Initié en 2018 avec Venom, le Spider-verse de Sony Pictures, consacré aux personnages issus de l’univers de l’Homme-Araignée, se développe progressivement pour mieux attraper dans sa toile les amateurs des aventures […]
Initié en 2018 avec Venom, le Spider-verse de Sony Pictures, consacré aux personnages issus de l’univers de l’Homme-Araignée, se développe progressivement pour mieux attraper dans sa toile les amateurs des aventures de Peter Parker. En quatre ans, le public a pu constater à quel point le studio balbutiait dans la construction de cette franchise parallèle, devant non sans mal exister sans son principal protagoniste. Si les deux opus mettant à l’honneur le Klyntar et son hôte/BFF Eddy Brock, respectivement mis en scène par Ruben Fleischer et Andy Serkis, ont été des succès financiers à défaut de plaire à la critique et à une bonne partie du public, les choses se sont corsées avec Morbius, qui n’a pas suscité d’intérêt – à part de la moquerie sur les réseaux sociaux.
Déjà arrivé à un carrefour de son existence en l’espace de trois opus, ce monde gravitant autour de Spider-Man et sa mythologie se doit de revoir sa copie afin de parvenir à prendre une direction un minimum intéressante pour les fans. Pour s’y faire, Sony multiplie les projets, donnant notamment son feu vert à un long-métrage centré sur Kraken le Chasseur, incarné par Aaron Taylor-Johnson ainsi qu’un autre s’articulant autour de Madame Web – qui sera campé par Dakota Johnson. Tous deux débarqueront fin 2023/début 2024 en salles. Si au cinéma, le planning est plutôt chargé, d’autant plus avec la mise en chantier du troisième volet de Venom ou encore d’un film consacré au super-catcheur El Muerto (oui,oui…), le studio a dans l’idée de s’étaler sur le petit écran.
A l’instar de Marvel Studios (et bientôt de DC Comics), Sony compte bien profiter de l’abondance de plateformes streaming pour donner une nouvelle impulsion à son univers partagé. Dans cette optique d’optimisation de l’espace médiatique, la dirigeante de la major Amy Pascal avait entrepris dès 2019 de se partager entre la salle et la télévision, confiant à Phil Lord et Chris Miller – les producteurs et scénaristes de l’excellent Spider-Man : New Generation – le soin de développer des séries portant sur les ennemis de notre célèbre tisseur. Si depuis aucune annonce supplémentaire n’avait été communiquée, laissant à penser que cette idée ne se concrétiserait jamais, les affaires viennent de reprendre avec l’officialisation de la part d’Amazon Studios de l’arrivée du Spider-verse au sein de sa plateforme Prime Vidéo (sur le sol américain, MGM+ sera le diffuseur de cette partie télévisuelle).
Plusieurs séries en live-action viendront prochainement garnir le catalogue de ces deux services de VOD, à commencer par Silk : Spider Society, qui se chargera d’inaugurer ce nouveau chapitre. Supervisée par Angela Kang, qui a officié sur les dernières saisons de The Walking Dead et produit par le tandem Lord/Miller, le show se chargera d’introduire le personnage de Silk alias Cindy Moon, apparue pour la première fois en 2014 dans les comics Marvel. Camarade de classe de Peter Parker, l’adolescente d’origine américano-coréenne possède à peu près les mêmes pouvoirs que Spider-Man suite à une morsure d’araignée radioactive – incident survenu le même jour que la morsure de son acolyte super-héroïque. De quoi palier à l’absence de la petite araignée sympa du quartier, occupée à peaufiner son retour au sein du MCU alors que The Multiverse Saga va bientôt débuter. Il n’y a désormais plus qu’à prendre son mal en patience avant de voir si le Spider-verse version streaming sera qualitativement supérieur à son pendant cinéma.