Dépasser son prédécesseur est peu probable, celui-ci ayant terminé sa carrière sur le sol US avec 149,2M$ en 2011 mais talonner les 100M$ reste jouable.

Reprenant contre toute attente du poil de la bête, Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête compte bien faire valoir son statut d’opposant direct à Avatar, un statut qui se vérifie à l’échelle globale, cette suite amassant pour l’heure 134,9M$ dans le monde – ce qui n’est pas si mal quand le blockbuster de James Cameron monopolise l’attention.

Ejecté du trio de tête le week-end précédent, Black Panther : Wakanda Forever se rappelle au bon souvenir du public en revenant dans la partie, se hissant sur la troisième et dernière marche du podium avec une belle plus-value à la clé, de quoi terminer 2022 sur une petit victoire.

En plus de remonter niveau classement, le dernier opus en date du MCU – mis en scène par Ryan Coogler – parvient à reprendre des forces en terme de fréquentation, celle-ci augmentant de 38,3%, ce qui est un exploit. Récoltant 4,8M$ supplémentaires, le long-métrage confirme son leadership, étant la figure de proue de la Phase 4 de l’univers cinématographique Marvel en culminant à 437,9M$. Malgré cette remontada, rivaliser son prédécesseur sera par contre impossible, Black Panther ayant terminé sa course avec 700,4M$ en 2018.

Approchant de sa fin de carrière, Wakanda Forever ralentit la cadence mais aura tout de même prouvé sa robustesse que ce soit aux Etats-Unis où sur la scène internationale, ses recettes virevoltant à 820,1M$ dans le monde, pour un budget estimé à 250M$. Si le seuil du milliard est définitivement hors de portée, ces résultats restent de haut vol.