Ce week-end du 21 au 23 octobre, le public américain pouvait découvrir dans les salles obscures Black Adam de Jaume Collet-Serra, Ticket to Paradise d’Ol Parker, Les Banshees d’Inisherin de Martin McDonagh, Paul’s Promise de Matthew Reithmayr, Aftersun de Charlotte Wells, The Divine Protector: Master Salt Begins de Hiroshi Akabane, The Return of Tanya Tucker: Featuring Brandi Carlile de Kathlyn Horan, Brainwashed: Sex-Camera-Power de Nina Menkes ainsi que Tout ce que nous respirons de Shaunak Sen. Sur ces neuf nouveautés, deux sont parvenues à se frayer un chemin vers les sommets du classement. Lesquelles ? Analysons les chiffres.

Reprenant progressivement du poil de la bête en ce mois d’octobre, le box office américain atteint un nouveau palier avec l’arrivée de Black Adam, qui déloge sans ménagement Halloween Ends (dégagé en quatrième position) pour prendre le pouvoir sur la plus haute marche du podium.

Pour son premier week-end, le nouvel opus de l’Univers Cinématographique DC – mis en scène par Jaume Collet-Serra – récolte 67M$, ce qui en fait un lancement convenable. Cela marque d’ailleurs un net progrès pour le DCEU chapeautée par Warner Bros. car après deux années compliquées, le long-métrage porté par Dwayne Johnson surpasse les carrières de Wonder Woman 1984 (46,8M$) et The Suicide Squad (55,8M$) tout en s’apprêtant à balayer d’un revers de la main Birds of Prey (84,1M$). Nous assistons ainsi au meilleur démarrage depuis Aquaman en 2018, qui avait amassé 67,8M$ pour son amerrissage sur les écrans. L’effet Dwayne Johnson sûrement.

Déployant l’artillerie lourde à l’international, Black Adam voit déjà ses recettes atteindre les 140M$ sur la surface du globe, ce qui est de bon augure sachant que son budget est estimé à 200M$ – une somme qui pourrait être rapidement renflouée si le public est toujours au rendez-vous d’ici les prochaines semaines.

Face à la puissance de Black Adam, difficile pour la concurrence de se démarquer et pourtant, Ticket to Paradise tente du mieux qu’il peut de faire office de contre-proposition idéale pour attirer ceux n’appréciant pas le genre super-héroïque mais même en débarquant en deuxième place, peu de monde s’est ruée devant les retrouvailles au cinéma de Julia Roberts et George Clooney.

Ainsi, la comédie romantique orchestrée par Ol Parker a dû se contenter de 16,3M$ pour son décollage sur le sol US, soit un démarrage timide vu le star power du casting. D’ailleurs pour le réalisateur, ce démarrage est inférieur à celui de son précédent essai, Mamma Mia! Here We Go Again, qui avait engrangé 34,9M$ lors de son entrée en scène il y a quatre ans. Malgré cela, constatons tout de même que pour notre tandem, ce lancement est similaire à celui de Money Monster – qui avait quant à lui engrangé 14,7M$ lors de sa sortie en 2016.

Si la météo n’est pas au beau fixe outre-Atlantique, Ticket to Paradise s’épanouit sur les autres territoires visités, ce qui permet à son box office de prendre de l’altitude et de totaliser 96,6M$ dans le monde, ce qui est un score satisfaisant dans la mesure où la rentabilité sera prochainement au programme puisque le budget du film n’est que de 60M$. Une bonne nouvelle.

En ce mois de l’horreur, beaucoup s’attendaient à la domination de Halloween Ends et contre toute attente, le dernier massacre en date de Michael Myers dans les salles obscures s’apparente à un passage éclair, ce qui profite à sa camarade Smile qui elle a su créer la surprise. Perdant tout de même une place avec l’arrivée de Black Adam, le film prouve qu’elle en a dans le ventre en se montrant plus résistant que prévu.

Refermant désormais le podium sur la troisième marche, la première réalisation de Parker Finn tire une fois de plus son épingle du jeu, sa fréquentation ne diminuant que de 33,5%, une preuve de son endurance. En ajoutant 8,3M$ à son box office, le long-métrage atteint désormais les 84,3M$, ce qui en fait pour le moment la leader dans sa catégorie cette année, faisant mieux Scream, qui avait totalisé 81,6M$).

L’engouement des amateurs de frissons pour Smile semble également se vérifier à l’international, permettant à celui-ci d’engranger 166,2M$ de recettes, ce qui est tout bonnement excellent lorsque l’on sait que son budget est de 17M$. Les dirigeants de Paramount Pictures doivent avoir le sourire jusqu’aux oreilles.

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